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Temps de lecture estimé : 9 mn
14/05/14
Résumé:  Une jolie cavalière et sa jument trouvent leur bonheur à la campagne.
Critères:  fh sport campagne humour
Auteur : Mia Enon  (Les culbutes champêtres d'une jolie cavalière)      Envoi mini-message
Cavalcades




Assia, ma jument grise, m’a coûté un bon prix mais je ne regrette pas la dépense. Je l’ai mise en pension chez Hector, un vigneron qui exploite un petit domaine à un quart d’heure de la clinique de Beaune où je travaille. Il loue en plus quelques stalles de son écurie. Je vais souvent monter Assia en fin de journée. Je suis infirmière, divorcée et donc libre. Complètement libre même puisque mon amant en titre, un chirurgien, m’a quittée il y a deux mois pour prendre la tête d’un service hospitalier à Paris. Les prétendants à sa succession n’ont pas tardé à se manifester : une belle blonde aux rondeurs fermes au début de la trentaine, cela attire du monde. Et quand elle est comme moi bien dans sa peau, plus d’un voudrait s’y mettre aussi !


Hector fait bien entendu partie des soupirants. Il a d’ailleurs bien des atouts : un grand gars d’à peine quarante ans, rieur et très séduisant. Un peu trop, peut-être. Il a la réputation d’avoir câliné la moitié des femelles du canton (comme disait Brassens). On dit que sa femme ne passerait pas sous l’Arc de Triomphe tellement elle porte de cornes ! Il est comme par hasard toujours là quand je rejoins Assia et en profite pour me faire gaiement la cour. Le bougre s’y prend bien et réussit le plus souvent à me faire rire, mais je n’arrive pas à me décider.


Jusqu’au soir où j’arrive dans la cour de sa ferme au moment où son épouse la quitte pour aller faire des courses en ville. Je trouve Hector dans l’écurie en train de changer la paille des litières. Il me salue gaiement, m’invite à entrer et referme la porte derrière moi. Sous le prétexte d’une bise de bienvenue il m’enlace et me serre contre lui. Manifestement il a décidé de tenter sa chance. Et peut-être l’aurais-je laissé faire si la perspective d’être culbutée vite fait sur une meule de paille avant le retour de madame ne m’en avait dissuadé. Je l’écarte et comme il insiste lui dit que le fumier qu’il a retiré l’a un peu trop parfumé et qu’il devrait d’abord prendre une bonne douche. Il prend ce d’abord comme une promesse, me colle un petit bécot et sort en direction de sa maison.


S’il croit que je vais attendre passivement le retour du mâle triomphant, il se fait des illusions. Je selle Assia et la sors de l’écurie. Du coin de l’œil j’aperçois en m’éloignant au trot Hector devant chez lui, une serviette à la main. Il me crie quelque chose qu’heureusement je ne comprends pas.


Les vignes ont leurs couleurs d’automne, cette soirée d’octobre est exceptionnellement douce et ensoleillée. Je parcours au petit galop coteaux et chemins. Quelle félicité ! Et soudain ma jument dresse les oreilles : elle a entendu avant moi un autre roulement de sabots qui approche.


C’est Hector, sur son grand étalon aubère. Je pique des deux et fonce droit devant moi. Bien entendu il part à ma poursuite. Sa monture est plus rapide que la mienne et il va me rattraper quand nous débouchons sur une grande pâture. Là je retrouve ma chance, ma jument est toute en souplesse. Ses voltes font se perdre dans le vide les charges de l’étalon. Je ris de ce carrousel improvisé qui a l’air de réjouir aussi mon poursuivant. Mais il est décidément meilleur cavalier que moi et me coince dans un angle du pré. Belle joueuse, je le laisse s’emparer de mes rênes et partir au petit galop vers un bosquet en remorquant ma jument derrière lui.


Nous mettons pied à terre, rendant leur liberté aux chevaux rapidement dessellés. Ils nous connaissent et n’iront pas loin. Nous savons très bien tous les deux ce qui va se passer. Hector m’entoure la taille et m’attire vers un hêtre entouré d’un épais tapis de feuille. Il me fait m’asseoir, prend ma bouche, me caresse le dos, les flancs, les seins. Je réponds à son baiser mais la poursuite de tout à l’heure m’a assez émue pour rendre ces préliminaires superflus. Je lui demande de m’aider à retirer mes bottes. Il se redresse, empoigne ma cheville gauche, lève haut la jambe et arrache plutôt qu’il n’enlève une première botte. La seconde suit avec la même méthode. Pendant qu’il y est Hector décide de compléter le travail, dégrafe mon pantalon de cheval et le fait glisser avec mon slip sur mes mollets. J’achève de m’en débarrasser et l’attire vers moi avec un « maintenant » qui déclenche chez lui un nouveau rire. Avec beaucoup de délicatesse il me couche sur le lit de feuilles, écarte mes jambes, baisse sur ses cuisses sa culotte de cheval. Je m’attends à une invasion délicieuse mais il a la petite cruauté de caresser un moment de son gourdin les bords de la cible sans s’y engager. Je le saisis et le plonge en moi. Et le vigoureux martèlement qui suit me fait aussitôt décoller. Je brame mon bonheur à tous les échos.


Hector s’est retenu. Il a manifestement décidé de faire durer la séance. Il me dégage de son poids et nous nous relevons. Avec son pantalon retourné au-dessus de ses bottes et son sexe dressé il donne un spectacle assez croquignolet. Je ne dois être pas mal non plus, le cul à l’air et le corsage ouvert. J’éclate de rire et fais un bond de côté quand il veut me saisir. Bien entendu il s’empêtre dans son fourbi et manque s’étaler en jurant comme un charretier. Mais je me sens des plus accommodantes et me rends de bonne grâce. Il s’assied le dos contre l’arbre en maugréant encore un peu. Je me coule sur ses genoux et veux cette fois entamer un long jeu de baisers et de caresses. Mais c’est à son tour d’être pressé, il bande comme un bourricot. Je l’enfourche, m’empale sur lui. Il me laisse monter et descendre à mon aise, se contentant de contrôler le mouvement en empaumant mes hanches. Par moment il les lâche pour flatter un sein, peloter ma croupe ou attirer ma tête à portée de sa bouche. La jouissance de tout à l’heure revient très vite et je la laisse monter, s’installer, durer. Je voudrai à la fois qu’elle s’éternise et qu’elle se termine tellement elle me bouleverse. Lui n’en peut plus. Il explose dans mon ventre en longs jets brûlants.


Merci, petit bois de hêtres, pour un des meilleurs coups de ma vie. Je m’éloigne quelques instants pour une toilette intime très nécessaire. À mon retour je trouve mon vigneron en train de se contorsionner désespérément pour essayer de voir ses fesses. Quand je lui demande à quoi il joue il m’explique qu’il s’est assis sur quelque chose de piquant. J’inspecte la zone litigieuse (quel cul velu !) et constate que les hêtres ont un petit inconvénient : les aiguilles des bogues dont leurs entours sont semés. En tentant au mieux de garder mon sérieux (il n’a pas du tout l’air de trouver ça drôle), je m’agenouille derrière Hector et, en bonne infirmière, arrache une à une les épines importunes pendant qu’il pousse des « aïe » de fillette. C’est bien un homme, capable de supporter en serrant les dents une blessure grave mais piaillant pour un petit bobo. Toujours agenouillée je lui indique avoir terminé son épluchage. Il se retourne. Son sexe est à hauteur de ma tête et commence à se regonfler. D’une main un peu hésitante il saisit ma nuque mais je me dégage et me relève. Désolée, bonhomme, pour les pipes tu devras attendre un peu, on ne se connaît pas encore assez !


L’épisode se serait arrêté là si je n’avais pas soudain entendu hennir ma petite Assia. La jument est au milieu de la pâture, les oreilles pointées et la queue en bannière. Très énervée elle caracole sur place, démarre quelques foulées de galop, fait brusquement demi-tour et revient sur ses pas. L’étalon la suit comme son ombre. Je pense qu’elle a dû être piquée par un taon, mais loin de se calmer elle continue sa course au hasard en poussant des petits hennissements aigus. L’étalon lui répond par un cri rauque comme un aboiement et la rejoint. En même temps un long tuyau se déploie sous son ventre. Voilà bien ma chance : j’avais oublié qu’Assia entrait dans sa période de chaleur.



Furieuse, je lui demande de les séparer. Il se contente de hausser les épaules : lâchés comme ils le sont nous n’avons aucune chance de les récupérer sans leur accord.


L’étalon se fait de plus en plus pressant et pousse son mufle vers la croupe de la femelle qui l’écarte d’une petite ruade et détale. Il la rattrape en trois foulées, la bouscule d’un coup d’épaule, tente de la retenir mais elle s’enfuit de nouveau. Pas pour longtemps : il est de nouveau sur elle et la fait tourner sur place en donnant de la tête dans son flanc. Dans le même temps je sens le corps d’Hector se coller à mon dos. J’ai la même réaction que ma jument qui écarte à cet instant son assaillant d’un coup de sabot : je gratifie le mien d’un coup de coude. Mais cela ne semble pas décourager les deux mâles : le quadrupède punit Assia d’un coup de dent sur la nuque et l’immobilise en posant ses deux antérieurs sur sa croupe. Le spectacle semble inspirer le bipède qui me saisit par derrière à plein bras, pelote sans vergogne mes seins et me mordille lui aussi le cou. Je sens contre mes fesses une bosse dure des plus suggestives. Mais je ne suis pas encore soumise, pas plus que ma petite jument. Elle a réussi à se dégager et tourne sur place pour éviter de se présenter de dos. De mon côté j’écarte les bras qui me ceinturent et retrouve une liberté très provisoire. Je fais face à un Hector congestionné qui se contente de m’attraper par un bras pour m’empêcher de m’écarter.


Ce n’est pas la première fois que je vois des chevaux s’accoupler mais jamais je ne m’étais identifiée à eux de la sorte. Et je sais qu’Hector éprouve la même chose. Côte à côte nous assistons à la capitulation d’Assia. L’étalon la fait pivoter en la poussant de l’épaule et de la tête, se campe derrière elle et d’un coup se dresse sur ses pattes de derrière. Son sexe gigantesque, d’où sort un long tube pourpre, vient buter sous la queue de la jument. Il abat son poids sur elle pour l’immobiliser, tâtonne pour trouver une voie humide qu’il pénètre par saccades. Je suis si troublée que je ne résiste pas quand dans le même temps Hector me renverse dans l’herbe après un rapide baiser de pure forme. Il me plante à quatre pattes devant lui, dégrafe et baisse mon pantalon. À trente mètres devant moi je vois l’arrière-train du grand sire se contracter spasmodiquement à chacune de ses poussées. Assia est arc-boutée sur ses pattes pour supporter le poids qui la couvre et hennit doucement. Je sens dans le même temps une main saisir ma nuque, une autre peser sur mon dos pour me contraindre à me cambrer. Hector me saille, son sexe rigide disjoint ma fente et m’envahit impérieusement. Il reste un moment délicieux profondément enfoui en moi avant de déclencher la houle de ses reins. Il a alors la malice, ou le talent, d’accorder le rythme de son pilonnage sur celui de l’étalon. Du coup je ne sais plus si je suis amazone ou monture, si ce que je ressens est dû au cheval, à son cavalier ou à quelque centaure. Je fonds de plaisir et mes feulements viennent accompagner ceux de la petite jument grise.


J’aperçois comme dans un brouillard les chevaux qui déjà se séparent. Heureusement les hommes y mettent plus de temps, enfin pas tous, mais avec Hector j’ai l’impression d’être tirée par le bon numéro. La tête reposée dans l’herbe sur mes bras repliés, la croupe haut levée, je savoure sa copieuse intrusion. Il est accroché à mes hanches et poursuit un va-et-vient qui selon les moments accélère ou ralentit mais ne paraît pas près de finir. Sa trique torride embrase les délicates parois de mon vagin, déclenchant orgasme sur orgasme. Il finit par se retirer mais c’est pour me retourner sur le dos, lever haut mes jambes et m’embrocher derechef. Dans cette nouvelle position je suis éblouie par le soleil et perçois à contre-jour sa tête et son buste qui oscillent en cadence au-dessus de moi. Je jouis encore une fois mais commence à être rassasiée. Manifestement pas lui : il poursuit sa course encore un bon moment avant de se décider à conclure. J’accueille passivement ce dernier assaut, le visage chauffé par le soleil, les yeux clos, merveilleusement détendue.


J’ai dû ensuite m’assoupir, les fesses à l’air, le ventre barbouillé de sperme et le corps alangui. Un souffle humide me réveille. Assia est au-dessus de moi et me renifle gentiment. Quand je me redresse j’ai droit à un passage de sa langue rappeuse sur mon menton.


Ma belle jument… Pendant mon petit somme, Hector a harnaché les chevaux. Je n’ai plus qu’à me rajuster et remonter en selle.


Quand je mets le pied à l’étrier, je l’entends m’annoncer d’un ton rigolard :



Ma réponse fuse du tac au tac :



Il fait une telle grimace que j’éclate d’un fou rire inextinguible.