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n° 16223Fiche technique71028 caractères71028
Temps de lecture estimé : 41 mn
13/06/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  La première rencontre était parfaite. Là deuxième sublime. Les suivantes ? Encore faudrait-il qu'il puisse y participer. Sa femme le refuse. Elle veut y aller seule. Il l'a perdue...
Critères:  fh 2couples fhhh hplusag inconnu fsoumise lingerie fellation cunnilingu fgode préservati double fsodo jouet sm attache yeuxbandés init -extraconj
Auteur : Roby

Série : "Net", avec ou sans bavure

Chapitre 02 / 02
Le Net ce n'est pas si bien

Résumé du premier épisode :


Il a utilisé le Net pour « brancher » sa femme, Lise, sur le partage. Elle a accepté. La première rencontre s’est bien passée chez leurs nouveaux amis. Le nouvel amant, plus âgé, est parfait. Sa femme promet d’éduquer Lise à la fellation. Que du bonheur ! Ils ont même fait l’amour sur le chemin du retour et les premiers effets se font sentir, Lise s’exprime à haute voix pendant la jouissance. Ils rentrent chez eux.








Étrangement, dès la porte franchie, la complicité de cette soirée mémorable disparaît pour laisser place au retour des habitudes et des conventions. Au fil des jours, c’est comme si rien ne s’était passé. Nous faisons l’amour, peut-être un peu plus intensément, surtout moi qui ai encore les images de Christiaan avec Lise, mais sans plus. Le silence est revenu.


Mais je n’oublie pas la proposition de l’homme pour que Drika enseigne à ma femme son art de la fellation. Je décide de reprendre les chemins de traverse pour aborder le sujet. Après tout, cela avait bien marché. Je reprends le document de départ en narrant tout ce qui s’est passé depuis. Et à un moment, je montre un lien électronique pour le blog d’Eva Mazone, grande prêtresse de la fellation, dont je trouve les conseils extrêmement bandants. Je conclus par :


« Le mari se demande si sa femme a accepté la proposition. Il aimerait tant… »


La réponse ne tarde pas et je trouve en caractères italiques ;


La femme garde le secret. Peut-être que oui, peut-être que non.


Je ne suis pas tellement avancé. Je décide d’attendre, mais – et j’ai honte – j’essaye de reconstituer ses déplacements. En réalité, c’est impossible. Je travaille dans un bureau, donc à heures fixes, alors que Lise est toujours par monts et par vaux en tant qu’experte pour les assurances.


Enfin, un jour :



Et, toute souriante :



Bien sûr que je suis d’accord. En plus j’imagine que Lise a été chez eux comme envisagé, sinon pourquoi se seraient-ils adressé à elle.



Sur le moment je suis déçu car j’aurais voulu faire comme l’autre fois et choisir avec elle. Mais d’un autre côté, je suis content qu’elle prenne une initiative. Après tout, c’est la preuve que malgré son silence, elle accepte d’envisager une suite à notre aventure.


À nouveau nos amis nous accueillent sur le pas de la porte. Cette fois-ci les salutations sont plus amicales. Christiaan embrasse Lise avec fougue, comme deux amants de longue date. J’ai aussi droit à un baiser de Drika, mais s’il est sur la bouche, il est malgré tout plus chaste. Les deux femmes échangent aussi un baiser, délicat contact entre des lèvres qui ont dû en voir d’autres, si j’imagine bien. Un instant, j’ai cru que l’homme allait m’embrasser aussi, mais c’est pour une accolade plus virile, tout de même accompagnée par deux bises sur la joue et tout en souriant, il dit :



Au moins, c’est clair.

Nous entrons.



C’est vrai que ma femme a un imperméable sur elle, vêtement tout à fait hors saison, mais qu’elle m’a justifié dès sa sortie de la salle de bain.



C’est ce que j’entends, depuis le jour où elle a fait ses achats, pour m’en interdire la vue.

Pourtant Lise hésite.



Un mouvement de tête suffit. Bien sûr que je veux voir. La surprise est d’abord pour moi, non ? Qu’elle idée de vouloir me la cacher !



Elle s’approche de ma femme. Celle-ci recule et dit :



Mais il ne dit rien. Elle reprend :



Enlever quoi ? C’est ridicule. Pourquoi tant d’histoires. Je ne vois pas comment des sous-vêtements, même les plus sexy, même les plus osés, pourraient me choquer. Vraiment, je ne comprends pas ! Elle sait bien que, si je les avais choisis, ils auraient été plus que sexy.


D’un geste, l’homme refuse la demande et intérieurement je l’en remercie. Sinon, je serais intervenu, mais je considère que, comme nous sommes chez lui et compte-tenu des circonstances et de son expérience, il est d’une certaine façon le « Maître de cérémonie ».


Lise semble résignée et se laisse faire par Drika. Celle-ci fait durer le plaisir, détachant chaque bouton sans laisser voir ce qui apparaît dessous. Pendant tout le trajet, je me suis demandé pourquoi cet imperméable, imaginant toutes les possibilités.


Nue sous l’imper. Non, sinon pourquoi aller acheter de la lingerie ? Nue, mais avec la lingerie. Peut-être, mais pourquoi ne pas mettre une robe ou une jupe ? Peut-être avec une robe très sexy que l’on ne peut pas montrer en partant de chez nous, et la lingerie dessous, ou pas de lingerie du tout ! Mais alors, pourquoi n’a-t-elle cessé de bouger sur le siège passager comme si quelque chose la gênait? Une culotte qui entre dans les fesses. Une ficelle trop tendue qui la blesse à l’entrejambe ?


La réponse est là. Entre robe et lingerie. Une nuisette en résille noire, dénudée aux épaules, s’arrêtant au ras des fesses. La poitrine n’est masquée qu’en partie supérieure par une bande noire, élastique, qui colle parfaitement au corps. La résille est large et ne fait en réalité que souligner la nudité de Lise surtout qu’elle lui fait comme une seconde peau. Seul deux triangles de tissu, noirs aussi, devant et derrière, uniquement reliés par des ficelles, cachent le pubis et le cul.


Elle est plus nue que nue.



Ainsi je comprends pourquoi Lise ne voulait pas que je l’accompagne. Mais pourquoi me le cacher ? J’aurais volontiers accepté de céder ma place à une experte comme Drika. En tout cas, le résultat est super érotique. J’aime aussi la façon dont ma femme, qui semble mal à l’aise, jette des regards vers moi.



Il n’a pas les mains dans les poches et j’apprécie. C’est la première fois que je suis vraiment le témoin – et non pas un voyeur par caméra interposée – de cette relation qui s’installe entre un homme et ma femme. La résille est une barrière qui ne doit pas supprimer tout contact de chair à chair car Lise semble troublée.



Je pense que c’est un ordre bien doux de répondre aux attentes de son amant et en même temps, de satisfaire son mari.


Un instant il se penche vers l’oreille de ma femme et lui parle. Puis il vient me rejoindre et me propose de nous asseoir. C’est vrai que tout s’est passé si rapidement que nous n’avons même pas eu le temps de nous installer.


Lise se dirige vers Drika, juste en retrait, manifestement consciente que son mari et ma femme sont au centre de la soirée. Elle ne proteste pas lorsque Lise la dénude pour la laisser en sous-vêtements. Les siens sont plus sages mais d’une élégance chic avec pléthore de broderies. Bien sûr, les chairs sont plus lourdes et n’ont plus la fraîcheur de la jeunesse mais je me ferais bien un plaisir de la culbuter pour lécher ses seins généreux et sa chatte que je ne peux qu’imaginer humide derrière cet écran de dentelles.



Eh oui. Et nous. Pauvres hères qui assistons à des actions bien agréables au regard.



Que de chemin franchi en peu de temps !


L’instant est magique. Bien sûr, je me lève pour la laisser opérer. Lise baisse les yeux, et son charmant visage évite mon regard. Mais pourtant elle s’attaque aux boutons de ma chemise. D’une main, je force sa tête à se lever et les yeux dans les yeux, je souris tout en disant, un « je t’aime », articulé mais silencieux. Ce simple mouvement des lèvres la libère et ses mains deviennent des papillons qui voltigent et libèrent mon torse.


À côté, couple concurrent mais complice, Drika a déjà dénudé son mari. Le sexe pend sagement entre les cuisses. Moi, je bande et lorsque Lise tire sur le slip, elle doit, mais elle a l’habitude, bien ouvrir l’élastique pour éviter de me faire mal, tellement je suis dur et que ma queue a perdu toute sa souplesse.


Combien de fois ai-je imaginé cet instant et même si je l’imaginais croisé, elle avec l’homme, sa femme avec moi ? Je déguste chaque geste, chaque regard.



Ni elle ni moi ne disons mot. Elle me pousse sur le fauteuil et, avec une grâce de courtisane, fléchit les genoux. Ses yeux ne me quittent pas et je remercie Drika de lui avoir aussi appris combien le regard est un supplément indispensable.


Combien de fois, ai-je rêvé cet instant ? Combien de fois ai-je lu des récits d’hommes ou de femmes qui décrivent ce moment magique, ce geste d’amour, l’instant où les lèvres humides et colorées par le blush s’entrouvrent et viennent se poser sur le gland ?


Je croyais qu’ils racontaient des histoires, qu’ils fabulaient, qu’ils enjolivaient pour rendre leur récit plus mirifique. Eh bien, ils ont tort. Il n’y a pas de mots, ou alors seul un poète en est capable, pour décrire toutes les sensations qui me traversent le corps.


Et ce n’est que le début. De ses lèvres, une langue rose jaillit et lèche ma queue de haut en bas, de bas en haut, s’attardant sur mes couilles, allant, venant, tirant de minces filets de salive. Enfin, avec la dextérité d’une suceuse, Lise gobe mon gland, rampe sur la hampe et enfourne millimètre après millimètre ma bite dans sa gorge.



Étrange remarque, mais je suis bien trop concentré pour en demander la signification. Christiaan, la queue en pleine érection, rampe vers nous et vient se placer derrière ma femme. De ses mains il l’invite à redresser les fesses pour qu’elle se place en levrette. Il remonte la résille sur les reins, pousse la culotte et pointe son dard à la porte de la chatte.


Tout en m’adressant un sourire complice, il pousse son bâton en territoire conquis. Lise s’est arrêtée de pomper, posant sa tête sur mon ventre. Je sens son front qui avance sous la poussée de son amant, mais très vite la messe est dite et le ventre blanc de l’homme est au contact des fesses.



Il est pourtant entré sans difficulté et Lise devait être déjà bien humide. Lise qui reprend sa place sur ma queue. Maintenant Christiaan la baise, lentement, tranquillement, faisant ressortir son dard pour le replonger, encore plus gros, encore plus luisant, le jus venant s’ajouter à la brillance de la capote. Ma queue ressent chaque possession de ma femme. Ses lèvres sont des capteurs qui transmettent chaque sensation. Je ne sais si c’est voulu, mais sa gorge me gobe au rythme imposé par l’homme. Mandrin à fond dans la chatte s’associe à bite au fond de la gorge.


Voilà ce pourquoi j’ai planifié nos rencontres. Voir et sentir. Ma femme me pompe et se fait mettre. Un rêve…


Mais Christiaan semble vouloir plus. La queue à l’air, il tire plus fort sur la culotte. Quelque chose semble briller dessous. Il s’en empare et sous mes yeux effarés tire un objet métallique du cul de ma femme.



Soudain je comprends pourquoi elle ne trouvait pas la bonne position et ne cessait de bouger dans la voiture. Dans la voiture ? Mais pas seulement. En flash, je revois tous ces moments où Lise semblait préoccupée, ne cessant de gigoter et pire, me refusant sa chatte sous le prétexte de la fatigue. Ainsi, c’est cela, elle vivait avec ce gode dans le cul. Je comprends maintenant.



Lise ne répond pas, son regard a croisé le mien. J’y vois la honte, mais aussi le défi lancé, la perversion.



L’homme lui a claqué les fesses.



Nouvelles claques.



Toujours ce regard rivé au mien. Un reproche ? Un merci ? En tout cas un reflet que je n’ai jamais vu.



Ses yeux chavirent, elle semble perdre contact avec la réalité. Ahhhhhhhhhhhhh ! accompagne la perte de connaissance.


Lorsqu’elle revient, elle n’est plus la même. Elle m’enfourne à nouveau, me suce, me pompe, m’aspire sans plus de retenue. Son amant n’a pas attendu pour la bourrer avec force. Je retrouve le Christiaan de la dernière fois, hardi, envahissant, conquérant. C’est le cul de ma femme qui est son nouveau territoire. C’est ma queue qu’elle pompe. Parfait partage des genres et il n’est pas nécessaire de passer contrat pour savoir ce que chacun doit faire et ce que chacun attend de l’autre, des autres.


Je jouis le premier. C’est un grand jour. C’est la première fois. Je remercie l’amant qui la libère un instant pour ne me consacrer qu’à ma queue, qu’à ma semence que je répands dans sa gorge, mon sperme qui visite pour la première fois ce lieu interdit. Et elle l’accueille, sans a priori, sans retenue et surtout sans réticence. J’aurais préféré juter en dehors de sa gorge, si Lise avait montré le moindre signe de dégoût ou de retenue. Mais non, tout est parfait, comme dans un rêve.


Merci Drika, je te revaudrai cela et je vais t’envoyer un bouquet de fleurs digne de l’événement. Quant à toi, Christiaan, amant innovant et formateur, je vais te donner une bouteille d’Armagnac digne de tes exploits.


Ma jouissance obtenue, le plaisir n’est pas pour autant parti. Maintenant l’amant enculeur reprend sa possession et il encourage sa maîtresse à donner de la voix. Je l’avais entendue par un haut-parleur, la dernière fois, je la ressens dans mes tripes lorsque Lise gronde et se libère. On dirait une autre. On a passé le vernis, le barrage de l’éducation, l’habitude des convenances ! Elle crie, hurle, jure, vitupère. Mais où a-t-elle été chercher ce vocabulaire digne d’une pute de bordel militaire ? On ne connaît pas vraiment ses familiers. Le sexe est un mystère.


Le film « l’Exorciste » est un film pour enfant comparé au vocabulaire de ma femme.



Impossible, c’est ce que vous pensez ? Moi aussi. Et pourtant je ne l’ai pas inventé. Pas inventé comme je n’ai pas inventé le moment où Lise se retourne comme une furie sur un grognement de son amant, pour lui arracher la capote et lécher la queue avant de se faire étouffer par les jets de sperme qui vont rejoindre les miens aux creux de son estomac.


Pour une première fois ensemble, c’est une réussite.


Mais on est vite blasé. Après une pose où nous reprenons des forces, Christiaan se charge de relancer le débat.



Plus que la perspective de baiser ma femme à deux, je bute sur le terme « opérationnelle » et je ne peux que répéter.



Et nous l’avons fait, mais je ne veux pas lasser le lecteur, même si c’est un nouveau fantasme qui tombe. Surtout, je veux garder comme un trésor partagé uniquement avec Christiaan, le moment où nos deux queues ont bataillé afin de se partager un espace limité. Mais aussi le reste. Les regards de ma femme, les clins d’œil de son amant, même les douces mains de Drika venant presser nos couilles pour en chasser la moindre goutte et les transformer en fruits secs.


Comme la première fois, le début du retour est silencieux et comme la dernière fois, j’essaye de parler pour que nous fassions une sorte de « débriefing » avant de rentrer et de retrouver le quotidien. Je veux faire attention que nous n’ayons pas de regrets ou de remords, surtout Lise qui s’est vraiment éclatée et montrée devant moi, une amante passionnée.



Alors Lise éclate de rire.



Cela, je l’avais compris depuis longtemps. Ils ne me l’avaient pas caché, au contraire ils avaient mis en avant leurs nombreux échanges pour se targuer d’une grande expérience et bien nous accueillir. Mais à la nouvelle que Lise suçait un homme, une question me tiraille.



Ouf ! Je ne sais pourquoi, mais l’idée qu’elle reçoive du sperme d’un autre avant le mien me semblait inimaginable. Question de fierté sans doute. Je sais, c’est ridicule dans ces circonstances, mais quelquefois on n’est pas très logique avec soi-même. Je réalise que Lise avait continué de parler et que je n’avais pas vraiment écouté.



Lise lit en en moi comme dans un livre. Je me sens bafoué.



Elle a raison. Même si mon orgueil en a pris un coup, c’est bien grâce à Christiaan que j’ai joui pour la première fois dans la gorge de Lise.



Et elle ajoute :



Je ne réponds pas, mais je sais ce que je vais faire en rentrant à la maison. Le reste du trajet est silencieux, même si Lise vient mettre sa tête sur mon épaule dans un geste qui est pour moi le retour de l’enfant prodigue. Un peu comme la dernière fois.


Nuit de libertinage où tout est permis.


Retour au quotidien, aucun regard en arrière, ni par les paroles, ni par les actes, lorsque la porte de notre appartement est franchie. On dirait que rien ne s’est passé. Lise va se coucher après une douche. Je traîne, prétextant que je n’ai pas sommeil. Mais en réalité je n’ai qu’une envie, regarder ce DVD.


Je passe rapidement sur la démonstration de Drika et ses explications dans lesquelles je retrouve tous les conseils d’Eva Mazone. Je m’attarde juste une minute lorsqu’elle montre à Lise qu’elle est capable de se glisser un gode de taille respectueuse dans la gorge. J’accélère pour les premières tentatives de ma femme qui sont un peu trop « écœurantes » et répétitives. Je suis juste bluffé par le cœur qu’elle met à l’ouvrage, apprenant pas à pas à contrôler ses réflexes et se décontracter.


Vient l’épisode de « Rachid », en réalité deux fois. Les progrès sont époustouflants et ma femme qui n’arrivait même pas à gober mon gland, se l’enfile bien à fond. Les deux fois Rachid a droit à sa récompense en jutant dans la gorge de sa patronne. Je pense qu’il devrait demander à être payé en heures supplémentaires.


Enfin, arrive ce que j’attends, ce que je redoute. Ils sont là tous les trois, presque sages, si ce n’est que Christiaan a défait sa braguette et que son sexe pend au dehors. Sans un mot Lise s’en approche et le prend entre ses lèvres. Au début, tout semble facile et elle joue avec, le faisant briller de salive, léchant les couilles, le glissant dans sa gorge. Mais la queue continue de grandir et de gonfler. Bientôt il est trop gros pour qu’elle puisse le prendre entièrement. Drika écarte Lise pour lui montrer que c’est possible et, c’est un passage magnifique, ses lèvres glissent le long de la hampe pour venir buter sur les couilles.


Lise reprend le flambeau mais, bien que l’homme semble apprécier les caresses, Drika ne paraît pas satisfaite. Alors elle se saisit de la tête de Lise entre les mains et demande à son mari de se baiser dans sa bouche. Commence une scène qu’il est difficile de qualifier, presque limite. Christiaan utilise la gorge de ma femme comme un orifice dans lequel il pousse sa queue au plus profond. C’est violent. Lise tousse, ses yeux pleurent, un flot de salive coule de ses lèvres. Le bruit aussi est impressionnant. Une queue qui ramone une chatte humide n’est qu’un petit ressac comparé aux déferlantes que la bite déclenche.


Mais, et j’en suis sidéré, Lise ne fait rien pour se soustraire. Pourtant il lui suffirait de se débattre pour que le couple arrête. Sa soumission finit par payer. Maintenant l’homme peut rester deux ou trois secondes, tout au fond, sans trop de problèmes. La vision est sublime. Le visage de ma femme est si près du pubis que son nez est écrasé, les lèvres formant une couronne étanche autour de la hampe.


La scène devient plus « soft ». Drika abandonne la pression de ses mains. Elle ne fait que donner des conseils. « Respire, salive, souffle ». Le petit jeu dure longtemps, l’homme est infatigable. Pourtant enfin, il donne des signes de faiblesse. Il va jouir. Drika dans un geste de sécurité se prépare à bloquer la tête de ma femme si elle refuse ou esquive le don.


Ce n’est plus la peine. Ma femme est une autre, transformée. On lit sur son visage la satisfaction de son travail. Elle doit considérer maintenant que ce n’est pas une punition, mais un cadeau, de recevoir le fruit de son labeur dans sa bouche.


Je ne vois même pas le sperme jaillir car les lèvres se sont closes autour du gland. Seuls les tressaillements de Christiaan accompagnent son éjaculation. Elle est conséquente si j’en juge par la taille des couilles et le souvenir des jets qui ont souillés le dos de Lise.


La queue glisse hors du cocon des lèvres et descend lentement, lentement vers le repos.



Elle s’exécute, ouvre la bouche. La langue disparaît sous une marée blanche et quelques traînées s’en échappent le long du menton. Ce n’est pas tant le geste que le regard qui me surprend le plus. Un reflet de fierté dans les yeux, pire, de plaisir. Mais oui, c’est avec plaisir que, lorsque Drika lui ferme solennellement la bouche, ma femme avale la semence de son amant. Pire encore est la façon dont elle recueille les traces que Christiaan a été chercher le long de son menton.

On me l’a changée.


Christiaan mérite bien d’être le premier. C’est grâce à lui et à sa femme que ce soir, Lise m’a pompé et bu jusqu’à la dernière goutte. Son charisme est étonnant. Elle l’écoute. Elle lui obéit. Il suffit qu’il demande pour qu’elle exécute.


Une seule chose m’inquiète et me ravit en même temps, c’est la place qu’il occupe maintenant. Obtenir que Lise aille acheter de la lingerie sexy n’est pas en soi un exploit. J’aurais pu le faire. Mais, alors que jusqu’à maintenant je pensais que notre vie était scindée en deux sans chevauchement tangible, il a réussi à lui faire acheter un rosebud et le lui faire porter pendant la semaine. D’ailleurs, pourquoi ne m’en a-t-elle pas parlé ? J’aurais encouragé cette initiative.


À nouveau la douce quiétude du quotidien. Nous travaillons beaucoup. J’attends un peu avant de reprendre contact avec nos amis car il ne faut pas abuser des bonnes choses. Un samedi matin, alors que le soleil illumine la salle de bain, je remarque une ombre à l’intérieur des cuisses de Lise qui se sèche avec une serviette, un pied sur la baignoire.



Je ne vois pas bien, je me penche. On dirait des lettres rassemblées dans une sorte de blason.



Autant je devine le « C » autant j’ai du mal à reconnaître le « R » et le « N ». Mais elle continue.



Je tombe des nues. Les piercings ne sont pas mon truc mais encore, je peux imaginer l’intérêt de celui-là. Quant au tatouage, je ne dis rien, mais si l’intention est louable, le résultat est limite. Le tatoueur n’a pas eu beaucoup de talent et le R et le N ne sont pas vraiment identifiables. Mais ce n’est pas grave, le lieu est trop intime pour prêter à conséquence et j’ai même, la pensée idiote, que si nous divorçons un jour, il lui restera l’autre cuisse de libre.



Et j’ai bien fait car elle a voulu me montrer l’efficacité du piercing. C’est vrai que la boule bien utilisée participe à la fellation.


À nouveau c’est Lise que nos nouveaux amis contactent. Le trajet est familier maintenant. Encore une fois, ma femme est en imper. Encore une fois, elle ne cesse de chercher la bonne position. Malgré tous mes efforts, je n’ai pas réussi à la surprendre. La seule chose que je sais, c’est qu’elle porte des bas et bien sûr des bottes, que je ne peux pas ne pas voir. J’imagine qu’elle et Drika ont fait les boutiques. Mais je trouve très excitant de ne pas savoir. J’imagine que je vais découvrir en même temps que son amant la tenue du jour.


C’est lui qui nous accueille. Manifestement notre venue le ravit, enfin celle de Lise.



Il recule pour mieux la regarder.



Heureux de son jeu de mot, il reprend :



Drika arrive. Nous nous saluons.



Je n’ai que le temps de voir ma femme, guidée par son amant, se diriger vers le fond du salon où trois hommes les regardent.



Et je n’entends pas la suite, la porte du couloir se refermant derrière nous. Je n’ai pas le temps de vraiment avoir des regrets que Drika avance et que nous nous retrouvons dans une chambre. Là aussi, elles sont trois. Sont-elles les femmes ou les maîtresses des trois hommes que j’ai entrevus ? C’est drôle mais je n’avais pas du tout cette idée de la soirée échangiste où j’imaginais une pièce remplie d’hommes et de femmes enchâssés les uns dans les autres.


Mais je peux me contenter de ce que l’on m’offre. Quatre femmes et moi, même si deux ont déjà dépassé les préliminaires et font un couple charmant en 69. Ces deux-là ne me voient pas, parties dans leur trip, mais me montrent un charmant spectacle. Je ne suis pas le seul spectateur, une autre les regarde. Drika avance doucement pour ne pas perturber les amantes, mais tout de même me présente à la spectatrice.



Tout en parlant, la femme se colle à moi. Elle m’embrasse.



Drika la rejoint. Je ne suis qu’un jouet entre leurs mains. Un jouet dont la queue devient aussi dure et longue que le nez de Pinocchio. Un jouet nu que l’on pousse sur un canapé et qui voit à ses pieds deux adoratrices. Elles jouent à quatre mains, deux bouches, deux langues, concentrant leurs efforts sous la ceinture. Elles rivalisent en dextérité et la déesse en pipe a une disciple à sa mesure. Pendant qu’elles me sucent, me branlent, poussant même un doigt explorateur dans mon anus, j’ai toujours le spectacle des deux femmes qui frottent maintenant leur minou l’un contre l’autre.


La disciple abandonne le terrain à la déesse qui gobe ma queue comme une friandise, et elle monte sur le canapé pour m’offrir sa chatte à lécher. Je remarque alors un tatouage sur la cuisse gauche qui ressemble trait pour trait à celui de ma femme. Quelle coïncidence, son mari a un prénom commençant par un C. Une véritable épidémie.



Elle rit.



Je tombe des nues. Les initiales de Christiaan, gravées sur la cuisse de ma femme !



Je ne sais plus quoi penser. Mais Drika me pompe de plus en plus et je sens que je vais venir. Je plonge entre les cuisses de la femme pour apporter ma touche et je me fais un point d’honneur de ne lâcher ma semence que lorsque ma cavalière gémit de mes caresses.


Bien vite le tatouage revient me perturber. Lise m’a menti. Lise a accepté de porter la marque indélébile d’un autre homme, comparable à l’anneau que le serf ou l’esclave porte en preuve de soumission et d’appartenance.

Je n’aime pas cette pensée. Serait-elle en train de m’échapper ?



C’est posé sur le ton d’une question, mais je veux dire « je veux » aller voir.



Quelques minutes plus tard, la femme qui m’a entraîné au sous-sol pousse la porte d’une très grande pièce qui doit bien faire la surface de la maison. On dirait un appartement témoin sans les cloisons. Cuisine, salle de bain, chambres, salon, salle à manger, tout est meublé. Le lit est occupé. On avance sans faire de bruit car Maylis me fait un signe de silence. Dans un coin salon, un grand écran montre une vidéo.


Sur le lit, trois hommes sont assis, le sexe érigé que manifestement ma femme fait reluire à tour de rôle. Ma femme que je découvre dans la tenue qu’elle m’a dissimulée. En réalité, bottes et bas sont complétés par un porte-jarretelles et un corset qui serre sa taille en faisant jaillir ses seins. Le costume, car cela ressemble à un déguisement, est complété par de très longs gants qui remontent bien plus haut que les coudes. Le collier de tissu et la coiffe de dentelle la transforment en soubrette, parfaite représentation du fantasme masculin. Petite touche perverse, la servante est aveuglée par un bandeau. Tout est en place pour la scène classique de la soubrette, esclave sexuelle de son maître et ses amis.


Je découvre Christiaan au plus près des acteurs et comprends en le voyant avec une caméra qu’il joue le réalisateur. Lui aussi est nu et lorsqu’il nous aperçoit, j’ai l’impression que nous le dérangeons. Peut-être croit-il que nous venons nous ajouter à son scénario. Car c’est un véritable tournage qui semble en place. Il se rapproche.



C’est Maylis qui répond :



Et il cherche dans la mémoire de sa caméra. Il revient en arrière et repasse une séquence. La vidéo est filmée de très près, de haut. On voit son sexe et ma femme qui le suce. Par moment il accélère et la scène prend une allure surprenante où l’on voit les lèvres avancer à toute vitesse, atteindre le pubis et repartir en arrière. Par moment c’est filmé par-dessous et la bave coule à flot, tombant même sur l’objectif et perturbant la netteté. C’est un effet particulièrement érotique. Enfin il ralentit pour le bouquet final, toujours aussi bandant avec le zoom qui insiste sur le sperme dans la bouche, les coulures, la déglutition. Ne manque que l’échange de regard entre la pompeuse salope et l’amant.



Je me demande si c’est vraiment ce que je voulais.



Et il nous quitte. C’est Maylis qui m’entraîne. Je suis sous le choc du langage de Christiaan qui traite ma femme de « videuse » de couilles.


Mais aussitôt l’écran diffuse ce qui se passe à quelques mètres. Lise est toujours devant les hommes, passant d’une queue à l’autre avec aisance, s’aidant des mains pour se guider, en branlant une, flattant les couilles d’une autre pendant que la troisième disparaît dans sa gorge. Quand je pense qu’un, non deux mois plus tôt, lui proposer le bout de mon gland semblait hors de portée !


Un des hommes la fait allonger sur le lit. Christiaan zoome sur la chatte rose avec les lèvres si fines, falaises d’une vallée qui va bientôt connaître la bite. Mais l’homme avance sa main. On le voit se saisir d’une tige rose qui sort de cet océan de chair. Il tire. Manifestement, il a reçu des instructions pour aller lentement. La tige s’allonge, une partie sortant de la fente, puis une ombre apparaît, une ombre sombre qui grandit et dilate le trou pour apparaître bientôt entièrement en jaillissant. C’est une boule, sphère noire de la taille d’un œuf de caille, mais elle n’est pas seule la tige continue de l’autre côté et la traction fait apparaître maintenant une deuxième, aussi noire que la première, mais plus grosse.


Ainsi voilà ce qui perturbait Lise pendant le trajet en voiture.


L’homme les lui porte à la bouche et on voit chaque joue se gonfler sous le volume des sphères. Elles finissent sur le lit, propres et prêtes pour une prochaine fois.


Soudain une grimace apparaît sur le visage de Lise. La caméra descend et montre le sexe de l’homme qui se retire déjà d’une première pénétration. J’ai un instant de panique car je ne vois pas de capote, mais heureusement un bourrelet tout en bas de la hampe me rassure. Il est bien protégé mais vraiment le préservatif est discret.


Il la baise avec entrain. Christiaan qui manifestement n’est pas un amateur alterne les images de la saillie avec le visage de Lise et les petits souffles qui sortent de ses lèvres à chaque fois que la queue la pénètre à fond.


Les deux autre hommes sont juste à côté et entretiennent leur érection en se flattant la queue. Puis le baiseur s’allonge totalement sur ma femme, l’enveloppe de ses bras et tourne sur lui-même pour la placer sur lui. C’est elle maintenant qui s’enfile sur le mandrin. Elle est si belle. Le foulard devant les yeux lui donne un aspect de victime consentante ou de perverse soumise. Je bande. Elle monte et descend sur la queue luisante que Christiaan se charge de filmer au plus près et qui permet de voir la chatte mouler la hampe. Mais aussi, et je le féliciterai, il filme son visage, permettant d’imaginer à chacune de ses expressions l’action qui correspond. Les plans larges aussi sont superbes, voir cette belle se baiser sur un homme, voir ses seins osciller au rythme.


Mais un autre homme s’est déplacé. Je sais, bien sûr, ce qu’il veut. Tous les hommes veulent cela. D’une main puissante il appuie sur ses épaules pour la faire pencher sur son amant. La caméra revient en gros plan. Je ne suis pas surpris, mais qu’est-ce qui me surprendrait maintenant, de découvrir un disque rouge qui bouche le trou de son cul. Il brille sous la lampe que la caméra transporte. L’homme joue avec, le faisant tourner, puis enfin il le saisit de deux doigts fermes et manifestement, il lui faut tirer fort pour que la forme oblongue apparaisse. La lutte est visible entre le sphincter qui refuse de s’ouvrir et l’homme qui tire. Le cul s’élargit enfin laissant s’échapper le gode prisonnier depuis des heures maintenant. Il me paraît énorme, bien plus gros que la dernière fois, abandonnant derrière lui le cul ouvert, baillant d’une façon obscène, de chienne qui attend le mâle en rut.



Mais à cet instant, je remarque que la télé montre une image différente dans un coin de l’écran. Dans cette partie, on ne voit que le visage de Lise. Je comprends alors que si Christiaan déplace sa caméra à sa guise, l’homme qui est allongé en tient une autre dans la main. Manifestement il est rempli d’une mission, filmer le visage. Et c’est aussi au même moment que l’on voit nettement un objet, déformé par la proximité, avancer vers les lèvres. C’est la tache rouge qui m’alerte et me fait comprendre que le plug suit une route détournée. La bouche s’ouvre sous la pression et accueille le plug, se refermant sur le col étroit comme le sphincter l’a fait avant. Les joues sont gonflées, preuve de la taille de l’engin et la vision de ce visage déformé laissant voir cette tache rouge à la place de la bouche, dérange par son étrangeté. Et que dire, si l’on pense aux remugles qu’un plug doit transporter avec lui sortant d’un cul, même si celui-ci a été longuement rincé.


Une bite dans le cul. Une queue dans la chatte. Un plug dans la gorge. Voilà le spectacle que nous offre ma femme.



En même temps qu’elle s’appuie sur le dos d’un fauteuil, Maylis me passe une capote qu’elle trouve dans une boîte devant nous. Je suis à peine en retard sur son mari qui encule ma femme et me retrouve au fond de ce cul qui m’invite. D’une certaine façon c’est un échange, sauf que la mienne est prise par tous les trous et que moi je n’en occupe qu’un. Peu importe. Je laboure. Je laboure. Maylis ne se prive pas de commenter. Son plaisir et celui de ma femme se mélangent.



Le Jacquot en question ne résiste pas longtemps et balance sa purée. Lise a le visage souillé de sperme et son amant, couché sous elle, n’est pas indemne des éclaboussures. Cela ne le gêne pas. Qui, de Lise, de l’homme ou de Vincent s’agite le plus ? Difficile à dire tellement le trio semble animé de toutes parts.


Je ne sais pas ce qui m’excite le plus : la vision de ce visage tant aimé, souillé par le sperme qui laisse des traînées blanchâtres, les mimiques, grimaces et gémissements des protagonistes qui se mélangent dans un tintamarre lourd de sexe, la vue de ces deux sexes qui se battent pour la prendre le plus possible, mon propre plaisir et celui de ma maîtresse, voyeurs de ce qui se passe juste à quelques mètres ?


Non, je sais, c’est la jouissance des deux hommes. La soumission de ma femme, soubrette aveugle, livrée au stupre de ses employeurs et qui se prête de bonne grâce à leur bon plaisir. Et leur plaisir, c’est le mien.


Alors que je jute dans ma capote sous les encouragements de ma partenaire qui pour rien au monde ne quitterait sa position de voyeuse, les deux hommes arrachent leur propre préservatif et dirigent leurs jets de foutre vers la bouche de Lise après qu’on lui a retiré le plug. La soubrette se charge du ménage des deux queues qui lui sont proposées.


Jet après jet, goutte après goutte, elle reçoit et tète les pis d’homme, pour ne rien laisser, comme si la survie du monde en dépendait. Je me demande un instant si elle est rassasiée, si sa soif de queue et de sperme est épanchée.


Maylis m’entraîne. Nous revenons à la lumière et je laisse derrière moi ce monde de perversité si agréable.


Le temps passe. La nature s’épuise et mes adoratrices ne peuvent plus rien tirer de mes couilles vides. Il faut rentrer. Dans quelques heures, nous recevons mes parents chez nous. Je demande que l’on prévienne Lise.


Drika revient avec une réponse que je ne peux comprendre. Je vais moi-même pour la voir. Elle est toujours dans le studio, une femme la lutine. Ma question la dérange. J’insiste et pour la première fois elle me répond sèchement.



Je me retrouve comme un con sur le chemin du retour. Je n’ai pas osé insister, de peur de passer pour un faible qui implore sa femme de rentrer avec lui.


L’excuse est peu glorieuse, mais dès le matin j’annule ce repas. Le reste de la journée s’étire, interminable. À chaque bruit je pense que c’est Lise, mais il est 20 h passées quand la porte s’ouvre. Tout de suite je remarque qu’elle est éméchée et qu’elle traîne avec elle une odeur de fumée qui ne provient pas du tabac. Qu’a-t-elle fait ? Elle sait pourtant qu’elle est extrêmement sensible à ce truc et qu’elle ne contrôle plus rien. Je vais lui parler, mais un « Je suis fatiguée, je vais me coucher » me clos le bec.


Dès le lendemain, je comprends que tout a basculé. Elle refuse d’expliquer son comportement. Le week-end suivant elle prétexte un rendez-vous avec une copine et me laisse. Bien sûr, je ne suis pas dupe et en passant devant la maison de nos amis, je vois sa voiture. J’ai encore un peu de fierté et n’entre pas.


Les suivants sont pareils. La semaine n’est qu’une suite de silences. Je sais que ses employeurs cherchent à la joindre. Ce n’est pas possible, elle est envoûtée. Ce n’est plus « Ma Lise » qui partage ma vie, mais pour encore combien de temps ? Je pense à une séparation si rien de change. Et comment changer si tout dialogue est impossible ou fermé par un « C’est ma vie » imparable.


Deux mois passent. C’est fini, je vais divorcer.

Mais Drika m’appelle un dimanche midi.



Elle est là. En silence elle m’entraîne en faisant le tour de la maison. À la question : Lise est là ? Elle répond : oui.



J’insiste sur un ton qui ne supporte pas un refus.



Elle me guide au sous-sol, mais au lieu d’entrer dans la pièce que je connais, elle ouvre une porte et sans allumer la lumière la referme derrière moi.



Oui, elle est bien là. Derrière la glace, la cloison transparente, juste à quelques mètres, même si j’ai du mal à la reconnaître.



Lentement j’examine la pièce. Lise, car c’est bien elle, même si elle paraît différente, est bien à côté. Mais c’est une Lise transformée, une Lise blonde avec des couettes et des lunettes, une Lise rajeunie de dix ans, une adolescente qui est là. Mais pour le reste c’est autre chose.


Cette Lise est attachée, immobilisée par des cordes qui pendent du plafond et qui tirent ses bras en V vers le haut. Une Lise bâillonnée avec une sangle qui rive une boule entre ses lèvres, d’où des filets de salive suintent. Une Lise, la peau d’une blancheur surnaturelle que la jupette écossaise, costume fantasmatique, qui la catalogue comme écolière, tranche avec ses seins rouges, presque violets. Ses seins sont gonflés tels des melons dont la queue pointe et je devine que quelque chose, une corde ou un élastique en est la cause, les pressant en avant. Des chaînettes pendent de ses tétons martyrisés par des pinces métalliques.


Autour d’elle, l’incontournable Christiaan évolue avec sa caméra, mais aussi une femme, maîtresse gainée de rouge de la tête aux pieds avec juste les seins qui pointent tels deux entités de chairs émergentes du latex. Mais quelque chose d’autre pointe, excroissance improbable d’un corps aux formes arrondies et voluptueuses, véritable dard, sexe d’homme, mandrin d’un noir sombre, aux boules généreuses qui pend sous son propre poids


La femme tourne autour de l’écolière, le sexe lui donnant une démarche singulière et elle lui parle tout en la châtiant. J’imagine que ses paroles sont des paroles qui justifient les gestes de punition car malheureusement aucun micro ne me les transmet. La punition est variée mais pas trop forte. Elle tire sur les chaînes, tape du plat de la main les boules de chairs gonflées de sang, accompagnant quelque fois ses mouvements de coups de cravache sur le pubis, la chatte et les fesses.


Lise se tortille sous la punition. Ses yeux roulent, ses lèvres cherchent à chasser la boule qui entrave sa bouche. Mais la femme semble intraitable.

Pourtant elle abandonne la cravache pour attraper une fiole et tout en continuant de parler enduit sa longue queue.


Lise ne quitte pas des yeux le phallus qui devient brillant du liquide. La femme avance, fait mine de s’engager par-devant mais en réalité elle fait le tour pour se placer derrière. Maintenant elle parle à l’oreille de ma femme et celle-ci répond d’un geste de négation, avec une mimique d’angoisse. Manifestement elle n’est pas entendue et la femme pousse son engin en fléchissant les jambes et d’une poussée qui projette Lise en avant lui enfonce une bonne partie de la queue dans l’anus. Des larmes coulent sur le visage de mon épouse. C’en est trop.



Elle dit vrai, en effet, je vois bien un bout de plastique enfermé dans la main droite de ma femme.



Pendant ce temps ma femme subit les assauts du mandrin se balançant au rythme des enculades.



J’avais presque oublié la raison de ma présence. Je la suis. Nous allons dans un bureau.



Elle réveille un ordi, cherche un fichier et une fois qu’elle l’obtient me propose de regarder. C’est une page avec des vignettes, chacune montrant un extrait de vidéo. En déplaçant la souris, je vois très vite que les vidéos sont avec ma femme, celles que Christian nous a données et d’autres que je ne connais pas, certainement faites sans moi, ces dernières semaines.



Alors, je comprends. C’est une adresse de site. Ce n’est pas comme je le pensais, un écran sur cet ordi, non, c’est un site.



Je suis atterré. On va reconnaître Lise, c’est certain. Ce genre de site est visité par les hommes, moi le premier, et sa réputation va devenir intenable. Et moi, le mari… Et son employeur… Ses clients…



La voix de Drika me ramène à la triste réalité.



Étrangement, Drika si calme d’habitude s’enflamme.



J’ai devant moi une femme blessée, une femme qui se retrouve face à une rivale, plus jeune, plus fraîche, plus spontanée.

Elle se calme.



Je ne les connais pas, mais je sais que Lise garde un petit carnet où elle note tout cela. J’ai trouvé une alliée alors que j’avais perdu tout espoir. Même si Lise ne me revient pas, au moins j’aurai fait tout mon possible. Le soir alors qu’elle revient, toujours aussi épuisée, je ne dis rien. Elle est encore chaude de toutes ces étreintes et jeux sexuels auquel son amant, ses amis, ses amies, l’ont entraînée.


Le lendemain, par contre, alors qu’elle est dans son lit – depuis quelques temps je couche dans la chambre d’amis – je lui envoie un mail avec le lien de ce site.


Pourquoi ne pas lui dire directement ? Une idée, une intuition, presque de la superstition. Cette histoire avait commencé par le « Net », peut-être qu’elle se terminerait grâce au « Net ».


Elle déboule furieuse dans ma chambre.



Alors, je lui explique. Mais pour commencer, juste le fait que c’est « Son » Christiaan qui la met en pâture sur le réseau. Elle ne me croit pas. Alors je l’invite à s’abonner et elle découvre que toutes les vidéos, tous les jeux qu’elle a acceptés se retrouvent à la vue de tous. Alors elle est effondrée. Puis furieuse. Puis effondrée. J’ai droit à toutes les couleurs des sentiments. Mais j’en retiens un, un seul. C’est vers moi qu’elle se tourne, c’est à moi qu’elle demande conseil, c’est dans mes bras qu’elle pleure, méditant à haute voix ce qui va se passer si des gens qui la connaissent voient ce site.


Je la laisse mijoter un moment. Je sais, ce n’est pas charitable, mais son « sauvetage » est à ce prix. Et c’est alors que je lui explique le deal avec Drika.



Ce langage ne me choque pas, il me ravit. Nous allons pouvoir avancer.


Je fais tout ce que nous avons décidé avec Drika, couper tous les liens potentiels avec son mari. Lise n’est pas au courant. Je veux qu’elle croie qu’elle n’a été qu’un pion entre les mains de Christiaan. Pourtant il essaye de la joindre, mais sa femme et moi sommes des frontières infranchissables.


J’ai l’idée de proposer des vacances, meilleur moyen de rompre le quotidien et tout ce qui y est maintenant rattaché. Lise accepte, presque heureuse de s’éloigner de chez nous.


Pendant ces quinze jours, je me suis efforcé de me comporter en mari tendre et amoureux. Pas une seule allusion à cet épisode que je voulais effacer pour toujours de la mémoire de Lise. Après tout, j’étais responsable, ou tout au moins en grande partie. Même pendant que je lui faisais l’amour, je suis redevenu le mari d’avant, tendre et délicat. Oubliée la fellation, oubliée la sodomie, seulement du « politiquement correct ». Je ne voulais pas que ces pratiques fassent ressurgir ces moments. On verrait plus tard.


Lise faisait son possible pour donner le change, mais je voyais bien qu’elle était sombre. Pendant l’amour, je sentais qu’elle se forçait et que les petits gémissements sentaient la simulation.


Il fallait certainement du temps. On a repris le travail. Lise allait mieux, l’esprit occupé ailleurs. De temps en temps je surveillais son téléphone et sa messagerie. Pas de contact et c’était confirmé par Drika avec qui j’avais gardé une ligne. Son mari avait accepté, surtout lorsqu’elle lui a dit que je porterais plainte et que, s’il fallait, elle-même témoignerait. Je n’ose imaginer l’ambiance chez eux, mais c’est leur problème.


Et puis une nuit où je me suis réveillé à 3 h, Lise n’était plus là. Un instant je pense qu’elle est partie et que tout est fini. Pourtant il y a de la lumière dans le salon et j’entends des voix. J’avance sans bruit et je la découvre devant l’ordinateur. Elle regarde un film, une vidéo et je reconnais sa voix.

Ce n’est pas possible et pourtant c’est une des vidéos de là-bas qui défile sur l’écran. Drika m’a envoyé tous les DVD et, avant de les détruire, j’ai eu la faiblesse de les copier sur mon ordi. J’ai perdu. Autant reconnaître ma défaite. J’avance. Elle me voit.



Je m’attends à des invectives sur la domination qu’il a exercée, sur les partages avec d’autres hommes, des femmes, des gang-band qu’il lui a imposés, mais elle ajoute :



Waouh. C’est la première fois depuis des semaines que ma femme fait preuve d’émotion. Alors pourquoi tourner le couteau dans la plaie et visionner ces vidéos. Je demande :



Elle baisse les yeux et dans un murmure à peine audible.



Je pense avoir mal compris.



C’est donc ça ! J’ai ouvert la boîte de Pandore. J’ai joué avec le feu sans penser que Lise pouvait s’y brûler. Mon cerveau fonctionne à une vitesse supraluminique.



Voilà la réponse de mes neurones, ceux du cerveau et ceux qui dirigent ma queue. Lise me regarde, d’abord effrayée de ces mots que je ne prononce jamais, au moins à haute voix. Mais elle me connaît, elle sait déchiffrer sur mon visage toutes les nuances et elle voit bien que ce ne sont que des mots, qu’ils ne reflètent pas ma pensée. Juste des bouées lancées à la mer pour sauver notre couple, pour transcender cette aventure et n’en garder que le meilleur.



Qui d’autre que votre femme aimante peut accepter d’entendre ces horreurs ?



Ce langage ne la rebute pas. Elle tire sur mon shorty. Le sexe qu’elle découvre est déjà en érection. Je suis comme cela, je bande vite. Ses lèvres s’ouvrent et… et… je disparais…


Jamais je ne ressortirai de cet écrin. Enfin je veux dire, je ne ressortirai qu’après avoir inondé sa gorge de mon sperme, ce jus que j’ai accumulé depuis des semaines en prévision de cet instant, même si je ne le savais pas vraiment. Et pendant qu’elle me pompe, suceuse salope, reine de la pipe gourmande, je rêve tout haut.



Elle acquiesce, la bouche remplie de ma queue, lui imprimant le plus délicieux des mouvements.



Même mouvement.



Elle abandonne ma queue pour me dire :



Mais elle et moi avons d’autres soucis pour l’instant. Je crache mon jus et cela me semble être vraiment la première fois que je jouis dans sa gorge. Elle me garde au chaud, la langue me lisse le bout, les joues aspirent le sperme, la gorge déglutit mais aussi et surtout ce regard de chienne et de salope que j’apprécie, surtout que je sais que derrière tout cela, il y a le regard de ma femme, de celle que j’aime, de celle que j’ai retrouvée et qui m’aime aussi. Car elle m’aime pour avoir accepté ce chemin.


Non ?


Et après. Après, mais c’est tout simple. Lise, nue, attachée, masquée, livrée aux assauts d’un, de deux, de trois ou plus si affinités, mâles qui la font hurler de plaisir. Mais quelqu’un filme, quelqu’un organise, quelqu’un enregistre pour après. Ce quelqu’un c’est moi et tout se passera chez nous ou mieux, dans un hôtel afin de garder le contrôle et l’anonymat.


Le contrôle, voilà ce que chaque mari qui veut donner sa femme à un autre, doit avoir en tête. Sinon… sinon, la situation peut nous échapper et on se retrouve la queue entre les mains sans personne pour la faire bander, pire, pour vous branler…



FIN