Revebebe - Une histoire

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n° 16253	Fiche technique	16641 caractères	16641 Temps de lecture estimé : 13 mn	19/06/14
Résumé: - Je t'avais dit une putain de tenue sobre ! Sobre, tu sais ce que ça veut dire ? C'est vrai que ça doit pas t'arriver souvent, espèce d'ivrogne ! - Eh, oh ! J'suis pas venu pour me faire insulter hein ! C'est pour passer inaperçu !
Critères: exercice humour
Auteur : Lilas (Salil) Envoi mini-message

Concours : Paroles, paroles

Vas-y Frankie

— Mais c’est quoi cette tenue ? Tu crois qu’on va à la plage ?!
— Comment ta voix elle part grave dans les aigus, la vache ! T’as bouffé de l’hélium ou quoi ?
— Je t’avais dit une putain de tenue sobre ! Sobre, tu sais ce que ça veut dire ? C’est vrai que ça doit pas t’arriver souvent, espèce d’ivrogne !
— Eh, oh ! J’suis pas venu pour me faire insulter hein ! C’est pour passer inaperçu !
— Inaperçu ? Tu te fous de moi ? Il flotte, il pèle, et toi t’es en putain de bermuda et en putain de tongs ! Putain !
— Je voulais être à l’aise, surtout pour faire ça ! Arrête de gueuler parce que c’est toi qui vas nous faire repérer !
— Oh, putain mais qu’il est con ! Bon, ouvre ton sac à l’arrière du fourgon, là.
— T’appelles cette vieille guimbarde un fourgon, toi ? Y en a qui s’y croivent hein…
— Croient, crétin !
— Croa ? T’imites les corbeaux maintenant ? Ça va pas bien dans ton ciboulot tonton Georges…
— Putaiiin mais qu’il est cooon… Bon, laisse tomber Frankie. Alors… fais voir le matos… marteau… pinces… tournevis… marteau… brosse à dents… et marteau.
— Pourquoi tu tires cette tronche ? C’est pas ce que tu m’avais d…aïïe ! Mais ça fait mal, merde !
— Tu vas m’expliquer ce que tu fous avec une brosse à dents dans ton sac ? Et tu crois vraiment qu’on avait BESOIN de TROIS marteaux, abruti ? !
— C’est tout ce que j’avais ! Et la brosse à dents, c’est pour avoir l’haleine fraîche… au cas où la dame nous surprendrait…
— Mais qu’est-ce qui tourne pas rond, chez toi ? Tu crois que si elle nous surprend, elle va vouloir glisser sa langue dans ta bouche ? Mais t’es VRAIMENT complètement con, ma parole !
— Non mais ça va hein… oublie…
— Putain mais l’autre il croit que la nana elle va le kiffer ! Putain mais il croit trop au monde des bisounours ce con-là… C’est la police qu’elle appellera, ducon !
— Oublie, je t’ai dit ! C’est bon, j’ai compris ! Toi t’es l’intelligent et moi le guignol de service, maintenant on peut y aller ou pas ?
— Ouais ! Parce que moi, bon dieu de crétin de tête de pioche, j’ai pris un pied-de-biche, au cas où tu serais trop con pour y penser…
— Y a personne à l’intérieur ?
— Tu crois qu’on y entrerait sinon ?
— T’es sûr hein ? Parce que je suis peut-être con, mais j’ai pas envie de me faire gauler…
— Moi non plus, abruti ! C’est pour ça que je t’assure que la baraque est vide ! La grosse Lulu s’est tirée il y a une demi-heure pour son club de stretching-zumba-cacacucharajesaisplusquoi. Enfin, un truc de gonzesses, quoi.
— Je vais encore me faire passer pour un con hein mais… comment tu le sais ?
— Parce que je surveillais la baraque, abruti !
— Non mais d’accord mais… comment tu sais où elle va ?
— Parce que je l’ai suivie TOUTE la semaine ! Abruti !
— Ok, ok… fallait demander, hein, histoire de me rassurer… Juste demander, ça va hein, c’est pas la mort ! Pas la peine de m’insulter à longueur de temps…
— Magne-toi et ferme ta tronche, Frankie. Sérieux, je vais te défoncer si tu continues. Y a pas que toi qu’es nerveux…
— Ouais ouais… je sais bien… mais j’ai juste peur de me faire gauler…
— Humpf !
— Pas facile…
— Huuuuummmmpf !
— Tu veux peut-être un coup d’main ?
— FERME-LA, FRANKIE.
— Bah j’proposais mon aide, c’est tout… ça, c’est pas la mort non plus, faut pas déconner…
— HUMMMMPF ! Porte de merde, c’est du blindé triple épaisseur ou quoi ?… Frankie ? Putain Frankie, mais t’es où ? ! Mais il est où ce con ? J’y crois pas, il s’est tiré ! Le sale lâcheur de merde ! Je vais le défoncer, je vais le…
— Surpriiise !
— Rha ! Tu m’as fait peur ! Putain ! … Comment t’es rentré ? !
— La véranda est ouverte.
— Hein ?
— La véranda. Elle est ouverte. Je suis venu t’ouvrir, parce qu’à force de gueuler comme un goret, on va se faire gauler ! Et moi, j’veux pas m’faire gauler !
— … Ouais… euh… c’est vrai, j’aurais peut-être dû vérifier s’y avait quelque chose d’ouvert avant d’entamer la porte de service au pied-de-biche… Bonne idée Frankie. Haaan la vache ! Claque pas la porte comme ça, t’es dingue !
— Bah je sais pas, c’est bizarre… ça a fait comme un courant d’air…
— Grumblegrumble…
— Tu marmonnes quoi ?
— Que les courants d’air dans l’coin y en a plus qu’on le croit ! Allez, avance, la chambre est à l’étage !
— T’es sûr que c’est dans la chambre ?
— La grosse Lulu, elle a une bouche grande comme ça… c’est ce qu’elle a confié à Boubouss, le boulanger. L’aurait mieux fait de se taire, tu peux me croire. Elle pouvait pas savoir qu’elle tomberait sur un zigoto comme moi dans l’coin, remarque. C’est que je cache vachement bien mon jeu…
— Ouais.
— Ouais quoi ?
— Ouais ouais…
— T’es pas d’accord ?
— C’est bon, allez…
— Non mais vas-y, crache le morceau !
— Ben… tout le monde sait que t’es un vaurien, quoi…
— HEIN !
— Te fâche pas, c’est comme ça, c’est tout… c’est marqué sur ta tronche.
— C’est quoi ton conte à la mords-moi-le-nœud ? De quoi que c’est marqué sur ma tronche ? Tu veux que je te la marque, moi, ta tronche ?
— Pfff…
— Si tu me prends pour un vaurien, pourquoi t’as voulu participer ?
— Ben… pour le fric…
— Ouais, sûr ! L’odeur du fric sentirait la merde que ça titillerait pas plus les pifomètres, va !
— … Puis pour Sophie… Heu… Non mais j’voulais dire que…
— DE QUOI SOPHIE ?
— …
— C’est de MA SŒUR dont tu parles ?
— Nan, nan… une autre Sophie… j’aimerais bien me la taper, c’est tout…
— Et c’est quoi le rapport ?
— Ben… le fric…
— C’est une pute ?
— Mais nooon ! Merde, c’est pas une pute du tout !
— Alors quoi ? Elle aime le fric ?
— Bah sûrement… comme tout l’monde, quoi ! Non mais… j’voudrais m’tirer avec elle… et il nous faut du fric.
— Humhum. Elle habite où ta Sophie ?
— Tu connais pas.
— Ouais… et c’est quoi son nom ?
— Lâche-moi, tonton Georges ! Si tu m’cherches, tu vas m’trouver !
— Hélas je t’ai déjà trouvé, et tu me prends trop pour un con, toi… vas-y mollo avec le sac, tu fais un raffut du diable !… Bon… alors… comme la grosse Lulu descendait souvent en peignoir de ce côté-ci, je parierais que la chambre est à l’étage, par là.
— La grosse Lulu, moi je la trouve pas si grosse.
— Elle te fait bander ? Moi pas du tout.
— T’es raciste de poids toi en fait. Grossophobe.
— Hein ?
— Ouais, t’aimes pas les grosses.
— Et alors ? Les gros c’est pas une race, non ? Crétin !
— Bah tu m’as compris.
— Pourquoi qu’elle s’est tirée ta femme au fait ?
— Pour rien.
— Elle s’est tirée pour rien ta femme ? Quoi, tu veux dire que ça lui a pris comme pour une envie de pisser ? Elle est allée aux chiottes un jour, et puis en déroulant le PQ, elle s’est mise à rêvasser, et subitement ça lui est venu ? « Tiens, aujourd’hui j’vais quitter ce con d’Frankie ». C’est ça que t’essaies de me faire avaler ?
— Tagueule.
— Toi, tagueule ! Tu me noies de conneries depuis tout à l’heure, et tu me dis tagueule ? Tu me traites de vaurien, alors que je suis un honnête agent de sécurité qui travaille dur pour gagner sa vie ?
— Grumpf.
— Ouais, ouais, carrément ! Je travaille dur ! Et je peux te dire que ça m’a demandé un paquet de boulot, de planifier cette journée !
— Je m’en doute. T’as prévu une torche ? On n’y voit rien là-dedans, avec toute cette flotte dehors.
— … Nan, j’ai pas d’torche. Il est 9 heures du mat’. C’était pas censé qu’il fasse nuit dans cette foutue baraque à cette heure-là. Et fais gaffe, y a des bibelots de bourges partout.
— Faut voir la baraque aussi… j’crois bien que mon appart doit faire la taille de leur salon.
— C’est ça les richeman. Je parierais que le Charlie il a une bite plus petite que mon doigt ! C’est pour ça qu’il compense avec sa bagnole, sa baraque… puis sa femme, tiens, la grosse Lulu. Note qu’elle est sympathique, la Lulu. Quand elle était jeune, on aimait bien la grimper.
— T’as déjà grimpé la Lulu ? !
— Ben carrément. Avant qu’elle connaisse son bourge. Elle était pas trop mal faite, la Lulu. Un bon cul. J’aimais bien taper dedans. On était même plusieurs à la monter en même temps, parfois. Pour sûr qu’elle en redemandait, la chaudasse.
— Eh ben !
— Eh ouais…
— …
— Tu regardes quoi, comme ça ? C’est moi que t’es en train de mater, pervers de mes deux !
— Non mais… je regardais tes doigts…
— Pourquoi tu mates MES doigts ? T’es un malade ou bien ?
— Ben… tu disais que le Charlie, il avait une bite plus petite que ton doigt alors bon, ben, la curiosité aidant… Puis bon… ben, tu mesures bien deux mètres, alors tes doigts… ils sont pas fins, hein… n’importe quel péquin ordinaire, sa bite elle taille plus petite que tes gros doigts…
— Mais t’es un putain de débile, quand même, hein ?
— Ouais mais je sais, mais… bah tu complexes un peu les autres quand même. T’es un raciste de p’tite bite. Un ptikikiophobe.
— Tu commences à me les briser sévère avec tes histoires de race, toi, tu sais ?
— Faut pas te fâcher… moi, j’dis ça, j’dis rien, hein…
— Ben ferme-la alors ! Putain Frankie, tu me fais regretter bien profond ta participation au plan d’aujourd’hui ! Ferme ta putain de gueule !… Et arrête de mater mes mains, merde ! Tu me fous les boules avec ton sale regard de travers, là !
— Ouais mais voilà, ben deux mètres, quoi… faut pas s’étonner s’il a des doigts gros comme des saucisses de Toulouse aussi… puis bon, les Blacks, c’est connu…
— Tu marmonnes quoi sur les Blacks ? J’espère que c’est pas ce que je crois, parce qu’il y a un de tes putains de marteau qui va servir dans pas longtemps !
— …
— Ok, c’est cool quand tu la fermes. Alors… Va s’y retrouver dans c’te baraque avec dix pièces au mètre carré, bordel. Comment on fait pour trouver leur putain de chambre ? Y en a 40 000, des chambres !
— Pas mal, celle-là. J’m’y serais bien vu à poil avec la Sophie.
— Tu veux bien ARRÊTER de parler de Sophie ? Je sens que je vais bientôt t’exploser, Frankie !
— Mais j’t’ai dit que c’était pas ta sœur !
— Même ! Tu prononces plus le prénom Sophie ! Tu fais comme s’il était rayé pour toujours de ton vocabulaire ! T’évoques encore une fois le prénom Sophie et ta bite dans la même phrase, j’te défonce !
— Ok, ok…
— Pas là non plus… pfff… le temps presse, maintenant !
— Elle rentre à quelle heure, la Lulu ? J’ai vraiment pas envie d’me faire gauler chez elle, hein…
— Pas avant deux heures. Après son cours de gym où ils font semblant de faire du sport, elle va au burger du coin.
— Dis… bon, j’suis le con d’service, je sais bien mais… y a un truc qui me turlupine.
— Si t’arrêtes pas de parler de pine Frankie, j’te défonce.
— Mais enfin je…
— J’t’aurais prévenu.
— Pas la peine de me fixer comme ça avec ton marteau, hein ! C’est bon, j’arrête de prononcer le mot « pine », ça te va ?… J’te disais donc… y a un truc qui me… euh… qui me chiffonne.
— Ouais, accouche Frankie.
— Ben… j’me disais… si elle cache tout son fric chez elle… pourquoi qu’elle aurait laissé la véranda ouverte ?
— …
— Non parce que bon, c’est pas un peu bizarre ça ?
— …
— Oui oui, je sais… doit y avoir une explication… tu vas t’empresser de m’enguirlander le cocotier en m’exprimant bien le fond de ta pensée, ce qui prouvera que je suis complètement abruti.
— Tagueule Frankie. Là, je réfléchis.
— …
— Parce que là, tu vois, tu montres que t’es pas si con… Maintenant que j’y pense, la Lulu elle est sortie par la véranda toute la semaine. Je l’ai jamais vue fermer la porte.
— Comment ça se fait ? Elle peut oublier une fois, mais tout le temps ? Elle cherche les emmerdes ou quoi ?
— J’en sais rien. T’as raison, c’est bizarre.
— Aïe ! C’est quoi ça ?
— Ton tournevis.
— Mais ça fait maaal, bordel !
— Désolé, quand j’suis nerveux, je lance des trucs…
— Putaiiiin, ouille !
— Désolé…
— T’es malade ! fous-moi encore un marteau sur le pied et j’te prouve que moi aussi j’peux te défoncer !
— Oulàlà, c’est que tu me ferais presque peur, toi et ton mètre soixante-cinq, hin hin hin.
— Petit mais costaud, sale con ! J’ai super mal aux doigts d’pieds !
— J’t’avais dit que foutre des tongs c’était pas une bonne idée ! Ça donne envie, après ! Envie d’écrabouiller tes doigts de pieds blancs comme des boudins !
— Putain Jojo… j’te jure que si tu traites encore mes doigts de pieds de boudins blancs… ! T’es raciste de Blancs, aussi ? T’es Blancophobe ? Putain mais c’est toi le con, en fait ! Et range-moi ce putain de marteau ! Allez, j’ouvre une dernière porte et j’me tire ! Pauvre malade !
— Surprise.
— …
— …
— La ggrogrosssse Lulululu !
— Je dirais même : « la grosse Lulu » !
— Et à poil !
— Qu’est-ce qu’elle fout, là ? Putain Georges, je t’avais dit que je voulais pas me faire gauler !
— Bon, les couillons, au lieu de rester là la bouche ouverte, entrez et foutez-vous à poil. Jamais vu une paire de débiles aussi profonds.
— …
— …
— Mais vous parlez quelle langue, les neuneus ? Allez, grouillez-vous ! Ça fait une heure que je vous attends !
— Mais…
— Mais…
— Toi, là ! Le grand Black ! Baisse ton froc ! Ou j’appelle les flics !
— …
— Magne-toi !… Ah, ben voilà ! Oh, mais c’est toi, Georges ? Je t’avais pas reconnu. Mais côté queue, t’as pas changé ! Allez, approche !
— Maismaismais… zzzzzzeuzzzeuuu…
— Ah oui, c’est vrai que quand t’es tout émotionné, tu zozotes, toi. Viens là, je vais te rassurer. Le maigrichon, baisse ton froc aussi ! Enfin… l’espèce de chose informe qui te sert de bas…
— C’est… c’est un bermuda.
— Ouais, voilà. Baisse-le…. Hummmm. Pas mal tout ça ! Vous me mettez en appétit ! Avancez, vous allez pas rester plantés comme des poteaux, non ? Les poteaux, je les veux entre vos jambes, les gars !
— …
— …
— Punaise il a fallu que je tombe sur les deux lambins du pays, moi… Déjà que ça fait trois plombes que j’attends que vous montiez ce putain d’escalier… et vous êtes là à me fixer bêtement avec des yeux de merlans frits !
— Maismaismais… comment… que…
— Bon ben je crois que si je veux voir vos bites se lever, va falloir que j’explique un chouïa ! J’sais bien que tout le monde m’appelle la grosse Lulu, et que personne ne voudrait me tirer ! Surtout que je me suis mariée avec le bourge du coin… Il m’a pas épousée pour mon physique, bien sûr ! Mais parce que je suis une vraie chaudasse, je suis la seule à le faire grimper aux rideaux comme ça ! Le problème, c’est qu’il est tout le temps fourré en déplacement à droite, à gauche, et même au milieu, au milieu de sa secrétaire, si vous voulez tout savoir ! Je le vois plus assez ! Et j’ai toujours, toujours envie de baiser, moi ! Le problème, c’est de trouver des types motivés pour le remplacer, mais… discrètement ! Faut faire gaffe, le mari, il est tellement jaloux !… Alors j’ai inventé cette histoire de fric que j’aurais gagné à l’Euromillions, et ça m’envoie régulièrement du produit frais !
— …
— …
— Des types comme vous, quoi ! Le dernier, c’était Boubouss, il s’est pointé ici le mois dernier. Je l’ai obligé à revenir quelques temps, puis je m’en suis lassée… alors on a refait courir l’histoire que je cachais mon blé sous mon matelas, pour pas que le mari le trouve… et hop ! Vous voici, les nullards ! C’est quoi ton nom, toi ?
— F…Frankie.
— Allez, viens… voilà, n’aie pas peur ! Si je te bouffe quelque chose, ce ne sera que ta queue, ha ha ha ! Alors, Frankie… tu me trouves grosse, toi aussi ?
— N-non.
— Cool. Mmmm… très bonne, cette queue, bien poilue, comme j’aime ! Et toi, Jojo, approche aussi… je me souviens bien de ta grosse pine, et… mmm… toujours le même parfum excitant de Black ! Un vrai cliché à toi tout seul, tu sais… mais je ne vais pas m’en plaindre ! Bonne cuvée aujourd’hui !… mmm… chlurp… vous me faites mouiller, avec vos beaux appendices… aah…. Mmm, ça m’avait manqué !
— …
— …
— Pas très bavards, les délinquants amateurs… Oooh, regardez-moi ces belles hampes bien levées ! Ça vous plaît la grande bouche de la Lulu ? Mmmm ?… et ça, vous aimez… ? Ouais, ça a l’air… Vas-y Frankie, installe-toi… ben voilà, t’as gagné de la vitesse depuis tout à l’heure ! Rentre-moi dedans tout de suite, j’aime quand ça force un peu au début… hummm !… oui, parfait ! Rentre à fond… encore… encore… ooh… tu y es presque… pilonne-moi… hummm, vas-y Frankie… vas-y, c’est bon… aaah…. Aaaah… putain je jouis… continue, à fond… plus fort… Aaaah ! Hummm ! Ouiiii !… Premier orgasme, toujours le meilleur… avec celui de la fin.
— Lulu je…
— Tabouche, Georges. Rentre-moi dans l’cul, je sais que tu l’adorais, autrefois. Prends pas d’gants, j’vous dis que j’aime quand ça force un peu au début… aaah ! Putain mais c’est quoi, ça ? !
— UN MARTEAU ! J’vais pas m’laisser emmerder par une grosse nympho sous prétexte qu’elle m’a surpris chez elle ! Et j’aime pas les grosses, hein, Frankie, c’est toi qui l’as dit ! Putain, mais j’suis vraiment tombé sur deux tarés aujourd’hui ! Amusez-vous bien, tous les deux… et Frankie, n’hésite pas à lui bouffer la cramouille, n’oublie pas, t’as une brosse à dents pour te rafraîchir l’haleine ! Putain d’blaireaux !…
— … Pfff, dommage… une si belle queue… Bon… Allez Frankie, ne te laisse pas démonter et continue à me foutre. Et pendant que tu y es… bouge un peu ce marteau en cadence… ça m’fait de l’effet…