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n° 16302Fiche technique38057 caractères38057
Temps de lecture estimé : 22 mn
08/07/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  La femme s'est glissée à la place de la maîtresse. Elle s'est piégée elle-même, et maintenant n'ose plus affronter son mari car elle se sent coupable.
Critères:  fhh cocus inconnu hotel fsoumise facial fellation cunnilingu préservati pénétratio double sandwich jouet yeuxbandés confession
Auteur : VincenLise            Envoi mini-message

Série : Quand l'épouse remplace la maîtresse

Chapitre 02
Quand l'épouse devient la maîtresse - 2

Ce récit est la suite du récit 16257, Quand l’épouse remplace la maîtresse.

Il est conseillé de le lire avant, mais voici un résumé.


Résumé :

Agnès découvre que son mari attend sa maîtresse dans un hôtel. Elle l’a su parce qu’il s’est trompé dans l’adresse mail et que le message d’erreur est apparu sur le PC de la maison, synchronisé avec celui de son travail.

Elle décide d’aller voir pour le surprendre, mais de fil en aiguille, la maîtresse ne venant pas – car n’ayant jamais été prévenue – elle prend sa place. Il faut dire que Marc, son mari, a fait toute une mise en scène qui lui permet de passer pour l’autre. Chambre annexe avec dessous pornos à porter, bâillon, cagoule, mains attachées, mais surtout rencontre dans la chambre d’à côté dans le noir le plus total.

À chaque étape de la soirée, très sexuellement réussie d’ailleurs, elle recule l’instant ou elle va se montrer vraiment et confondre son mari. Mais elle faiblit et se retrouve chez elle sans rien avoir dit. Elle s’est mise dans un sacré mauvais pas. Bien sûr, Marc va savoir que sa maîtresse n’est pas venue. Alors qui ? De femme trompée, elle est devenue coupable…

Mais la réalité est bien différente. En réalité, Marc n’a pas de maîtresse. Il a construit ce stratagème pour mettre du piment dans leur vie sexuelle en déclin. Et surtout, candauliste dans l’âme, il n’était pas seul dans la chambre assez éclairée après qu’Agnès soit cagoulée, et pouvoir regarder son épouse se faire prendre par un quasi-inconnu. Lui aussi se sent coupable. Pourtant, il voudrait bien recommencer, ayant parfaitement vu et entendu sa femme jouir sous ses assauts et celui de l’autre homme. Mais comment le faire ? Surtout, il a conscience que sa femme a toujours cru qu’il n’y avait qu’un seul homme dans la pièce : lui, son mari.



_____________________________





« Marc rentre du travail bien tôt ce soir ! » pense Agnès. « Mon Dieu, il s’est rendu compte de la supercherie et je vais devoir me justifier. Un comble. Oh, je ne vais pas me laisser faire. Après tout c’est moi la cocue ! Attends, mon petit… »



Mais il ne m’obéit pas. Il se dirige vers le bureau et je l’entends dire « En plus, c’est revenu ici aussi ». Il revient.



Il a son air enjoué de gamin farceur. Mon mari est resté très joueur. Quelquefois je me demande si je n’ai pas épousé un éternel ado.



Je fais celle qui se souvient mais en réalité cela ne me dit rien.



Mon cerveau mouline à cent à l’heure. « Il me raconte des craques juste pour me tester ? Ou bien serait-ce la vérité ? »



Ma remarque un peu sèche ne le déstabilise pas.



« Oh, là là ! L’étau se resserre… »



La conversation semble close, mais me laisse perplexe. Son histoire est cousue de fil blanc. Ce collègue n’existe pas. Il veut juste vérifier que ce n’est pas moi qui ai pris la place de sa maîtresse, car maintenant j’imagine qu’il lui a parlé, après avoir constaté son mail retourné pour fausse adresse.



Boum. Boum. Mon cœur s’accélère. Que dois-je faire ? Dire que je suis au courant de sa maîtresse ? C’est reconnaître avoir lu le mail. Du coup, c’est avouer que c’est moi qui a pris la place. Mais aussi le confondre. Mais si jamais son histoire est vraie, que le collègue existe, c’est reconnaître que j’ai couché avec lui, à mon corps défendant et de bonne foi, mais que je l’ai trompé. Et alors, comment peut-il réagir ?



Dès le lendemain, le collègue fantôme envoie ce message :


Chère Inconnue, je prie pour que ce mail retrouve le chemin de votre boîte mail. Je voudrais vous revoir. Vous avez enchanté ma soirée et il me semble avoir perçu que vous aussi.

Ma petite mise en scène s’est révélée parfaite pour notre aventure. Et si nous recommencions ? Deux inconnus dans une chambre obscure. Je pense déjà à des variantes.

Je vous propose même jour, même heure, même lieu. J’ai déjà réservé les deux chambres.

Surtout ne répondez pas. Laissez-moi rêver. Laissez-moi imaginer. Si vous ne venez pas, au moins aurai-je eu des jours d’attente, et l’attente c’est déjà du plaisir. Si vous venez, alors cette attente va se transformer en feu d’artifice.

Aussi pour « mettre en bouche », si vous veniez en manteau ? Mais nue dessous ! Juste un collant pour vous protéger du froid.


Je ne suis pas dupe, mais toute cette histoire m’amuse maintenant plus qu’elle ne me fâche. Je décide de jouer le jeu, et cette fois de ne pas me laisser emporter par mes sens pour le confondre. Qui attend-il trouver ? Après tout, je n’ai rien avoué et nous avons même passé une semaine pas différente des autres.



—ooOoo—



Le portier me salue et, complice, me tend la clé 33.

Rien n’a changé : toujours le même décor simple. Sur le lit, deux paquets enveloppés dans un tissu soyeux. Pas de message pour les accompagner. Ce n’est pas la peine : leur usage est évident ; et même si je n’ai jamais eu ce type de jouet, j’en ai déjà vu.

Je décide de les mettre. Ainsi, Marc comprendra que je ne suis pas opposée à ces fantaisies, même si par le passé je les ai refusées.


Le plug paraît plus petit qu’il n’est et je dois ajouter beaucoup de salive pour le faire entrer. « Si quelqu’un me voyait me tortiller pour essayer de voir dans la glace le disque de métal bouchant mon anus ! »

L’œuf est plus facile, mais la présence du plug semble rétrécir mon vagin. Me voilà parée, telle une publicité pour des sextoys.

Dans la glace, j’ai tout de la pute qui fait la retape et attire le client en ouvrant son manteau pour montrer les charmes proposés. Décidément, après la lingerie porno, Marc se lance dans le sexe tarifé. Que de fantasmes et d’envies que je ne lui soupçonnais pas ! Au moins, cette histoire aura servi à cela.

Je suis prête, je vais vers la porte de communication, un doigt sur l’interrupteur.

Bzzzzz. Bzzzzz.

Merde, mon téléphone m’annonce un SMS. C’est Marc.


Chérie, ma réunion s’est terminée plus tôt que prévu. Dans 5 mn je suis à la maison.


Sur l’instant, je ne comprends pas. Je relis et la signification de ce message est une bombe :

si Marc est en route pour la maison, qui est derrière cette porte ? Poser la question, c’est y répondre : son collègue, Julien. Donc cette histoire abracadabrante est vraie.

Mais alors… la semaine dernière ce n’était pas mon mari, mais Julien. Que faire ? Il va arriver avant moi et me voir rentrer avec ce manteau. Il va comprendre. Il va tout comprendre, y compris que je l’ai trompé avec son collègue.

Mais ma vraie pensée, celle enfouie au plus profond de moi, c’est le regret de ce qui aurait pu se passer derrière cette porte. Je vais retrouver mon quotidien et le sexe bien policé avec mon mari alors que j’ai goûté au fruit défendu.


Marc, je ne suis pas à la maison. Je croyais que tu rentrerais tard. Je suis avec une amie et nous sommes dans la file d’attente au cinéma. À tout à l’heure.


Il suffit d’une ligne et mon destin bascule. J’ai trompé mon mari sans le savoir. Mais là, à cet instant où je coupe mon portable, éteins la lumière et frappe à la porte, je deviens une vraie femme adultère.

La noirceur de mon âme n’est rien devant la nuit que la porte révèle.



« Comment ai-je pu le confondre la dernière fois ? » À nouveau il se presse contre moi. Sa bouche trouve la mienne et m’enveloppe dans un baiser fougueux.



Je hoche de la tête.



Ses mains se glissent sous mon manteau et vont vérifier que j’ai bien ses jouets.



Au même moment, l’œuf me surprend par une vibration intime. Je sursaute, mais elle cesse. Les boutons de mon manteau cèdent les uns après les autres et le lourd tissu tombe au sol.

L’homme vient derrière moi. Je retrouve son contact, cette peau inconnue, ce sexe que je sens encore tendre.

Il me place un bandeau devant les yeux tout en m’embrassant dans le cou, à la base de l’oreille, à l’endroit où je suis si sensible.



Moi aussi j’explore son corps. Je m’attarde sur le torse velu, les hanches fortes, un ventre avec un début d’embonpoint pour atteindre le graal qui attend entre ses cuisses. Le sexe pend, au repos, pas du tout comme la dernière fois où il m’attendait déjà au garde-à-vous.

Mais la tige vibre dès mon contact. C’est toujours un beau spectacle de voir un sexe d’homme se dresser.

C’est une phrase idiote : je n’ai pas tellement connu d’hommes à part mon mari et quelques aventures avant lui. Quant à voir, j’aurais bien du mal, dans le noir et les yeux bandés. Mais la sensation, elle, est bien présente. La tige souple se transforme en bâton qui se dresse pour venir se plaquer contre le ventre. Elle dégage le chemin des bourses, d’une douceur que l’épilation rend soyeuses. Elles aussi gonflent. Ma paume se saisit de chacune et les masse délicatement.


Julien m’entraîne avec lui. Je sens qu’il bute contre un siège, non, un lit où il s’assoit. Il n’est pas nécessaire de me guider ou de me demander. Je m’agenouille sur la moquette épaisse de cette chambre que je n’ai jamais vue.

C’est comme si la queue brillait dans le noir. Mes lèvres en trouvent le chemin. Je gobe le gland, énorme champignon goûteux tout en branlant la tige d’une main. Je ne sais pas engloutir une queue ; mon mari a depuis longtemps abandonné tout espoir de me voir lui faire une gorge profonde. En plus, celle-ci est grosse, plus grosse que longue. Même avec toute l’envie de satisfaire mon amant d’un soir, j’ai bien du mal à aller plus loin que la base du champignon. Mais je sais lécher, enduire de salive hampe et couilles que je m’amuse à gober.


Oh, l’œuf recommence sa farandole. Il vibre, déclenchant des ondes au rythme de ses oscillations. Il doit barboter dans un océan de liquide, tellement je suis excitée…

Mon amant me caresse. En se penchant, il atteint mes fesses qu’il flatte, mes hanches, mon ventre et mes seins. Mon Dieu, mes seins qu’il pétrit avec force, faisant pointer mes tétons que je voudrais qu’on me caresse. Il entend mon désir muet et tire en les tordant.


Je ne réfléchis plus. Je ne suis plus qu’une maîtresse qui pompe son amant dans l’attente qu’il la baise. L’œuf est un polisson qui m’excite de plus en plus, et son contact avec le plug transmet des vibrations jusque dans mes entrailles. Mes lèvres s’écartent encore un peu plus pour essayer de gober le plus possible la queue qui palpite et dont je sens que la jouissance va venir.

J’hésite un instant à la garder en bouche. Je n’aime pas le goût du sperme et ai toujours refusé à mon mari de jouir dans ma gorge. Mais une inconnue, assez salope pour venir rejoindre un inconnu dans une chambre, ne peut pas s’y soustraire. Mieux, elle doit le faire avec envie et faire ce plaisir à son amant.


Le jet est puissant ; il frappe le fond de ma gorge et j’ai juste le temps de dévier le second avec ma langue, puis un autre, puis un autre. Mes lèvres serrent le gland afin de ne rien laisser fuiter, comme se doit une bonne pipeuse. Je branle la queue pour en tirer une dernière goutte.

Maintenant je sens que déjà la raideur diminue. Je laisse partir le chapeau du champignon qui abandonne un terreau fertilisé. Il ne me reste plus qu’à… Je redresse la tête et la crème d’homme glisse sur ma langue qui la guide naturellement. Une déglutition et c’est fait. Pour la première fois j’ai pompé à fond et bu la liqueur que je craignais écœurante. Mais non. Ce n’est pas goûteux, mais la joie du service accompli la rend précieuse.


Des mains puissantes s’emparent de moi pour me faire allonger. Julien écarte mes cuisses pour y plonger son visage. Sa langue s’active sur mon clito et l’œuf vibre, vibre. Il suffit de quelques succions pour que je jouisse, mais mon amant ne s’arrête pas pour autant. Je sens qu’il s’empare de mes mollets, écartant à outrance mes cuisses et glisse son sexe déjà revigoré dans ma chatte après en avoir extirpé l’œuf.

Quelle vigueur ! Il me baise avec force. La queue que je viens de traire est en pleine forme. La charge est brutale, délicieuse. Mon vagin floque de tant de plaisir et le plug est poussé à chaque choc de son ventre sur mes fesses.



Je sursaute.



L’ami me bourre et c’est bon. Mon con est plein de sa queue. Le plug bouge aussi à chaque avancée. La queue doit creuser son sillon à chaque fois, le plug occupant aussitôt la place libérée.



Mon baiseur est possédé par une force surnaturelle. Il se démène si fort qu’il me fait avancer sur le lit.



Mon baiseur ne parle pas, mais il grogne et gémit. Je jouis à nouveau et mon orgasme ne semble pas vouloir s’arrêter.

Mais la queue m’est retirée. Alors que le lit bouge, j’entends une capote claquer comme si on l’arrachait, et la seconde suivante un dard se frotte à mon menton, et juste au moment où il atteint mes lèvres, le sperme jaillit en coulées épaisses.

J’ai honte. « Marc, cher mari excuse-moi de t’avoir privé de ce plaisir, mais j’aime ce que ma langue reçoit ; ces filets gras et onctueux que je peux tirer pour les goûter. »

Pour un peu, j’aimerais qu’il ne fasse pas si noir et que je puisse voir ce que je déguste.

« Marc, mon cher mari, tu aurais dû insister et ne pas accepter mon refus de te boire. Peut-être que je ne serais pas là, dans cette chambre, avec deux hommes qui jutent dans ma gorge. »


Le silence et le noir. Si je ne sentais pas ces deux corps à côté de moi, je penserais rêver. Pourtant il me suffit de tendre les mains pour sentir la peau de mes amants. Le ventre de Julien est presque plat, celui de son ami plus bombé. Je joue de ce contact et ils frémissent. En descendant un peu, le duvet laisse la place à une peau lisse pour Julien, un duvet soyeux pour son ami. Enfin j’atteins mon but. Chacun de mes doigts pianote sur le sexe mou.


C’est fou ce que le noir développe le toucher. Il faut dire aussi qu’une épouse fidèle n’a pas souvent l’occasion de tenir dans ses mains deux bites et de pouvoir les comparer. Toutes deux réagissent à mes caresses et les tiges se tendent sur le pubis. Ce n’est pas mon mari qui banderait aussi vite après avoir craché son jus. Je peux compter en mois la dernière fois où il est revenu à la charge une deuxième fois. Et encore, c’était en vacances. Le soleil, la plage et certaines touristes bien dénudées l’avaient inspiré.

« Deux fois de suite. Deux hommes sous la main. Si mes calculs sont bons, 2 x 2 = 4. »

Serais-je assez salope pour rester encore un peu ? Sans avoir de montre, je peux imaginer que la séance de cinéma alibi n’est pas terminée. Une idée folle. Une occasion à saisir. C’est promis : après, je redeviens l’épouse fidèle.


Mes amants doivent sentir que je bouge. Je commence par l’ami et y découvre une queue déjà raide, encore goûteuse du foutre qu’il m’a donné tout à l’heure. Pendant que je le pompe de mon mieux – il est plus petit que Julien et cela m’est plus facile de l’engloutir – je branle celle de mon voisin. Puis j’alterne.

Les deux hommes se rapprochent et je peux maintenant passer d’une bite à une autre, les comparer, les goûter, découvrant combien, indépendamment de la taille, deux sexes d’homme peuvent être différents.



Ils me laissent les recouvrir avec. Elles sentent la framboise. Je me damnerais pour une assiette de framboises sauvages. Coïncidence.

C’est sur Julien que je viens m’installer. Sa queue entre en terrain conquis. Ma mouille doit couler sur le mandrin. Je m’astique un moment, juste pour le fun. J’avais presque oublié le plug qui bouge ! Que c’est bon !

J’attends que l’ami vienne. Il ne peut qu’avoir compris, même si nous évoluons dans le noir. Je sens ses mains qui me caressent les fesses, jouent avec le disque du plug. Mais pas plus. Il est idiot ou quoi ? Il n’a pas compris que je veux me faire prendre par les deux, en sandwich, devenir le jambon entre les deux tranches de pain.

Rien ne change. Je me penche sur Julien et lui demande à l’oreille :



C’est ridicule. Oui, ridicule d’avoir des pensées cochonnes, des envies de baise, d’évoluer comme une pute dans la noirceur de cette chambre et avoir peur de parler.



« Quelle conne, je vouvoie un gars qui m’a baisé et juté dans la bouche ! »



Julien est écroulé de rire ; je sens sa bite bouger sous ses secousses.



Je comprends ce que lui veut. Il veut m’entendre…



Le premier mot est une déchirure. Le second s’enchaîne plus facilement.



Cette fois, l’ami s’exécute. Il tire sur le disque et lentement, lentement, extrait la pièce de mon cul. Il ressort bien plus facilement qu’il n’est entré, même si la queue de Julien comprime le passage. Je m’attends presque à entendre le bruit d’un bouchon que l’on arrache d’une bouteille, mais non. Je ne ressens qu’un vide qui ne demande qu’à être comblé.



Mais en le disant, je comprends toute la puissance de ces mots, leur contribution à la réalisation de mon fantasme. Ce n’est pas du vice, c’est juste extérioriser ce que l’on pense au plus profond, une fois la protection d’éducation chrétienne oubliée.



L’ami ne se le fait pas dire deux fois, et alors que sa queue se fraie un chemin dans mon anus, je regrette mon ordre. Il me déchire le fion, éclate ma rondelle et pousse son vit dans mon cul sans plus de questions.

Le temps de dire « ouf » et me voila enculée jusqu’à l’os.

« Marc, au secours ! » Je suis allée trop loin. Je ne suis pas une putain avec ses trous si dilatés par les queues que plus rien ne surprend. Moi si. Je comprends l’expression « être pleine ». Si je l’ai déjà utilisée, ce n’était pas à bon escient. Maintenant, je suis pleine ! Pleine de ces deux mandrins, qui dans ma chatte, qui dans mon cul, repoussent les limites du raisonnable.

Mais le vice n’a pas de limite. Une fois la gêne passée, je n’ai plus qu’une envie : jouir. Jouir du con, jouir du cul. Couler et inonder mes envahisseurs sous des flots de mouille avant qu’eux-mêmes crachent leur jus sur mon corps ou dans ma gorge.


La suite, je n’en m’en souviens pas vraiment. La seule chose qui me reste, c’est que Julien m’a bâillonné les lèvres de sa main car je gueulais trop fort et que les voisins risquaient de se plaindre.

Moi, je ne me suis pas plainte. J’ai rempli ma mission, mon fantasme ; et si je ne me souviens pas de tout, c’est que pour la première fois de ma vie ma jouissance a été si forte que j’ai atteint cette « petite mort » que beaucoup de femmes espèrent.



—ooOoo—



Deux heures du matin… Catastrophe ! Ma montre, une fois de retour dans la chambre éclairée, m’affiche mon insouciance. Que va penser Marc ? J’espère qu’il s’est endormi devant la télé ou, mieux, dans notre lit.

Le temps de passer le manteau, mettre dans ses poches mon collant et les accessoires que Julien m’a donné en souvenir et je cours dans la rue pour rentrer chez moi.


J’ouvre la porte discrètement. Je ne veux pas prendre le risque que Marc m’entende. Mais dès la porte fermée, alors que l’appartement est plongé dans le noir, la lumière jaillit. Et avec la lumière, Marc apparaît juste à quelques pas.



Je vais protester, me défendre.



Il s’approche de moi ; je suis paralysée. Il défait les boutons. Bien sûr, j’apparais nue ; je n’ai même pas remis le collant.



Faut-il être idiote pour penser en ce moment dramatique que l’homme ne m’a pas donné la télécommande !



« Mon Dieu, il sait tout, tout. C’est comme s’il avait été présent. Tromper son mari et qu’il en connaisse tous les détails, les plus intimes, les plus crus… »



En un flash, des souvenirs me reviennent, et c’est vrai que la vigueur de l’homme m’avait étonnée. Mais Marc reprend :



« Merde, je suis coincée. Il faut à tout prix que j’arrive à le convaincre si je veux sauver mon couple. »



Marc semble touché par mes arguments ; mais avec une voix sévère, il annonce :



Je suis prise au piège.



Étrangement, cet aveu me soulage. Il a raison : je l’ai fait en toute connaissance de cause. En plus, il a raison : j’ai eu beaucoup de plaisir ; et si c’était à refaire, je le referais. Après tout, c’est de sa faute. Le mail, ce n’est pas moi qui l’ai inventé. Les circonstances ont fait le reste.

Et puis, si notre vie sexuelle avait été plus riche, je n’aurais pas cherché inconsciemment cette aventure.

Je suis coupable, mais lui aussi. Pourquoi seulement moi ? Pourquoi toujours la femme ?

Une sorte de colère me prend, des flots de reproches se précipitent à mes lèvres :



J’essaie de me calmer avant de dire des paroles que je regretterais. Étrangement, Marc ne réagit pas. Plus exactement, il me regarde, une sorte de sourire aux lèvres. Comme je reste silencieuse, il parle :



À quoi bon nier ? Autant lui dire mes quatre vérités.



Que les mots sont cruels, mais Marc a raison, c’est ce que j’ai fait. Si je réponds « oui », je le perds certainement pour toujours. Il va me considérer comme une salope. Que sa femme est une putain. Mais à quoi bon mentir ? Son collègue lui a manifestement conté en détail la semaine dernière et ses projets pour cette nuit.



J’attends la sentence qui ne va pas manquer d’arriver. La froideur et le calme de mon mari vont se transformer en colère et vindictes.



Je n’ai pas dû bien entendre.



Je ne comprends pas. Qu’est-il en train de me dire ?



Et Marc fait ce geste magique d’avancer vers moi, de me prendre dans ses bras pour m’embrasser. Je frissonne. La tension était trop forte. Mais aussi ce baiser est une promesse, un pardon. Je lui réponds avec fougue.

Il se détache de moi, me regarde dans les yeux et dit :



Encore une fois je pense avoir mal compris, mais son sourire est en accord avec ses paroles. Il recule encore.



Il m’indique le canapé, va éteindre la lumière et je le sens revenir à tâtons dans le noir le plus complet pour s’installer à mes côtés.



J’obéis. Me lève pour enlever le manteau détaché mais encore sur mes épaules. Il ne voit rien, mais par les frottements il doit comprendre que je suis obéissante. Plug et œuf retrouvent le chemin de mes orifices.



Ce sont des mots crus, mais qui chantent à mon oreille, comme un début.


Je décide de le déshabiller pour sentir son corps, son odeur. Les sensations sont délicieuses. Le noir transcende tout. Je ne me prive pas de le caresser longuement avant de m’agenouiller devant lui et m’emparer de cette queue déjà raide de désir, de ce désir que je provoque encore chez mon mari, comme je l’ai provoqué chez mes amants d’un soir.

Sa queue est humide et a comme une odeur de sperme. J’imagine que c’est ma bouche, receveuse de foutre, qui transporte ce goût avec elle. J’ai la pensée cochonne que je suis en train de badigeonner la queue de mon homme avec le sperme d’un autre.


Je sursaute. L’œuf s’est mis en marche. Un faux contact, certainement. Il s’arrête.

Une heure auparavant j’étais dans la même position, à genoux, pompant une queue, plus grosse, plus longue, celle d’un amant inconnu, ou de son ami, je ne sais plus.


L’œuf vibre à nouveau. Comme tout à heure, au rythme de ma fellation. « Mais comment peut-il vibrer alors que la télécommande est restée à l’hôtel ? Étrange, pourtant… » Je m’étonne. Cesse de sucer mon mari.



Je comprends tout. Chaque détail revient à ma mémoire. Marc me dit son plaisir de me voir pour la première fois avec cet homme. Un instant je suis furieuse qu’il ait osé faire cela sans me le dire. Mais la seconde suivante je comprends tout son stratagème pour me décider en toute connaissance de cause à le tromper. Ainsi, on peut considérer que les deux fautes s’annulent.


Je suce maintenant dans le noir le plus complet un mari complaisant, un mari candauliste.

Il est excité par son aveu. Je suis rassurée et heureuse. Ma langue et mes lèvres parlent pour moi et bientôt ce mari, cet inconnu qui m’a prise il y a seulement quelques heures avec son ami, crache son jus sans vergogne dans la gorge d’une femme inconnue. Je fais bien attention de conserver son précieux liquide pour venir le lui recracher dans sa bouche. La perversion commence vraiment…