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Temps de lecture estimé : 17 mn
05/07/14
Résumé:  La peur des serpents peut mener loin !
Critères:  fh fplusag extracon vacances facial fellation 69 pénétratio init
Auteur : Jeanpas      Envoi mini-message
De l'importance des vipères

On arrivait à la terrasse par un escalier de pierres irrégulières. De là, on voyait d’un côté la maison, de style moderne, avec son auvent qui ouvrait sur le séjour, et de l’autre une pente douce qui descendait vers un jardin en grande partie mangé par la piscine. D’immenses pins parasol protégeaient cette partie du terrain du soleil brûlant du mois de juillet. Au loin, sur la mer, des navires glissaient paresseusement, on aurait cru des mirages déformés par la chaleur.


Jean et Rose se prélassaient sur les matelas disposés sur la terrasse, et profitaient de l’ombre de l’auvent en ne faisant rien. Ou plutôt ils lisaient tranquillement en attendant le retour des propriétaires des lieux.


Quelques semaines plus tôt, Isabelle, la cousine de Jean, leur avait téléphoné pour leur proposer de venir s’installer chez elle pendant qu’avec son mari elle partait en bateau comme tous les étés. Avec la maison occupée, le risque de cambriolage était beaucoup moins grand. Cette fois, ils avaient décidé de faire une croisière avec trois autres couples d’amis autour de la Corse, avec un petit tour en Sardaigne. Leur voilier pouvait abriter une petite dizaine de personnes, ils en étaient très fiers.


Pour Jean et Rose, c’était une aubaine, jamais ils n’auraient pu s’offrir trois semaines de location près de la mer, avec piscine, à quinze kilomètres de Marseille.


Jean se sentait dans son élément, il nageait dans la piscine, se faisait bronzer et évacuait la tension d’une année de travail et des dix heures de route de la veille. Rose appréciait la chaleur mais ne pouvait souffrir les rayons du soleil. Elle avait depuis la fin de son enfance un vitiligo. Cette maladie bénigne avait d’abord provoqué l’apparition sur son corps de taches blanches qui s’étaient élargies au fil des années, jusqu’à couvrir la totalité de sa peau. Elle ne pouvait s’exposer au soleil directement sous peine de brûlures rapides et sa peau restait d’une blancheur diaphane. Par contre, comme Rose avait dû se protéger un bonne partie de sa vie, elle avait, à cinquante ans, une peau d’une finesse et d’une douceur que bien d’autres femmes souvent plus jeunes lui enviaient.


Pour l’heure, les cousins et leurs amis arrivaient du port ou ils avaient commencé à préparer le bateau, ramenant avec eux le repas du midi, pour le plus grand plaisir de Jean dont l’estomac criait famine. Pendant les vacances, salades et viandes grillées composaient l’essentiel des repas.

Pendant le repas, Isabelle leur exposa une idée qu’elle ruminait depuis un moment :



Tous étaient enthousiastes, ils décidèrent donc de partir dès le lendemain matin.



Jean réagit :



Jean se fit tirer l’oreille par principe, mais il mourait d’envie d’une virée en bateau, d’une nuit à l’ancre dans les calanques et il finit par décider de partir avec les autres.


Jean était donc parti avec les autres et Rose allait rester seule jusqu’au lendemain soir. Elle n’était pas mécontente de pouvoir s’allonger à l’ombre pour lire tout son saoul, voire de piquer de temps en temps un petit roupillon après s’être rafraîchie dans la piscine qui par bonheur était à l’ombre de grands pins parasol.


Vers midi, elle rêvassait en se demandant ce qu’elle allait se faire à manger, quand le bruit d’une voiture se garant dans la cour de la maison attira son attention. Personne n’étant annoncé avant le lendemain, elle se leva pour aller voir de qui il pouvait s’agir et faillit tomber dans les bras d’un homme d’une trentaine d’années qui montait rapidement l’escalier d’accès à la terrasse. L’inconnu se présenta comme un ami des propriétaires des lieux et expliqua qu’il aurait dû arriver le lendemain avec son épouse, mais que celle-ci venait d’être nommée pour une mission urgente à Paris et avait dû partir précipitamment. Sa femme absente, il avait préféré se libérer un peu plus tôt pour aider à préparer la croisière avec les cousins. Il s’appelait Gilles et parut comiquement déconfit quand il comprit que tout le monde était parti jusqu’au lendemain et que ses amis étaient absents.


Rose lui proposa de rester quand même et de s’installer, afin de lui éviter de repartir jusque chez lui à Nice pour revenir le lendemain, elle savait bien que Gilles et son épouse étaient attendus pour le grand départ en croisière.


Elle s’excusa en riant de ne pouvoir lui offrir que la compagnie d’une femme de cinquante ans, mais lui conseilla de profiter de la piscine pour se rafraîchir un peu après la route qu’il venait de faire pendant qu’elle préparerait le repas. Il lui proposa de venir nager avec lui, mais elle lui répondit qu’elle nageait très mal et n’aimait pas le montrer. Elle préférait attendre l’après-midi.


Ils mangèrent en tête-à-tête et firent connaissance. Gilles avait beaucoup d’humour et ses réparties faisaient rire Rose, qui trouvait une étonnante complicité dans leur conversation. Après le repas, il installa ses affaires dans la seule chambre encore disponible et après une petite heure de sieste, retrouva Rose sur la terrasse, puis devant la piscine, où elle hésitait à se mettre à l’eau malgré la chaleur étouffante de l’après-midi.


Gilles sut se montrer gentil et rassurant, lui proposa de lui donner des conseils pour nager et promit de ne jamais la laisser couler ! Elle se sentit rapidement autant en confiance qu’avec son mari et fit, grâce à Gilles, plusieurs allers et retours dans la piscine, y compris là où elle n’avait pas pied. Gilles restait calmement près d’elle, lui tendait la main quand elle semblait inquiète et la faisait rire quand elle était près du bord de la piscine. La journée passa rapidement, Rose était enchantée de ce nouvel ami à qui elle s’était confiée comme s’ils se connaissaient depuis longtemps. Gilles semblait ravi et appréciait visiblement la silhouette de sa compagne de l’après-midi, que son maillot une pièce ne faisait que souligner.


Rose n’était pas très grande et portait un jugement sévère sur son physique, déplorant la petite taille de ses seins, qui avaient par contre une fermeté remarquable, se plaignant de ses jambes un peu épaisses et de son ventre qu’elle trouvait légèrement enrobé. Elle n’aimait pas être vue déshabillée et manquait cruellement de confiance en elle.


À la fin de l’après midi, ils allèrent manger en ville, puis dans un bar à musique où il la fit danser, ce qui ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Quand ils rentrèrent à la maison, elle se sentait un peu étourdie par le bon repas, un peu d’alcool et la musique. Gilles lui proposa un bain de minuit, mais Rose, tout en appréciant énormément sa compagnie, se méfiait d’un bain de nuit avec un si bel homme, surtout sans maillot ! Elle était un peu prude et préférait éviter les tentations. Elle remercia sincèrement Gilles pour la bonne journée passée avec lui et alla se doucher avant de se mettre au lit. Gilles, peut-être un peu déçu, alla quand même nager un peu dans la piscine, puis se coucha dans sa chambre.


Il lui semblait qu’il dormait depuis un moment quand des cris et des appels au secours résonnèrent dans la maison. Il reconnut la voix de Rose, mais se rendit compte qu’elle semblait complètement paniquée, à la limite de l’hystérie. Il se précipita vers sa chambre et la trouva montée sur une chaise dans un coin de la pièce et hurlant qu’un serpent s’était glissé dans le lit ! Il alla chercher un bâton de marche qui était près de la porte d’entrée, attrapa un grand couteau dans la cuisine et retourna à la chambre ou Rose criait toujours. Il ouvrit prudemment le lit et demeura stupéfait devant une très belle vipère qui semblait un peu endormie malgré tout le vacarme. Il l’assomma avec le bâton, l’attrapa par la queue et l’emmena au jardin ou il lui coupa la tête sans autre forme de procès. Quand il revint dans la chambre après avoir déposé ses outils, Rose pleurait toujours debout sur la chaise malgré la disparition du serpent. Il la rassura de nouveau, lui assura qu’il avait tué la bête et qu’elle ne reviendrait pas. Elle ne voulait pas descendre de sa chaise, il dut ouvrir le lit en grand, faire deux fois le tour complet de la chambre pour qu’elle accepte enfin de venir boire quelque chose avec lui dans la cuisine pour se remettre de ses émotions.


Il eut une pensée pour la vipère, car grâce à elle, Rose lui offrait un tableau particulièrement plaisant. Sa tenue de nuit se limitait à un tee-shirt très lâche qui lui offrait un spectacle charmant, soit de sa poitrine menue mais dont il avait observé la fermeté sous le maillot de bain dans l’après-midi, soit de ses fesses généreuses qu’il avait appréciées tout autant. En fait, elle se serrait contre lui depuis qu’ils étaient sortis de la chambre et son corps commençait malgré lui à manifester le plaisir qu’il prenait à la rassurer.


Rose se rendait bien compte que l’homme ne réagissait pas seulement à la simple compassion, mais la peur panique qu’elle venait d’avoir lui interdisait de mettre la distance qu’il aurait fallu entre elle et lui. En fait, elle était prête à n’importe quoi pour qu’il ne la laisse pas seule, alors si son vieux tee-shirt laissait apparaître un bout de sein ou le haut de ses cuisses, elle s’en foutait. D’ailleurs elle se sentait bien dans les bras de son beau sauveur et ne savait pas comment le laisser retourner se coucher. Gilles finit pourtant bien par en parler, en précisant qu’il avait fait le tour de la maison et qu’aucune mauvaise surprise n’était plus à craindre en dehors des moustiques. Il se leva finalement pour retourner dans sa chambre et Rose retourna dans la sienne.


Elle tourna et retourna dans son lit tant et plus sans pouvoir trouver le sommeil et sentit que, malgré les efforts de Gilles pour la rassurer, elle ne dormirait pas sans quelqu’un près d’elle pour se sentir protégée. Elle finit par se lever et alla frapper très doucement à la porte de Gilles. Il ne dormait pas non plus et l’invita à entrer. La chaleur de la journée commençait seulement à se disperser et Gilles était allongé sur son lit avec pour tout vêtement un boxer qui mettait en valeur son entrejambe. Rose entra sans un mot, s’allongea sur le lit près de lui et, se tournant vers lui, posa sa main sur son bras en lui demandant d’une toute petite voix si elle pouvait rester près de lui.


Gilles est très embarrassé. Il sent Rose allongée près de lui. Il s’en voudrait de profiter de la situation, elle est toujours oppressée et il l’entend soupirer et essayer de calmer sa respiration. Il sent aussi sa main posée sur son bras, qui lui fait un effet incroyable : il bande comme un âne ! Dans la pénombre, il distingue aussi le corps de Rose sur son lit sans drap. Elle est allongée sur le ventre, son tee-shirt est remonté dans le creux de ses reins et dénude ses fesses. Sa respiration est toujours forte et irrégulière, lui a peur de la choquer. Il finit par lui demander : « Ça va mieux ? » Elle ne répond pas, mais sa respiration semble se calmer. Enfin, elle se serre un peu plus contre lui. Il glisse son bras sous sa tête, qui vient se poser sur la poitrine du jeune homme, elle a un soupir de soulagement en se collant de tout son long contre lui.


Rose veut rester contre Gilles. Tant pis s’il veut la caresser, lui faire l’amour, elle est prête à tout pour rester dans ses bras. Elle aimerait mieux ne pas avoir à le faire, Gilles est gentil, beau, mais son homme, c’est Jean. Sauf que Jean n’est pas là ! Elle sent la main de Gilles se poser sur son dos nu. Comment son dos est-il nu ? Son tee-shirt est tout remonté, tout le bas de son corps est exposé. Gilles glisse sa main sur le bas du dos de Rose, apprécie la douceur et le grain de sa peau, déclenche des frissons qu’il prend pour des encouragements. Il a tout son corps, dont une bonne partie est nu, pressé contre lui et ça commence à le rendre fou. Il prend la main de Rose et la guide vers son ventre tout en lui caressant le dos, les fesses et en alternant des moments presque de massage et d’autres où il effleure sa peau du bout des ongles.


Il l’embrasse. Rose, attentive à cette main brûlante sur son dos et ses fesses, ne s’est pas méfiée et de toute façon ce baiser ne lui déplaît pas tant qu’elle voulait le croire. Gilles lance sa langue vers la bouche de sa compagne de lit, qui se refuse d’abord et fait barrage de ses dents, mais ne tente pas de dérober son visage. Finalement, devant sa douceur, sa persuasion, elle le laisse venir dans sa bouche et leurs langues se joignent dans un festival de sensations que Rose ne reconnaît pas.


Elle oublie Jean, elle n’est plus qu’attention et délices sous la caresse de la bouche de Gilles. Sa main, toujours sur le ventre du jeune homme, s’est déplacée dans l’action, elle a effleuré le sexe durci toujours abrité dans son boxer, mais elle s’en effraye ! Elle caresse la peau de son ventre, détaille les muscles solides et se déplace sur sa poitrine, ses flancs, elle le caresse enfin. Il est ravi, il sait maintenant qu’il n’y aura pas d’échappatoire, après tout, elle semble bien réagir à ses tentatives, autant continuer. Pendant qu’il lui caresse toujours le dos, son autre main part en exploration sur les flancs de Rose, il remonte franchement le tee-shirt et lui caresse doucement les bords des seins, le début du ventre, mais il ne peut pas atteindre grand-chose, elle est toujours collée contre lui de tout son long. Il décide de la déplacer, la repousse doucement sur le dos tout en l’embrassant encore, il ne veut surtout pas rompre le contact. Rose le laisse faire, elle sent son corps réagir au contact des mains de Gilles.


Elle s’est toujours considérée comme peu sensuelle, c’est en général son mari qui lui propose de faire l’amour. Bien sûr, elle ressent du plaisir dans ces étreintes, mais là, elle se sent partir toute entière vers une envie de jouissance comme elle n’en a jamais connue et c’est avec cet homme qui lui caresse maintenant les seins.


Gilles lui enlève doucement son vêtement et c’est sa bouche qui court le long du cou, des épaules, des seins, du ventre de Rose. Quand il glisse sa langue le long des lèvres de son sexe, elle ne peut refréner une décharge de plaisir brut et profite un long moment des savantes caresses que lui prodigue cette langue dans son jardin secret. Elle a envie de son membre en elle maintenant. Elle lui descend son boxer et se fige d’étonnement, le sexe de Gilles, fièrement brandi juste devant elle, lui paraît énorme ! Il avance un peu le bassin, espérant qu’elle le prenne dans sa bouche, mais Rose n’a jamais aimé la fellation et elle préfère allonger Gilles sur le lit pour monter sur lui, elle a le sentiment qu’elle maîtrisera mieux la situation si la pénétration est trop douloureuse. Son mari doit être moitié moins gros et long !


Gilles est prêt à la prendre, il place son sexe sous celui de Rose et c’est elle qui s’empale sur son membre bien plus facilement qu’elle ne le craignait tant elle est trempée d’excitation. Elle le prend tout entier en elle et jouit presque immédiatement de se sentir envahie par cette énorme colonne de chair aussi longue qu’épaisse. Gilles est surpris, cette femme a un mari, elle lui est fidèle (d’habitude), lui a donné trois enfants, mais il se sent serré comme si elle était quasiment vierge ! Les impressions qu’il ressent sont extraordinaires, l’association de cette femme mature, désirable, tout en ayant l’impression de la déflorer le mettent dans un état indescriptible et sa jouissance monte et explose en elle, provoquant un autre maelström d’extase chez sa partenaire.


Les deux amants se détendent, allongés sur le dos, le corps engourdi de plaisir partagé et la tête pleine de questions et de réflexions. Gilles n’en revient pas du plaisir brut pris avec cette femme si réservée, il se rend compte qu’elle s’est donnée sans réserve et se demande s’il a déjà ressenti autant de ferveur et de plénitude avec sa compagne actuelle, voire même avec les autres femmes avec lesquelles il a vécu ! Et c’est une femme de vingt ans son aînée qui lui donne l’impression d’avoir besoin d’être guidée et protégée pour mieux se livrer. Il sait qu’il ne va pas résister, le prélude a été explosif, mais il a toujours envie d’elle et la nuit est loin d’être terminée.


Rose flotte dans un sentiment de béatitude. Elle n’arrive pas à s’en vouloir d’avoir fait l’amour à cet homme, trompé son mari et d’avoir tellement aimé ça ! Elle n’avait jamais joui comme ça. Gilles est un bel homme, mais c’est surtout la confiance qu’elle ressent pour lui malgré le peu de temps qu’ils se connaissent qui la rassure. Elle ne veut pas penser au lendemain, à Jean, au retour des autres, elle se demande si elle peut toucher cette peau dont le contact l’a rendue folle de désir, ce membre qu’elle voit déjà de nouveau dressé dans la pénombre de la chambre et qui, maintenant, l’attire comme un aimant.


C’est Gilles qui reprend l’exploration du corps de Rose. Sa bouche, ses lèvres, sa langue ont remplacé ses mains et goûtent à la saveur salée de transpiration du ventre et des seins de Rose dont la peau se hérisse de chair de poule sous les caresses expertes de son amant. La langue passe dans le creux de l’épaule, au défaut de l’aisselle et gagne le nombril, puis, très doucement se glisse de nouveau entre les jambes de Rose qui tremble maintenant de tout son corps. Elle voit aussi le sexe de Gilles s’approcher d’elle et ressent l’envie nouvelle de le prendre dans sa bouche. C’est sa langue à elle qui commence à parcourir le membre qui a retrouvé toute sa superbe, elle est surprise de la chaleur et de la douceur de cette peau, surtout sur le gland qu’elle prend en bouche et qu’elle commence à sucer avec avidité.


Le sexe tendu va-et-vient dans sa bouche et la rend folle, elle veut maintenant en faire jaillir tout le plaisir et la jouissance possibles. Sa caresse timide se transforme en fellation forcenée et rapidement, Gilles sent qu’il ne va pas durer longtemps comme ça. Rose sent le sexe de Gilles durcir dans sa bouche, le corps entier de son compagnon se tend comme un arc, le sperme jaillit à longues giclées qui la font tousser. Elle a craché le sexe et une partie de la semence et retrouve rapidement sa respiration. Gilles est aux anges, il vient de jouir par la bouche d’une femme qui lui refusait toute fellation en début de soirée ! Maintenant, il veut qu’elle aussi jouisse sous sa langue.


Ils vont encore faire l’amour et jouir l’un de l’autre une bonne partie de la nuit. Rose est comblée, trouve incroyable la résistance de Gilles, qu’il puisse recommencer après avoir pris son plaisir. Elle ne se souvient pas de la dernière fois où son mari a joui plus d’une fois…


Le lendemain, ils sont toujours au lit, se caressent encore, il la prend à nouveau. Ils font l’amour dans la cuisine, dans la piscine, tout leur est bonheur et jouissance. Au point que le soir, quand les autres reviennent de leur virée en bateau, Gilles est encore en train de faire jouir Rose sur le matelas de la terrasse. En entendant les voitures arriver, ils ont juste le temps d’attraper des maillots et de sauter dans la piscine pour effacer toute odeur et faire retomber la température de leur corps.


Et maintenant ? Rose retrouve son mari, Gilles part demain pour trois semaines de croisière avec les cousins, ils ne se reverront plus. Rose ne sait plus où elle en est. Gilles s’est toujours dit que ce ne pouvait être qu’un moment magique, mais unique. Les circonstances ont été exceptionnelles pour que Rose et lui se découvrent ainsi.


Jean semble fatigué par sa balade en bateau, il va se coucher rapidement. Rose reste avec le reste des convives et semble attendre quelque chose. Lorsque tout le monde se retire dans les chambres, elle va vérifier que Jean dort comme un bébé, puis se glisse dans la chambre de Gilles. Elle veut encore un peu de plaisir dans les bras de son amant.


Isabelle, a bien vu son manège et, si elle connaît bien les qualités de Gilles, elle découvre là une Rose qu’elle n’imaginait pas. Elle est bluffée que quelque chose se soit passé entre eux de manière aussi rapide et se promet d’en toucher deux mots à Gilles dès que possible. Elle et son mari sont très libres sur le plan du sexe et leur bateau a vu des scènes parfois torrides, mais elle sait que ce n’est ni le cas de Rose, ni celui de Jean. Elle écoute à la porte de Gilles et les sons qu’elle entend ne laissent place à aucun doute, Rose et Gilles s’envoient en l’air avec enthousiasme. Elle rentre dans sa propre chambre, un peu préoccupée pour évoquer ce nouveau problème avec son mari.


Rose, qui a fini par rentrer dans sa chambre au milieu de la nuit, s’endort dans un brouillard de béatitude sexuelle et d’épuisement physique. À force de faire l’amour avec Gilles, son intimité commence à la brûler un peu, il est temps qu’elle se calme. Dès qu’elle est couchée, elle s’endort comme une masse.


Au matin, c’est Jean qui se réveille en bien meilleure forme qu’au soir précédent. Il tourne dans le lit, sent le rayonnement de chaleur de Rose et se penche vers elle. Elle apprécie souvent ses attentions le matin, mieux que le soir où elle se sent souvent trop fatiguée pour une partie de jambes en l’air. Il adore toutes les courbes de sa femme et profite souvent qu’elle dorme sans culotte pour lui faire une gâterie au réveil. Justement, là, il est en forme, sa queue levée au garde-à-vous et la chatte de Rose l’attire irrésistiblement. Il passe d’abord sa main sur la cuisse et les fesses exposées de son épouse et comme elle laisse échapper un soupir de bien-être, il passe sa tête entre les jambes de Rose pour lécher ses grandes lèvres, trouver et titiller son clitoris et plus si elle réagit bien.

Rose gigote sous la langue envahissante de son mari. Elle sent de nouveau monter le plaisir qu’elle a recherché avec Gilles pendant une nuit et presqu’une journée. Au moment où le plaisir vient, elle s’écrie : « Oh, Gilles, encore, fais-moi jouir encore ! »

Évidemment, Jean s’arrête brusquement, il veut comprendre d’où vient cette idée, si c’est un fantasme lié à son demi-sommeil ou s’il est trompé. Rose gémit de frustration, demande encore à jouir et finit par se réveiller complètement pour se trouver face à Jean qui la regarde fixement. Elle met encore quelques secondes à émerger complètement et finit par se rendre compte de ce qu’elle a dit.


Finalement, elle raconte tout à son mari, de toute façon, elle n’a jamais pu lui cacher quoi que ce soit, autant qu’elle lui explique avec ses mots. Elle lui raconte la bonne journée passée ensemble, la retraite prudente devant le bain de minuit, le réveil en sentant quelque chose de froid passer contre sa jambe et la peur immense, la fuite du lit, le sauvetage par Gilles et la terreur à l’idée de rester seule après cette épouvante qu’elle avait ressentie. Elle reconnaît que c’est elle qui est allée se coucher près de lui pour ne pas être seule. Elle lui avoue aussi qu’elle a eu du plaisir dans ses bras, mais que ce n’est qu’un accident, de toute façon, il a vingt ans de moins qu’elle, ils ne peuvent envisager quoi que ce soit et surtout, elle aime Jean, s’en veut de le torturer ainsi, se dit prête à tout pour lui. Elle lui propose de repartir à Rennes immédiatement, chez eux, il sera peut-être plus facile de faire le point. Elle a peur de ses réactions quand il va se retrouver face à Gilles.


Jean ne dit rien. Les pensés les plus absurdes lui passent par la tête. Il lui faut réfléchir à tout ce qu’il vient d’entendre. Il croit Rose, il a confiance en elle depuis presque trente ans, il sait qu’elle lui dit la vérité. Est-ce que c’est moins douloureux ? Là, il en bave, il ne distancie pas, d’autant qu’elle est toujours devant lui sur le lit avec son vieux tee-shirt à moitié retroussé… Il ne peut pas en vouloir vraiment à Gilles, a priori, il n’a rien fait pour forcer Rose et elle propose un tableau si charmant ! Pourtant, penser à son épouse en train de faire l’amour et de jouir avec un autre homme comme si elle était une gamine, ça le fait la découvrir sous un nouveau jour.

Peut-être faudrait il qu’il se remette en question, c’est vrai que le sexe, entre eux, était devenu un peu routinier… Rose a fait éclater les conventions auxquelles lui n’a pas osé se soustraire, il faut réfléchir à ce que ça peut changer.



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Finalement, les vacances se sont très bien passées. Le bateau est parti comme prévu avec ses passagers et Rose et Jean sont restés seuls dans la grande maison. Ils se sont beaucoup parlé, ont réfléchi à leur vie et à leurs habitudes. Jean n’en a pas voulu à son épouse, d’autant plus qu’ils font l’amour avec bien plus d’enthousiasme qu’avant l’aventure de Rose. Elle accepte aussi de lui prodiguer des caresses auxquelles elle se refusait avant. Ils ont profité de la région, de la mer, mais surtout de la maison, de la piscine et de leur lit. Au lieu de les perturber, cette histoire semble avoir renforcé leur complicité. Ceci dit, Jean a préféré partir la veille du retour des cousins et de leurs invités. Il ne souhaitait manifestement pas revoir Gilles.

Le temps arrange bien des choses.