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n° 16295Fiche technique10074 caractères10074
Temps de lecture estimé : 7 mn
04/07/14
Résumé:  Je prépare une douce soirée pour l'anniversaire de mon homme.
Critères:  fh couple cadeau anniversai fellation pénétratio
Auteur : Morgane82            Envoi mini-message
Bon anniversaire

Il fait gris ce matin ; le temps est comme lui : maussade, en cette journée qui devrait être pourtant particulière.


Il m’a bien précisé hier de ne rien dire, de ne rien préparer, mais c’est plus fort que moi.

Il ne le sait pas encore mais il se rappellera de ses 36 ans de gré ou de force.


J’ai posé l’après-midi pour avoir le temps de tout préparer : il faut que je passe au coiffeur, chez l’esthéticienne ; je veux être superbe, inoubliable.


Il y a deux jours j’ai reçu la petite robe que j’avais trouvée sur internet. Une petite robe violette très courte et évasée, avec un décolleté plongeant dans le dos jusqu’à la naissance de mes fesses. J’ai prévu un string en dentelle, des bas couture noirs, un soutien-gorge redresse-seins ouvert, des escarpins à talons avec lesquels je m’entraîne à marcher depuis deux semaines. Ce soir, je veux être la plus belle et la plus sexy pour mon homme.


Il sera très pris toute la matinée ; pas sûr qu’on ait le temps de discuter beaucoup. Pas grave, je me rattraperai ce soir dans ses bras…


J’ai l’impression que cette matinée ne va jamais se terminer. Enfin midi. Je file chez le poissonnier récupérer ma commande, de belles langoustes pour mon plat de ce soir. Je file en vitesse à la maison, dépose mes achats et repars aussitôt ; l’esthéticienne m’attend : manucure et pédicure complète sur le ton de la couleur de ma robe, puis passage à l’épilation, jambes entières, aisselles et maillot. Envie de surprendre mon doux amant, je demande à la jeune fille de laisser un peu de toison sur mon mont de Vénus et de mettre mes lèvres à nu. Une fois qu’elle a terminé, elle me laisse le temps de me rhabiller en quittant la cabine ; j’en profite pour glisser mes doigts sur mes lèvres douces et lisses. J’espère que la surprise lui plaira et je pense déjà à sa langue sur moi. Je me caresse doucement en pensant à son souffle, ses doigts en moi, et je jouis dans un gémissement que j’étouffe de ma main libre. Je me rhabille rapidement et me sauve direction le coiffeur. Une demi-heure plus tard, je suis bien dans ma tête, je me plais et je souris en pensant à lui, mon amant, mon ami, mon homme si patient, si persévérant, si doux quand je me retrouve dans ses bras.

Il faut que j’arrête de rêver, sinon je n’aurai pas le temps de tout faire.


En arrivant à la maison, je me déshabille, attrape mon tablier et le passe. Je vais chercher mes escarpins. Spectacle sympathique, ma foi. Je vais chercher le pied et l’appareil photo, histoire de lui faire quelques clichés-souvenirs.

Je prépare le dîner en sirotant un bon petit vin blanc ; je sens les couleurs me monter aux joues.

Je dresse la table, pose quelques bougies par-ci, par-là.


Déjà 19 heures : il ne va pas tarder. Je monte enfiler ma tenue, un peu de noir sur mes yeux, quelques touches de gloss sur mes lèvres déjà gorgées de désir.

J’entends la voiture ; j’éteins les lumières.

Sa main sur la poignée ; ma respiration s’accélère.

Il ouvre la porte et me retrouve derrière, tout sourire.



Il m’attrape la main et me fait tourner sur moi-même ; ses yeux brillent, il sourit. Je pense que l’effet est réussi.



Je le dirige vers la cuisine ; sa main est déjà dans mon dos. Je frémis à son contact et attrape les deux coupes de champagne. Je lui demande d’ouvrir la bouteille. Je remplis les deux coupes et nous dirige vers le salon où nous attendent quelques amuse-bouche.

J’allume les bougies ; nos ombres dansent sur les murs.

Je lance la chaîne hi-fi ; une douce musique remplit la pièce.

Je prends une gorgée du précieux liquide et viens tendrement l’embrasser pour qu’il partage avec moi cette première gorgée.


Le champagne aidant, l’atmosphère se fait de plus en plus chargée de tension. J’ai envie de lui autant qu’il a envie de moi. Il vient s’asseoir derrière moi et fait glisser ses mains sur mon dos nu pour venir emprisonner mes seins, qu’avec étonnement il trouve nus. Sa bouche dépose des milliers de petits baisers sur ma nuque ; je me retourne un peu pour l’embrasser. Entre deux baisers, je lui murmure un petit « je t’aime ». Il pose son doigt sur mes lèvres et me fait taire.

Il me fait me lever, fait glisser ma robe au niveau des épaules et la fait glisser lentement le long de mon corps. Il se délecte de l’ouverture de son paquet-cadeau.


Je me retrouve presque nue au milieu du salon. Le champagne, la musique, l’envie de lui : mon corps ondule tout seul, comme un appel auquel il répond en venant se coller à moi.

On entame une danse lente, lascive. Ses mains caressent mon corps de toutes parts ; je sens son érection contre ma cuisse. Je le frôle, le caresse, m’agenouille devant lui, dégrafe son pantalon, embrasse son érection, la respire ; je m’enivre de son odeur.

D’un mouvement rapide, il se retrouve nu devant moi, mon beau mâle.


Sa queue tendue frôle ma joue, puis mes lèvres ; ma langue vient à la rencontre de son gland gonflé. Je le suçote, fais tournoyer ma langue et viens former un fourreau autour de sa dague.


Je le repousse pour qu’il s’assoie ; à genoux au milieu de ses cuisses écartées, ma bouche et ma langue s’activent sur son pieu. Ses mains caressent mes cheveux et attirent ma tête plus profondément vers lui. Son gland vient cogner au fond de ma gorge ; je me remplis de lui.


Il gémit, grogne, mais je ne veux pas que cela se termine déjà. Je me retire, attrape ma coupe de champagne, en bois une gorgée et, la bouche pleine, je reprends sa queue entre mes lèvres. Le chaud-froid le fait sursauter. Je le regarde les yeux brillants, j’ai envie de lui en moi. Je me redresse et viens me mettre à califourchon sur ses cuisses, j’agace mon clito du bout de sa queue. Je ne tiens pas longtemps, je veux le sentir en moi. J’avance le bassin et coulisse doucement afin de le sentir me remplir lentement. Je ne peux m’empêcher de gémir ; cette sensation de plénitude quand il est en moi, à moi, je ne voudrais la perdre pour rien au monde.


Nos bassins ondulent au rythme de la musique qui tourne toujours en fond. Il mordille mon téton et joue avec mes seins ; je me sens partir, mes muscles se contractent, j’ondule de plus en plus rapidement, je sens l’orgasme monter et le laisse m’envahir en m’agrippant à ses épaules.


Mon orgasme déclenche le sien. Je reste soudée à lui, ma tête sur son épaule, écoutant sa respiration reprendre un rythme normal, ses mains caressant mon dos.



Je glousse et rougis, je me relève, replace mon string et pars en direction de la cuisine tout en ondulant bien du postérieur pour que monsieur se régale les yeux.


Je ramène les entrées et le vin qui les accompagne, une trilogie de foie gras avec un bon petit vin blanc. Sur le plateau de service, j’ai posé quelques photos faites dans l’après-midi. Je souris en le posant devant lui.



Dos à lui et les fesses tendues vers lui, je fais coulisser tout doucement le string le long de mes jambes, lève un pied puis l’autre, le ramasse et le lui donne. Je nous sers un verre de vin, le lui tends accompagné de sa trilogie. Je m’assois près de lui. J’aime le voir nu ; si je ne me retenais pas un peu, je lui sauterais dessus. Perdue dans mes pensées, je ne fais pas attention en buvant mon verre et m’en fais couler dans le cou. Il n’a pas perdu une miette du spectacle : il laisse la goutte descendre jusqu’à atteindre mon sein, où il vient la laper. Ce petit jeu me plaît bien… Les entrées pourront attendre ; la partie recommence. Je fais couler le vin doucement ; mes seins sont brillants du liquide qui coule. Ses mains prennent mes seins en coupe ; il essaie de ne pas en perdre une goutte, le gourmand ! Je m’allonge sur le canapé pour mieux profiter de ses caresses, me verse quelques gouttes sur le ventre, puis le nombril, et enfin quelques gouttes sur ma toison toute taillée pour l’occasion. Il ne l’a pas encore vue, mais en suivant le chemin des gouttes, il la découvrira vite.



Sa bouche vient embrasser mes lèvres lisses ; je ne peux réprimer un soupir. Sa langue me lèche de haut en bas ; mes lèvres, sous l’excitation, s’ouvrent petit à petit pour lui laisser le passage vers mon bouton magique. De ses mains il pétrit mon ventre tout en s’activant sur mon clito gonflé. Il l’aspire, le mordille et me pénètre de deux doigts ; je gémis. Ses doigts entament un long va-et-vient ; je fais couler un peu de vin le long de ma fente, et il boit ce divin nectar à la source. Un nouveau doigt vient de rejoindre les deux autres : il va me faire mourir de plaisir, ça monte de plus en plus fort, des vagues de plaisir me submergent, je jouis sous ses doigts et sa langue. Je reste un instant pantelante, je reprends mes esprits doucement. Je l’embrasse goulûment pour goûter le mélange vin-désir.


Et dire que la soirée ne fait que commencer… Le repas n’a pas encore commencé ; je ne sais pas si je vais tenir sous ses assauts et mes envies… Mais ce n’est pas grave : ce soir, il est tout à moi et je m’endormirai dans ses bras.


Bon anniversaire, mon cœur.

Je t’aime.