Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
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Temps de lecture estimé : 30 mn
23/07/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Une histoire un peu folle arrivée l'été dernier, avec cette jeune femme limite perverse.
Critères:  h fh hplusag collègues religion poilu(e)s campagne cérébral voir odeurs cunnilingu 69 nopéné uro confession
Auteur : Senior  (J'ai eu envie de vous raconter cette histoire un peu folle)      
Maria

Je ne pensais pas un jour raconter cette aventure, qui s’est déroulée l’été dernier. Je n’en avais jamais touché un mot à personne.

Mais peut-être la livrer ainsi, avec tous les détails, me libérera de mes blocages. Une sorte de confession, en somme, bien que je sois fâché depuis longtemps avec les bondieuseries.

Après tout, la tâche n’est pas si ardue, car il est bien plus facile de parler de sexe à des inconnus qu’à des intimes. C’est un peu sur ce principe que sont basés les sites web qui s’y consacrent, et ayant découvert Revebebe, j’ai décidé de m’y lancer.


Faut-il l’avouer aussi ? Vous conter tout ça, vous livrer crûment au passage mes désirs, mes fantasmes et mes plaisirs, à vous, lecteurs et lectrices, que j’espère cela va exciter, me procure une certaine libido. Donc, c’est décidé, je vais finir par tout dire, bien que mes talents d’écrivain ne soient vraiment qu’embryonnaires.




Au début, cette fille, je ne l’avais même pas remarquée.

Retraité depuis quelque temps, j’avais accepté la proposition d’un ami pour une mission d’été, ça tombait bien, moi qui cherchais à faire du bénévolat. Une association s’occupant de jeunes handicapés, dans une région champêtre agréable, un camp dans un petit village où nous étions là une douzaine de volontaires. Des jeunes, des vieux, hommes et femmes.


Le premier jour j’avais recensé les charmes du sexe dit faible, par un réflexe naturel bien masculin, car même marié et fidèle depuis tant d’années, il n’est pas interdit de regarder, et surtout d’imaginer… Et en fait, plus je vieillissais, plus les femmes et les visions concupiscentes que je pouvais avoir d’elles prenaient de l’importance. Étais-je sur le chemin de l’obsession, prémices d’une forme de sénilité précoce ?

Donc, au premier abord, je n’avais pas fait attention à elle, qui de loin avec ses cheveux courts pouvait passer pour un garçon, accoutrée qu’elle était d’un survêtement ample et informe imposé par le temps frais et humide du début du séjour. Négligeant de considérer les « vieilles » de mon âge, mon attention avait été attirée par deux « gonzesses » plutôt agréables à regarder et sur lesquelles il allait être possible de fantasmer.


Une jeune blonde, grande et mince, semblant dépourvue de poitrine, mais de silhouette bien balancée, avec un joli cul serré dans son jean. Cheveux longs et frisottés, jolie frimousse sans maquillage, genre la grande fille toute simple que l’on trouve dans les associations comme celle-là, à caractère plus ou moins religieux, et ici plutôt plus. J’avais été intrigué par ses sourcils sombres qui se remarquaient tout de suite au milieu de ses blondeurs, et ses yeux noirs. Tiens, une fausse blonde, peut-être ? Elle était peut-être de celles qui réservent ce genre de surprise quand elles baissent leur culotte. Et sa bouche pulpeuse et ses longues mains fines pouvaient donner à imaginer ce qu’elle était peut-être capable d’en faire dans l’intimité…


L’autre était à l’opposé, bourgeoise BCBG, dans cet âge très apprêté de la quarantaine épanouie, qui cache souvent une cinquantaine déjà avancée. Une vraie rousse, celle-là, impossible d’en douter, avec ses cheveux flamboyants lisses et taillés en carré, ses sourcils clairs et ses taches de rousseur. Et aussi des yeux verts, des yeux de chat derrière des lunettes de myope. Et vous savez ce qu’on dit : femme à lunettes, femme à quéquette… Une belle femme mûre et en chair, avec une poitrine lourde et remuante, très désirable, et puis je ne sais pas pourquoi, mais les vraies rousses m’ont toujours donné des idées.


Chaque fois que je la croisais, je n’avais d’yeux que pour son décolleté laissant entrevoir le sillon de ses seins blancs mouchetés de taches de rousseur. Je respirais son parfum, dont la seule odeur capiteuse me donnait des démangeaisons dans la braguette. Comme souvent quand je regarde une femme qui me donne des idées, je me posais la question : comment jouissait-elle, la charmante rousse ? Avec quelle sorte de gémissements, de halètements, de petits cris et de soupirs ?


Le soir même, j’imaginai un scénario avec ces deux belles pour agréablement me soulager dans mon lit. Une scène où nous nous serions livrés à une séance à trois, toutes les combinaisons étant possibles. Y compris bien sûr celle des deux femmes se roulant des galoches à pleine bouche puis en soixante-neuf se léchouillant leur chatte, l’une brune et l’autre bien rouquine. Imaginer la mince et androgyne fausse blonde et la vraie rousse pulpeuse se livrant sans pudeur sous mes yeux à des ébats de gouines m’avait vite amené à répandre sur mon ventre le trop-plein de mon désir.


Le lendemain matin, j’eus une autre vision suggestive qui n’était pas faite pour calmer mes ardeurs de jeune homme, qui me revenaient à un âge où elles auraient dû se calmer. J’avais loué une chambre d’hôtes pour le mois de mon séjour dans ce bled campagnard. Mon hôtesse était une grande femme brune, aux cheveux poivre et sel coupés à la garçonne, dont j’avais juste remarqué, en m’installant la veille, la volumineuse poitrine.

Elle me servit le petit déjeuner au saut du lit, sans façon, dans la cuisine. Elle était vêtue d’un mouvant peignoir soyeux, décent en apparence, long et boutonné haut, aux larges manches longues.

Mais mon œil attentif avait détecté deux détails. Tout d’abord sa poitrine, libérée du carcan du soutien-gorge qu’elle portait dans la journée, semblait libre sous le tissu du peignoir. Basse et lourde, elle ballottait sous mes yeux fascinés quand la maîtresse de maison se déplaçait dans la cuisine, sans gêne aucune. Et puis surtout, à un moment où elle se baissait pour remettre sa pantoufle, je ne distinguai nulle marque de culotte sous la fine étoffe se plaquant sur ses fesses.


L’imaginaire est un engrenage, une spirale, qui peut accélérer jusqu’à s’emballer, à partir d’un anodin fait générateur. À cet instant, se glissa dans mon cerveau l’idée qu’elle ne portait peut-être rien sous le peignoir. Incroyable ! Elle serait nue là-dessous, là, devant moi ? Cette pensée se mit à m’échauffer encore plus l’esprit que ses seins brinquebalant en liberté, à la seule idée que sous l’étoffe légère elle avait l’entrejambe, la toison de sa chatte brune, qui devait être fournie comme ses sourcils noirs, et les fesses, à l’air, le même air, oui, que je respirais à côté d’elle…

Dois-je l’avouer ? Ensuite, sous la douche, je réussis la performance d’un nouvel orgasme, quelques heures après ma séance de la nuit, en fantasmant sur ma plantureuse hôtesse.


Il me faut ici ouvrir une parenthèse. Vous l’aurez peut-être compris, je suis amateur, pour ne pas dire fétichiste de la pilosité des femmes. Il faudra que je me décide un jour à écrire un texte qui serait un véritable éloge de la toison. Celle-ci n’est-elle pas un symbole de la sexualité féminine ? Dans la représentation de la femme nue, il y a ce merveilleux triangle au bas du ventre, non ? Et j’avoue que la manie de nous montrer maintenant des chattes rasées, qui doit venir de l’industrie du porno où l’on veut tout voir crûment, me fatigue un peu. Faut-il avoir des tendances pédophiles refoulées pour aimer ces minous glabres comme ceux des petites filles ? La femme, la vraie, a des poils de sexe, et quand je croise une dame désirable je tente toujours d’imaginer de quelle couleur est sa toison, sa forme, sa densité, sa frisure…


Il est un signe caractéristique, qui semble maintenant reconnu et qui confirme les thèses que j’avais sur le sujet. Des études statistiques, publiées sur Internet, ont été menées dans le secteur médical, auprès des personnels ayant eu un accès visuel aux endroits concernés, en l’occurrence le bas-ventre des patientes. Elles démontrent que dans la majorité des cas il existe une relation étroite entre les sourcils et les poils pubiens chez la femme, au niveau de la couleur mais aussi pour ce qui est de la densité et de l’importance.

Mais bon, si vous faites partie des intégristes anti-poils, je ne vous en voudrai pas si vous passez votre chemin et abandonnez la lecture de mon modeste récit. Mais vous manquerez alors le déroulement et l’escalade de l’incroyable aventure que j’ai vécue…


J’y reviens, justement. Je ne vais pas vous barber avec les pénibles détails de l’accompagnement des handicapés et passer de suite à l’essentiel. Disons simplement que le père franciscain chargé de l’organisation du stage nous annonça le lendemain de notre arrivée que nous allions former des binômes, chacun chargé d’un groupe de pensionnaires. Ayant constaté qu’il y avait autant d’hommes et de femmes, il proposa de composer des équipes mixtes et ce par un simple tirage au sort. Devant notre assemblée réunie il mit dans deux chapeaux prêtés par des volontaires des papiers portant les sept prénoms masculins et les sept féminins. Une jeune pensionnaire fut appelée en tant que main innocente à tirer au hasard les équipes. Je calculai donc que j’avais deux chances sur sept de tomber comme partenaire sur l’une des deux séduisantes bénévoles qui me donnaient des idées.


Au fur et à mesure des tirages, les équipes se regroupaient. Mais quand mon nom apparut, sorti du premier chapeau, il annonça le tirage féminin qui m’était associé : « Maria ! » Je vis alors s’avancer cette jeune femme que je n’avais classée ni dans les « faisant envie » ni dans les « vieilles sans intérêt ». Auparavant, dans le tour de table que nous avions effectué pour nous présenter chacun à son tour, elle avait laconiquement annoncé : « Maria, trente-trois ans, célibataire, secrétaire au chômage. »


En définitive pourquoi pas ? Elle avait un physique un peu anodin, taille moyenne, cheveux bruns coupés court, yeux noisette, pas vraiment jolie mais avec un beau sourire éclairant parfois son visage dépourvu du moindre maquillage. L’espèce de sac dans lequel elle était engoncée ne permettait pas de se faire une quelconque idée sur ses formes, un survêtement composé d’un pantalon genre culotte bouffante, large et serré aux chevilles et d’un haut qui aurait peut-être pu en contenir deux comme elle.

Elle était quand même un peu bizarre. Par exemple, alors que tout le monde se tutoyait et que je lui disais « tu » elle persistait à me vouvoyer, malgré mes remarques exprimant que je me sentais encore plus vieux à côté d’elle.



Bon, admettons. Mais il y avait autre chose. Elle faisait manifestement partie des « culs-bénis » de l’équipe, je veux dire par là de ceux qui pratiquaient, qui semblaient proches des deux franciscains de l’association, ceux qui se complaisaient en de multiples signes de croix sous des prétextes futiles et au bénédicité au moment du repas. Elle était allée le matin même à l’office, à l’église du village, dont elle m’avait décrit avec véhémence le décorum et les statues. Curieux, chez une jeune femme, de nos jours, ce genre de pratique un peu intégriste, mais bon, encore une fois, après tout, pourquoi pas ? Mais je craignais que notre équipe ne soit pas trop « fun », avec cette sorte de nonne qui avait précisément l’âge du Christ sur la croix, et qui paraissait un peu coincée dans ses religiosités.


Ce fut dans l’après-midi que mon opinion changea du tout au tout sur elle. La bruine intermittente avait cessé, les nuages se déchirèrent et le soleil de juillet commença à cogner dur, la température montant en flèche. Maria fit passer son haut de survêt par-dessus sa tête, et en fait… ce n’était pas si mal ! Elle apparut vêtue d’un tee-shirt noir tout aussi ample, à petites manches très courtes découvrant de jolis bras un peu bronzés. Le tissu qui se plaquait par moment dans son dos ne laissait apparaître aucune trace de soutien-gorge et sous le tee-shirt flottant on pouvait distinguer le mouvement de ses seins remuant librement. Mais ce n’était pas fini. Elle se mit en devoir de retirer aussi le pantalon informe qui la boudinait. En dessous, elle était en short, un de ces trucs un peu effilochés que les jeunes coupent dans les jeans usés. Il était suffisamment court pour dévoiler des cuisses fuselées. Et sous les genoux il y avait de jolis mollets musclés… Ses belles jambes lisses étaient de plus mises en valeur par les espèces de chaussures de montagne qu’elle avait gardées, surmontées de grosses chaussettes tirebouchonnées, qui, associées au mini-short, lui faisaient une tenue vraiment sexy.


Est-ce le fait d’être marié à une vraie blonde qui me donne cette attirance, cette curiosité envers les brunes ? Je la regardais maintenant avec les yeux concupiscents du mâle excité !

Et à la fin de ce strip-tease, j’eus la cerise sur le gâteau. Elle eut ce joli geste qu’ont les femmes pour arranger leurs cheveux, quoique là il n’y avait pas grand-chose à faire de ce côté-là. Les bras levés, sous ses manches courtes qui bâillaient un peu, elle me dévoila ses aisselles où l’on apercevait l’ombre brune de la légère toison ayant commencé à y repousser, comme une barbe de quelques jours.

Elle ne pouvait pas le savoir, que c’était là une zone que je désirais particulièrement chez les femmes. Un des endroits où poussent leurs poils, un recoin pouvant être une promesse de ce buisson au bas de leur ventre. Bref, une de mes obsessions, moi qui ai toujours considéré l’aisselle comme une sorte d’antichambre de la culotte… Et je dois dire que même quand elles sont impeccablement rasées, j’aime regarder les aisselles des femmes, c’est un endroit intime que je trouve très érotique, et le geste qu’elles ont pour les découvrir est toujours charmant.


Voilà, c’était tout, mais avec le changement de costume, la pièce prenait une toute autre tournure. En fait elle était tout simplement super bien foutue la petite punaise de bénitier, « super gaulée » comme disent les « djeuns » de nos jours.

Et là, elle se baladait, à l’aise, nature, avec son joli cul serré dans son short en jeans et ses seins libres sous le tee-shirt, dans une sorte d’innocente indécence, d’impudeur sans façon. À un moment où elle se penchait pour rattacher ses lacets, j’eus par l’ouverture pourtant étroite du vêtement ras du cou un angle de vue assez plongeant et indiscret pour distinguer furtivement le profil d’un sein lourd à gros bout sombre.


C’était quand même incroyable, ce genre de bonne sœur au physique de mannequin. Car en y regardant de plus près, elle aurait eu des yeux maquillés, des cheveux bien coupés, elle aurait été pas mal. Sa bouche un peu boudeuse et sa fine nuque dégagée par sa coiffure de garçonne auraient pu lui donner des airs de Jean Seberg en brune, pour ceux qui se rappellent de À bout de souffle, grand classique de Godard.

À la fin de la journée, un gros bénévole dans la quarantaine, un peu jovial, qui dans le tirage au sort était tombé sur une partenaire ayant l’âge d’être sa mère m’avait lancé au passage :



Et le soir, que croyez-vous qu’il arriva, dans ma chambrette ? Oui, obsédé que j’étais par les images du corps de Maria la brune, pour la troisième fois en vingt-quatre heures, mes vaillantes glandes réussirent à cracher non leur venin, mais une liqueur abondante qui me soulagea assez pour me permettre de m’endormir.



—ooOoo—



Pendant les jours qui suivirent, je m’habituai un peu à sa tenue, le même genre de short et de tee-shirts, qui devenait banale, passé le premier instant de surprise. Ce n’était juste pas désagréable de pouvoir se rincer l’œil pendant nos activités et nos discussions.


Un jour, j’eus même une vision qui hanta mes nuits et mes fantasmes. On faisait faire un parcours de santé à nos pensionnaires et dans un passage délicat en hauteur, une fille se trouva coincée sans arriver à monter ni redescendre. Maria se précipita pour l’aider, grimpant l’échelle de corde, mais en difficulté à son tour me demanda assistance. Depuis le sol, en dessous d’elle, j’attrapai son pied pour le placer sur mon épaule et lui donner ainsi un solide point fixe. Et quand je levai les yeux pour voir si ça allait, ouah ! Elle portait ce jour-là un short large genre culotte tyrolienne, s’ouvrant largement, dévoilant dans un premier temps toute sa cuisse brune et lisse. Et au-dessus, la culotte blanche bâillait, exhibant à mes yeux d’amateur de foufounes les frisottis noirs de sa toison…


Nous avions fait petit à petit connaissance au fil de nos activités de la journée, et elle avait fini par accepter de me tutoyer. Et le matin quand on se retrouvait, elle me faisait la triple bise coutumière, et en sentant la douceur du velouté de ses joues contre ma barbe de quelques jours, je ne pouvais empêcher l’onde de désir qui me parcourait. Bien sûr, j’avais l’âge d’être son père, mais ce sont des choses qui ne se commandent pas…


J’avais eu l’impression que c’était une fille qui n’avait pas eu de chance. Une histoire à la Cosette, une famille d’origine ibérique, un père parti ailleurs très tôt sans plus jamais donner de nouvelles, une mère pauvre ne pouvant pas financer des études, obligation de travailler très tôt, puis de passer des diplômes tout en bossant. Elle avait eu aussi deux grosses déceptions sentimentales, l’une vers vingt ans et l’autre récente après des années de vie commune, qui l’avait vraiment entamée, puis elle s’était retrouvée au chômage, un peu au fond du trou.

Je connaissais assez le monde du travail et du recrutement pour la conseiller un peu sur ses recherches d’emploi et pour améliorer la présentation de son CV. Derrière des manières un peu frustes, elle était cultivée et il nous arrivait de discuter philosophie, politique, économie.


Les jours passaient et un beau matin elle m’annonça que pour me remercier de mes conseils de recherche d’emploi, elle voulait m’inviter le soir même au restaurant. Le seul bouge du coin était une pizzeria bon marché, mais dans un premier temps je m’opposai à ce projet, lui démontrant qu’elle n’avait pas d’argent et que dans ce cas c’était plutôt à moi de l’inviter. Mais elle se mit en colère, non, non, c’était ça qu’elle voulait !


On s’était retrouvé le soir à dîner ensemble, avec une grande carafe de rosé. Bien sûr, avant de commencer à boire et à manger, elle y était allée de sa prière et de sa bénédiction. Ensuite, plus le niveau du rosé descendait, plus ses yeux brillaient, elle s’excitait, se lançait dans des démonstrations véhémentes sur je ne sais plus quel sujet. Elle n’arrêtait pas d’avancer et reculer sa chaise, et à chaque fois je pouvais voir le mouvement de ses seins libres qui sautaient. Elle appela la serveuse en levant le bras, me dévoilant sous sa manche courte son aisselle de brune, qu’elle devait entretenir avec une tondeuse, comme ma barbe de plusieurs jours.

Puis, d’un coup, elle se tut, me regardant fixement, et j’eus l’impression qu’elle rougissait. Un silence, puis :



Ma question était indiscrète, car on vivait en milieu fermé, donc ce spécimen faisait forcément partie de notre groupe d’accompagnateurs. Bien sûr, en analysant après coup, c’était de ma part une forme de jalousie, un peu sous le charme que j’étais, la regardant tantôt comme si elle était ma fille ou ma nièce, tantôt comme une femme que je désirais, sur laquelle je n’arrêtais pas de fantasmer.



Est-ce que je l’avais vue fréquenter un des jeunes de la troupe ? Mais non, elle était toujours avec moi. Et là, d’un coup elle attrapa ma main et me fit :



Encore un blanc. Elle contemplait son assiette, puis releva la tête et me regarda, encore plus rougissante :



Ma parole, c’était œdipien, elle recherchait le père qu’elle n’avait pas eu, la pauvre fille, elle était complètement tordue… Mais en même temps, ça ne se contrôle pas, comme disait Brassens, je me sentais excité, je regardais sa bouche, ses mains, je devinais ses seins mouvants sous le léger tee-shirt, ma braguette gonflait. Et c’est là qu’elle se mit à se livrer un peu, qu’elle m’expliqua.


Son premier amour était déjà quelqu’un de bien plus âgé qu’elle, et celui qui l’avait récemment laissée tomber après des années avait tout simplement à peu près mon âge. Et maintenant, c’était à moi qu’elle se raccrochait. Je tentai de calmer l’excitation qui me gagnait de plus en plus et de ramener les choses à un autre niveau, disons moins en dessous de la ceinture :



Ah, la petite salope, elle me lançait à la figure son désir pour mieux me provoquer. Non, non, il fallait que je me ressaisisse, je n’allais pas bêtement tomber dans l’adultère comme ça, pour cette quasi-malade qui me défiait. Il suffisait de tenir pour les quinze jours qui restaient, et elle n’aurait qu’à se démerder avec ses problèmes pseudo paternels, à se trouver un autre vieux à qui se cramponner.

Mais par ailleurs, il y avait ce petit diable, comme dans les dessins animés, avec ses oreilles pointues et sa queue fourchue, qui murmurait à mon oreille : « Vas-y, profites-en, gros bêta. Une jeune brune aux beaux nichons, à la chatte fournie, elle te fait trop envie, c’est sûr, et elle doit être bonne… Toi qui couches depuis si longtemps avec une femme mûre, d’accord elle est restée mince et belle, OK tu aimes toujours ses petits seins, et sa touffe légère de vraie blonde, mais justement, ça te changerait un peu. Allez, juste quelques petits coups au passage avec cette belle fille… »


On était arrivé à la fin de notre rapide dîner et j’avais essayé de la dissuader autant pour la convaincre que pour me calmer moi-même. À la sortie du restaurant nous étions dans une sorte de statu quo surréaliste et boiteux, où j’acceptais que nous restions amis et où elle admettait que nous ne soyons pas amants, « tout au moins pour l’instant », rajoutait-elle en riant. J’avais quand même sauvé l’honneur et résisté à la tentation. Nous avions alors pris le chemin du camp, qui traversait la campagne déserte dès la sortie du village, la nuit arrivait et l’obscurité tombait peu à peu. On arriva devant la maison où elle louait une chambre et au moment où je me préparais à la quitter en lui souhaitant bonne nuit, elle me dit :



Et elle ajouta :



J’avais accepté, mais je me sentais glisser, la pente était savonneuse. Et en montant les marches derrière elle et en contemplant son cul se tortillant dans le short et ses jolies jambes, il me revint le fameux aphorisme : « Le meilleur moment, c’est en montant l’escalier… » « Mais non ! Arrête ! Juste un café et puis fuir, retrouver ta chambre pour évacuer le trop-plein de tes envies d’elle ! »

Quand j’entrai dans la petite chambre, où j’observais le crucifix accroché au mur, j’avais encore du mal à contenir mon excitation. Elle referma la porte et m’invita à m’installer :



Je me laissai tomber sur le lit à une place qui avec quelques coussins servait de divan, et elle disparut derrière l’unique porte qui devait être celle de la salle d’eau et des toilettes. Pendant combien de temps ? Peut-être une minute ou deux, le temps pour la bouilloire de se mettre à chanter. Est-ce que j’avais senti le piège ? Naïf que j’étais, pas sûr.


Et puis la porte s’ouvrit et là, ouah ! Elle était nue, complètement à poil, et marchait vers moi… Encore plus nue que nue, car elle avait gardé ses chaussures de montagne et ses chaussettes tirebouchonnées sur ses chevilles, ce qui renforçait cette nudité. Je ne vis que deux choses, ses seins en poire qui bougeaient au fil de sa démarche et au bas de son ventre le triangle noir, dense et frisé, de sa toison. Je n’eus le temps de rien dire et elle s’installa sur mes genoux, passant son bras autour de mon cou et plaquant sa bouche contre la mienne, sa langue pointue frétillant tout de suite entre mes lèvres pour les faire s’ouvrir.


Elle gagnait le match, je ne pouvais plus me contrôler, lui roulant un patin furieux, aspirant sa langue, cherchant à boire sa salive. En même temps elle avait attrapé ma main pour la poser sur son sein, me forçant presque à le soupeser, à le presser, à en saisir entre mes doigts le bout érigé en forme de grosse tétine. Je respirais l’odeur de son corps, un effluve presque animal. J’embrassais, je suçais sa nuque, je léchais ses seins, en tétais les bouts, puis, emporté par un paroxysme du désir, je soulevai son bras, collai ma bouche contre son aisselle, respirai l’odeur de sa sueur et la léchai à pleine langue, chatouillé par les petits poils drus qui y poussaient.


Elle se mit à gémir et saisissant ma main, l’enleva de ses seins pour la descendre au bas de son ventre. Électrisé par ce contact, je caressai sa toison de brune drue et frisée, mais déjà elle guidait mes doigts vers sa fente que je sentis déjà toute coulante. Mon index, puis mon majeur la pénétrèrent, comme aspirés par son envie, lui arrachant un petit cri aigu. En même temps, elle se cambrait et ouvrait ses cuisses en gémissant pendant que je la besognais de mes doigts de plus en plus vite. À un moment, n’y pouvant plus, je retirai mes doigts pour les sucer goulûment et me délecter du goût de sa mouille. Elle en profita, quittant mes genoux, pour se laisser tomber sur le lit, sur le dos, cuisses écartées, indécente, obscène, me révélant sa fleur ouverte et luisante au milieu de sa petite fourrure noire, qui, partant du triangle de son pubis, entourait sa fente de deux étroites bandes frisottées. Qu’attendait-elle alors ? Que je baisse mon froc pour la baiser sauvagement ? Non, non, je ne voulais pas, de toute la faible volonté qui me restait encore. Non, pas d’adultère, et du reste, pas de préservatif non plus…


Alors je me jetai à genoux par terre et je me penchai entre ses belles cuisses ouvertes, et humant l’odeur enivrante de son désir de femme, je collai ma bouche à sa chatte, léchant, aspirant, avalant son abondante mouille, titillant son clitoris tout dur, me délectant des frisures de ses poils contre mon nez, mes joues. Maintenant, sans aucune retenue elle gémissait son plaisir :



J’en voulais encore plus, ma langue descendait maintenant entre ses fesses, cherchant à atteindre cette intimité secrète, ce recoin, son anus, qu’elle ne m’avait pas encore livré. Et là, ayant compris où je voulais en venir, elle entra dans le jeu, me chuchotant :



Et se retournant complètement, elle se mit à genoux sur le petit lit, cambrée et tenant en l’air ses fesses, que je m’empressai d’écarter pour dévoiler ce petit trou brun et plissé, comble de mon désir pour elle. Tout d’abord j’en approchai mon nez, en respirant l’odeur si intime, puis je commençai à le lécher, lui arrachant un véritable soupir de plaisir. En même temps, ma main glissée entre ses cuisses, je la pénétrais de nouveau de mes doigts et la branlais à toute allure. Elle gémissait de plus en plus, ma langue cherchait à forcer le petit sphincter, à s’y insérer, elle cria, je sentis son vagin se contracter autour de mes doigts, et un flot de mouille chaude se mit à couler sur ma main, signifiant l’intensité du puissant orgasme auquel je l’avais amenée.


Après être restée prostrée quelque temps, elle se releva, pendant que j’étais occupé à lécher ma main pour recueillir sa sécrétion intime. Toujours nue et ses chaussures aux pieds, elle se mit à genoux devant le crucifix mural, pour murmurer une prière. Remerciait-elle ainsi le ciel du plaisir que je lui avais donné ? Mais déjà elle se relevait, attrapait un Kleenex pour essuyer la liqueur qui coulait le long de ses cuisses, et comme prenant alors conscience de ma présence, regarda ma braguette. Mon léger pantalon d’été était distendu par la monumentale érection qui m’étreignait, et de plus, une large tache d’humidité s’épanouissait au sommet de la bosse. Il me faut confesser que plus je vieillis, plus je coule quand je suis excité, un effet glandulaire bizarre. Elle s’exclama alors :



Elle se précipita sur ma ceinture et les boutons de mon pantalon, ses gros seins s’agitant en tout sens. Avais-je le courage de l’en empêcher ? Pas du tout, et j’avais même très envie de me laisser faire… Je me soulevai pour lui faciliter la tâche et en un clin d’œil, je me retrouvai le froc sur les chevilles, la bite en l’air, laissant échapper un filet liquide sur mon ventre.



Avec une dextérité digne d’une professionnelle, que j’imaginais car je n’avais jamais pratiqué, elle se mit à me procurer une délicieuse branlette, de sa jolie main aux ongles coupés court. De temps à autre, son index venait caresser mon méat, le faisant couler encore plus… Je n’allais pas pouvoir tenir très longtemps, elle accélérait, ses seins remuant à son rythme de manière très suggestive. Très vite, je ne pus me retenir et gémissant sous ses doigts, j’éjaculai de longues giclées qui se répandirent sur mon ventre.

Soudain dégrisé et honteux, je pris conscience de ma situation, vautré sur le lit, à moitié nu et souillé de ma propre semence. Mais elle, toujours très à l’aise, se leva alors pour aller chercher des Kleenex, et au passage, voyant trembloter ses fesses quand elle marchait, je ne pus m’empêcher de penser qu’elle avait vraiment un cul bandant.



Elle assurait aussi le service après-vente ! Et de m’essuyer le bout de la bite et de nettoyer mon ventre. Et sous mes yeux ébahis, je la vis recueillir sur ses doigts un peu de ma semence et les porter à sa bouche pour goûter… Ah la jolie salope, à me finir pour me finir, si j’avais su, je lui aurais demandé de me sucer ! Je me reculottai en vitesse et elle disparut un instant dans la salle de bain pour mettre un peignoir cachant son indécente nudité.


Et ensuite ? Nous avons bu notre café, comme deux copains, en discutant du programme de la journée du lendemain. Et quand elle se penchait pour poser sa tasse, le peignoir bâillait, découvrant son sein nu, le faisait-elle exprès ? Puis, prenant congé, je l’avais d’abord embrassée sur les deux joues, mais ne voulant pas en rester là, me prenant la tête entre ses mains, elle me roula à pleine langue une grosse galoche baveuse. Une onde de désir m’avait à nouveau parcouru. Oui, oui, d’accord, elle avait l’âge d’être ma fille, mais j’aurais voulu coucher avec elle, la baiser et passer la nuit contre son corps nu, sentir sa peau douce et tiède…


C’est une fois rentré dans ma chambre que ma femme avait appelé, comme elle le faisait chaque jour. Tout allait bien, nous n’avions que des banalités à nous raconter, mais je culpabilisais à fond de ce qui venait de se passer. Curieusement, ce fut elle qui mit la conversation sur le sujet :



Oui, je confessai que j’avais dû ce soir me contenter d’une main, mais je ne précisais pas que ce n’était pas la mienne… Bon, je n’allais tout de même pas raconter à ma blonde, comme disent les Canadiens, que je m’étais délecté d’une jolie chatte de brune et de son petit anus jouisseur…


Le lendemain, à la fin de la journée, au moment où nous allions nous quitter, elle me demanda, avec un joli sourire :



Le message était codé, mais facile à transcrire. Que fallait-il faire ? Décréter que la séance d’hier était l’exception, et vivre en moine jusqu’à la fin du séjour, ignorant les propositions malhonnêtes de la nonne ? Ou bien, la vie étant courte, en profiter ? Après tout, il n’y avait pas eu adultère, au sens juridique américain du terme, puisqu’il n’y avait pas eu pénétration, c’est-à-dire coït. Notre pratique se référait à ce qu’on appelle aux US le « petting », qui consiste à se faire tout ce dont on a envie, avec les mains et la bouche, sauf le fameux coït. Je décidai de me retrancher derrière ce point de forme parfaitement hypocrite et acceptai de venir prendre le café… En chemin, elle me dit :



Elle a éclaté de rire.



C’est la position dans laquelle nous nous étions retrouvés très vite, après avoir arraché à la hâte tous nos vêtements. J’étais allongé sur le dos et elle était sur moi, en train de me sucer divinement la bite pendant que je lui léchais sa chatte dégoulinante et son anus. On a joui presque ensemble, moi d’abord, dans sa bouche, puis elle, me trempant le visage.

Ensuite, ce jour-là, elle s’était racontée, elle m’avait confessé ses multiples déboires sentimentaux, avec parfois des crises de larmes qui confirmaient sa déprime, sa névrose.


Elle avait eu un oncle, très jeune frère de sa mère, qui n’avait qu’une dizaine d’années de plus qu’elle, dont adolescente elle était devenue follement amoureuse. Et elle avait commis la folie de le séduire et de se faire dépuceler par lui à l’âge de seize ans. Cette aventure incestueuse avait duré quelques années, et quand elle avait eu vingt ans, il l’avait larguée pour se marier et se mettre en ménage, et elle avait cru devenir folle de chagrin.

Elle avait ensuite été consolée et séduite à son tour par une amie de sa mère (oui, oui, j’ai bien dit une amie…) dont elle avait partagé l’intimité pendant plusieurs mois avant de se faire virer aussi.


Je ne sais pas pourquoi, à ce stade du récit, elle me plaisait encore plus, les histoires de gouines excitent toujours les hommes. Et enfin, son aventure avec son dernier, presque aussi vieux que moi. Elle s’était fait complètement embrigader par ce tordu qui appartenait à une secte douteuse, avec des croyances bizarres mélangeant la religion et l’ésotérisme. Il la faisait boire pour pouvoir ensuite la livrer à ses copains et ses copines de la secte. Entre deux sanglots, elle me raconta ces séances avec des détails sordides, il la faisait mettre nue les yeux bandés et un groupe d’excités pouvait profiter d’elle pendant qu’il la filmait. Bref une horreur dont elle avait fini par se sortir, mais pas indemne du tout, avec une cure de désintoxication à la clé.

La pauvre fille s’était alors encore plus tournée vers la religion qui représentait pour elle une véritable planche de salut, mais qu’elle mélangeait avec ses besoins sexuels.


Et nous, tous les jours, à la fin de notre journée d’accompagnement, nous allions « prendre le café » dans sa chambrette. Je me délectais de son corps, en explorant chaque recoin avec ma bouche, mes doigts, ma langue. J’aimais retrouver son odeur de femme, un parfum naturel ne faisant jamais appel à des fragrances commerciales. Un jour j’avais même eu envie du petit trou qui fait pipi et assise sur les toilettes, je lui avais demandé de se soulager devant moi pour que je puisse l’essuyer avec ma langue, tant j’avais envie de tout ce qui pouvait sortir d’elle.

Et naturellement, après chacune de nos séance, elle s’agenouillait, nue, devant le crucifix au mur, et priait en remerciant du plaisir qu’elle avait pris.


Ce mélange paradoxal de religion et de sexe devait connaître un paroxysme, à la fin de notre stage. Le dernier jour, le temps était frais et humide, et contrairement aux autres jours, elle n’était pas en short, mais portait une vaste jupe longue lui descendant jusqu’à mi-mollet et un pull ample qui avait cependant du mal à cacher la mouvance de sa poitrine sans soutien-gorge. Le soir, rentrant du camp, au moment où nous passions devant l’église, elle s’arrêta.



Elle m’avait donné l’explication, ce petit village n’avait pas en permanence un curé, et celui-ci assurait des permanences à heures fixes dans la semaine, et elle en avait profité, avant le départ.



Mon ton était légèrement goguenard. Elle se mit à rire :



J’avoue à ce moment être resté sans voix devant sa confession de sa confession…

Et elle avait ajouté :



Ma parole, mais elle était vraiment perverse ! Et elle ajouta :



Là, il fallait quand même que je manifeste ma désapprobation, même non croyant, je conservais le respect des institutions religieuses :



Et là, elle a pris ma main, en riant.



Dans l’église déserte, sombre et fraîche, elle m’a entraîné vers le côté, où une sorte de petite chapelle permettait de faire face à l’autel qui trônait au milieu, avec quelques chaises et prie-Dieu. Là, elle s’agenouilla et je m’installai, à côté d’elle. Étant devenu athée, ou vaguement agnostique, je n’avais pas de prière à faire, et dans son dialogue avec Dieu, je n’étais là que pour… tenir la chandelle. Après avoir murmuré quelques oraisons, elle se retourna vers moi :



La petite cochonne, ça l’excitait de venir à l’église sans culotte ! Et moi aussi, du coup, j’imaginais sa chatte et ses fesses à l’air sous l’étoffe, dans ce lieu de silence et de recueillement. À ce moment, elle me précisa :



Et en même temps, toujours sur le prie-Dieu, elle écartait les genoux et se cambrait, sortant les fesses. La salope, elle m’excitait trop ! Je glissai ma main par derrière sous la jupe et remontai le long de sa cuisse. Ses fesses étaient nues, et quand j’arrivai à son entrejambe, les frisures de sa toison étaient déjà humides, et je commençai à lui caresser la chatte.



Ils rentrèrent comme dans du beurre tellement elle était déjà ouverte. Elle respirait fort au rythme de ma caresse et psalmodiait à voix basse un mélange improbable de prières et de paroles de plaisir :



J’avais l’index et le majeur qui clapotaient dans sa chatte et tout naturellement mon pouce se retrouva dans sa raie du cul. Je commençai à lui titiller son petit trou et elle me souffla :



Je n’eus aucun mal à lubrifier mon pouce en allant le balader rejoindre ses collègues les autres doigts. Puis je le présentai à nouveau à l’entrée de son fondement, poussant doucement, petit à petit il s’enfonçait, jusqu’à ce que comme aspiré il y disparaisse tout entier, arrachant à la pieuse en prières un gémissement :



J’en avais tellement envie depuis longtemps de lui enfiler son anus, de la sodomiser sauvagement, et je le faisais par pouce interposé, à défaut de mon sexe. Je la besognai à fond des deux côtés et elle jouissait manifestement de plus en plus, mais à ce moment je vis quelqu’un entrer dans l’église. Sans arrêter mon manège, de l’autre main plaquée sur sa bouche je la bâillonnai carrément pour étouffer ses gémissements. C’était une vieille bigote qui était allée s’agenouiller à quelque distance de nous, qui ne nous regardait pas mais pouvait entendre.

À ce moment, probablement encore plus excitée par le fait qu’elle sentait une présence, je perçus sur mes doigts la contraction de son vagin et de son sphincter qui signifiait son orgasme pendant qu’elle me mordait la main comme une sauvage, peut-être pour s’empêcher de faire résonner l’église de ses cris de jouissance.

Voilà, elle avait fini, la coquine. Excité comme jamais, je retirai ma main, suçai mon index et mon majeur encore tout mouillés et flairai mon pouce comme une bête en rut que j’étais devenu, avant de tout essuyer dans un Kleenex.

Après avoir fait sa prière de remerciement, comme d’habitude, elle envoya la main à ma braguette pour à nouveau expertiser ma bandaison et me fit :



Dois-je l’avouer, moi aussi j’étais sacrément excité par ce sacrilège, si l’on peut dire…

Debout devant elle qui était restée agenouillée, je tournais le dos à la bigote et nous pouvions opérer avec une certaine discrétion, quoique… si quelqu’un entrait dans l’église, il pouvait nous voir de profil, une vision d’enfer !


Elle m’a prestement ouvert la braguette et sorti mon engin, raide comme un piquet et commencé à me pomper délicieusement, avec sa langue qui me frétillait dessus. Je n’allais pas tenir très longtemps, ce qui valait mieux, dans ce contexte très risqué. Mais quand je fus près de conclure, je ne pus m’empêcher de donner comme d’habitude des petits coups de reins pour accompagner les spasmes de mon plaisir.

Ensuite je me suis posé la question : la bonne femme agenouillée derrière moi dans le milieu de l’église, avait-elle deviné ce qu’on faisait ? On ne le saurait jamais, et Maria, ayant tout bien proprement avalé, rangea elle-même mon matériel dans mon caleçon.


Le lendemain matin, au milieu du brouhaha général des adieux, nous nous sommes dit au revoir. Devant les autres, elle m’a embrassé plusieurs fois sur les deux joues, nous avons échangés nos e-mails et presque suppliante, elle m’a demandé :




—ooOoo—



Rentré chez moi après quelques heures de route, je retrouvai ma douce et tendre, cherchant à être le plus naturel possible dans le récit que je lui fis de mon séjour. Mais je ne pouvais m’empêcher de me sentir gêné, sous le regard de ses yeux clairs. Le soir, nous avons fait l’amour, et elle m’avait félicité de ma performance :



Mais dès le lendemain de mon retour le cauchemar a commencé.


Il ne s’agissait pas de s’écrire un petit bonjour de temps en temps. Maria m’inondait de mails, de SMS et d’appels téléphoniques que je ne prenais pas, par prudence. Et le problème était que nous avions à l’époque une adresse mail commune avec ma femme, quel idiot j’avais été. Cette folle devait passer une partie de la nuit à m’écrire et le matin je devais me précipiter sur l’ordinateur pour tout effacer, avec l’angoisse qu’au cours de la journée ma régulière tombe sur l’un des messages excités et très indécents que l’autre coquine m’envoyait.


Au bout de quelques jours, la situation n’était plus tenable. Je prétextai des problèmes informatiques incompréhensibles pour changer d’adresse mail. Ce fut un peu plus compliqué pour le portable et je dus inventer une histoire arrivée à un copain, de harcèlement par une société de recouvrement dû à une erreur sur le nom, avec un robot appelant plusieurs fois par jour sans possibilité de réponse pour expliquer l’erreur. Là, ce n’était pas un mensonge total, ça appelait plusieurs fois par jour, et ce n’était pas un ordinateur, mais une petite bonne femme brune et déjantée, délicieusement perverse par moments…


Les premières semaines, je fus vraiment soulagé. Je m’en étais finalement bien sorti, et la petite folle était définitivement hors de portée, elle ne savait pas où j’habitais, j’étais rassuré, ma femme ne s’était douté de rien.


Et puis au fil du temps, comme toujours, les bons souvenirs subsistent plus que les mauvais, la nature humaine a du bon. Des images me revenaient, Maria avec ses petits shorts, Maria dans ses tee-shirts sans soutien-gorge, Maria nue avec ses chaussures et ses chaussettes, ses jolis seins, son mignon triangle noir…



—ooOoo—



Voilà. Ça fait aujourd’hui une longue année, et je n’ai rien oublié.

Ma vie n’est plus la même, ne sera plus jamais la même.


Maria, je regrette. J’ai besoin de toi.

Maria, j’ai changé ton prénom, mais je suis sûr que tu t’es reconnue.

Si tu as lu notre histoire, écris-moi, je t’en prie. Je te veux, je veux à nouveau prendre le café avec toi, je veux prier avec toi…