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n° 16177Fiche technique23360 caractères23360
Temps de lecture estimé : 13 mn
07/05/14
Résumé:  Parodie d'une célèbre émission TV des sixties.
Critères:  grossexe taille sport jeu zoo pastiche délire humour
Auteur : Jakin            Envoi mini-message
Le combat de cocks



La blonde lui tend le micro ; le gros homme s’en empare et éructe :



Une ovation monte de la foule rassemblée autour du maire ; dans le car-régie, le réalisateur sélectionne l’image en gros plan de la trogne avinée d’un ancien combattant, un casque sur la tête, qui souffle dans un clairon à s’en faire péter les veines du cou.


Un gnome aux cheveux gris coiffés avec une raie sur le côté, surplombant un large front reprend le micro au maire :



Une clameur assourdissante monte des gradins.



Les Jouisseurs reprennent tous en chœur en scandant « Allez Jou-is ! Allez Jou-is ! Allez Jou-is ! ».



Derrière des bâches, les soigneuses s’escriment à parfaire l’érection des deux hommes qui vont défendre les couleurs de leur ville, soit en leur frottant la verge avec des feuilles d’orties, soit en l’enduisant de purée de piment. Dehors, la foule s’impatiente. Enfin les candidats pénètrent sur la place, arborant des érections monstrueuses, sous les clameurs du public. Ils se dirigent vers les vachettes qui sont maintenues immobiles par des assistants et, d’un mouvement souple, se hissent sur leur croupe, s’aplatissent sur leur échine et attrapent les cornes des animaux. Deux assistantes introduisent les braquemarts dans l’intimité des vachettes, qui sont aussitôt lâchées.


Les pauvres bêtes lancent des ruades pour désarçonner les cavaliers, surtout celle dont le mandrin qui la pénètre est enduit de piment ; n’y arrivant pas, la vachette se couche sur le flanc et meugle de douleur en se débattant. Au même moment, l’autre candidat vole en l’air sous l’effet d’une ruade particulièrement puissante et va s’écraser à plat-ventre dans la sciure, à deux mètres de l’autre concurrent. Il se relève en hurlant :



En effet, le Burné est encore planté dans le fondement de l’animal. Lee Gux est obligé d’intervenir :



Quelques secondes plus tard, une voix off : « Vérification faite, Lee Gux, il n’est pas précisé dans quel orifice le pénis doit être introduit. En conséquence, c’est l’équipe de Jouis-en-Josette qui remporte cette épreuve. ».


Une clameur de protestation s’élève des gradins de Burnes ; par provocation, le Jouisseur se branle au centre de la place et éjacule en direction de la tribune des officiels avant de partir en zigzaguant pour éviter les projectiles de toutes sortes qui cherchent à l’atteindre. Pour éviter d’être étripé, il se réfugie bien vite dans les loges où il s’enferme à double tour.


Le gnome grisonnant se tourne vers sa collègue :



Une clameur répond à son interrogation, et l’ancien combattant, de plus en plus aviné, souffle tellement fort dans son clairon qu’il ne peut retenir un jet de vinasse rougeâtre qui s’échappe de la commissure de ses lèvres collées à l’embouchure de l’instrument, et qui jaillit même par le pavillon du cuivre. L’ancêtre hoquette et, les joues remplies d’un liquide nauséabond, il s’écroule aux pieds du maire. Bien vite, deux brancardiers l’emportent sur une civière.



Elle tente de calmer son fou-rire, puis parvient à annoncer :



Le gros Litron Zéone, remontant ses lunettes, reprend la parole :



Une longue clameur se fait entendre. Il reprend :



Sous les vivats de la foule, un homme de haute stature – un quasi-géant de plus de deux mètres – revêtu d’un peignoir de satin bleu-nuit se dirige vers l’arène où le combat va avoir lieu. Savourant les encouragements de la foule, il s’arrête à hauteur du plateau, les poings sur les hanches, attendant de pied ferme l’autre concurrent. Le gros Litron le rejoint.



En effet, sans se presser, en traînant les pieds, les épaules voûtées, un petit bonhomme apparaît sous les huées des Jouisseurs qui le conspuent. La différence entre les concurrents est phénoménale : autant le premier est colossal, autant celui-ci est courtaud et maigrichon.

Visiblement surpris par son apparence, Litron Zéone lui tend le micro.



Le petit homme s’approche de son adversaire qui le toise de haut, affichant un sourire goguenard. Réalisant l’importance de leur différence de taille, le gros Litron propose une estrade pour amener les deux concurrents à la même hauteur, mais David Leroy refuse. Et pour cause…


Son adversaire vient de se dépouiller de son peignoir ; il est à présent totalement nu, et arbore un sexe en érection de taille respectable qu’il exhibe à l’assistance en le secouant dans tous les sens. Lorsque le petit homme laisse glisser au sol son vêtement, un « Oh !… » de stupeur s’élève des gradins. Des mâchoires s’abaissent, laissant apparaître des bouches béantes, tant la surprise est extraordinaire ; on voit même quelques dames de la bonne société, venues s’encanailler, se trémousser sur place, un filet de bave à la commissure des lèvres tandis qu’elles observent le phénomène à la dérobée avec des regards chargés de lubricité. Devant les supporters ébahis, un braquemart monstrueux se dresse ; une hampe d’une cinquantaine de centimètres, veinée et noueuse, supporte un gland disproportionné, déjà décalotté, de la taille d’un pamplemousse, qui arrive au niveau du front du petit homme.


Sur la face de son adversaire déstabilisé par ce mandrin qui va lui être opposé, le sourire condescendant qu’il arborait jusque-là se fige instantanément, puis se transforme en rictus ; il recule d’un pas, hébété, comme hypnotisé par ce monstre dont il ne peut détacher son regard.


Deux mignonnes assistantes rapprochent les combattants l’un de l’autre et, après avoir fait glisser le prépuce d’Yves Gauliatte pour dégager son gland, entreprennent de relier les deux verges au moyen d’une ligature. Un gong résonne. Le combat de cocks commence !


Immédiatement, le géant tire avantage de sa taille pour tenter d’écraser le petit David, qui résiste pourtant vaillamment, arc-bouté derrière sa verge monstrueuse qui plie à peine sous les assauts.

À Burnes-sur-Yvette, les spectateurs encouragent leur champion du mieux qu’ils peuvent ; la fanfare locale massacre une marche militaire tandis que de jeunes majorettes lèvent les jambes en cadence. Les hurlements de la foule redoublent d’intensité lorsque les jupettes qui arrivent tout juste en haut des cuisses juvéniles découvrent par moments la foufoune des adolescentes : elles ne portent pas de culotte ! Sur les gradins, quelques pervers extirpent discrètement leur verge de leur pantalon et se branlent furieusement.


Lorsque la musique prend fin sur un dernier « couac » discordant d’une trompette, la chef des majorettes se met à hurler :



La foule scande en chœur :



À Jouis-en-Josette, c’est l’enthousiasme : le colosse, pivotant sur lui-même, a fait décoller son adversaire du sol et le fait tournoyer autour de lui. Le public hurle sa joie : à présent, la victoire ne peut échapper aux Jouisseurs ! Tout le monde s’attend à voir céder le lien qui relie les deux concurrents et le petit homme s’envoler dans les airs ; mais ils sont rapidement déçus, car le lien tient bon : à peine s’est-il légèrement distendu sous l’effet de la force centrifuge.


Gauliatte adopte une autre tactique : contractant rythmiquement ses sphincters, il raidit encore plus sa verge tout en s’inclinant de gauche à droite pour faire fléchir celle de son adversaire ; les deux membres luttent dans un corps à corps acharné, mais l’énorme bite du Burné résiste. Par contre, les frottements des deux glands qui glissent l’un contre l’autre – les freins hypersensibles en contact – provoquent une excitation irrépressible chez le Jouisseur ; en effet, même s’il s’en était défendu jusque-là, il doit bien admettre qu’il n’est pas insensible à cette queue monstrueuse et à l’énorme gland violacé qui semble le narguer : oui, il a des tendances homosexuelles qu’il n’avait jamais assumées, lui, ce grand gaillard d’apparence si virile…


Plus les frottements entre les deux glands se font fréquents, plus il sent le plaisir monter au creux de ses reins ; puis une vague impérieuse de jouissance l’emporte, et il déverse des flots de sperme sur son adversaire. Confus, il s’immobilise, stupéfait, tandis que son membre débande ; le Burné profite de l’occasion et, d’une secousse bien placée, son braquemart phénoménal fait ployer la bite du Jouisseur.


Les arbitres déclarent David vainqueur de Gauliatte sous les protestations de la foule qui crie à la trahison. Le gros Litron Zéone tente d’apaiser l’assistance avant que ça ne tourne à l’émeute :



Le gros Litron Zéone consulte ses fiches.



Sur les écrans, on voit les Burnés lancer des acclamations pour encourager leur favori.



L’ovation des Jouisseurs couvre ses dernières paroles. Maintenant, les montures sont sur la ligne de départ ; sur leur dos, chaque jockey tient les rênes qui permettent de diriger l’animal grâce à un mors inséré dans le méat, qui commence à répandre du sperme sur le sol.



En effet, la barrière vient de se relever et les escarbites commencent à glisser, d’abord lentement, puis ils accélèrent progressivement.



Les Jouisseurs encouragent Storm Bird de toutes leurs forces pour qu’il rattrape son léger retard.



Le spectacle est fascinant : plus leur vitesse augmente, plus les escarbites projettent loin le sperme devant eux. Ce sont de violents jets de foutre qui arrosent à présent la pelouse.



Sur les gradins de Jouis-en-Josette, la foule trépigne d’impatience en attendant de voir les concurrents à la sortie du virage, qui est masqué partiellement par des arbres. Les voilà enfin…



La foule se déchaîne ! Les hurlements d’encouragement couvrent les commentaires du gros Litron.



Plus le dénouement approche, plus la voix de Litron Zéone monte dans les aigus et accélère son débit. Parmi les supporters de Jouis-en-Josette, Sœur Marie-Virginie – la Mère Supérieure de la congrégation des Vierges Effarouchées – accompagnée d’une cohorte de jeunes nonnes, est en prière ; les religieuses égrènent leur chapelet, espérant un miracle divin.



Les quelques supporters téméraires qui sont parvenus à se glisser au bord de la piste sont éclaboussés par les jets de sperme des deux escarbites déchaînés ; sur les gradins, c’est de la folie…



Ce qu’ignore le commentateur, c’est que le jockey a volontairement lâché les brides. Sa tactique est payante : alors que les deux montures allaient franchir ensemble le poteau d’arrivée, son geste a relâché la tension qu’il exerçait sur le prépuce de son escarbite qui, en reprenant sa place, a fait gagner la cinquantaine de centimètres qui manquaient pour devancer son adversaire.



Le gros Litron est à court d’air ; il suffoque…



Sur les gradins, c’est l’enthousiasme ! La Mère Supérieure se prosterne à genoux puis, les bras tendus vers le ciel, elle s’extasie :



À ce moment-là, un éclair fulgurant traverse le ciel et une voix profonde, qui roule d’un bord à l’autre de l’horizon, retentit comme un coup de tonnerre :



Litron Zéone, tout en s’épongeant le front, conclut :