- — Luc, je ne te dérange pas ? Tu ne dors pas ? Je suis bien arrivée et je t’appelle, comme convenu.
- — Mais non, Chérie. Je regarde la télé ; que veux-tu que je fasse avec mon genou, aller en boîte ?
- — Excuse-moi. Si tu veux, ici, j’ai du 4G ; on peut se faire une liaison. C’est l’occasion de tester ta nouvelle tablette.
- — D’accord. On raccroche et tu me rappelles.
_________________
- — Oh, Anne, tu es vraiment magnifique. L’image avec la tablette est parfaite. J’enrage de ne pas être avec toi. Ta robe te va à ravir. Même un peu trop, je trouve, et je me demande si tu ne vas pas faire des ravages.
- — Allons, Chéri, tu sais bien que tu n’as rien à craindre.
- — Oui, je sais, tu es une petite femme fidèle. Coquine mais fidèle. Mon Anne qui cache bien son jeu. Froide au dehors, bouillante de l’intérieur, chaude pour…
- — Au lieu de dire des bêtises, dis-moi comment va ton genou. Vraiment, cette idée de faire le malin avec tes collègues et t’esquinter l’articulation… En plus, obligé de rester sans bouger. On aurait pu s’excuser pour cette invitation, d’autant que ce sont surtout tes amis. Je n’en connais presque pas.
- — Tu connais au moins Sophie et Marc. Tu sais, ce Marc qui te fait les yeux doux !
- — Tu ne vas pas remettre cela. Ce n’est pas parce qu’il est attentionné avec moi qu’il me drague.
- — D’accord, d’accord, je plaisante. Profite bien de cette soirée.
- — J’aurais préféré rester avec toi. En plus, quelle idée de coucher sur place… J’aurais pu rentrer : cinquante bornes, c’est rien.
- — Prudence, prudence, ma Chérie. Je te préfère en sécurité dans ton lit que sur les routes. Tu pourras aussi boire un peu d’alcool. Ils ont une très bonne cave… Attends, on sonne ; c’est peut-être le traiteur ou l’infirmière pour la piqûre… OUI, c’est ouvert. ENTREZ… Bon, Chérie, c’est l’infirmière, je te laisse. Amuse-toi bien.
- — Au revoir. Je t’appellerai dans la soirée. Garde ta tablette à portée.
_________________
- — Alors, Anne, tu as réussi à l’avoir ? Il va bien ce jeune fou ?
- — Oui, merci, Sophie. L’infirmière arrivait pour la piqûre.
- — Parfait. Retournons au salon. Tout le monde est arrivé. Je suis certaine que Marc piaffe d’impatience de te voir. Tu vas le séduire avec cette robe ; elle te va comme un gant. Tu es très en beauté ce soir.
- — Sophie, je t’en prie. Tu sais que je ne fais rien pour attirer ton mari.
- — Mais je ne suis pas inquiète. Rassure-toi : même si c’était le cas, je ne suis pas jalouse.
_________________
- — Je dois vous remercier pour cette soirée. Tout le monde a été particulièrement prévenant avec moi. Surtout toi, Marc. Tu sais, je peux le dire maintenant, mais j’appréhendais un peu.
- — Ah bon, mais quoi ?
- — Ne fais pas l’innocent, on est entre nous. Au fait, où est passée Sophie ?
- — Elle a raccompagné nos derniers invités. Certainement qu’elle bavarde avec eux. Alors, de quoi avais-tu peur ? Une goutte de Chartreuse ?
- — Ce n’est pas raisonnable, après tout ce que j’ai bu. Luc avait raison, vos vins sont délicieux. Mais après tout, je dors ici. Tu n’as pas plutôt une vodka, bien glacée ?
- — Bien sûr. Attends, je vais la chercher au congél… Voilà.
- — Oh, doucement. Tu veux me saouler ?
- — Pourquoi pas ? C’est peut-être un moyen pour que tu me regardes différemment… Rassure-toi, je plaisante.
- — J’espère ; justement, je voulais te remercier pour ta gentillesse. Je craignais qu’avec l’absence de Luc tu essayes de profiter de la situation.
- — Ma chère Anne, tu ne me connais pas : je sais être raisonnable. Je suis patient. Un jour peut-être… Au fait, tu ne devais pas rappeler ton mari ?
- — Oh, mince, j’avais complètement oublié. Mais il est tard, il doit dormir.
- — Connaissant Luc, je pense qu’il attend ton appel. Je te laisse.
_________________
- — Allô ! Chéri ! Je te réveille ?
- — Mais non, rassure-toi, j’attendais ton appel. Je commençais même à me faire du souci. J’imaginais déjà ma petite Anne oubliant son mari dans les bras d’un autre. La soirée s’est bien passée ? Inutile de me dire, je vois sur ton visage que tu as des couleurs. L’émotion ? Tu te sens coupable ?
- — Luc, arrête. Non, juste un peu trop d’alcool. La soirée était sympa, c’est vrai. Mais je vais monter me coucher ; les invités sont partis et mes hôtes doivent ranger. Mais, tu me vois… Moi, je n’ai rien, pas d’image, que le son… Clique sur l’icône « Caméra »…
- — Je ne suis pas encore habitué à toutes les nouvelles fonctions ; la caméra avant, la caméra arrière… Voilà ; maintenant, tu me vois ?
- — Non, il fait sombre… Bouge un peu… Mais… Oh…
- — Ça marche ; tu vois, maintenant ? C’est vrai que j’ai baissé l’éclairage…
- — Oui… Oui… Tu n’es pas bien centré… Monte… Descends… Voilà, ne bouge plus.
- — Bien. Alors, dis-moi plus sur cette soirée. Marc est toujours fou de toi ?
- — Marc ?
- — Coucou, Anne, tu rêves ?
- — Oui, sûrement. Fais-moi penser à te montrer comment choisir la bonne caméra.
- — Ah ! Pourquoi ?
- — Pourquoi ? Pourquoi ? Mon salaud… Parce qu’actuellement tu filmes la pétasse qui est en train de te pomper le poireau ! Ah, tu t’es bien foutu de moi. Monsieur se fait sucer… C’est qui, cette pute ? L’infirmière ou le livreur de pizzas ? Mais regarde-la ; en plus, elle ne sait même pas te prendre entièrement. Tu me fais cocue, en plus avec une débutante. Salaud. Salaud. Tu vas me le payer !
- — Ann……
_________________
- — Mais qu’est ce qui se passe ? On t’entend crier depuis la cuisine. Un problème ? Mais tu pleures ? Un accident ? Luc a une complication ? Tu veux que nous te ramenions chez toi ?
- — Sûrement pas. Qu’il crève ! Le salaud… Oh, jamais je ne lui pardonnerai.
- — Je t’en prie, Anne, dis-moi ; tu m’inquiètes.
- — C’est Luc. Il…
- — Mais quoi, Luc, qu’est-ce qu’il a fait ?
- — Il me trompe. Voilà ce qu’il a fait. Je viens de le voir avec sa maîtresse. Il était en train de se faire pomper. En plus, une amatrice. Quand je pense tout ce que je fais pour lui… Quand je pense qu’il ne cesse de me dire que je suis la plus belle chose qui ne lui soit jamais arrivée. Jamais je ne lui pardonnerai. En plus, il n’est même pas capable de se servir correctement de la tablette que je viens de lui offrir.
- — Anne, calme-toi. Luc t’aime. La colère est mauvaise conseillère, crois-moi. Sophie et moi avons déjà vécu ce genre de situation. Il faut savoir pardonner.
- — Pardonner ? Jamais ! Sophie t’a peut-être déjà pardonné tes infidélités, mais moi je ne pourrai pas.
- — Mais qui te parle de moi ? C’est Sophie qui m’a trompé.
- — Sophie ?
- — Mais oui. Qu’est-ce qui est si surprenant ? Tu crois que seuls les hommes ont des envies ?
- — Oh, Marc, excuse-moi. Je ne pense qu’à moi. Sophie ? Avec un autre. Jamais je n’aurais… Qu’est-ce que tu as fait ?
- — Rien. Plus exactement, j’ai fait la même chose et nous nous sommes expliqués. Maintenant, tout est plus simple…
- — Tu veux dire que tu t’es vengé ?
- — Mais oui.
- — Et que maintenant…
- — Mais n’aie pas peur ; oui, chacun vit sa vie sexuelle de son côté, ou ensemble suivant les circonstances.
- — Vous êtes un couple libertin ?
_________________
- — Chut. Ne fais pas de bruit. Attends, j’ouvre la porte. Luc, ne sois pas impatient. Il serait idiot de tout faire échouer maintenant. Ton idée est géniale. L’idée de la caméra double-face est grandiose, même si tu passes pour « no-geek ». Laisse Marc faire sa part du travail. Il sait y faire. Il sait consoler les femmes éplorées.
- — Mais je joue gros. Je l’aime plus que tout. C’est juste que j’ai envie de pimenter notre vie sexuelle. Si vous saviez combien Anne est une bombe au lit, capable de toutes les audaces, mais si pudique dans la vie.
- — Luc ! Calme-toi. Tu as fait le bon choix et ton plan est imparable. Elle se croit cocue. Elle t’en veut. Marc est au bon endroit pour être son confident. Laisse-lui le temps. Il ne va pas la brusquer. Tu verras, bientôt c’est elle qui se sentira coupable et prête à tout pour te reconquérir. Plus tard, vous rirez ensemble du subterfuge utilisé.
- — Je prie pour que tu aies raison.
- — Regarde comme ils semblent déjà complices. Marc doit lui faire le numéro du confident qui a déjà vécu la même chose. Je l’entends d’ici : « Sa femme, Sophie, l’a trompé » avec tous les trémolos dans la voix, « Mais on peut s’en sortir ; il existe un chemin, une voie que nous avons empruntée, etc. ».
- — Tu as raison, ma femme se calme. Mais il la prend dans ses bras. Elle se laisse faire. Mieux, elle se cale contre son cou.
- — Tu vois. Il suffit d’attendre. Oh, j’adore le moment où les ingénues basculent.
- — Sophie, tu es une perverse. Anne, à côté de toi, est un ange, une innocente.
- — Innocente ? Alors pourquoi tout ce scénario ? C’est bien toi qui a tout organisé ? Alors, qui est le plus pervers ? Tiens, je parie une bouteille de Ruinart millésimée qu’avant une heure « ton Ange », « ton Anne bien-aimée » s’est fait baiser par « mon Marc ».
- — Pari tenu. C’est bien la première fois que j’ai envie de perdre un pari.
_________________
- — Marc, qu’est-ce que tu fais ?
- — Mais rien, Anne ; appuie-toi contre moi, et pleure si tu en as envie. Je suis ton ami. Tu peux compter sur moi.
- — Merci ; toi, tu peux comprendre. L’infidélité, la peine, la colère, la vengeance… Oh, non…
- — Anne, laisse-toi faire. Ce n’est qu’un pansement sur ta blessure…
- — Mais, tes lèvres dans mon cou. Ces baisers sur le lobe de mon oreille. Arrête… S’il te plaît, arrête ! Ce n’est pas bien… On pourrait…
- — Ce ne sont que quelques caresses, ô combien sages. Un baume pour…
- — Et tes mains ? Ce sont des baumes ? S’il te plaît…
- — Anne. Un mot. Un seul. Je veux t’entendre dire que tu refuses ce que je t’offre. Ce qui peut te venger de la trahison de Luc. Un mot. Un seul. Anne, et je te laisse à ta peine. Il suffit d’un mot… Il suffit de dire… C’est très simple… Non… Il suffit de dire « non ».
- — Marc je t’en prie…
_________________
- — Pas si fort ; elle pourrait nous entendre.
- — Chut. Regarde. Tu vois que j’ai raison. Marc en est déjà à l’embrasser. Elle ne refuse pas son baiser. C’est bien elle, ton Anne si sage, qui entoure la tête de mon mari pour mieux en profiter. Et les mains ? Tu vois ses mains qui caressent son corps ?
- — Peut-être, mais je la connais. Il ne faut pas la brusquer. Elle peut se ressaisir et se refuser.
- — Refuser ? Tu te fous de moi. C’est refuser, alors qu’il lui fait détacher les boutons de sa chemise ? C’est refuser alors qu’il tire sur la fermeture Éclair ? Regarde-les.
_________________
- — Marc, arrête. Je ne suis pas une catin, une femme facile. Jamais je ne pourrai supporter ce que tu envisages. Déjà ces baisers ! Tu me troubles. Ne profite pas de la situation. Je vais rentrer chez moi et m’expliquer avec mon mari. Il va me le payer.
- — Anne, attends. Laisse-moi une chance. Laisse-nous une chance. Tu ne vas pas prendre la route comme cela. En colère contre Luc, et en plus tu as trop bu. Quelques minutes, et je te laisse aller te coucher…
- — Mais que fais-tu ?
- — Un foulard. Un simple foulard sur tes yeux. Maintenant, imagine… Tiens, prends ma main… Que sens-tu ?
- — Un visage… Des lèvres… Tes lèvres…
- — Mes lèvres ? Tu es certaine ? Peut-être que ce sont celles de Luc.
- — Non, pas Luc. Pas mon salaud de mari.
- — Alors, à toi d’imaginer… À toi de fantasmer…
- — Mmmmm…
- — Et maintenant, que sens-tu ?
- — Une chemise. Des boutons de chemise.
- — À toi de continuer. Moi aussi je ferme les yeux. Dis-moi ce que tu « vois ».
- — Je détache un bouton. Puis un autre. La chemise s’entrouvre, mais pas assez. Encore un, encore, encore. Voilà, j’arrive à la ceinture du pantalon. Je tire la chemise. Un dernier bouton. Voilà. Il suffit de la dégager au niveau des épaules et je sens que le tissu tombe.
- — Parfait, Anne. Tu es une narratrice née. Et sous cette chemise, que vois-tu ?
- — Oh, la peau est douce, légèrement humide. Le torse est recouvert de poils. C’est étrange, à la fois soyeux et viril. Luc n’a pas…
- — Oublie ton mari. Ne pense qu’à toi. Tu as les mains douces. Continue, c’est très agréable.
- — Oh, mais que fais-tu ?
- — Tu as chaud. Tes mains sont humides. Ta robe colle à ta peau. Laisse-moi tirer sur cette fermeture Éclair qui me tente depuis des heures. Ne me dis pas que tu n’as jamais imaginé une main inconnue qui ferait glisser lentement…
- — Marc, tu es un charmeur…
- — Chut. Ne parle pas. Écoute le crissement magique du métal qui défait en descendant ce qu’il a assemblé en montant. Tu sens maintenant l’air qui rafraîchit ta peau à mesure que le tissu s’écarte. Oh, Anne, tu es magnifique. Enlevons cette étoffe qui n’est plus qu’un chiffon sans toi. Et quelle élégance… Tes dessous sont très mignons. Presque coquins… C’est sûrement Luc qui te les a offerts.
- — Ne me parle pas de ce goujat !
- — Excuse-moi, je suis impardonnable. Oh, j’ai chaud d’un seul coup. Sens comme je transpire. Moi aussi j’ai besoin de me rafraîchir.
- — Laisse-moi faire… Cette ceinture a une boucle qui…
_________________
- — Tu vois, c’est bien parti. Approchons, maintenant. La musique couvre le bruit de nos pas, mais il faut rester prudents. Tiens, installons-nous ici. Nous verrons très bien.
- — C’est vrai.
- — Mon coquin de mari est un expert. En deux coups de cuillère à pot, il te déshabille une femme.
- — Et le foulard ?
- — Le foulard et la musique, c’est moi, c’est mon idée. Tu sais, nous les femmes, sommes autant effrayées par les apparences que par les actes. Alors, avec un foulard, adieu les apparences. Le reste n’est qu’une question d’envie. La musique comble les silences qui pourraient faire réfléchir.
- — Dis donc, Marc ne porte jamais de slip ?
- — Mais si, bien sûr. En enlevant le pantalon, la femme pense avoir le temps de reculer car le slip qu’elle s’attend à trouver la protège encore. Après… Pendant qu’Anne te « téléphonait » et que nous lui faisions le grand jeu du couple adultère, Marc s’est préparé. Pas de slip. Pas de maillot. Ainsi, en deux mouvements il est nu. Regarde-la, toute surprise de découvrir son sexe. En plus il bande. Le coquin… Je savais qu’il fantasmait sur ta femme, et la réponse, c’est elle qui l’a entre ses doigts.
- — Mais mon Anne le mérite. Regarde comme elle est belle, désirable ; son petit soutien-gorge et ce string immaculés, et surtout cet air sage d’ingénue à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Ah, si le bon Dieu savait ce qui se cache sous l’apparence de femme sage…
- — Je te parie qu’il va lui proposer sa bite à sucer. D’accord pour une nouvelle bouteille ?
- — Prépare ton argent. Ma femme n’est pas du genre à sucer comme cela. Même si c’est une reine de la pompe, elle réserve ses talents à son mari.
_________________
- — Marc ? Que fais-tu ? Je vais retirer mon bandeau…
- — Surtout pas. Tiens, donne-moi ta main… Voilà… Dis-moi ce que tu sens…
- — Ton sexe. C’est ton sexe. Tu bandes.
- — Mais bien sûr que je bande. Je bande pour toi. Ta main est d’une douceur folle. Ne t’arrête pas.
- — Ce n’est pas bien ce que nous faisons. Tu profites de ma faiblesse.
- — Anne, tu ne peux pas me laisser comme cela. Ne me dis pas que tu n’as pas envie. Pense à ton mari ; pense à ce que tu as vu tout à l’heure.
- — C’est vrai. Tu as raison. Il se faisait bouffer la queue.
- — C’est ce que tu m’as dit. Tu as même ajouté que c’était par une débutante. Oh, Anne, je rêve que tu me prennes dans ta bouche. Ce ne serait que justice… Oh… Merci… Merci… Tes lèvres sont douces… Attends, laisse-moi enlever ton haut. Tes seins sont magnifiques… Oh… Anne, c’est bon… Je veux te faire l’amour… Je veux te posséder… Dis-moi oui… Oh.
- — Oui, je veux. Tu m’excites.
- — Attends, installons-nous plus confortablement. Oui, recule. Voilà, assieds-toi sur le canapé. Plus au fond. Parfait, je peux me… Oh, c’est parfait. Tu es bien…
- — Mmmmm…
- — Continue… Continue… Oui… Les couilles aussi… Sophie n’est pas si bonne que toi. Elle, sa spécialité, c’est le cunni. Toutes les femmes disent qu’elle est très bonne.
- — Mon salaud de mari dit que je suce très bien. Alors ?
- — Oh, Anne, tu es la reine. Doucement… Doucement… Je ne veux pas jouir dans ta bouche… Une autre fois… Attends, laisse-moi…
_________________
- — Tu vois, Luc, j’ai gagné mon pari. Marc s’est fait pomper tout de suite.
- — D’accord, Sophie, mais reconnais que nous lui avions préparé le terrain. Tu as entendu ? Anne t’a traité de débutante. Elle est sévère.
- — Je réglerai cela avec elle tout à l’heure, si tout va bien. Regarde : Marc enlève le string. Si tu veux bien, je vais aller goûter la chatte de ta femme. Tu es prêt à parier qu’elle est déjà toute humide ?
- — Non, je ne parie pas. Quand elle me suce, je retrouve son minou toujours dégoulinant. Pomper l’excite. C’est pour cela qu’elle le fait si bien. C’est une des raisons qui me fait vouloir la partager.
_________________
- — Oh, Marc, c’est bon. Ta langue, là… Oui, là… Mon clito, suce mon clito… Encore… Encore… Oui… Je viens, je viens… Vite, prends-moi… Mets-moi ta queue…
_________________
- — Allez, mon cher mari. Elle est prête, va la baiser. Montre à Luc que tu vas faire grimper sa femme aux rideaux. Pas de regrets, Luc ?
- — Non, aucun. C’est encore plus bandant que je ne pensais.
- — Alors, regarde. Tu as vu comme elle ouvre ses cuisses ? Tu as raison, ta femme est une amoureuse. Tu as fait le bon choix. Maintenant je suis persuadée que nous allons faire de grandes choses ensemble. Et ses cris ! Ce langage ! Ciel, je mouille de les voir ! Et toi, tu bandes comme un taureau.
_________________
- — Oui. Oui. Mets-la-moi. Je veux sentir ta queue. C’est ma vengeance. Baise-moi. Baise-moi. Je pourrai raconter à mon mari combien tu m’as fait jouir. Oui… Encore… Encore… Bourre-moi… Tu es fort. Je te sens bien. Plus vite. Plus vite… Je viens, je viens. Crache ton jus, inonde-moi. Oui, c’est chaud… C’est bon… C’est bon… Non, reste en moi. Je veux tout garder. Voilà… Doucement… Non ! Pourquoi tu me quittes ? Reviens, je veux sentir ton corps. Ah, merci. Ta peau est plus fraîche, et… mais… tu bandes ! Tu bandes à nouveau. Marc, que…
- — Non, ce n’est plus Marc.
- — Pas Marc ! Mais… Je connais cette voix ! Luc… Luc, c’est toi ! Mais que…
- — C’est bien moi, Chérie.
- — Mais qu’est-ce que tu fais là ? Salaud ! Tu n’es pas avec ta poufiasse à te faire sucer ? Mais tu n’es pas à la maison ? Alors tu sais… Tu as vu… Tout est ta faute… Laisse-moi… Arrête, tu me fais mal… Laisse-moi partir. Enlève-moi ce bandeau.
- — Juste une minute. Accorde-moi une minute. Laisse-moi te raconter une histoire. Après, tu partiras si tu veux. D’accord ?
- — Ouais !
- — Voilà. C’est l’histoire d’un couple. Un couple très amoureux, heureux. Leur bonheur est parfait. Ce sont des amants que le sexe ravit. La femme est une perle qu’il faut aller chercher dans sa coquille. Mais après, c’est une maîtresse parfaite, experte, audacieuse, coquine, délurée, qui fait le bonheur de son mari. Le mari, lui, s’il apprécie ces parties très chaudes, rêve d’élargir le cercle, tellement il pense que sa femme a toutes les qualités pour cela. Il lui en parle, bien sûr, mais la perle ne veut s’ouvrir que dans l’intimité de la chambre. Il est triste mais, comme il aime sa femme, la mort dans l’âme, il accepte ses réticences. Et puis, une nuit où il n’arrive pas à trouver le sommeil, il entend sa femme parler, gémir, s’agiter. En tendant l’oreille, il remarque qu’elle rêve, et que manifestement le rêve est érotique. Elle ne cesse d’appeler un homme, de le supplier de la prendre, de la faire crier de plaisir. Le rêve est si fort qu’elle pousse des cris de jouissance tout en criant le nom de cet homme. Et cet homme, c’est justement un ami du couple. Le mari avait bien remarqué que cet homme, marié lui-même, lui faisait une cour assidue.
Alors, le mari a essayé, juste par des suggestions, d’aborder le sujet. Mais encore une fois il se fait jeter. Finalement, il décide de passer outre, convaincu qu’il faut mettre sa femme en condition pour qu’elle saute le pas.
Il invente un accident de sport, laissant sa femme se rendre seule chez le couple d’amis, mis au courant et complice du stratagème. Il simule même une erreur de manipulation pour que sa femme le voie avec une maîtresse, la mettant ainsi dans les conditions de vengeance alors que l’ami de ses rêves est justement présent, disponible et entreprenant.
Alors, Anne Chérie, comment tu trouves mon histoire ?
- — Euh… Réaliste… Vraisemblable… Et le mari, il est là depuis quand ?
- — Mais depuis le début. Pendant le repas, il a fait la route ; et c’est dans une pièce à l’étage qu’il a fait la liaison vidéo. Juste après, il est descendu et a suivi…
- — Tu… Tu étais là… Tu étais là depuis le début ?
- — Mais oui, ma Chérie. J’ai assisté, avec Sophie, à vos exploits.
- — Ce n’est pas possible. Sophie était là aussi ? Oh, j’ai honte.
- — Mais non. Honte de quoi ? Honte de prendre du plaisir avec Marc ? Pourquoi ? Honte de tes cris de plaisir ? Oh, mon Dieu, si tu savais combien j’ai aimé… J’ai adoré lorsque tu l’as supplié de te prendre plus fort. J’ai adoré tes gémissements qui ponctuaient chaque avancée de son mandrin dans ta chatte. Et tes cris de jouissance lorsqu’il a craché en toi. Tu ne me crois pas ? Alors, sens-tu ma propre verge sur ton ventre ?
- — Oui.
- — Crois-tu que c’est la verge d’un mari cocu, ou d’un mari qui a adoré voir sa femme se faire prendre par un autre ?
- — Tu es dur comme une trique.
- — Tu vois, j’ai aimé. Et maintenant, sens-tu ma queue se glisser en toi ?
- — Oh… Oui…
- — Je glisse dans une grotte inondée. Tu sens comme j’entre facilement ?
- — Oui, viens.
- — J’adore cette humidité. J’adore sentir ma queue se mélanger au sperme de Marc et à ta liqueur de jouissance.
- — Oh. Luc, il ne faut pas…
- — Mais, Anne, mon épouse, au contraire. Je suis fier que mon ami ait été si généreux avec toi. Tu le mérites. Tu entends ce bruit, ce ressac si érotique ? Tu aimes ? Ose me dire que tu n’aimes pas. Ose me dire que tu n’as pris de plaisir avec un autre homme que moi.
- — C’est vrai, tu as raison.
- — À partir de maintenant, tu feras tout ce que j’imaginerai pour notre plaisir. Tu vas voir toutes les idées que j’ai pour te faire jouir.
- — Oui, j’accepte.
- — Parfait. Pour commencer, tourne la tête et redonne de la vigueur à Marc. J’ai des projets pour toi. Voilà. C’est bien. C’est un spectacle magnifique de te voir sucer. Tu veux que je t’enlève le bandeau ?
- — Non. Non.
- — Pourquoi, tu ne veux pas regarder ? Tu ne veux pas voir qui te caresse la poitrine ? Marc, ou Sophie ?
- — Non, surtout pas. C’est mieux. C’est meilleur. J’imagine. Cela m’excite. Oh, Luc, je suis une salope. Ta femme est une salope que tu baises pendant qu’une autre femme la caresse et qu’elle pompe ton ami.
- — Oh oui, ma Chérie. Une salope d’amour. Attends. Marc, viens t’asseoir. Anne, viens sur lui. Oui, empale-toi sur sa queue. Tu la connais bien, sa queue, maintenant.
- — Oui.
- — Elle t’a bien ramonée.
- — Oui.
- — Très bien. Penche-toi en avant.
- — Comme cela ?
- — Encore. Bien. Tu sais ce que je vais faire ? Ce que je rêve depuis des mois. Dis que tu le sais.
- — Je crois.
- — Alors dis-le.
- — Tu veux me prendre par derrière.
- — Mais non, ma Chérie, pas te prendre par derrière : t’enculer. Dis-le-moi.
- — Tu veux m’enculer.
- — Et toi, tu en a envie ?
- — Oh, oui, prends-moi.
- — Je veux t’entendre plus fort. Allez, plus fort. Plus cru. Montre-moi que maintenant tu sais te comporter comme une salope, ma salope chérie.
- — Oui, s’il te plaît, Luc, encule-moi ! Viens dans mon fion, frotte ta queue à celle de Marc, défonce-moi. Tiens, regarde : je t’ouvre mon cul avec mes mains.
- — Anne, mon amour, que c’est beau, que c’est érotique… Ton petit cul est déjà ouvert. Ton œillet bâille. Dis, tu sens mon gland qui l’ouvre un peu plus ? Dis, tu le sens ?
- — Oh oui. C’est bon, c’est fort. Allez, encule-moi d’un seul coup. Prends-moi comme on prend une putain, ta putain. Oui… Ah… Vous… ne vous arrêtez pas… Je jouis du con. Je jouis du cul. Crachez votre sauce !
- — Ah, que c’est bon… Allez, Marc, baise ma femme. Moi, je vais baiser la tienne après. Et pendant ce temps, Anne va te pomper et je veux voir chaque goutte de ton sperme gicler au fond de sa gorge. Tu vas voir, elle adore. N’est-ce pas Anne ?
- — Oui, mon amour, tout ce que tu veux. Je suis à toi, et tu disposes de moi comme tu veux. Je serai ta salope, ta putain, ta chienne. Tout. Tout. Pour notre plus grand plaisir…