n° 16191 | Fiche technique | 34205 caractères | 34205Temps de lecture estimé : 20 mn | 19/05/14 |
Résumé: Encore une histoire d'adultère. Encore une histoire qui se termine bien. Mais pour qui ? Pour elle ? Pour lui ? Pour le troisième larron ? La sexualité peut se révéler bien mystérieuse. | ||||
Critères: ffh hbi anniversai hsoumis cunnilingu pénétratio fsodo hgode hsodo sm yeuxbandés confession | ||||
Auteur : Viona |
Il y a des jours où on ferait mieux de rester coucher !
Parfaitement et ce jour, c’était hier.
D’abord, en arrivant au boulot, j’ai appris que le poste de responsable-marketing venait de me passer sous le nez. Je me suis défoncée pendant deux ans, donnant tout à la boîte, de jour, de nuit, même le week-end où j’emmenais du boulot. Mon mari, au début, comprenait ce challenge que je m’étais fixé, mais les mois passant, me retrouvant soit fatiguée soit occupée, il a de plus en plus de mal à accepter.
En plus, je ne peux même pas dire que c’est un homme que l’on a préféré, c’est une femme. Et une femme que son physique empêche de soupçonner pour une promotion canapé. Elle est quelconque, presque moche. Un instant j’ai le regret de ne pas avoir essayé la séduction. Je suis assez bien faite. Non, je suis ridicule !
Donc, ayant appris la nouvelle, je ne me suis pas attardée au boulot, comme d’habitude, et vers 18 h je rentre chez moi.
En principe Pascal est à la maison, son métier de prof lui donnant une grande liberté. Oui, il est là, je l’entends dans le salon, au téléphone sûrement. Je vais ouvrir, mais j’entends clairement :
Mon sang ne fait qu’un tour. Pascal a une maîtresse et cette maîtresse, c’est Laure. Laure, mon amie. Je sais que c’est elle car je ne connais pas deux Laure qui aiment la vodka Polonaise. Une passion chez elle.
Je vais le massacrer. Je vais la tuer. Me faire cela à moi. Moi qui…
« Du calme Anne » me dit une petite voix intérieure. Il ne m’a pas entendue entrer. Je vais aller m’expliquer avec mon amie, déjà pour bien vérifier que c’est elle. Après j’aviserai.
Dès que Laure a ouvert sa porte, la colère est sortie. Sans même lui dire bonjour, je l’ai agressée.
Et je continue un long moment, mais elle ne réagit pas. Enfin, elle me coupe.
Mais tout en disant cela, je me rends compte que Laure a sûrement raison. Cela fait des mois, un an peut-être que toute ma volonté s’est concentrée sur ma carrière. Pourtant avant j’aimais bien le sexe. Avec Pascal nous vivions des moments torrides.
Et elle rit. Ce simple rire détend l’atmosphère et je me décontracte un peu. Le reste se passe plus calmement. Elle me raconte la première fois. La culpabilité de l’un et de l’autre. Puis la relation qui s’installe.
Elle continue :
Et Laure me raconte. Nos échanges, car je ne cesse de lui demander des précisions ou des détails, doutant à chaque instant de la véracité de ses propos, durent longtemps.
Elle a raison. Je ne connais pas mon mari. Tout au moins, je ne connais pas son côté secret.
Je suis une battante. Un défi vient de mettre lancé. Ma conversation avec Laure m’a ouvert des portes que je ne connaissais pas. Non, c’est faux, je les connaissais, mais par ouï-dire, dans les livres, pas dans la vie, encore moins chez moi. Il faut réagir. Je reconnais que Laure se comporte comme une amie, une vraie, même si elle couche avec mon mari. Mais bien réfléchi, c’est une chance qu’il soit tombé sur elle. Déjà je pense à une stratégie. Il ne sert à rien de crier au scandale et demander à mon mari de choisir entre elle ou moi. Non, je veux la jouer fine et le reconquérir.
8 mars. Anniversaire de Pascal. Comme chaque année nous allons au resto. J’ai décidé de la jouer sexy, provoquante. Sous la table mon pied vient frotter sa verge, le sien, orteil indépendant sait toucher mon minou. Pour un peu je l’emmènerais dans les toilettes pour qu’il me baise. Mais ce serait trop.
Dans le taxi, sous l’œil goguenard du chauffeur qui a dû en voir d’autres, je sors sa verge et le suce un peu, de façon à faire monter la pression. Le trajet est heureusement trop court pour une conclusion et nous arrivons en bas de l’immeuble avec Pascal qui se traîne une érection du diable. Il est prêt pour les aventures prévues. Mais, impatient, il me pousse dans le jardin, à l’abri des arbres, soulève ma jupe et me fait une minette bien agréable. Sans attendre que ma jouissance arrive, il me tourne contre un tronc et sans débander m’enfile d’un coup sec. Ce n’était pas mon programme, mais comment refuser cet hommage.
Il me besogne, alors que des voisins passent, heureusement sans nous voir. C’est bon, sa queue semble dure et infatigable, bite de bûcheron canadien. Je me cambre au mieux pour bien le sentir et lui donner l’impression d’une chatte de jeune pucelle. Il ahane de ses efforts. Sa queue sort de ma chatte avant de replonger plus profond. Un mouvement de sa part, une cambrure plus prononcée, toujours est-il qu’il m’encule sans prévenir. Il est autant surpris que moi, mais ni l’un ni l’autre ne boudons notre plaisir. Sa jouissance arrive sans prévenir et je reçois des giclées de sperme bien chaudes et abondantes qui déclenchent ma propre jouissance.
Le temps de nous rhabiller, monter les dix étages par l’ascenseur et nous voilà chez nous.
Bien sûr, je ne réponds pas. Je ne fais qu’ouvrir la porte et me déplacer pour lui céder le passage.
Une ombre nous attend confortablement installée dans un fauteuil.
Pascal sursaute. Il met un instant pour comprendre et pour reconnaître la personne, totalement étrangère à notre chambre.
Il est totalement désemparé. Mais Laure se lève. Elle se place en face de lui et lui soulevant le menton avec une tige noire, lui dit.
Mais il ne répond pas et tournant le visage vers moi :
Mais la voix de Laure retentit plus fort.
Laure est maintenant un peu plus dans la lumière. Je la découvre. J’ai toujours connu une Laure, élégante, bourgeoise, même qui se la pète un peu. Mais là, c’est « Cruella ». Toute en noir. Un haut avec épaulettes et mi-manches, avec laçage devant. Un serre-taille avec laçage devant et derrière, lui donnant une taille de guêpe et surtout servant de rehausseur à ses seins nus. Je savais qu’elle s’était fait refaire la poitrine et je dois bien reconnaître qu’elle est magnifique. Et pour compléter le tout, une mini-jupe hyper moulante et, j’imagine, rien dessous. Ah, il faut ajouter une sorte de badine dont elle a utilisé un côté pour tenir le menton de Pascal.
Pascal jette un regard dans ma direction, mais Laure lui assène un coup avec la badine.
Il s’exécute.
La cravate, la chemise et petit à petit tout le reste tombe à terre. Il est nu devant Laure.
Cela fait une éternité que je n’ai plus vraiment regardé mon mari. Je le redécouvre. Il est bien fait, musclé mais longiligne. Il faut dire qu’en tant que prof de gym, il a l’occasion de s’entretenir. Il dégage une virilité saisissante, même dans les conditions actuelles et pourrait sûrement en remontrer à ces mannequins ridicules que la pub nous balance.
Laure farfouille dans un sac à côté d’elle et en sort des objets qu’elle pose, mais son corps m’empêche de voir. Pourtant je vois qu’elle manipule les tétons de Pascal pour y fixer des pinces. Pas un cri ne sort de la bouche de son soumis et pourtant elle n’est pas délicate. Puis, je la vois se diriger vers le sexe et un long moment s’agiter autour, comme si elle cherchait à fixer quelque chose.
Et elle lui assène un coup de sa cravache sur les fesses.
Et elle le frappe à nouveau. Les coups ne sont pas bien forts. Je pense que c’est surtout le geste qui compte, l’acceptation du soumis à sa maîtresse.
Et elle commande à Pascal :
Je vois qu’elle fait couler un liquide dans le sillon, et aussitôt manifestement elle introduit ses doigts ou un objet dans le cul de mon mari.
Jusqu’à maintenant les quelques pas qui me séparaient du couple, créaient une sorte de frontière. Ce n’était pas vraiment mon amie de jeunesse, Laure. Surtout ce n’était pas mon mari, juste une image, un sosie.
Mais le sosie avance vers moi. Quelques pas. Je cherche ses yeux, mais il a la tête droite, semblant fixer le mur. Le soumis qui joue son rôle ? Ou le mari qui n’ose pas encore affronter le regard de sa femme ? Enfin il s’arrête.
J’ai une vue directe sur son pénis. Pas la verge bandée, non, mais pas non plus le sexe totalement au repos. On dirait que la situation ne le laisse pas indifférent, même si c’est seulement le subconscient qui parle. Je connais le sexe de mon mari, bien sûr, en long en large et en travers, mais là, j’ai sous les yeux une chose étrange, parfaitement symétrique.
C’est difficile à expliquer. Elle a utilisé des anneaux, un autour de la verge, juste à la base, un peu comme celui que les hommes se mettent lorsqu’ils veulent bloquer la circulation pour une érection plus dure et plus longue. Le second est juste sous la verge, enserrant le sac des bourses et le faisant gonfler, mais manifestement des extensions entourent les boules. C’est comme un bondage de poitrine. Chaque couille est séparée et on en voit parfaitement la forme, noyau d’amour.
Sans même réfléchir, je tends les mains pour palper cette œuvre d’art. Aussitôt Pascal frémit et sa verge vibre. Laure qui s’est approchée derrière lui, me sourit avec un clin d’œil.
Encore plus incroyable, mon mari a un gode, un rosebud dans le cul. Laure m’en avait parlé, bien sûr, mais le voir c’est autre chose. Jamais il ne m’a demandé de lui mettre un doigt pour masser sa prostate. Ses fesses brillent du liquide que Laure a fait couler. Seul le disque est apparent, inox poli, tel un miroir qui pourrait refléter mon visage. Voilà une idée originale faire une photo du cul de son mari, engodé, avec son reflet sur le disque. Une œuvre d’art à exposer dans une galerie moderne.
En attendant, je ne résiste pas à la tentation de me saisir du disque. Il tourne facilement et lorsque je le tire, j’ai la vision du cul qui s’écarte sur l’arrondi du métal. On dit que le rosebud est un bijou parfaitement profilé pour être gardé, en toute sécurité, dans le fondement, même en vaquant à ses occupations. C’est vrai que dès que je le relâche, il repart en avant, littéralement aspiré par le trou du cul.
Super. Super spectacle. Je craignais un côté glauque de ce type de relations, mais non. Excitant. Terriblement excitant. Ma chatte doit couler.
À propos d’excitant, tout en jouant avec le gode, je passe ma main entre les cuisses et découvre que le sexe s’est transformé en bâton. Laure avait raison, mon mari aime cette situation et uniquement en jouant avec son cul, il bande.
Bien sûr, je l’aide en remontant ma jupe et soulevant les reins. Toujours le regard fuyant, mon mari fait glisser le fin tissu. Ses doigts évitent de me toucher. C’est presque chirurgical.
Pascal s’agenouille devant moi, les mains dans le dos et avance son visage entre mes cuisses. Un instant nos regards se croisent mais aussitôt, il détourne les yeux.
Commence alors l’un des plus beaux cunnis que l’on ne m’ait jamais fait. Pascal est encouragé et guidé par Laure. Encouragé de la parole, guidé par ses mains qui poussent le visage de mon mari. De temps en temps elle lui donne des claques sur les fesses et ses sursauts sont des délices lorsque la langue avance encore plus loin. À cela s’ajoute, et s’est tout nouveau pour moi, des caresses de Laure sur ma poitrine. Des baisers furtifs, une bouche qui aspire un téton, une main qui glisse sur mon ventre pour aller frotter mon bouton. Toutes ces caresses font monter mon plaisir. Sous les ordres de Laure, mon mari aspire mon suc et recueille la moindre goutte.
C’est divin. Étrange. Bien loin de la bienséance du sexe classique, mais avec une intensité renforcée. Je ne saurais dire si ce sont les caresses de mon amie ou l’état de soumis de Pascal, mais ma jouissance est « énorme » et le préposé au nettoyage a bien du travail.
Quelques secondes où chacun reprend ses marques. Laure réagit la première.
Et toujours de son sac magique elle sort un bandeau qu’elle lui fixe sur les yeux.
Pendant de longues minutes mon mari ne peut qu’entendre ce qui se passe autour de lui. À quoi pense-t-il ? Est-il anxieux ? Non ! Si j’ai bien compris ce que Laure m’a expliqué, il n’est pas inquiet, non, il espère. Mais la situation est très spéciale. Il n’est pas seul avec Laure pour leurs rendez-vous adultères et leurs jeux SM. Il est dans sa propre chambre et sa femme s’est jointe à leurs jeux. Des jeux ? Pas si sûr ! Et si après cette démonstration de la perversion qui le lie à Laure, sa femme avait prévu une vengeance. Pire, un divorce. Peut-être même a-t-elle filmé la scène dont une toute petite partie, bien choisie, suffirait pour un divorce. Mais il ne veut pas divorcer. Chaque jour il espère qu’Anne redevienne la femme qu’il a connue, celle qui ne se consacrait pas uniquement à son boulot. Une femme, une amante, une maîtresse que l’éloignement n’a pas réussi à lui faire oublier.
Je lui enlève le bandeau. Son regard cherche ses repères, mais il va de l’une à l’autre. Tout a changé. Laure maintenant, est redevenue une femme, sexy dans sa nuisette que ses seins cherchent à éloigner de son corps, mais une femme normale. Les accessoires de Maîtresse ont disparu.
Sa femme, moi, par contre est transformée, transcendée par sa tenue qui met chaque centimètre de son corps en valeur. Enfin, c’est ce que j’espère. J’ai longtemps hésité devant la profusion de ce que proposent les sites spécialisés. J’ai choisi un body transparent en matière synthétique qui moule parfaitement. Mais, s’il couvre depuis le haut de la poitrine jusqu’aux cuisses, la forme est unique. D’abord, si chaque sein est couvert mais visible à travers cette matière, une petite fermeture-éclair cache les tétons. Quelques centimètres de zip, de haut en bas, et on laisse libre un sein. Ensuite, une autre fermeture part de la chatte au nombril. Une troisième, dans le dos part du sillon jusqu’au creux des reins. Quelques centimètres en remontant, et les fesses sont dégagées. Le slip, minimaliste est agrafé devant et derrière. Et, au final, ce qui a emporté ma décision, c’est que la matière forme un U inversé, laissant le pubis et le cul à l’air alors qu’elle descend sur les cuisses et est reliée, toujours par des zips, à des cuissardes très hautes, comme des bas. Je me trouve « bandante » dans cette tenue.
Le regard de Pascal est une joie. Si je vois des étoiles dans ses yeux, ce sont des compliments.
Pascal ne me quitte pas des yeux.
Il n’hésite pas et c’est ma récompense, mon pardon de tant d’insouciance et d’égoïsme.
Il faut revenir quelques jours en arrière, au moment où Laure me fait découvrir le monde étrange et mystérieux du SM. Nous convenons qu’elle accepte de me céder la place. Si cette cession peut paraître étrange, elle est pourtant indispensable.
Si je veux récupérer mon mari, deux obligations :
• Que sa maîtresse se retire et accepte de disparaître.
• Que la « Maîtresse » me transmette le flambeau.
Mon mari me trompe mais je ne fais pas le poids. Si je veux le reconquérir, il me faut m’adapter. Il ne suffit pas de rugir et exiger le retour du mari prodigue, il faut surtout être capable de subvenir à ses besoins.
C’est comme cela que, Laure et moi, avons mis au point la transmission du « flambeau ».
Je parais sûre de moi, mais en réalité je tremble. Et s’il refusait ? S’il avait trouvé son bonheur avec une autre ? Si Laure, malgré son fairplay était devenue la femme de sa vie ?
J’ai la réponse en parole et dans ses yeux.
Mon mari me regarde comme s’il me découvrait.
Laure comprend aussi que l’accord vient d’être scellé. Elle se retire, et vient s’asseoir sur le lit, prenant la place que « Madame » occupait en début de soirée.
Cela paraît si facile et pourtant ! Pascal obéit.
Je détache les pinces de ses seins, dénoue les anneaux autours de sa verge, de ses testicules et retire avec délicatesse le plug de son cul.
J’ai devant moi un homme vierge.
Laure a longuement insisté, experte de ce genre de relations, pour que ce soit moi qui fasse de Pascal un homme neuf, vierge de son ancienne « Maîtresse », afin de marquer mon territoire.
Mais, j’ai aussi d’autres arguments. Un assortiment de sangles qui mettent son torse en valeur, mais surtout un « short » totalement dégagé au niveau des fesses avec une fente en avant d’où le sexe sort librement.
Même si j’ai toujours aimé les fesses de mon mari, le slip est très symbolique. Bite et cul toujours disponibles, de quoi satisfaire tout le monde.
Le voici équipé par sa nouvelle Maîtresse. Il ne reste plus qu’à…
Deux pas et j’extrais de ma table de nuit l’objet qui me hante depuis les aveux de Laure sur les penchants de Pascal. J’ai longtemps hésité, sur la couleur, la forme, simple ou double. J’ai choisi, simple mais avec un harnais qui le maintient bien, noir et d’une taille plus que généreuse.
Pascal et Laure le découvrent en même temps. En m’approchant de Pascal, je lui susurre dans l’oreille :
Il fixe l’objet sur moi passant les courroies autour de mes cuisses et de mes hanches. Maintenant me voilà affublée d’un sexe d’homme, noir, large et long. Je voulais acheter un gode double, la vendeuse me vantant la stabilité, le contrôle de l’engin, et avec un petit sourire, le plaisir d’avoir sa chatte occupée, mais je n’en ai pas trouvé à la taille que je cherchais. Je me suis donc rabattue sur un simple que j’ai trouvé à la fois ressemblant et profilé, le gland d’un diamètre de cinq centimètres et se terminant vingt-cinq centimètres plus loin au ras de couilles hyperréalistes en sept centimètres. Je sais, il est très gros, mais Laure m’avait dit que le cul de mon mari avait déjà de la « route ». Qui peut le plus, peut le moins. En plus, ce gode à une botte secrète que j’espère bien utiliser.
En quelques minutes je suis entrée dans la peau de mon personnage. Pascal n’a fait que changer de Maîtresse. Moi j’ai changé de monde.
Malgré tous ses efforts mon mari n’arrive pas à gober le gode plus loin que le gland. Je me demande si je n’ai pas prévu trop gros. Il fait son possible pour simuler une fellation de cette queue hors norme, faisant courir ses lèvres et sa langue tout au long du membre parfaitement imité.
En le voyant faire, je l’imagine avec une vraie queue dans la bouche. Idée saugrenue, irréaliste. Pourquoi ? Si on m’avait dit, il y a seulement un mois, que je passerais une soirée comme celle-là, j’aurais claqué la personne. Je pense justement à un collègue, gay déclaré, que je pourrais inviter à la maison pour une partie à trois.
Pendant que Pascal suce, je vérifie son érection. Elle est au mieux de sa forme. Nous pouvons commencer.
Mes ordres ne sont que des suggestions peu contraignantes. Nous verrons plus tard pour les vrais défis.
Pascal ne se fait pas prier. Laure non plus d’ailleurs qui accepte bien volontiers l’hommage. C’est le retour du berger à la bergère et je m’efforce de lui apporter le même plaisir qu’elle m’a prodigué tout à l’heure. Mon mari est en pays connu. Il sait les recoins secrets et les zones sensibles de son ex maîtresse. Moi, de mon côté je m’exerce aux caresses féminines, de celles qui m’ont apporté tant de sensations tout à l’heure.
Le velouté des seins qui gonflent sous les caresses. La délicatesse d’un téton que j’aspire entre mes lèvres et que ma langue entoure. Le plaisir de sentir rouler entre mes doigts les mamelons pointés. Mais aussi la lente descente, autant suggestive que réelle de ma main qui flotte sur le pubis pour atteindre un clito humide et dressé grâce à mon mari. Voilà encore une nouveauté. Je pense déjà à inviter Laure seule et entreprendre avec elle des jeux féminins.
Laure est près de la jouissance. Je laisse Pascal conclure et pendant ce temps je caresse sa queue qui doit être douloureuse de toute cette attente, contrainte par les anneaux pendant un long moment, puis bandée et impatiente ensuite.
Dès que Laure a joui, je susurre à l’oreille de mon mari :
Il est étonné et devait penser que le gode était pour Laure, mais obéit tout de même. Il faudra que je félicite mon amie pour son « dressage ».
La queue entre d’une glissade dans le vagin lubrifié par la salive et le jus de l’orgasme. Je regarde les deux amants s’activer, retrouvant leurs habitudes et les secrets de leur corps. Non, je ne suis pas jalouse. Plus maintenant. J’ai compris que Pascal ne me trompait pas avec une femme mais que Laure avait su comprendre ses vrais penchants.
En passant derrière eux, j’ai la vision magique des muscles des hanches et des fesses de mon mari que ses mouvements travaillent. Je le caresse, une main sur chaque hanche, qui descend pour rejoindre l’autre au sillon après avoir apprécié la fermeté des fesses.
Je m’empare des couilles libérées des anneaux et que l’envie place maintenant de chaque côté du sexe.
Moment magique. Il est sur le point d’éjaculer, je le sens aux bourses qui palpitent, mais je lui ordonne de se retenir et bloque ses mouvements en lui serrant les couilles et des claques sur les fesses.
Maintenant c’est à moi de tirer parti de cela. D’ailleurs je vais commencer.
Le liquide froid qui coule sur ses fesses surprend Pascal, mais pas Laure qui m’a vue chercher le flacon. Il ne tourne pourtant pas la tête, comprenant mon intention.
Je dois maintenir le gode de la main pour qu’il ne penche pas. Un long moment je promène la pointe dans la fente recueillant un peu plus du liquide huileux. À nouveau je m’interroge sur la taille, prenant vraiment la mesure du trou qui doit l’accueillir.
Il place ses mains presqu’au bord du trou et la traction commence à entrouvrir la porte arrière. C’est presque obscène de voir l’anneau musculeux s’ouvrir et faire la place à l’orifice sombre que mon mari a tant de fois confié à Laure.
Le gland noir, tache sur le blanc des fesses, force le passage. Je ressens un sentiment de puissance alors que la corolle s’ouvre devant l’envahisseur. La longue tige avance, doucement, sur ma pression régulière. À chaque instant j’attends un mot de refus ou un cri de douleur. Mais non.
Au tiers du gode, je stoppe la progression. Ignorante et inexpérimentée, je ne voudrais pas, juste par précipitation, blesser mon soumis et, en plus des dégâts physiques, perdre sa reconnaissance. Tous les articles que j’ai lus insistent sur la responsabilité du Dominant. Son soumis se livre entièrement et je dois donc me montrer à la hauteur.
Immobile un instant, je croise le regard de Laure qui me fait un signe d’encouragement. Alors, je me comporte en homme. Ma queue commence un va-et-vient dans le tunnel.
Je comprends le plaisir des hommes à baiser une femme et pourtant moi, mon sexe ne me transmet aucune sensation. Mais le reste est dans la vision. La vue de ce mandrin, noir, énorme qui force le cul et qui, imperceptiblement avance à chaque poussée. La vue de l’anneau du cul qui entoure la hampe, cherchant à l’étouffer, garantissant l’étanchéité naturelle. Et, la même corolle qui se dilate à chaque fois que le diamètre du gode augmente.
Toujours pas de cri ou de protestation de mon mari. Au contraire, des gémissements accompagnés par des ondulations des hanches comme s’il cherchait à se positionner et tirer le meilleur de son envahisseur.
Le temps n’est pas à l’attente. Si j’étais un homme, je dirais que je dois accélérer pour faire monter la jouissance.
Un coup sec et le monstre est en cage, les bourses, à la taille de la bête, tapent contre celles de mon mari.
Incroyable, je lui ai mis au moins vingt-cinq centimètres dans le cul. Oubliée la délicatesse. J’active mon gode en de grands mouvements, rapides et profonds. Chaque poussée le propulse en avant. C’est comme si je baisais Laure, mon engin traversant Pascal et se substituant à la verge.
Je joins mes gémissements à ceux de mes partenaires. Une, deux, dix, cent fois, je bourre ce cul et par personne interposée la chatte de Laure. Ma propre chatte coule. La sangle m’irrite le clito mais je peux caresser mes seins. Je les tire, les allonge, les tords sans ménagement. Ma jouissance, particulière, arrive.
Alors, des deux mains je presse les énormes bourses de mon gode et envoie le liquide qu’elles contiennent dans le cul de mon soumis. Mon soumis, mon mari, mon amant, mon homme.
Nul doute qu’il ne s’attendait pas à ce torrent dans ses entrailles. Mais cela lui plait car je sens que de son côté il balance sa purée.
Quelques va-et-vient pour relâcher la tension et retrouver la réalité de la vie.
Laure qui supporte nos deux corps ne se plaint pas. Dans un geste que je ne contrôle pas, je viens l’embrasser. Après tout, c’est grâce à elle que je viens de découvrir vraiment mon mari. Mon esprit fourmille de projets.
Je ne serai pas une ingrate. D’abord je veux goûter, seule avec elle, les plaisirs du saphisme. Aussi avec Pascal, homme à tout faire. Mais je sens bien qu’il ne suffira pas à assouvir le feu qu’il a déclaré en moi. Un homme, deux hommes, pourquoi pas trois hommes ensemble. Mais où trouver des partenaires dignes de confiance ?
Par Laure…