n° 16218 | Fiche technique | 19775 caractères | 19775Temps de lecture estimé : 15 mn |
11/06/14 |
Résumé: Marion et Stéphane ont une correspondance depuis de nombreuses années mais ne se sont jamais rencontrés physiquement jusqu'à cette visite... |
Critères: f h fh campagne voir nudisme photofilm fmast hmast exercice -internet |
Auteur : Domibec (Amateur d'érotisme... de textes et de photos érotiques) Envoi mini-message |
Rencontre, ou du virtuel au réel
- — Pardon ! Bonjour ! Vous êtes Marion ?
- — Oui. Et vous Stéphane sans doute ? Bienvenue. Tu es arrivé. Tu n’as pas eu trop de mal à trouver ?
- — Pas du tout. Tes indications étaient très claires. La première maison en entrant dans le village, avec ses volets bleus, je ne pouvais pas me tromper. Je suis content de te voir, enfin. De pouvoir te serrer dans mes bras.
- — Moi aussi. Depuis le temps qu’on s’écrit sans se connaître…
- — Ça fait à peu près quatre ans… Tu étais venue foutre le b… sur un blog que je tenais à l’époque !
- — J’ai bien fait, sinon tu ne serais pas là aujourd’hui ! On s’en est raconté des conneries depuis, non ?
- — Je suis sûr qu’on n’aurait jamais osé se dire certaines choses si on avait été physiquement en tête à tête. Je t’ai dit des choses que je n’ai jamais osé dire même à mon meilleur ami. Et voilà que maintenant, avec tous ces secrets livrés, nous voilà face à face !…
- — Comme à poil ! En fait, j’appréhende cette rencontre. Je crains que ça mette fin à notre amitié. Amitié qui était toute virtuelle, certes, mais quand même une amitié. Moi aussi je t’ai livré des choses dites à personne d’autre. Et ça m’a fait du bien de te les dire. Il y a des choses qu’on a besoin de formuler pour les accepter… Et de savoir qu’on ne sera pas jugé… Viens, on va aller dans le jardin, derrière la maison… On y sera à l’abri de la chaleur et des regards… Dans un petit village, tout se sait… Et s’il se dit que Marion reçoit des hommes maintenant ! Ah ah, je m’en fous complètement !
- — Je te suis. Mais pourquoi le fait de se voir casserait la confiance, cette amitié ?
- — Je ne sais pas… Un tic… un zézaiement qui agace… des postures… un ton de voix… une verrue sur le nez… je ne sais pas moi, des petites choses comme cela qui font que l’autre n’est plus tout à fait ce qu’on s’était imaginé et qu’il nous devient insupportable… Je t’ai idéalisé mon cher Stéphane. Évidemment !
- — Et alors ? Pas trop déçue ?
- — Franchement ? J’en sais rien. Pas encore. Mais tu repars quand ? Ahahahaha !
- — Tu me fais rire. Je suis à peine arrivé… Moi, je me pose la question : est-ce qu’on va oser être aussi directs, aussi francs, aussi prêts à se livrer l’un à l’autre maintenant, de visu ?
- — Eh bien, c’est à nous de le vouloir. Tiens, pour commencer. Goûte-moi ce petit vin et ce saucisson. Pays tous les deux…
- — Hummm ! Belle couleur… Belle gueule…
- — Allez ! Dis-moi quelque chose que tu m’aurais écrit mais qui est plus difficile à dire en face…
- — Là, maintenant ? Eh bien… je vais te redire ce que je t’ai écrit déjà sans te connaître physiquement mais d’une manière plus directe. Tu sais que j’aime les femmes, que j’aime l’amour, le sexe… Et en te voyant, je me dis que t’es vraiment bien foutue. Voilà ! Je bande en pensant à tout ce que tu m’as raconté de toi et j’ai envie de faire l’amour avec toi.
- — Oh là ! Rien que ça ?
- — On a tellement parlé cul ensemble, on s’est tellement fait rentrer dans nos intimités, nos fantasmes, que… oui ! … J’ai envie de te sauter, c’est tout ! … Mais reconnais que ce n’est pas une surprise et tu devais bien t’attendre à ce que je te le dise à un moment ou l’autre. Oui, j’ai envie de baiser avec toi ! Voilà qui est dit !
- — Eh bien justement ! On s’est tellement parlé de nos expériences, de nos fantasmes, tu devrais savoir, mon cher Stéphane…
- — … Oui, je sais que tu es lesbienne. Oui, je le sais, ma gouine préférée !
- — Ah ! « Ma gouine préférée » ! Ça tu me l’as déjà écrit et je t’ai dit que venant de toi, je ne considérais pas cela comme une insulte…
- — Et ça n’en est pas une. J’ai beaucoup de respect pour les homos d’une manière générale et pour les lesbiennes plus précisément. On aime les mêmes choses ou plutôt les mêmes personnes : les femmes ! Donc oui, je sais que tu es lesbienne mais tu m’as aussi dit avoir été hétéro dans une vie antérieure.
- — Écoute, Stéphane, si tu es venu avec l’espoir de me sauter, tu peux repartir dès maintenant car ce serait peine perdue.
- — Excuse-moi, ne te fâche pas. Tu me demandes de te dire, eh bien je te dis… Alors, parlons, provisoirement, d’autre chose. À propos d’amours lesbiennes, que deviennent les tiennes avec Isabelle ?
- — Ah ! Isabelle ! C’est fini hélas… J’ai dû mettre le holà ! Trop sentimentale, cette femme ! Elle commençait à faire des projets comme habiter ensemble, voire se marier… Elle voulait m’inviter à une fête dans sa famille pour me présenter… Tu vois le tableau. Je ne veux pas ça, moi. Je veux rester libre. Et, je te l’ai dit, ce qui m’intéresse, c’est le cul pour le cul… Bien sûr, il faut que je m’entende bien avec la personne, qu’il y ait un feeling… Mais de là à parler d’amour, très peu pour moi… C’est dommage, parce que question cul justement, Isabelle était parfaite. Un corps magnifique. Une peau douce. Et une envie de jouir et de faire jouir… Capable de se laisser complètement faire mais aussi de prendre des initiatives… On a eu énormément de plaisir ensemble… Mais j’ai préféré mettre fin… Elle me manque. Enfin, son cul, ses seins, sa chatte me manquent… Et son humour, et sa délicatesse, et sa conversation aussi…
- — Dommage, oui, en effet. Tu m’en parlais avec tant de passion… Tiens, j’ai une question que je ne t’ai jamais posée. Depuis que je te connais, tu m’as parlé de je ne sais pas combien de femmes que tu venais de rencontrer et que tu avais mises dans ton lit. Certaines pour un coup. D’autres pour plus longtemps. Mais comment tu fais pour les reconnaître, les femmes que tu pourrais éventuellement mettre dans ton lit ?
- — Ah ah ah ! Mystère ! D’abord, faut pas croire, je me suis aussi ramassé des râteaux. J’en parle pas de trop mais j’en ai eus… Et même depuis qu’on se connaît !
- — Ah ? Tu m’en as jamais parlé !
- — Et puis sinon, je ne sais pas… Peut-être qu’on a un sixième ou un septième ou un je ne sais combientième sens qui nous permet de nous reconnaître… On dégage peut-être des phéromones particulières comme les fourmis ! Ce peut être un sujet pour des scientifiques ! Je t’ai raconté comment ça c’était passé avec Isabelle ?
- — Non !
- — C’est d’une banalité affligeante. On était ensemble à une manif. On s’est retrouvées côte à côte à gueuler les mêmes slogans. On faisait presque, sans se connaître, un concours à celle qui gueulerait le plus fort. Et on se marrait. J’ai flashé sur cette nénette. Elle était en short très court et moulant. Et puis un haut assez échancré. Et j’ai tout de suite repéré qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Alors à la fin de la manif, comme mon pied-à-terre en ville n’était pas loin du lieu de dispersion, je lui ai proposé tout naturellement de venir boire un verre pour qu’on fasse plus connaissance… Et arrivée là, j’ai prétexté que je crevais de chaud pour aller me changer et enfiler aussi un short et un haut très décolleté… Et j’ai vu quand je suis réapparue qu’elle n’était pas insensible. Alors on s’est assise côte à côte sur un étroit canapé avec notre verre de vin. Et puis en parlant, nos genoux s’effleuraient… puis nos cuisses… puis, tout en parlant, comme si de rien n’était, j’ai posé ma main sur sa cuisse, près du genou. Et elle l’a remontée tout contre son sexe. Et voilà ! Là, c’était parti. Baisers et cinq minutes après on était à poil dans mon lit. Voilà mon cher. Et ne me demande pas de raconter nos galipettes, je ne te les raconterai pas ! Tiens, redis-moi plutôt d’où tu arrives là.
- — De chez François, un autre ami qui jusqu’à maintenant n’était lui aussi que virtuel… Tu vois, j’ai envie de mettre du réel dans ce monde artificiel que permet Internet.
- — Ah oui ! C’est l’artiste peintre naturiste, c’est cela ?
- — C’est ça, oui. Il fait de magnifiques peintures de femmes nues. On dirait des photos. J’ai découvert son blog par hasard. Et je lui ai écrit. Je lui demandais entre autres s’il travaillait à partir de photos, de ses rêves ou avec des modèles vivants. Il m’a répondu qu’il a des modèles qui posent pour lui. En fait, il une propriété perdue dans la garrigue où il pratique le naturisme avec sa femme. Et il y a toujours du monde chez lui. Des amis, mais aussi des artistes qui viennent passer quelques jours là, pour créer. Et comme je lui disais ma recherche de modèles féminins pour faire des photos de nu artistique, il m’a invité. Il y a longtemps qu’il m’a fait cette invitation, et voilà que j’en reviens.
- — Et alors ? Tu as pu faire des photos de nus depuis le temps que tu me parles de cette envie ?
- — Oui ! Il y avait là une jeune fille de vingt-six ans, Sandy, qui a souvent posé pour François. François lui avait demandé avant que je vienne et elle a tout de suite été d’accord pour poser pour moi. Une fille magnifique, je te montrerai les photos tout à l’heure… Elle t’aurait plu, certainement. On a travaillé ensemble plusieurs heures en extérieur, dans la garrigue, et en intérieur dans un vieux hangar.
- — Fais-moi voir tout de suite, je suis impatiente de voir…
- — Ah, je te reconnais bien ! Dès qu’il s’agit de regarder des jeunes femmes nues… Attends que j’attrape mon ordi… Voilà… J’ai fait près de trois cents photos d’elle… Je vais en jeter un bon nombre… Voilà… Je vais mettre en mode diaporama, elles vont défiler pendant que je te raconte…
- — Mais elle est habillée là !
- — Oui… On a commencé comme ça et elle s’est déshabillée petit à petit… et d’une manière très naturelle, sans chichi… sans fausse pudeur et aussi sans provocation… et extrêmement sympathique, patiente, imaginative aussi me faisant parfois des propositions de pose ou d’angle de prise de vue…
- — C’est vrai qu’elle est belle. Et ce corps ! Hummm ! Tu l’as touchée ? Si tu as envie de me sauter qu’est-ce que ce devait être avec elle ?
- — Non. Pendant la séance, je ne l’ai pas touchée. Une sorte d’éthique. Les photographes ne touchent pas leurs modèles. Mais après, oui, on a passé la nuit ensemble.
- — Ah ah, je te reconnais bien aussi… Ton fantasme des jeunes filles ! C’est vrai qu’on a les mêmes fantasmes et les mêmes envies. Raconte…
- — Après la séance, je lui ai proposé qu’on regarde ensemble toutes les photos et qu’elle m’en fasse enlever si certaines ne lui plaisaient pas. Alors on a été dans la salle commune de la maison de François. Je lui ai proposé de se rhabiller. Mais elle a voulu rester nue en me disant qu’ici tout le monde était nu, que c’est une communauté naturiste et qu’au contraire, c’est moi qui devrais me mettre nu ! C’est vrai que je n’avais vu ici que des personnes nues mais j’avais pas osé enlever mon short. J’étais quand même torse nu…
- — Et alors ? Tu t’es mis nu aussi ? Remarque, si tout le monde est nu, y’a pas de raison que tu restes habillé ! Et les gens ils doivent s’en foutre, non ?
- — Oui, je me suis mis nu. Mais je lui ai quand même dit que ça me gênait, que je n’avais pas l’habitude et que j’étais troublé par sa beauté, par son corps nu et que mon trouble se voyait.
- — Ben oui, tu bandais !
- — C’est ce qu’elle m’a dit : « tu bandes ? Et alors, moi aussi ça me trouble d’être nue devant toi. Tu crois que ça ne me faisait rien de m’exposer devant ton objectif ? » Waouh ! Je n’ai pas su quoi lui dire. J’ai enlevé mon short, je me suis rassis à côté d’elle. J’ai vu qu’elle a jeté un œil sur mon sexe dressé mais après on a regardé les photos.
- — Elles sont vraiment belles… Pas difficile à faire de belles photos avec un si beau modèle… Et là, qu’est-ce qu’elle fait la main plongée dans son short ? Tu lui as demandé de se caresser ?
- — Oui, j’avoue. Envie de mettre une dose d’érotisme. Et, quand on a regardé les photos, elle m’a dit que ça lui avait beaucoup plu. Et en revoyant ces photos, elle a écarté les genoux et a commencé à se caresser. J’étais à la fois gêné et terriblement excité. Je ne savais pas quelle attitude avoir. À la fois envie de la prendre dans mes bras, de la caresser, de l’accompagner dans ses mouvements, de prendre ses seins, ses fesses, son sexe, ses cuisses qui m’avaient tant tenté toute la journée et en même temps la volonté de garder la distance. Je n’étais pas chez moi. Sandy était une espèce de protégée de François…
- — Ouah ! Tu m’impressionnes ! Mais ça ne m’étonne pas de toi. Tu m’as toujours semblé vouloir respecter les femmes. Ce ne serait donc pas que des mots…
- — Ouai ! Mais j’ai failli craquer. J’ai glissé mon bras autour de sa taille pour la coller à moi. Elle a sursauté en disant « Non, pas maintenant et pas ici » et elle a tendu le bras et a attrapé une boîte de mouchoirs en papier sur une étagère derrière elle, en me disant de me masturber si je le voulais. Et en regardant les photos, discrètement, chacun pour soi, on se caressait… mais j’avoue que de temps en temps, je regardais sa main entre ses cuisses. Et j’ai surpris plusieurs fois son regard sur mon sexe. Et un moment, elle s’est tendue, a poussé un petit cri, a rejeté la tête en arrière, s’est empoigné presque violemment un sein de sa main libre… Alors de la sentir jouir tout contre moi a provoqué ma propre jouissance…
- — Mais… Tu m’avais dit que vous aviez passé la nuit ensemble ?
- — Oui. Après avoir joui l’un et l’autre, elle est vite partie sans même finir de regarder les photos et je ne l’ai plus revue de la journée. Elle n’était même pas présente au repas le soir. Et vers 23 h, je venais de me coucher, j’entends frapper à la porte. C’était elle qui, sans dire un mot, entrait dans ma chambre et se glissait, nue, dans mon lit, tout contre moi. Et on a fait l’amour toute la nuit…
- — Et c’était bien ?
- — Sublime ! Mais ça ne se raconte pas des moments comme ça. Ça se vit. Avec beaucoup d’intensité, de sensibilité, de passion… Et puis les amours entre un homme et une femme, ça ne t’intéresse pas, Madame la lesbienne pure et dure !
- — C’est la fille qui m’intéresse. Je suis jalouse… Et puisqu’on veut jouer au jeu de la vérité… Tu m’as avoué tout à l’heure que je te faisais bander. Eh bien moi, je mouille ! Et ce n’est pas toi qui me fais mouiller… Mais cette fille… Sandy, c’est ça ? Je la veux, Stéphane, je la veux. Pourquoi tu ne me l’as pas amenée ?
- — Oh là là !… Il faut te calmer Marion. Puisque tu ne veux pas que je te touche, il ne te reste qu’à te masturber en pensant fort à elle et en regardant ses photos !
- — Ça va pas non ? Devant toi ? Là ?
- — Eh bien, pourquoi pas ? Combien de fois m’as-tu écrit que tu venais de te donner du plaisir en regardant sur internet des photos de jeunes filles ? Et puis, tu m’as raconté que tu t’étais masturbée une fois devant un homme pour lui faire plaisir et parce que tu ne voulais pas qu’il te touche…
- — C’est vrai. Et il s’était aussi masturbé en me regardant et on avait joui en même temps.
- — Eh bien… faisons pareil ! Non ? J’ai très envie aussi.
- — Stéphane, je n’avais pas imaginé cela. Je ne sais pas… Après tout… Pourquoi pas ? Je peux t’offrir cela. Tu veux que je me mette nue ?
- — Bien sûr…
- — Toi, c’est pas la peine… Ton corps ne m’intéresse pas et je vais me masturber en pensant à cette fille. D’ailleurs remets en route le diaporama…
- — C’est comme tu veux… Mais je me mets nu quand même !
- — Chacun sur son fauteuil et tu ne me touches pas. Hummm ! Que ça fait du bien. Tes photos m’ont tant excitée…
- — Moi aussi elles m’ont excité. En les prenant et en les regardant. Mais là, c’est la réalité de maintenant qui m’excite ! Tu es absolument magnifique nue ! Que j’aime ton pubis épilé… et tes seins comme deux poires… et tes cuisses délicieuses. Dommage que tu sois assise, je ne vois pas tes fesses !
- — Arrête, veux-tu bien ? Je ne te dis rien sur ton gros et long sexe tendu, sur tes belles couilles, sur ton ventre plat, sur ta légère musculature… Dis donc, tu n’es pas Monsieur-Muscle toi !
- — Tu le savais, je te l’avais dit ! Déçue ?
- — Non, je préfère comme ça que les super musclés. Ça donne un aspect un peu… féminin ! Ah ah !
- — Merci ! Je ne sais pas si c’est un compliment. Mais je constate que tu es sensible à ma nudité.
- — N’importe quoi !
- — Hummm ! J’aime le mouvement de tes mains autour de ton sexe… Et j’imagine que c’est ta main, ta bouche, ton sexe qui glissent le long de ma hampe.
- — Regarde la paire de fesses de cette fille, ses petits seins, ses hanches… Que je voudrais les caresser, les tenir en mains… Embrasser ce corps juvénile… Mettre ma bouche à la place de ses doigts qui caressent son minou… Oooooooooohhh ! Ce frisson…
- — …
- — …
- — Je vois ton gland bien gonflé, presque violet… et ton ventre qui durcit… Tu es proche de l’orgasme ?
- — Oui… Je retiens encore un peu… Mais tu me regardes donc… Ouhhh ! Ça m’excite… Mais toi aussi tu es proche de la jouissance. Je t’entends respirer bien fort, et les muscles de tes cuisses qui se bandent, et tes doigts qui sortent de ton minou de plus en plus chargés de ta cyprine… Aaaahhh !… Peux plus retenir… Hummm ! Que c’est bon…
- — Moi aussi, ça vient, c’est là… Ouiiiiiiiiii ! Ahhhhhhhhhh !…
- — …
- — …
- — Allez, viens ! Je vais te montrer la douche et ta chambre. Et on va se préparer un petit dîner et causer…
- — Tu as aimé, au moins ?
- — Tttt ! On cause d’autre chose maintenant. Dans notre correspondance, on ne parlait pas que de cul. On s’est aussi parlé de littérature, de cinéma, de musique, de l’actualité et aussi de politique. On n’est pas trop d’accord là-dessus. Il faut que je t’apprenne combien la révolution prolétarienne est incontournable…
- — Mais…
- — Allez, file à la douche… Tout ce sperme sur ton torse et ton ventre… C’est dégueulasse. Et rhabille-toi.
- — Oh, que j’aime cette petite tape sur mes fesses…
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- — Bonjour Marion, tu as passé une bonne nuit ?
- — Oh tu peux sourire… Excuse-moi !
- — T’excuser ? Pourquoi ? Parce que tu es venue me rejoindre dans mon lit sans que je m’y attende ? Parce que tu t’es blottie contre moi en me demandant de te faire jouir ? Parce que, à peine allongée, tu as pris mon sexe dans tes mains pour le faire gonfler, parce que tu as joué avec mes testicules ?
- — C’est de ta faute aussi ! Cette séance de masturbation m’avait troublée… Ça faisait une éternité que je n’avais pas vu en vrai un sexe d’homme, en érection et crachant son sperme. Quand tu te masturbais devant moi, un moment j’ai eu envie de me lever et de venir m’empaler sur ton pieu ! Et mon orgasme était autant lié aux photos que tu as prises de cette jeune fille qu’à la vue de ta propre masturbation… Finalement, c’est beau un homme qui se branle et qui jouit !
- — Une femme aussi c’est beau quand elle cherche le plaisir et quand elle le trouve… Moi j’ai eu cette nuit beaucoup de plaisir à caresser ton corps… Beaucoup de plaisir d’abord au fait que tu as accepté de lâcher prise. Tu n’étais plus dans la posture qui consiste à dire je suis lesbienne, ne me touche pas… Ne peut-on pas aimer les deux sexes ? Tu peux aimer les femmes, cela ne t’empêche pas d’avoir du plaisir avec des hommes ! Toi qui prônes la révolution pour une autre société, commence par revoir tes clichés ! Tu es lesbienne puisque tu aimes faire l’amour avec des femmes… Tu ne trahis pas tes sœurs gouines en ayant du plaisir avec un homme ! Tu as eu de plaisir au moins cette nuit ?
- — Oh oui, j’ai eu du plaisir… J’avais oublié ce que c’était de caresser un homme, ses muscles, ses fesses, ses couilles, son sexe… Avoir ce sexe dans la bouche… et l’avoir dans son minou, le sentir s’enfoncer, écarter les muqueuses, le sentir palpiter au fond de soi… Beaucoup de plaisir, oui. Différent de celui que j’ai avec une femme. Ni meilleur, ni moins bien. Différent.
- — Tu as un corps fait pour l’amour, ma chérie. Tu vibres dès qu’on explore une nouvelle contrée de ton corps. J’ai beaucoup aimé caresser tes seins, tes hanches, tes fesses. Beaucoup aimé t’offrir le cunni…
- — Alors là, je peux te dire que ton cunni ne vaut pas ceux que m’offrent des femmes…
- — En tous les cas, moi j’ai aimé… ton odeur, ton goût… Et toi, même si ça aurait été peut être meilleur avec un homme, tu suces divinement bien…
- — Bon. Tu ne m’en veux pas alors ? Et tu ne me juges pas ?
- — Non. Pas du tout. Et on recommence quand tu veux…
- — Maintenant, alors ! Et tu repars quand ? Pas trop vite j’espère ! Il y a plein de choses à visiter dans la région !