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Temps de lecture estimé : 36 mn
16/07/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Enfin nous sommes samedi, premier jour d'un court week-end avant de reprendre le travail lundi. Fidèle à mon habitude, je me suis levée plus tard que de coutume : j'aime profiter de mon lit !
Critères:  fhh couplus forêt jardin caférestau exhib noculotte fellation cunnilingu
Auteur : Patrik  (Carpe diem diemque)            Envoi mini-message

Série : Ballade des balades

Chapitre 02 / 03
Balade pas trop loin de Lille

Parfois, à partir d’un fait réel, on ajoute, on retranche, on modèle, on aménage jusqu’à ce que ce vécu devienne un récit… Peu importe ce qui est vrai, ce qui est amélioré, ce qui est imaginé, reste au final un texte.


Cette histoire est plus ou moins la suite du récit 15708, mais il n’est pas impératif d’avoir lu celui-ci au préalable.


Bonne lecture.




Un samedi matin comme un autre



Enfin, nous sommes samedi, premier jour d’un court week-end avant de reprendre lundi le travail. Fidèle à mon habitude, je me suis levée plus tard que de coutume ; j’aime profiter de mon lit ! Pascal, mon mari, était déjà debout depuis un certain temps ; le café était prêt, la baguette aussi. Dehors, il fait déjà chaud !


Jeudi, il m’avait un peu étonnée en m’annonçant :



Pourquoi pas… Je me doute bien que ces photos dans les bois ne seront pas toutes innocentes, mais j’aime beaucoup : je suis un peu exhib sur les bords…


Du coup, comme nous allons à midi au restau puis faire des photos dans les bois tout frais, je pars m’enfermer dans la salle de bain pour essayer de me faire toute belle, malgré mes deux jubilés. Hélas, le temps qui passe n’arrange pas les choses, ainsi que la gravité, mais je résiste assez bien !


Ce matin, mon mari doit faire un saut chez un client afin de le dépanner, il m’a dit que ça prendrait une heure environ et qu’il serait de retour avant midi, ce qui m’arrange : je n’aurai pas mon homme dans les jambes, surtout qu’il ne déteste pas zieuter dans la salle de bain de temps à autre, et curieusement, seulement quand j’y suis…


Un gros bisou et mon homme s’en va. Moi, je me dirige à nouveau vers la salle de bain pour fignoler quelques détails puis j’irai farfouiller dans ma garde-robe à la recherche de quelque chose de sexy, un peu comme pour ma dernière balade à Lille en compagnie de Valentin. Ah, mon Valentin, mon ami-amant… Enfin presque, car je ne peux pas dire que j’ai vraiment « conclu » avec lui. N’empêche que quand il était venu, il y a quinze jours, j’avais beaucoup aimé ! Dommage qu’il ait dû repartir si tôt… Il a promis de revenir fin août, dans un mois, mais c’est looong ! Tant pis, j’attendrai, mais vivement qu’il soit là, j’ai tant de choses à lui faire subir !


Je me souviens alors d’une petite conversation que j’avais eue avec mon mari, peu après la visite de Valentin à Lille. J’avais décidé de poser franchement la question :



Je me jette dans ses bras comme pour consoler un enfant boudeur :



Je croise les bras en faisant la moue ; pas moyen de parler sérieusement, ici ! Pascal se plaque contre mon dos, prenant mes frêles épaules dans ses larges mains :



Je me retourne pour lui faire un gros bisou :



Fin de mon souvenir, qui m’a un peu inquiétée car Pascal laissait sous-entendre que je puisse tomber amoureuse et le quitter. Amoureuse, un peu quand même, car moi, il me faut un minimum de sentiments. Mais deux hommes pour moi, ça vaut mieux qu’un seul, non ? Suis-je bien honnête avec moi-même quand je dis ça ?


N’empêche que je resonge à tout ce que je pourrais faire subir à Valentin si je l’avais sous la main, et aussi à tout ce que je pourrais subir si mes deux hommes s’occupaient de moi en même temps ! Mais bon, Valentin n’est pas enclin au libertinage ; du moins, pour l’instant…


Je chasse ces idées coquines de ma tête, sinon je vais rater mon maquillage. Le temps passe ; je suis à présent en train de chercher ma tenue pour sortir et je crois que j’ai trouvé : une belle petite robe noire assez moulante et décolletée, avec en bas de la dentelle de la même couleur. La dentelle m’arrive à mi-cuisses, mais la zone opaque n’est pas tellement éloignée de mon entrejambe ! Je vérifie une petite chose en me penchant ; oui : si je ne mets pas de culotte, comme maintenant, celui qui est derrière moi aura droit à un certain spectacle ! Et comme je porte rarement de culotte dans ces cas-là…


Ce genre de situation m’amuse, et comme mon Pascal de mari est assez baraqué et grand, ça écarte les inopportuns ! Parfois, on me traite de salope, pas directement verbalement, mais je le lis parfaitement dans les yeux de certaines personnes. Je m’en fiche, je n’ai qu’une vie, et je me suis réveillée tard, avec Pascal, il n’y a même pas dix ans – huit maximum – après un premier mariage pas très réussi, sauf mes enfants.


Je choisis une paire de talons-aiguilles noirs, assortis à ma robe, pas trop grands, car si on doit aller dans les bois, il vaut mieux éviter les choses qui dépassent les dix centimètres, comme j’en ai eu la triste expérience une fois : j’ai bousillé ma paire en un rien de temps ! Depuis, je retiens la leçon. Je pense même que je devrais prendre une vieille paire pour m’aventurer dans les bois et seulement remettre mes talons-aiguilles une fois arrivée au bon endroit.


Ah, j’entends Zamour qui revient. Ça va, c’est synchro, je suis prête. Je vais dans la salle à manger pour qu’il voie quelle chance il a de m’avoir dans sa vie ! La porte d’entrée s’ouvre, je suis au milieu de la pièce pour qu’il puisse bien contempler ma tenue pour sortir au restau. Je l’entends qui arrive et demande :



« On » arrive ? Ce n’est pas le style de mon Pascal de dire ça, d’habitude ; il dit bien un truc comme « j’arrive », il est rare qu’il parle de lui en se désignant par « on ». Pas grave ! Moi, je dis des choses nettement « plus » pires, sans parler de certaines fautes de grammaire à suicider un prof de français un peu trop tatillon !


C’est alors que je me fige !

Juste derrière Pascal, Valentin. Mon Valentin !


Je reste figée, abasourdie. Mon mari s’écarte un peu, laissant le passage à mon beau dijonnais. Je cligne des yeux : oui, c’est bien lui ; alors je me jette à son cou !



Je savais déjà que mon homme était parfaitement capable de tenir sa langue : il vient de me le démontrer une fois de plus. Je suis ravie de cette agréable surprise ; je vois à présent d’un tout autre œil mon week-end !


En parlant de mon homme, il arrive juste derrière moi, me met posément la main aux fesses qu’il caresse possessivement, puis affirme :



Je change de soutien-gorge afin d’avoir un décolleté encore plus ravageur ; un peu plus de noir sur mes yeux, et un soupçon de rouge sur mes lèvres. Le tout en deux minutes : mon record, je crois !




Le Rhinocéros



Nous arrivons au restaurant Le Rhinocéros dont le décor est très orienté savane, ce qui semble un peu logique, vu le nom. Non, on n’y sert pas de la gazelle ou de l’éléphant, mais la viande y est bonne ; et comme j’adore une bonne côte de bœuf ou un pavé du même animal, quand je peux, je ne me prive pas d’en déguster.


Nous sortons de la voiture, et au moment où j’allais me coller contre mon Valentin, mon mari pousse soudain une exclamation de surprise. Ah bon, il serait jaloux ?



Valentin vient se placer derrière moi et confirme :



Je m’approche d’une camionnette noir métallisé afin de me regarder dans le reflet :



Il se contente de bien regarder les dégâts, puis lance :



Sans se démonter, Valentin s’accroupit et déclare :



À son tour, mon mari s’accroupit. On peut dire que je mets mes hommes non pas à mes pieds, mais au moins à mes fesses. Il se penche pour mieux regarder le bas de ma robe ; du moins, c’est ce que je suppose, bien qu’il doive aussi regarder au passage mon cul, cul qu’il connaît pourtant depuis des années et dont il profite allègrement !



Alors on fait comme dit par mon homme, et c’est Valentin qui se met derrière moi comme écran opaque. Alors que nous attendons qu’on nous place, mon dijonnais se plaque contre moi. Je pourrais conclure qu’il a vraiment le sens du devoir, mais une certaine bosse bien dure sur mes fesses m’indique qu’il n’est pas si altruiste que prévu…

Mais j’aurais tort de lui reprocher d’en profiter, car moi, j’ai déjà commencé à profiter de lui depuis qu’il est là et je compte bien continuer jusqu’à ce qu’il parte.


Nous nous installons dans un coin un peu éloigné, Valentin sur la même banquette que moi, lui côté couloir et moi côté mur, car notre conversation ne sera pas du goût de toutes les oreilles, sans parler de celles des enfants. On vient prendre nos commandes, puis les hommes partent se servir au buffet. Moi, je n’ai pris que le plat. Au pire, je piquerai ci et là dans leur assiette ! Ces messieurs mangent, et moi je picore à ma fantaisie. Soudain, je me dandine un peu.



À ma grande honte, sans aucune gêne, mon mari jette un coup d’œil sous la table. Quand il se relève, il déclare paisiblement :



Et à ma grande stupéfaction, Valentin s’accroupit au pied de la banquette, mettant sa tête à raz de la table :



Je me renfrogne dans mon coin. Ah ces hommes qui veulent toujours avoir le dernier mot, c’est pénible à la longue ! Pour me venger, je pique toutes les tomates dans leur assiette. Et puis, une tomate, c’est trop bon pour que je les laisse à ces méchants !


Mon visage s’éclaircit quand je vois arriver mon pavé de bœuf sauce poivre et ses frites. Enfin quelque chose de bien dans ce restau ! Je coupe ma première tranche, je me hâte de goûter, savoir si c’est aussi bon que les autres fois :



Mes deux hommes se contentent de sourire ; moi, je déguste avec félicité mon pavé : la viande, il n’y a rien de tel quand elle est aussi tendre et savoureuse. Rien ne remplace un tel délice, rien. Enfin… bon, je me comprends. Je reconnais que jouir sous les doigts d’un expert ou d’une experte, c’est aussi divin. À bien y réfléchir, manger mon pavé me procure un plaisir proche de la jouissance… Si un jour je suis célibataire, je sais ce qu’il me reste à faire, même si mon porte-monnaie risque d’en prendre un coup et aussi un coût ! Je m’aime quand je fais des jeux de mots aussi vaseux, mais aujourd’hui, mes deux hommes ne profiteront pas de mes saillies spirituelles ; ils n’avaient qu’à être plus sages et de pas se donner en spectacle comme ils l’ont fait tout à l’heure.


Alors que j’en suis à la moitié de mon pavé, une main masculine se pose sur ma cuisse. Je tourne la tête vers Valentin qui continue de manger son plat comme si de rien n’était. Mon mari est parti se resservir au buffet. « Tu veux jouer à ça ? Pas de problème, je ne broncherai pas. »


Je frisonne quand la main caresse voluptueusement ma cuisse. Je n’ai pas autant de self-control que je le souhaiterais. Néanmoins, je reste impassible ; du moins, je tente. Mon mari revient avec une assiette pleine de choses à base de poissons et autres crevettes. Pas trop mon truc. Je me mordille les lèvres quand la main s’aventure plus haut sur ma cuisse, à l’orée de mes autres lèvres. Je fais quoi ? Je laisse ouvert ou je serre les jambes ?


Par provocation, je les ouvre un peu plus, pour voir s’il osera. La main marque un temps d’arrêt. Face à moi, Pascal pose ses couverts et se saisit de sa sacoche qu’il pose à côté de lui sur la banquette. Je ne sais pas ce qu’il trafique, mais il a à présent ses deux mains sous la table. Je suis suffisamment intriguée pour ne plus prêter attention à mon voisin.


Je sursaute quand la main explore carrément mon intimité déjà humidifiée, un doigt allant taquiner mon petit bouton rose très sensible. Valentin qui prend l’initiative ici et comme ça, ça me surprend. Il me surprend encore plus en écartant fermement mes jambes afin que je sois plus ouverte encore. Intriguée et, quelque part, ravie, je laisse faire ; un sourd plaisir monte doucement. Je ferme les yeux. C’est alors que je réalise que mon mari doit certainement prendre des photos sous la table.


Alors que je pince mes lèvres pour ne pas laisser sortir de bruits incongrus, après une dernière agacerie, le doigt voyageur s’en va. Je souffle un peu et j’interroge du regard mon voisin. Celui-ci répond ouvertement :



Que voulez-vous répondre à ça ?


Le reste du repas fut nettement plus normal ; nous devisons de divers sujets, agréablement, le temps passe comme une flèche, jovialement. Je pique dans les assiettes de mes hommes un peu de mousse au chocolat et quelques morceaux de fruits. La vie est belle !


Pascal se lève pour aller payer tandis que Valentin finit ce qui lui reste de mousse au chocolat ; ce que j’ai bien voulu lui laisser ! À peine fini, il se lève à son tour comme s’il craignait quelque chose de ma part. Il n’avait pas tout à fait tort, mais quand même… Alors je suis le mouvement, je me lève à mon tour.



Ah oui, ma robe, j’avais un peu oublié. Encadrée par mes deux hommes, nous sortons. Dehors, il fait très chaud ; la voiture est bouillante ! Pascal ouvre les portières et les vitres tandis que nous nous mettons à l’ombre, la voiture n’ayant pas de clim. Puis, quelques minutes après, nous nous mettons en route pour aller à la maison afin de lui faire découvrir mon petit chez-moi. D’ailleurs, en parlant de « petit chez-moi », il y en a un en particulier que j’aimerais lui faire découvrir à fond !




L’Alevinier



Ensemble, nous faisons visiter notre maison, pièce par pièce, puis notre jardin clos. Une fois de retour à l’intérieur, je désigne à Valentin la chambre d’amis :



Suivie par mon invité, je retourne dans le salon, rejoindre mon mari :



Il est vrai que je ne cache quasiment rien à mon homme. J’acquiesce :



Tandis que Pascal fait les honneurs du reste de la maison, je me change et j’opte pour une minijupe à carreaux noirs et blancs, très vintage années soixante et pour un petit top tout blanc que je sais un peu transparent, surtout si on y regarde de près. Et comme il fait chaud, rien d’autre… Pas besoin de regarder de très près pour voir mes petits tétons pointer sous le fin tissu !



C’est à pied que nous quittons la maison ; nous traversons quelques rues, puis nous arrivons dans un petit chemin ombragé dans la verte campagne. Une brise bienvenue nous rafraîchit. Quelques centaines de mètres plus loin, nous arrivons au bord d’une route assez fréquentée. Pascal annonce :



Pas de voiture pour l’instant sur la route : nous en profitons pour traverser. C’est au niveau de la barrière que ça se gâte pour moi. Valentin est passé devant, Pascal est resté côté route, et moi, au milieu de mes deux hommes, mes deux mains dans les leurs, je tente d’enjamber cette barrière. Je dois lever très haut la jambe, et mon dijonnais se fait un plaisir d’admirer le spectacle que mon entrejambe lui révèle alors ; et il ne se prive pas de zieuter !


Quand je mets le pied de l’autre côté et que mon autre jambe tente de franchir à son tour cette fichue barrière, c’est Pascal qui a droit à une vue non négligeable sur mon popotin. C’est à ce moment précis que choisit de passer une voiture. J’ignore si le conducteur ou la conductrice a pu voir quelque chose, mais bon : cul vu n’est pas perdu !


Nous longeons actuellement l’alevinier ; il y a de grands arbres de part et d’autre, et il fait bon. Sauf quand ci et là il y a des trouées et que le soleil passe à travers le feuillage. Alors, la température remonte en flèche ! Enfin nous arrivons auprès des grandes étendues d’eau. Il y a là au moins quatre à cinq pièces d’eau qui communiquent par des petites cascades. Il y a plein de canards, un peu moins de cygnes et aussi plein d’autres oiseaux que je ne sais identifier. Il y a aussi sur certaines berges plein de pêcheurs, munis d’un attirail assez impressionnant.


Moi, je suis contente de me balader avec Valentin, de lui faire découvrir ce lieu ombragé et frais. Nous croisons diverses personnes, dont certaines ont ostensiblement regardé ma tenue ; je ne peux pas leur jeter la pierre, elle est faite pour, mais plutôt à destination de mon dijonnais et aussi de mon mari. Là-bas, un petit carrefour ; je propose de suivre le petit chemin. Quelques minutes plus tard, nous arrivons dans un endroit isolé, juste à côté d’une petite cascade. C’est Valentin qui parle le premier :



Pascal intervient, montrant du doigt un coin plus loin :



Aussitôt dit, aussitôt fait. En effet, l’odeur a presque disparu, ce qui n’est pas un mal pour mon petit nez sensible. Mais un autre problème survient :



Pour confirmer mes dires, je soulève ma minijupe pour aérer ce qu’il y a dessous. Comme de coutume quand c’est ainsi, je ne porte rien. Valentin est à la fois ravi et étonné de ma décontraction. Il se tourne vers mon mari et lui demande :



Valentin a une étrange expression sur le visage ; je pense qu’il est en train de penser à toutes les conneries que j’ai pu lui sortir ces derniers temps, par mail, par webcam, au téléphone, et à ce que je lui avais promis. Bon courage pour se souvenir de tout !


Pascal tend à nouveau le bras :



Peu après, je suis assise sur un banc de pierre, avec Valentin à mes côtés. Je regarde l’eau couler, l’odeur de tout à l’heure en moins. Mon voisin en profite pour poser sa main sur mon genou. Bonne initiative.

Pascal s’assied dans l’herbe, face à moi. Quelque chose me dit qu’il a une idée derrière la tête, ou plus précisément entre mes jambes. Par contre, Valentin en reste là. Ah ces hommes (sauf le mien) à qui il faut tout expliquer ! Alors j’écarte un peu les jambes pour signifier à mon voisin qu’il est autorisé à s’enhardir.


Le seul qui en profite vraiment, c’est mon mari qui a la bonne place et la bonne vue… car Valentin se fait un malin plaisir de laisser sa main sur mon genou, sans chercher à aller plus loin et plus profondément.

J’ai à présent les jambes largement écartées, un boulevard, mais mon voisin se contente de me sourire d’un air crétin. Je suis persuadée qu’il l’a fait exprès. À moins que la présence de mon mari ne l’intimide. Mon mari, lui, mate à tout-va ! Au moins un qui en profite…


À moins que Valentin ne soit un de ces hommes qui veulent mener d’eux-mêmes la danse ; qui sait ?




Le parc du Terril



Après nous être reposés au moins dix minutes sans que rien ne se passe – sauf à parler de tout et de rien – nous partons de là, suivant un petit chemin sinueux. Quelques minutes plus tard, nous voici arrivés au pied d’un autre parc. Au pied, car il faut monter : soit la pente pour les vélos et les poussettes, soit l’escalier. Arrivés en haut, nous découvrons une petite plaine bosselée parsemée d’arbres et de bosquets, sans plan préconçu.



J’interviens dans la conversation :



Je me contente de sourire, mais au fond de moi, ça me flatte un tantinet… Je lui donne illico une petite tape sur les fesses :



En cheminant sur le sentier qui serpente parmi les pelouses et les bosquets, nous finissons par arriver au sommet d’une petite colline au pied de laquelle il y a un lac et une île au milieu, le tout bordé d’arbres. Valentin questionne :



Au pied d’un majestueux chêne s’étend une pelouse accueillante sur laquelle nous nous dépêchons de nous installer. Le terrain est légèrement en pente ; nous avons une belle vue sur le petit lac et son îlot central, et toujours personne aux alentours.


Valentin enlève sa chemise ; il y a des choses à ne pas faire sous mon nez ! Puis il s’allonge dans l’herbe, bras derrière la tête. Moi, je dis que c’est de la provocation pure et simple ! Alors je m’allonge à côté de lui, et du bout des ongles je commence à tracer des arabesques sur son torse. Il ne dit rien, il ferme les yeux. Je continue mes dessins, allant souvent taquiner vicieusement ses tétons. Sa réaction ne se fait pas attendre : il se retourne, me présentant son dos. Je ne me démonte pas ; je trace à nouveau mes arabesques sur sa peau maculée ci et là de brins d’herbe.



Je ne réponds pas ; je trace mon premier mot sur son dos. Il trouve facilement :



Je trace un deuxième mot. Il dit doctement :



Eh zut, j’ai raté mon coup ! J’espérais qu’il dise simplement « bisou », ce qui m’aurait donné le prétexte de lui en faire un…


Mon mari vient s’asseoir à côté de moi ; me voici donc encadrée par mes deux hommes. Un peu déçue de mon bisou raté, je m’allonge sur l’herbe, mes yeux plongeant dans l’immensité azur qui surplombe le parc. Je suis bien ainsi. Puis, mue par une idée subite, je pivote, allant poser ma tête sur le torse nu de Valentin et mettant mes pieds déchaussés sur le ventre de Pascal. Aucun des hommes ne dit quoi que ce soit.


De temps à autre je m’amuse, déposant des baisers furtifs sur le torse de mon invité, ou égarant mes doigts sur son ventre, ou de l’autre côté, sur sa joue et son cou. Mes pieds, eux, jouent avec la petite bosse qui pointe sous le pantalon de mon mari. Bref, je lutine agréablement mes deux hommes avec moi, pour moi. Je me laisserais bien aller à plus de privautés, mais l’endroit n’est pas sûr ; nous risquons la visite d’enfants qui viennent parfois s’amuser dans ce parc.


Puis, quelques minutes plus tard, bien reposés, nous continuons notre balade. Nous longeons de nouveau le lac, puis Pascal désigne un escalier qui grimpe directement au sommet de la petite colline herbeuse, dernier vestige de l’ancien terril :



Je monte devant, Valentin est une ou deux marches derrière moi, et Pascal plus bas encore. Soudain, mon voisin soulève ma jupe :



Décidément, ils n’en perdent pas une, mes hommes : des grands ados attardés ! Mais je ne vais pas me plaindre, puisque mon côté exhib est largement satisfait… « Exhib », c’est vite dit, puisque je n’ai que deux voyeurs à ma disposition… mais pas n’importe lesquels, je le reconnais !




Le parc du Joyeux Pygmée



Nous décidons d’un commun accord de changer de lieu, et je propose d’aller au parc du Joyeux Pygmée. Valentin s’étonne :



Pascal intervient :



Jeu de mot qu’il se fait un plaisir d’expliquer. C’est plus fort que lui ! Pas besoin de télé, ni d’Internet : je demande à mon homme, il a très souvent l’explication. Parfois, je me demande où il case toutes ces informations ! Et c’est bien un être humain et non un ordinateur maquillé en homme. En tout cas, le déguisement est performant ; idem pour ce qu’il a entre les jambes…


Pour aller visiter l’autre parc, il faut marcher un peu plus, environ deux kilomètres selon Pascal ; je le crois, l’évaluation des distances n’a jamais été mon fort ! Le chemin est poussiéreux et les vélos qui passent soulèvent des nuages derrière eux. Je ne parlerai même pas des vélomoteurs qui foncent droit devant, sans se soucier qu’il y ait quelqu’un ou pas ! L’un d’entre eux a même frôlé mon Pascal.



En effet, ce chemin se rétrécit beaucoup et nous-mêmes en tant que piétons, nous n’arrivons même plus à être deux de front.



Pascal sourit puis ajoute :



Je m’immobilise pour mieux écouter.



Et je joins le geste à la parole : je me jette sur lui, le pressant bien contre moi, histoire de lui faire bien sentir mes courbes, puis je lui dépose un bisou bien sonore sur la joue, à défaut de pouvoir bien viser plus à côté.


Peu après, nous arrivons sur le petit parc. Il faut monter une petite butte pour y accéder, car ce n’est pas vraiment ici l’entrée principale. Pascal passe devant pour indiquer le passage ; je suis derrière, mais je ne suis pas trop à l’aise pour grimper, ce n’est pas évident. Soudain je sens deux mains sur mes fesses qui me poussent. Par amusement, je remue du popotin pour bien les sentir sur moi, puis je stoppe sur place pour me faire royalement pousser. Pour toute réponse, les mains en question glissent le long de ma jupette pour venir ensuite se glisser dessous, et sans vergogne elles viennent titiller un endroit sensible de mon anatomie ! Je sursaute, et poussée par dessous, j’avance vers le sommet de la butte. Avec un certain regret, je sens les mains partir. Arrivé à mes côtés, Valentin dit simplement :



Nous sommes allongés tous les trois sur l’herbe, moi au milieu, Valentin sa tête sur ma poitrine et Pascal la sienne sur mon pubis. Nous devons former un spectacle assez singulier pour ceux qui auraient une très bonne vue. Peu importe : j’ai mes deux hommes avec moi et j’en profite ; et tant pis pour les jaloux. Et les jalouses !


Le soleil à travers le feuillage, l’herbe fraîche, une petite brise et un certain silence : je m’endormirais bien tout de suite ! Je glisse une main dans la chemise de Valentin ; j’aime jouer avec ses boucles… Mon autre se pose sur l’épaule de mon mari. J’irais bien m’aventurer sur son torse, mais il est trop bas pour moi. Par contre, quand il remue la tête, il presse agréablement sur mon pubis qui est déjà assez en émoi comme ça ! Valentin glisse sa tête au bord du dessous de mon sein. Qu’a-t-il derrière la tête ? Je le découvre bien vite quand il embrasse la base de mon sein par-dessus le fin top blanc.


Je ne dis pas non, d’autant que le tissu est fin. Valentin, un clone de Pascal ? Oui et non, car mon mari est nettement plus entreprenant. Il l’a d’ailleurs été dès le premier jour que nous nous sommes connus, avec une assurance tout naturelle qui m’avait surprise à l’époque. Je me souviens très bien de notre première rencontre ; elle a été épique ! Pascal m’a très vite prise dans ses bras et m’a embrassée spontanément. Après un long baiser suivi d’autres, j’ai fini par reprendre mes esprits et lui demander :



Puis il m’avait embrassée passionnément. J’aurais pu me débattre, le repousser, dire simplement non, mais je me suis laissée faire. Ça me changeait beaucoup de mon ex, et c’est excitant de se sentir désirée ainsi ! Plus tard, Pascal me parlera de sa phrase fétiche, selon laquelle il vaut mieux avoir des remords d’en avoir trop fait que des regrets de n’avoir rien fait. Phrase adoptée par mes soins ensuite ! Dans la même catégorie, une autre phrase : « Qui ne tente rien n’a rien. » Ce qui n’est pas faux non plus…


Retour en ce mois de juillet de maintenant avec mes deux hommes. Valentin s’amuse toujours à me bisouter sous le sein, et mon mari me caresse distraitement les jambes. Moi, je regarde passer les rares nuages dans ce ciel si bleu.

Je me dis que nous vivons à trois une situation un peu ambiguë, Valentin dont je ferais bien mon petit goûter, et mon mari dont je suis toujours amoureuse. Et moi au milieu qui leur sers d’oreiller…


Finalement, il ne se passe rien. Mis à part quelques frôlements, qu’est-ce que je pouvais espérer ici, dans un parc proche d’une cité ? Nous repartons par le même chemin, tranquillement ; il fait à présent moins chaud, ce qui est agréable. Nous croisons sur le chemin d’autres promeneurs et quelques vélos. Nous parlons de Dijon, une ville dans laquelle je n’ai jamais mis les pieds, mais où j’espère bien aller un jour. À un moment donné, Valentin demande à Pascal :



Aussitôt, Valentin s’enfonce dans la végétation ; moi, j’hésite sur quoi faire… Le temps que je me décide, il a déjà disparu. Néanmoins, je décide de la suite malgré tout. Advienne ce qu’il arrivera ! À droite… non : à gauche, a dit mon mari. Oui, à gauche ; d’ailleurs, je vois des arbustes par là. Au détour d’un petit bosquet, je découvre mon Valentin debout en train de se soulager. Il fait pivoter sa tête vers moi, me tournant toujours le dos :



Il soupire, mais continue ce qu’il faisait jusqu’à ce qu’il ait fini. Moi, je ne peux rien voir car il y a des orties sur les deux côtés. Et je n’ose pas trop m’approcher… Puis, me tournant toujours le dos, il remballe la marchandise. Je râle un peu :



Puis il passe à côté de moi pour revenir sur la route. Pascal s’amuse franchement de nous voir arriver. Pas besoin de lui dire quoi que ce soit, il a déjà compris. Valentin s’approche de lui :



Valentin s’étonne :



Pascal avance sur le chemin, me prenant au passage par la taille. Tandis qu’il me serre contre lui, en souriant, il tourne vers la tête vers Valentin :



Puis s’approchant de moi, mon dijonnais me prend aussi par la taille, et c’est ainsi que nous rentrons à la maison d’un même pas alerte, moi, petite chose fragile, encadrée de mes deux hommes !




McDo



À la maison, nous avons discuté de plein de choses puis, le soir venant, j’ai commencé à avoir un peu faim. J’ai alors réalisé qu’il était plus de vingt-et-une heures ! Je n’avais pas réalisé qu’il était déjà bien tard. Après discussions, nous avions tous un peu faim, mais pas tant que ça ; le repas du midi nous avait bien rassasiés. Du coup, quand Valentin a proposé de se faire un McDo, ce fut l’unanimité. Oui, ce n’est pas de la grande cuisine, mais moi, ça me rappelle ma jeunesse d’étudiante.


Je n’ai pas bien compris la suite des événements : Pascal est resté à la maison tandis que je guide Valentin vers le McDo le plus proche. Mais tant mieux, je profite de mon dijonnais ! Nous avons pris la petite voiture pour cela. Je me trémousse, un problème avec ma minijupe à carreaux noirs et blancs. Mon Lapin adoré me demande :



Aussi dit, aussitôt fait ; il s’arrête sur le côté, je sors puis je rentre vingt secondes plus tard. Il écarquille les yeux :



Bien sûr, tout le long du trajet, je me suis fait un plaisir d’écarter fortement les jambes et de faire des bruits incongrus avec ma bouche, genre « oh » et « ah » très évocateurs ! J’ai bien cru à un moment que Valentin allait s’arrêter sur le bord de la route ! Mais non… Mon mari m’aurait « violée » depuis longtemps. Autre homme, autre tempérament !


Nous arrivons au drive ; Valentin me conseille :



Pas une parole, en effet. Mais je n’ai rien promis pour le reste. La commande passée, comme il manquait des hamburgers, nous nous sommes garés en attendant qu’on vienne nous apporter le reste. J’ôte ma ceinture de sécurité : je n’aime pas trop que quelque chose colle sur moi par cette chaleur.



Un jeune homme à lunettes, vingt ans maxi, nous apporte ce qui nous manquait, sous la forme de deux sachets. Je prends le premier sachet, que je dispose à l’arrière de la voiture. Quand je me retourne pour prendre l’autre sachet, mon jeune homme est cramoisi ! C’est alors que je réalise que je me suis retournée et soulevée, et qu’il a eu droit au spectacle de mon cul tout blanc ! Sans me démonter, je demande la suite :



Avec un large sourire, je prends ce qu’il me tend, et ostensiblement je me retourne et lui refais admirer mieux encore mes fesses. Quand je m’assois à nouveau, le jeune est toujours planté là. Avec un large sourire, je lui demande :



Il bafouille :



Et je soulève mon top blanc, lui exhibant mes seins. Très embarrassé par la situation, Valentin grommelle un furtif merci puis démarre la voiture. Sur la route, il se contentera de me lancer un simple : « Toi alors ! »


Quand la voiture arrive devant la maison, je suis sortie prestement de la voiture, mon sac en main, positionné derrière moi. Quand je me présente à lui, Pascal hausse simplement les sourcils devant ma tenue très aérée du bas ; ensuite, un grand sourire amusé éclaire sa face. Il éclate de rire quand je lui explique ce qui s’est passé.


Ensuite la soirée est presque normale à bavarder, mis à part le fait que je suis restée qu’avec mon petit top blanc…




Dodo



Puis vient l’heure d’aller dormir, et la queue pour aller faire sa petite toilette. Étant l’invité, c’est à Valentin d’y aller le premier ; moi, j’attends mon tour, faisant des allers-retours entre la cuisine et le couloir. À peine sorti de la salle de bain, Valentin me fait un gros bisou sur la joue, me dit « au revoir » et part dans sa chambre, me laissant plantée là : j’en espérais un peu plus. Peut-être que la proximité de mon mari l’empêche d’être plus démonstratif ? Il va donc falloir que je prenne une fois de plus les devants ; enfin un peu, car c’est à l’homme de prendre des initiatives, non ?


En attendant, tandis que je cogite sur la chose, c’est Pascal qui me devance dans la salle de bain. « Je fais quoi, moi ? Je vais tout de suite voir mon Lapin, ou j’attends d’être lavée ? » Je soulève un bras : c’est décidé, ce sera pour après m’être lavée !



Et hop, c’est à mon tour. J’expédie assez vite ma toilette du soir. Tout à l’heure, j’avais déjà fait une mini-toilette, surtout en ce qui concernait mes pieds noirs de poussière. C’est toute nue que je sors ensuite de la salle de bain et que je me dirige vers notre chambre, mon mari étant déjà au lit.



Mon homme ne répond rien ; il m’indique sa réponse d’un simple geste de la main. Rassurée, je quitte notre chambre pour m’approcher de celle de notre invité. La lumière est toujours allumée et la porte est entrouverte. Je la pousse : il est au lit, allongé sur le dos, un livre en mains. Il ne semble pas plus étonné que ça, même s’il me scrute de la tête aux pieds car je suis toute nue… Je demande :



Il se pousse un peu, soulève le drap, et je viens illico me nicher contre lui. Aussitôt, je constate qu’un peu plus bas, il y a quelque chose qui se manifeste verticalement. Je suis assez satisfaite de moi !


Je constate très vite que lui-aussi est nu, ce qui arrange bien mes affaires et mon besoin compulsif de toucher à tout. Mais je me doute bien que je ne pourrai pas toucher tout de suite, donc je biaise à défaut de baiser ! Je commence donc par un gros câlin sur son épaule avec plein de gros bisous ; il ne dit pas non. Ses mains caressent mon dos ; mes lèvres remontent le long de son cou, arrivent à son menton. C’est lui qui cueille ma bouche dans un premier baiser tendre. Le suivant sera plus exigeant. Les autres encore plus !


Nous roulons dans le lit, indifférents aux draps froissés. Mes seins plaqués sur sa poitrine, mon pubis contre son sexe bien dur, nos jambes enlacées, nos bras serrés autour de nos corps moites… Puis quand nos bouches se séparent, Valentin murmure :



Il me relâche subitement, se mettant sur le côté :



Complètement libérée de son étreinte, je me redresse :



Narquois, il s’allonge sur le dos, tête dans l’oreiller et tournant les yeux vers moi, il me demande :



Sans vergogne, je m’agenouille par-dessus son torse, mon entrejambe sous son nez, et j’ordonne :



Il ne répond pas ; je me demande s’il va réagir ou pas. Soudain, la tête de mon Lapin vient se nicher entre mes jambes. Après quelques bisous appuyés sur mon pubis et mes lèvres intimes, lentement, sa langue explore ma fente déjà détrempée, elle s’égare à l’entrée de mon vagin. Je soupire d’aise.



Je plonge mes doigts dans ses cheveux, je plaque sa langue agile contre ma chatte dégoulinante pour qu’elle me torture encore et encore ! Et il sait quand même bien y faire, je commençais à avoir des doutes sur le sujet… Mais il est vrai qu’il m’a excitée toute la journée, à se défiler. Soudain, sans crier gare, une immense vague me submerge, me retournant complètement. J’explose en multiples cris de jouissance.


Je m’affale à côté de lui, tentant de récupérer comme je peux. Ça a été trop vite ! Je n’ai pas eu le temps de monter doucement en puissance. Oui, je devais être sacrément en manque pour me lâcher aussi soudainement !



Je reste allongée, assez fourbue. Il se redresse, s’agenouille auprès de ma tête :



Eh bé, il se dévergonde ! Néanmoins, je crois comprendre son état ; il faut dire que je l’ai asticoté toute la journée. Je me redresse un peu, son bâton de chair presque sous mon nez. Je lui demande :



Message reçu. Gloutonnement, sa verge se glisse suavement entre mes lèvres. Vicieusement, j’épouse de ma langue ses veines que je sens palpiter. Je sens sa tige tressaillir, j’adore ça ! Puis, la retirant de ma bouche, mes lèvres englobent un gland écarlate, que je savoure comme une boule de glace. Après quelque agaceries, j’engloutis sa barre bien tendue et frémissante. C’est très excitant d’avoir dans la bouche une queue toute entière et si désirée !


C’est alors que j’accélère le mouvement, tentant de l’avaler toute entière, l’aspirant, la pressant, la torturant pour qu’elle rende grâce et qu’elle me donne la preuve de ma réussite. Presque aussitôt, une première salve explose dans ma bouche ; je suis contente de moi, de ce sperme offert comme récompense. Dans de longs gémissements, il se vide en moi, pas une goutte ne s’échappant de mes lèvres.


Tandis qu’il mollit, je continue à le sucer délicatement. Il frémit, se retire de ma bouche, sans doute trop sensible à présent.



Puis nous tombons dans les bras l’un de l’autre. Je savoure ces instants de quiétude au creux de ses bras… Un gros câlin avec mille petits bisous. Il résiste difficilement à l’envie de s’endormir, je le sens bien. Tant pis pour une éventuelle suite… Alors je lui susurre :



Après un dernier bisou, je quitte la chambre pour aller à la salle de bain y faire un peu de toilette, puis je reviens doucement vers notre chambre. La lumière est éteinte. Je fais de mon mieux pour ne pas réveiller mon mari. À peine installée dans le lit qu’il me prend dans ses bras. Il m’a l’air plutôt en forme, d’après ce que je sens contre ma cuisse… Pascal murmure à mon oreille :



Je me retourne vers lui, plaquant mon ventre contre le sien, mes seins sur sa poitrine, nos lèvres très proches.



Je me colle à lui, mes lèvres presque contre les siennes.



Je l’embrasse ; il répond fougueusement à mon baiser. Ce qu’il y a de bien avec mon mari, c’est que, malgré les années qui passent, qui lassent, il se comporte toujours avec moi comme un jeune amant. Nous roulons dans le lit, défaisant les draps. Il m’embrasse assez sauvagement, possessivement, comme pour poser sa marque sur moi, pour me reprendre à lui. Sans doute une pointe de jalousie, même s’il est permissif à mon égard.


Très vite, sa tête se niche entre mes jambes et il me torture d’un délicieux cunni très appuyé et sensuel. Sa langue vrille entre mes lèvres détrempées, s’égare à l’entrée de mon vagin pour revenir de plus belle autour de mon clitoris en feu qui en redemande toujours et encore. J’agrippe ses cheveux, je plaque sa tête contre ma chatte dégoulinante pour que sa langue me torture plus encore ! C’est alors que je sens monter en moi une haute vague qui déferle, m’entraînant irrésistiblement dans une énorme jouissance !


Je reprends un peu mon souffle, hagarde, pantoise…

C’est alors que mon homme me lèche à nouveau impudiquement, sans pitié, cueillant ma cyprine, la buvant. Je tente de l’écarter, la sensation est trop forte.



Il se relève, se positionne et plonge sa queue en moi, au plus profond. Il vient s’aplatir sur mes seins, les écrasant, puis sa bouche souillée se plaque sur la mienne, me faisant ainsi goûter ma propre cyprine. Tandis que nous nous embrassons furieusement, il me pistonne férocement. Je le griffe, je le mords, il en fait de même ; nous faisons vraiment sauvagement l’amour !


Il ne nous faut pas bien longtemps pour jouir de concert : il explose en moi, me remplit, me comble tandis que je décolle, emportée à nouveau comme un fétu de paille dans le grand fleuve de mon impudique jouissance. Et je sais que demain sera un autre jour tout aussi émoustillant : j’ai hâte d’y être !