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Temps de lecture estimé : 34 mn
17/07/14
corrigé 12/11/21
Résumé:  Certains utilisent leur baratin pour tomber les femmes; moi, je les séduis avec des petits plats.
Critères:  ffh fellation 69 pénétratio fsodo hdanus
Auteur : Bertrand d            Envoi mini-message
Séduction cul...inaire

Vendredi soir. La journée n’a pas été bonne. Hier, un client a demandé le montage d’un ordinateur avec des caractéristiques bien précises. D’entrée, je lui ai dit que c’était une connerie (pas dans ces termes) et lui ai conseillé d’autres paramètres. Il ne m’a pas écouté. Je l’ai donc monté. Et aujourd’hui il revient penaud : sa machine ne lui convient pas, elle n’est pas assez puissante. Mais il la veut pour ce week-end. C’est un gros client, il ne faut pas le perdre. J’ai dû reprendre tout le travail. Au total, deux heures de rabiot, et surtout les nerfs à fleur de peau. Sonia va m’engueuler, le repas ne sera pas prêt.


Depuis plus d’un an que nous sommes ensemble, je me charge de la cuisine. Célibataire, elle ne vivait que de pâtes, plats congelés ou boîtes de conserves. J’ai eu le malheur de lui faire goûter quelques-unes de mes spécialités le jour de notre rencontre ; depuis, elle n’a plus touché aux casseroles. Je dois reconnaître que, de son côté, elle assure les autres tâches domestiques.


Nous nous sommes rencontrés à l’anniversaire d’un gars que je ne connaissais pas. La voiture de mon copain ayant refusé de démarrer, il m’a demandé de l’amener. Arrivé là-bas, après l’avoir déposé, j’allais rentrer chez moi mais les hôtes m’ont retenu. Un verre à la main, ne connaissant personne, j’ai observé les invités.

La plupart étaient en couple ou en groupe. Pourtant une femme était seule, au coin du meuble qui servait de bar, et ce n’était pas seulement pour regarder les flacons. Elle était remarquable, mince, grande, portait des chaussures à talons aiguilles qui rendaient encore plus belles des jambes sensationnelles. Et tout le reste était en harmonie. Un cul compact, une taille fine et des seins pas très gros mais paraissant fermes. Son visage, sans être beau, était attirant. Des yeux tirant sur le vert, un petit nez, et des lèvres donnant envie d’y goûter, le tout dans un ovale parfait.


Sa beauté m’a frappé ; je doutais qu’une drague soit possible. Je me suis quand même approché. Malgré une tentative de conversation, elle était trop occupée à boire pour faire attention à moi. Au bout d’une d’heure, elle était dans un tel état qu’elle ne tenait plus sur son tabouret. Je lui ai proposé de la raccompagner. Elle a été incapable de me répondre. Quand je me suis offert pour la ramener, ses amis ont été soulagés. Ils m’ont donné ses coordonnées. J’ai trouvé ses clefs dans son sac. Le temps de prévenir le copain de se trouver un moyen pour rentrer chez lui et nous étions partis.


Deuxième étage ; pour la monter, j’ai dû la prendre sur l’épaule, ses jambes ne répondaient plus. Surprise, lorsque je suis entré dans son appartement : d’assez grande taille, c’est surtout la décoration que j’ai remarquée ; bien que simple, elle était harmonieuse, et tout était rangé et d’une propreté parfaite. Elle était toujours complètement dans les vapes. Je l’ai déshabillée – en lui laissant toutefois les sous-vêtements – et couchée dans la chambre qui m’a paru la plus féminine. Elle me tentait terriblement, mais je ne fais jamais l’amour avec une femme inconsciente ou ivre. Et maintenant, que faire ? Je n’ai pas voulu la laisser seule et me suis allongé sur le canapé du salon.


La couche n’était pas formidable, et le matin à sept heures j’étais debout. Elle dormait d’un sommeil agité. Elle n’allait pas se réveiller de sitôt. J’ai fait comme chez moi : j’ai pris une douche et me suis préparé du café. Je ne sais pas si c’est cette odeur qui l’a réveillée, mais elle a balbutié quelques mots. Je suis allé auprès d’elle. Elle a été surprise de me voir là, mais m’a demandé d’abord une aspirine. J’ai trouvé l’armoire à pharmacie dans la salle de bain. Elle a avalé son breuvage et s’est rallongée. J’ignore si elle dormait, mais elle n’a donné signe de vie qu’une demi-heure plus tard.

Elle est arrivée dans le salon, les traits tirés. Immédiatement, elle m’a demandé :



Elle me mettait à la porte. J’aurais bien aimé rester un peu plus longtemps et la baratiner. J’ai utilisé un argument convaincant.



Elle s’est assez rapidement douchée, mais quand elle a vu son visage dans le miroir, elle a tenu à faire un ravalement de façade. Ce fut un travail minutieux et assez long. Quand elle est ressortie, au bout d’une heure, elle était belle malgré les ennuis de la veille.



Un moment de gagné avec ce petit déjeuner. J’ai tout fait pour le prolonger. Il a fallu quand même y aller. En route, je me suis présenté.



Nous sommes retournés chez elle. Elle s’est excusée et s’est s’allongée sur le lit. Quelques minutes plus tard elle dormait. Je lui ai préparé quelques amuse-gueule et des pâtes à la bolognaise. J’ai un peu cherché, mais ai trouvé les couverts et disposé la table. Je suis un bon vivant, comme l’on disait autrefois ; j’adore la cuisine, et surtout les femmes.

Elle s’est relevée qu’il était plus d’une heure.



Après le déjeuner, j’ai moi-même dégarni la table, mis la vaisselle dans la machine. Elle a paru contente, mais aussi gênée par tout ce que je faisais. Elle cherchait un moyen de me faire plaisir avant que je ne parte. Et naturellement elle a choisi le moins cher et le plus agréable des arguments : elle m’a dit qu’elle allait se reposer et que je pouvais venir si j’étais fatigué. C’était direct.

Afin de ne pas froisser sa robe, elle l’a quittée. Ses sous-vêtements mettaient en valeur sa silhouette. Je me suis seulement débarrassé de ma veste et mes chaussures.

Allongés côte à côte, je ne savais pas comment attaquer. C’est elle qui a parlé en premier.



Elle a haussé les épaules, mais a néanmoins obéi. De mon côté je me suis mis en tenue de combat amoureux. Elle s’est allongée sur le lit, les bras le long du corps semblant me dire « liquidons rapidement la chose ».


J’ai commencé à l’embrasser sur les joues, puis la bouche. Elle avait pratiqué mais n’avait pas la technique. J’ai continué en lui suçant la pointe d’un sein pendant que ma main caressait l’autre. Elle a soupiré pour me faire comprendre « ne perdons pas de temps, passons aux choses sérieuses ». Mais j’ai continué ; elle a émis un murmure comme pour m’indiquer qu’en somme, ce n’était pas si désagréable que ça. J’ai continué à la téter, mais ma main est descendue plus bas. Ses jambes étaient parfaitement serrées. De la pointe des doigts, j’ai caressé sa légère fourrure, mon majeur tentant de trouver un bouton bien caché. La friction a dû lui paraître agréable car ses cuisses se sont desserrées. Du bout du doigt, j’ai insisté sur cette minuscule fraise. Le compas de ses jambes s’est un peu plus écarté comme pour m’inviter à continuer, ce que n’ai pas manqué de faire.


C’était maintenant un roucoulement que sa bouche laissait échapper. J’ai senti un peu d’humidité sourdre à la source. J’ai glissé un doigt dans le saint des saints. J’ai abandonné le sein que je suçais encore et suis allé téter un endroit plus intéressant. Surprise : j’ai senti ses muscles se contracter légèrement. Mais ma nouvelle approche a dû lui sembler tout de même plus intéressante. Ma langue, mes dents agaçaient son clito, et maintenant c’était deux doigts qui glissaient facilement dans sa vulve ouverte. Soudain, ses jambes se sont refermées sur ma tête alors qu’elle émettait un léger cri. Madame venait de connaître son premier orgasme. J’ai quand même poursuivi ma tâche. Elle était maintenant détendue, puis bientôt à nouveau excitée. C’est elle qui à un instant m’a pris les épaules, les remontant contre son corps. Elle encore qui a mis ma queue en place.


Doucement, je me suis laissé descendre dans ce puits d’amour. Lentement, j’ai commencé le balancement ; je sentais son souffle s’accélérer dans mon cou. J’ai précipité la cadence, et soudain ses jambes se sont nouées derrière mes reins et elle a poussé un petit cri. Je me suis immobilisé, bien enfoncé en elle. Après quelques instants, ses jambes m’ont libéré, ses bras se sont écartés ; elle était parfaitement détendue. Mais moi, j’étais resté sur ma faim.



Mademoiselle, si elle n’était pas pucelle, n’était jamais montée au ciel. Et moi, comme un con, je venais de lui révéler le plaisir.

Voilà comment notre relation a débuté.




—ooOoo—




Ce soir, dès l’entrée, je sens que le temps est à l’orage. Elle est là, prête à sortir, mais avec sa tête des mauvais jours.



Un coup de sonnette à la porte, ce doit être l’autre pigeon qui arrive. Le pauvre, il ne sait pas où il met les pieds…


Ça y est, ils sont partis. Je suis sûr qu’elle ne rentrera pas ce soir. Elle va se démerder pour se faire sauter. Elle en a marre de moi et ne va pas tarder à me virer. L’ennui, c’est que je suis chez elle.

Trouver un type qui l’envoie au plafond, c’était une affaire. Elle m’a gardé le week-end, et m’a proposé de rester ici. Pour moi, c’était tout bénéfice : plus de loyer à payer ! Et j’ai accepté. Tout a très bien marché ; nous baisions presque en continu, jusqu’au jour où elle a essayé avec un autre partenaire. Je l’avais débloquée ; elle a joui comme une grande. Maintenant elle ne me considère plus comme un extra-terrestre ; je sens qu’elle veut se débarrasser de moi.


Samedi prochain, je suis invité au mariage d’un cousin germain. Je pensais y aller en couple avec elle. Mais elle a changé d’avis : elle ne viendra pas. Je comptais surtout sur l’habit de pingouin que de son frère devait me prêter pour la cérémonie. Il me faut trouver une autre solution. Pour la partenaire, c’est fait ; Gia – ma cousine – a accepté de la remplacer.


Je dis « ma cousine », mais en réalité, je la considère comme ma sœur. En effet, nous avons été élevés ensemble. Ma mère est morte alors que ne n’avais que sept ans. Mon père ne pouvait s’occuper de moi ; voyageur de commerce, il était constamment par monts et par vaux. C’est la cousine de ma mère qui lui a proposé de me garder en pension. Cela m’a plu : en effet, ils avaient un fils, Jacques, de mon âge, et nous sommes devenus inséparables. Peu après, Martine a accouché d’une fille, Gia. Sept ans de différence ; pour Jacques et moi, c’était une gamine. Mais avec le temps, c’est devenu une fille magnifique.


Mais pour le costume ! Je vais aller voir demain, mais j’ai peur de ne pas pouvoir me le payer. Enfin, nous verrons.

Comme prévu, Sonia n’est pas rentrée. Ce matin, un coup de fil : elle passe le week-end avec Norbert. Il est comme elle, futur toubib ; c’est mieux qu’un ouvrier. Elle va me virer sous peu.


Sortie pour les fringues, ce que je déteste. Oh, tant pis, je demanderai conseil au vendeur. Lui saura m’indiquer ce qu’il faut, si c’est dans mes prix.

Déjà, trouver un magasin qui fasse le costume de cérémonie, ce n’est pas le fripier du coin. Enfin, voilà une boutique qui doit avoir ça.

Entrée : c’est du chic. Une jolie vendeuse s’avance vers moi. Comment vais-je lui expliquer ?



Elle m’emmène dans un genre de salon, me présente un magnifique classeur. Les habits sont splendides, mais il n’y a pas de prix indiqué. Peut-être trois ou quatre cents euros ! Et lequel m’ira ? Mais surtout, je n’aurai pas souvent l’occasion de m’en servir.



Elle fait défiler devant moi des photos magnifiques ; on croirait que ce sont des costumes faits pour moi. Mais, combien cela coûte ? Je le lui demande.



Je suis soufflé ; qu’est-ce que je suis venu faire dans cette boutique ? Mais comment m’en sortir ? Lui dire que je vais réfléchir. Je la regarde : elle a un sourire moqueur aux lèvres ; elle se fout de moi.



Là, je suis piégé. Et pourtant, elle a raison ; elle a compris mon problème. Si ça se trouve, ce sera une tenue un peu ridicule, mais je pourrai toujours refuser.


Dans la vitrine de ce magasin, des déguisements pour carnaval ou fêtes. Elle était bien jolie et gentille, la fille, mais elle s’est foutue de moi. Tant pis, j’entre.

L’ouverture de la porte déclenche un tintement de tubes en cuivre. Une vendeuse apparaît, toute souriante.



Le lieu n’est pas aussi beau que l’autre, mais paraît plus sympathique. Ce nouveau catalogue, moins luxueux, présente des modèles comme là-bas, sauf en ce qui concerne le haut de gamme. Il y en a qui me plaisent, mais toujours la question du prix.



Alors là, je suis soufflé ! Cinquante, et même un peu plus, c’est dans mes moyens ! Je le lui dis, elle me regarde en souriant. Elle est très jolie, comme l’autre vendeuse, mais ses tarifs sont plus dans mes moyens.



Nous passons dans une pièce avec une cabine d’essayage. Oui, mais je ne peux pas me déshabiller devant elle.



Je tombe le pantalon et le polo. Elle m’examine et me tend un costume. Je l’enfile, me regarde dans la glace en pied ; il me va très bien, elle a le coup d’œil.



Je l’écoute et change de tenue. Elle examine, m’en fait essayer un autre ; alors là, c’est parfait. C’est celui-là que je vais prendre.



Me voilà tranquille pour la noce. Et je serai sapé comme un ministre.


Sonia était rentrée dimanche soir. Pas de commentaire sur son absence, mais j’ai dû coucher dans la chambre d’amis. Toute la semaine, soupe à la grimace. Le jeudi soir je lui dis :



Merde… Comment vais-je faire ? Je n’ai pas de logement, et avant d’en trouver un… Pour dormir, j’irai à l’hôtel ; mais où poser mes bagages ?

Le vendredi soir, j’appelle Cécile : je passerai demain matin.

Je lui demande par la même occasion si elle ne sait pas où je pourrais déposer mes valises.



Le lendemain, j’embarque tout dans le coffre et je vais retrouver Cécile pour qu’elle m’habille. Espérons qu’elle a trouvé une solution pour mes bagages, sinon je vais traîner le tout pendant quelques jours dans la voiture.



Oh là là ! Elle m’a tutoyé, et surtout me garde mes bagages. C’est une fille formidable ! Dommage qu’elle ait une colocataire, sinon je me serais proposé. Enfin, me voilà dépanné pour quelques jours. Avant que je parte, elle m’a donné ses coordonnées afin de s’entendre pour récupérer mes affaires.

Une demi-heure plus tard, quand je suis sorti de la boutique, on aurait cru que c’était moi le marié. Vivement chez Gia, elle doit m’attendre avec impatience. Quand j’ai sonné à sa porte, elle est venue ouvrir, m’a regardé avec stupéfaction.



Quand ses parents nous ont vus, ils ont été estomaqués. Pour eux, nous étions de jeunes farfelus et ils craignaient que nous apparaissions en tenue originale. Nous avons eu droit aux félicitations, et surtout ils ont été heureux de nous présenter aux autres invités.

À la mairie puis à l’église, Gia et moi sommes restés très discrets. Toutefois elle m’a glissé :



Le repas s’est déroulé dans la salle communale du village de la famille. Plusieurs tables étaient disposées. Les invités ont été répartis par catégories : les officiels, mariés, parents d’un certain âge, une autre pour les jeunes enfants, une autre pour les amis et enfin une dernière pour les jeunes. Je ne sais pas ce qui était le mieux, le menu délicieux ou l’ambiance. Gia a laissé un moment planer le doute sur nos relations. Beaucoup de ses amies me regardaient mais n’osaient pas trop me draguer. Mais quand elle a eu révélé que j’étais son cousin, elles se sont déchaînées. Nous avons été le centre d’intérêt des jeunes esseulés : Gia a été attaquée par tous les garçons, et moi par les filles.


Ambiance formidable. Quand le bal a débuté, j’ai invité ma cavalière. Mais rapidement une de ses amies lui a demandé de lui laisser sa place. Et beaucoup d’autres sont venues s’ébrouer avec moi. Mais j’en ai particulièrement apprécié une qui, glissant sa jambe entre les miennes, a voulu connaître mes sentiments à son égard. Elle a dû être satisfaite, car rapidement elle m’a proposé d’aller prendre l’air à l’extérieur.


La salle des fêtes est située sur un espace boisé, lieu pour les enfants et les personnes âgées, le jour. Des haies bien taillées délimitent le jardin. Ma compagne se dirige vers un endroit bien précis. Nous traversons un gazon et je découvre entre deux arbres une cachette qu’elle a sûrement déjà utilisée. Nous nous y glissons précautionneusement. Je ne savais comment débuter, mis c’est elle qui a pris la chose en main. Vous voyez de quoi je parle. C’était probablement pour connaître mes sentiments.


Mes lèvres sont allées à la rencontre des siennes ; un plaisir, ce n’est pas une débutante. D’une main elle extirpe ce qu’elle vient d’apprécier. Elle le prend en main, le cajole afin de préparer l’acte suivant. Précautionneuse, elle le pare d’une main habile d’un préservatif. De mon côté, je remonte la robe qui est assez large. Je me prépare à écarter la culotte mais, surprise, il n’y en a pas. Ma partenaire présente mon engin à la bonne place. Je m’enfonce dans un écrin de velours. Je reste un instant immobile, mais elle est pressée. Elle s’agite, je n’ai qu’à me laisser baiser. Toutefois, pour ralentir la cadence, je saisis ses fesses à pleines mains. C’est un vrai délice ! Mes mains se rapprochent de la raie et un doigt tente une approche à la porte de service. Elle était entrouverte et je peux me glisser à l’intérieur. Mon index, puis mon majeur partent en exploration. Mais cette découverte est trop merveilleuse pour moi, je sens le plaisir monter. Ma partenaire le comprend et accélère la cadence. C’est une explosion soulignée par un gémissement de ma maîtresse. Nous restons quelques instants immobiles, debout, figés par le plaisir. Puis elle se dégage, sort un mouchoir de je ne sais où et entreprend une toilette sommaire, puis me débarrasse de l’accessoire gênant. La robe retombe, nous sortons.



Je regagne la salle de bal. Sur une chaise, Gia me regarde avec un sourire moqueur. Je vais l’inviter à danser. Enlacés, elle me glisse à l’oreille :



La journée a été très réussie. Petit à petit, les vieux se sont retirés. Nous sommes restés jusqu’à deux heures du matin, puis j’ai raccompagné Gia. Ses parents nous attendaient ; ils avaient un peu peur, compte tenu de mon alcoolisation. Ils n’ont pas voulu que je reparte dans l’état où je me trouvais. Bonne affaire, je gagne une nuit d’hôtel.


Mon oncle et ma tante m’ont invité à déjeuner. Puis je me suis excusé et suis reparti à la recherche d’un hôtel. J’en ai trouvé un en libre-service, pas trop cher. Et maintenant, il me faut récupérer mes bagages. Je téléphone à Cécile. Elle me donne son adresse et m’invite à passer ce soir ; nous pourrons discuter.

C’est avec un peu d’appréhension que je sonne. Rapidement, la porte s’ouvre. Surprise : c’est la colocataire ; en fait, la vendeuse du premier magasin. Elle sourit devant mon air étonné.



Je comprends maintenant la raison pour laquelle Cécile m’a adressé à elle. En pénétrant dans la cuisine, une odeur délicieuse m’accueille.

Elle abandonne ses casseroles et vient m’embrasser sur les deux joues.



Aussitôt je répare cet oubli et m’excuse. Bien qu’un peu différentes, elles sont toutes deux jolies. Cécile un peu plus grande, presque ma taille. Francine plus petite et plus mince. Je ne saurais laquelle choisir. Ce serait encore meilleur de les séduire toutes les deux, simultanément.



Avec Francine, nous allons à la salle de séjour. On voit qu’il s’agit d’un appartement de filles. Par la décoration, la tapisserie, et surtout l’ordre. Cécile vient rapidement nous rejoindre.



J’entreprends de leur décrire la cérémonie, le repas de mariage, le bal. Toutefois je ne parle pas de l’intervalle érotique. Elles posent des questions, veulent savoir si j’en ai profité pour draguer ma partenaire. Non, c’est ma cousine, elle est plus jeune que moi.



Je ne sais pas quelles fonctions elles réservent à l’homme. Mais si elles ont les mêmes pensées que moi, je suis prêt à les aider l’une après l’autre ou bien toutes les deux ensemble.


Durant le repas, nous avons discuté de toutes sortes de sujets : temps, travail, puis elles ont abordé la question des rapports entre filles et garçons. Non, elles n’ont pas d’homme dans leur vie ; elles sont bien ensemble, sans pour cela être contre le sexe masculin, ou bien tout contre. Je dois aussi donner mon point de vue : j’aime profiter de la vie, mais pas d’engagement durable pour l’instant.

La soirée est agréable, mais pourtant il me faut rejoindre l’hôtel. J’en fais part à mes hôtes.



Je suis heureux d’avoir un lit ; mais pour ne pas déranger, j’aurais bien pris la pensionnaire avec… Mais il ne faut tout de même pas trop demander.



Elle me guide à sa chambre – la mienne ce soir – à la salle de bain et aux toilettes.



Nous nous concertons pour le lendemain matin, qui prend le premier la salle de bain. Je propose à ces dames de ne pas changer leurs habitudes ; je me lèverai, de manière à ne pas les gêner. Puis elles se dirigent vers leur chambre commune ; je regagne l’autre.

Rapidement déshabillé, je me couche dans des draps moelleux. Un coup discret à la porte ; qu’ont-elles oublié ?



Elles entrent toutes deux, prête à aller dormir, c’est-à-dire en nuisette largement échancrée et couvrant difficilement les fesses. Elles passent chacune d’un côté du lit, se penchent pour m’embrasser. Je ne sais de quel côté lancer mon regard. J’ai le spectacle de poitrines de part et d’autre. Elles m’embrassent longuement sur les joues.



Et aussitôt, elles quittent leur nuisette et, nues, se mettent au pied du lit, face à moi. C’est un spectacle magnifique. Oui ; mais comment désigner la gagnante ?



Et elles viennent s’asseoir de part et d’autre sur le lit. J’ai les seins à portée de main, et l’envie de les toucher. Mais je garde mon calme et tente une mesure de diversion.



Elles se penchent et je peux saisir les mamelles. Ma main gauche s’occupe de Cécile, la droite de Francine. Je profite longuement de l’autorisation, soupesant, malaxant, titillant les bourgeons.



Je ne pouvais entendre de paroles plus agréables. Elles tirent le drap, descendent avec difficulté mon caleçon. Elles avaient raison : mon sexe est tendu au maximum. La main de l’une enserre mon organe, l’autre s’occupe de mes couilles. C’est presque intenable.



Francine se penche et m’absorbe presque entièrement dans sa bouche. Son nez vient frôler mes poils. C’est une spécialiste. Si elle continue, je ne vais pas tenir longtemps. Mais elle se relève et Cécile entreprend de me branler. Elle aussi n’est pas une novice ! Elles sont obligées de se pencher et je reprends mes caresses sur leurs seins. Mais le traitement qu’elles m’infligent fait monter mon désir. Elles le sentent. Francine se penche à nouveau et m’absorbe entièrement. J’éclate dans sa bouche. Elle se relève, les lèvres serrées.



Elles s’embrassent sur la bouche et partagent ma semence, se léchant les lèvres l’une l’autre.



Je ne leur réponds pas. Je suis anéanti ; jamais je n’avais connu une pareille séance. Je me demandais si elles étaient lesbiennes et espérais parvenir à en séduire au moins une : ce sont elles qui m’ont donné la réponse.




—ooOoo—




Mon portable me réveille ; il est six heures. J’aimerais rester couché, mais je leur ai promis de me lever le premier ; ne les décevons pas si je veux encore profiter d’elles…

Rapidement douché, je vais à la cuisine les attendre. Francine arrive la première, en nuisette, me dit bonjour, me tend la joue. Étonné, je pose un baiser amical. Elle m’indique où se trouvent tous les ingrédients nécessaires pour le petit déjeuner, puis elle retourne dans sa chambre. La douche ruisselle, indiquant que Cécile occupe la salle de bains.


Je prépare mon café avec une machine à capsules. J’entends la douche s’arrêter, et quelques instants plus tard Cécile sort nue de la salle de bains et regagne sa chambre. Francine, dans la même tenue, va se laver.

Vingt minutes plus tard, Cécile est arrivée habillée, prête au départ. Elle aussi vient m’embrasser chastement. Francine la suit peu après.

Tous trois nous partageons le repas et discutons sur toutes sortes de sujets. Mais aucune allusion aux événements de cette nuit. Je suis embarrassé, ne sais que dire ni comment les quitter. Ce sont elles qui prennent l’initiative :



Je les embrasse amicalement toutes les deux et pars. Je me suis fait mettre à la porte proprement, comme s’il ne s’était rien passé. Ce sont elles qui ont évoqué des retrouvailles possibles, mais sans garantie. Je suis un peu dépassé ; enfin, nous verrons bien.

Le jeudi soir, depuis ma chambre d’hôtel, je leur téléphone.



À l’autre bout du fil, j’entends une discussion entre les deux filles. Elles se concertent longuement. J’ai l’impression qu’elles ne sont pas très enthousiastes. C’est mal barré !



Le vendredi soir, j’ai consulté mon carnet où je note les recettes des plats que je réussis le mieux, puis je suis allé acheter tous les produits nécessaires.

Je me suis présenté aux environs de neuf heures, espérant qu’elles soient déjà levées. Elles m’ouvrent immédiatement ; rapidement, je les embrasse. Mais elles sont toutes deux en nuisettes comme l’autre soir. Peut-être vais-je pouvoir les rejoindre au lit.



Moi qui espérais une petite mise en train avant de débuter, je suis déçu. D’autant que l’accueil a été amical, mais sans plus. Je leur évite de préparer le repas, mais je leur devais bien ça après le cadeau qu’elles m’ont fait dimanche soir.

Toute la matinée, je me suis affairé aux fourneaux. Heureusement, j’ai apporté du matériel un peu particulier : couteau de professionnel, poches et douilles pour les gâteaux. Sur le plan strictement de l’efficacité, je préfère qu’elles ne soient pas là : elles m’auraient troublé et j’aurais pu rater un plat. Mais tout de même, je trouve un peu cavalier de même pas prendre au moins des nouvelles, voir où j’en suis.


Après avoir préparé les couverts, je suis allé frapper à la porte de la chambre de Céline ; elle était vide. Dans celle de Francine, sur le lit, un spectacle merveilleux : deux filles nues, enlacées qui dorment. On pouvait supposer que ce n’était pas seulement la fatigue de la semaine qui les avait mises dans cet état-là, mais plutôt les activités tumultueuses de la nuit ou de la matinée.

Je suis resté quelques instants immobile, les contemplant. Pourtant, il fallait bien les prévenir. M’asseyant sur le bord du lit, j’ai caressé le bouton d’un sein qui dépassait de cet ensemble. Il appartenait à Francine, elle ronronnait et a murmuré :



Cette dernière s’éveilla ; ouvrant les yeux, elle m’aperçut la main sur le sein de Francine.



Quelques minutes plus tard elles débouchent dans la cuisine. Toutes deux ont mis une robe légère, d’été, bien courte et échancrée. Tellement courte et tellement échancrée qu’au premier coup d’œil je constate qu’elles ont oublié les sous-vêtements.

Je suis en plein travail et refuse l’aide qu’elles me proposent.


Elles s’installent donc et je joue au maître d’hôtel. Je ne m’installe qu’après les avoir servies. À chaque plat, j’opère de même. On peut penser que c’est une corvée, mais en réalité c’est un plaisir merveilleux. En effet, en me penchant pour assurer le service, je contempler les seins, je m’attarde, mais elles ne réagissent pas. Toutefois, j’aperçois un petit sourire en coin sur leur visage.

À la fin du déjeuner, elles m’indiquent qu’elles désirent prendre le café sur le canapé. Je débarrasse la table, remplis le lave-vaisselle, puis leur sers leur breuvage. J’ai ma tasse à la main et m’assieds dans le fauteuil en face.



Cette invitation ne semble pas seulement destinée à détourner mon regard. Je sens qu’elles m’ont préparé une surprise.

Le canapé est assez étroit ; elles sont obligées de se serrer contre les accoudoirs et je parviens à glisser mon cul entre les leurs. Mes bras sont à l’étroit. Je les passe derrière leur tête. Mes mains retombent naturellement dans l’échancrure de leur robe, sur leurs seins.



Là-dessus, elles se lèvent, me redressent. Il faut dire que je ne m’oppose pas vraiment à leur manœuvre ; au contraire, je les aide subrepticement. Elles me dépouillent de mon polo, défont ma ceinture, déboutonnent ma braguette puis me font basculer sur le canapé. Elles profitent du mouvement de bascule pour me retirer jean et caleçon. Me voilà à leur merci, sans autre défense qu’une matraque bien dure. Mais elles me désarment, se saisissant à deux mains de ce gourdin. Dans le même temps, elles me font basculer et je me retrouve allongé.



Je me retrouve bâillonné par une paire de cuisses avec une touffe de poils contre la bouche. Plus moyen de bouger ni de parler. Mais je ne m’en plains pas, dégustant un bouton avec sauce d’accompagnement. En effet, le con me déverse un liquide que j’apprécie particulièrement. Pendant ce temps, Francine examine ce qu’elle a en main.



Je sens Francine qui m’enjambe elle aussi, met en place mon sexe et descend lentement. C’est merveilleux et je sens que si elle continue comme cela, je ne pourrai pas résister longtemps. Mais non, elle se dégage et le présente à l’entrée de service. La descente n’est pas aussi facile ni rapide, mais beaucoup plus agréable à mon goût.



Je suis obligé d’abandonner les lèvres bien baveuses avec ce goût délicieux. Mais l’instant d’après je suis à nouveau bâillonné. Cette nouvelle muselière est aussi agréable que la précédente, mais toutefois la liqueur est un peu plus épicée, et cela me convient parfaitement. Je sens à nouveau en bas un corps descendre sur mon organe, manœuvrer quelques instants, puis changer de réceptacle.



J’écoute cette discussion avec stupéfaction : elles parlent de moi comme d’un animal à dresser. C’est Francine qui me précise ce qu’elles comptent faire. Pour parler en termes équitation, d’abord effectuer un débourrage, c’est-à-dire me faire accepter de me laisser monter. Puis viendrait le dressage : obéir directement aux ordres, sans discuter.

Cela me semble irréel. Qu’elles veuillent me monter, entièrement d’accord. Pour obéir aux ordres, cela se ferait facilement. Qu’avaient-elles derrière la tête ?



Pourquoi ne pas accepter ? Si ça va trop loin, je gueulerai et les enverrai bouler.


D’abord, j’ai été manipulé, tâté, placé dans toutes sortes de positions sans avoir la satisfaction de les posséder. Jugeant qu’elles me connaissaient suffisamment, j’ai dû répondre à toutes leurs sollicitations. Couché sur le canapé, j’ai été monté à tour de rôle par les deux, alternant les différents orifices, avant et arrière, s’arrêtant avant de prendre leur plaisir. J’ai tenté de tenir le plus longtemps possible, mais après de nombreux changements de cavalière, je me suis déversé dans le cul de Cécile.



Elles m’ont douché, puis retour au lit et tripotage, papouilles, fellation, doigt dans le cul, choses que j’apprécie quand je suis en forme, mais beaucoup moins après une telle séance. Et sans aucun effet sur ma virilité.



Je me suis écroulé sur ma couche et j’ai plongé dans un sommeil traversé de rêves érotiques. Pourtant, contrairement aux autres fois, cela devenait un cauchemar.

Mais je me suis aperçu que le rêve était devenu réalité : l’une d’elles me suçait, et mon sexe recommençait à se dresser.



Tout l’après-midi, elles ont usé de mon corps. Elles ont pris leur plaisir, mais pour moi c’était plutôt un supplice. Je n’arrivais pas à jouir ; ma première prestation m’avait vidé, mais mon sexe restait raide. Enfin elles m’ont abandonné, satisfaites de leur prestation.

À nouveau, j’ai replongé dans un repos sans rêves. C’est une caresse sur la joue et un doux baiser qui m’ont tiré de mon sommeil. En ouvrant les yeux, j’ai vu les deux visages qui souriaient amicalement.



Et ainsi pendant une année environ, j’ai été comme un coq en pâte. Certes, il me fallait cuisiner, mais j’adore ça. Et surtout, le soir j’étais accueilli par mes femmes. Nous restions libres de sortir si nous en éprouvions l’envie, mais je n’ai que très peu utilisé cette facilité. Avec Cécile, nous aimions bien discuter ; Francine préférait assurer les courses.


Les premiers temps, tous les soirs nous profitions les uns des autres, par couple souvent différents ou bien plus rarement en trio. Puis nous nous sommes un peu calmés. Avec Cécile, c’était un plaisir tout en douceur. Au contraire, Francine menait l’union tambour battant. Mais elle ne venait plus me rejoindre aussi souvent, et surtout ne terminait jamais la nuit avec moi, contrairement à sa collègue. D’ailleurs, Cécile m’en faisait la remarque.


Un samedi, Francine nous a proposé d’organiser une grande fête du cul, comme elle a dit. J’ai soigné particulièrement la cuisine ; les filles se sont déchaînées avec moi ou entre elles. Le soir, j’étais allongé entre elles ; nous étions fatigués mais détendus. Francine se mit à parler :



Le premier soir où nous nous sommes retrouvés tous deux face à face, Cécile et moi, cela nous a paru bizarre ; Francine nous manquait. Mais par ailleurs, nous avons ressenti la liberté de nous exprimer, nous dire notre amour. Et maintenant nous sommes merveilleusement heureux. Je lui ai suggéré de nous unir par un PACS ; elle a refusé : elle préfère un mariage.