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n° 16324Fiche technique9884 caractères9884
Temps de lecture estimé : 7 mn
24/07/14
Résumé:  Rencontrer une autre femme et découvrir que l'on aime se donner en spectacle.
Critères:  ff exhib
Auteur : Elie      Envoi mini-message
Sur scène

Chaque année, ce quartier organise la fête des musiques du monde, un week-end festif dédié à une culture ou un pays. Et depuis un an, je ne pense qu’à ce week-end en imaginant tous les scénarios possibles. J’ai peur d’être vraiment déçue et je suis tout émue à l’idée de la revoir.


Il y a un an jour pour jour, j’ai rencontré cette jeune femme dans le tram. Il faisait une chaleur étouffante. Comme le temps était orageux et je n’avais qu’une hâte : rentrer chez moi pour me rafraîchir. Le tram était blindé mais j’ai tout de même réussi à me faufiler dans le couloir. Je l’ai rapidement remarquée. Elle discutait avec ses voisins et s’est mise à rire avec un rire tellement communicatif que personne ne pouvait la rater. Au bout de quelques minutes, elle m’a interpellée :



J’ai été surprise par le tutoiement et encore plus par la proposition. Elle paraissait tellement épanouie, je n’avais qu’une envie : c’était de la rencontrer et de discuter. Alors j’ai accepté sans hésiter.



Et elle a continué à me parler de ce quartier et de la musique avec beaucoup de passion. J’ai été séduite par son énergie et surtout par cette robe légère, ce décolleté qui lui allait parfaitement, ces superbes rondeurs. Cette proximité dans le tram m’a rapidement troublée et je n’avais plus envie de rentrer chez moi.



Pour tout vous dire, je n’ai rien vu des concerts. Mon regard est resté scotché sur elle toute la soirée, sur son corps, ses mouvements qui respiraient la liberté. J’étais impressionnée et troublée à chaque fois qu’elle s’approchait de moi un peu trop près, qu’elle effleurait ma peau. Je n’ai pas compris ce qui se passait en moi ce soir-là. Mon corps s’affolait dès qu’elle me touchait. Sa robe laissait deviner une très belle poitrine. J’ai été encore plus émoustillée quand je l’ai surprise en train de regarder la mienne. Je ne sais pas si elle a remarqué mon attirance pour elle. Je l’ai senti ambiguë par moment, mais c’était peut-être mon imagination.


Et l’orage a éclaté et tout a basculé en quelques secondes. Des trombes d’eau se sont abattues sur la place. Les musiciens ont cessé de jouer. Tout le monde a cherché à se réfugier sous les auvents des cafés ou sous les abribus. Elle a eu peur et elle est partie si vite que je n’ai pas eu le temps de la voir partir. Les organisateurs étaient démoralisés, et moi encore plus. Où était-elle ? Cette surprenante jeune femme, magnifique et épanouie, m’a complètement envoûtée.




—ooOoo—




Un an a passé et je suis là. Elle a tellement marqué mon esprit que je n’ai rien oublié d’elle : ni sa voix, ni son rire, ni ses mouvements et encore moins son corps.


La fête n’a pas encore débuté. Je me suis installée à une terrasse, un emplacement stratégique qui me permet de voir les personnes débarquer. Je suis déjà toute excitée à l’idée qu’elle puisse être là. Les gens commencent à s’installer devant la scène et en terrasse. Certains se sont habillés pour l’occasion et se lancent dans de fougueux tangos pour amuser les passants en attendant le concert.


Je scrute la foule et je m’angoisse : elle n’aime peut-être pas la musique cubaine, elle n’est peut-être pas là ce soir… Une option que je n’avais pas imaginée.


La lumière éclaire la scène et les musiciens commencent à jouer leur premier morceau. La musique envahit la place. Percussions, cuivres, piano et violon se lancent dans un tango à la fois rythmé et langoureux. Cette musique me plonge dans une délicieuse rêverie et je me console ainsi. Je l’imagine dans une robe sensuelle presque érotique. En fermant les yeux, je me laisse envahir par ces images et cette musique. Le film défile dans ma tête et j’entends une voix ; j’ai l’impression de la connaître. Suis-je toujours dans ce rêve ? Non, c’est vraiment elle. Elle est au milieu du groupe, habillée d’une robe hyper-sexy, un micro à la main. C’est un miracle. Je n’y croyais plus. Elle chante magnifiquement. Quelle femme sublime ! Je reste bouche bée pendant un instant. Sa voix et cette musique m’enivrent comme lors de ma première rencontre avec elle. Son corps, sa façon de bouger, elle est magnifique.


Je me faufile dans la foule pour être au plus près d’elle, et surtout pour qu’elle me remarque, qu’elle me voie. Elle se lance dans un tango en solo, et dégage un charme incroyable. Je suis surexcitée, et cette chaleur me rend folle. Ses jambes sont magnifiques et sa poitrine est encore plus belle que dans mes souvenirs.


Elle ne me voit pas ; alors je grimpe sur un lampadaire. Elle invite la foule à danser avec elle. Son regard parcourt la foule et s’arrête sur moi. Elle se met à sourire. J’en perds complètement la tête. Les morceaux s’enchaînent et je déploie des trésors d’ingéniosité pour me faire remarquer. Elle me sourit et fait des mouvements suggestifs en me regardant.


Au bout de quelques morceaux, elle parle à ses musiciens et quitte la scène. Alors je tente de passer en coulisse ; elle s’approche et fait signe au type de la sécurité de me laisser passer. Sans rien dire, elle me tire derrière la scène. Elle se jette sur moi et colle ses lèvres sur les miennes. Ses seins collés aux miens, je n’en peux plus. Je suis à la fois pétrifiée et surexcitée. Elle dégrafe mon chemisier et me caresse les seins puis me les dévore. Je lui serre les fesses et lui caresse les cuisses. Je n’ose pas monter plus haut, même si j’en crève d’envie. Puis c’est elle qui prend l’initiative : elle soulève sa jupe, me prend la main et me la place sur son slip tout trempé sans aucune pudeur.


N’importe qui pourrait nous voir, et ça m’excite encore plus. Je caresse son sexe fortement mais lentement sur son slip, du haut en bas. Mon chemisier est tombé à ma taille, mon soutif découvert avec sa bouche collée sur mes seins. Je passe ma main en dessous de son slip et je sens son sexe trempé. Cela m’excite encore plus. Je m’agenouille devant elle et place ma tête entre ses jambes. Je lui lèche son sexe, lui effleure le clito puis fais des va-et-vient et je me caresse en même temps. Elle jouit et son cri étouffé me fait jouir aussi.


À peine remise, elle me dit :



J’ai à peine le temps de lui répondre qu’elle me tire vers la scène où je reste stoïque de peur, mais tellement heureuse de rester avec elle. Elle commence à danser autour de moi, à faire des mouvements très suggestifs. J’en suis très gênée. Je ne sais plus où me mettre ; elle le sait et continue, elle s’en amuse. Elle se penche pour me montrer ses seins, me caresse les fesses discrètement. Je n’en peux plus, et j’ai l’impression que les spectateurs l’encouragent. Je me laisse peloter par elle devant tout le monde sans même réagir. Je suis complètement désarçonnée et je ne peux pas réagir. Je n’arrive même pas à cacher mon plaisir extrême. Je viens à peine de jouir que déjà mon bas-ventre m’envoie des signes de plus en plus forts. Cette musique terriblement sexy ne fait qu’accroître mon désir. J’ai l’impression que mes jambes commencent à trembler, mais il faut pourtant que je me contienne, que la musique cesse.

Elle a utilisé ma peur pour prendre possession de mon corps. Oh, punaise ! Mon bassin ondule… « Ressaisis-toi, ressaisis-toi ! » Je sens la fin de la chanson arriver. Je suis à la fois soulagée et j’aimerais en même temps que ça dure. Ma gorge est asséchée.


La chanson se termine, et elle m’embrasse devant tout le monde. Ils ont une dernière chanson ; je m’éclipse et je vais direct dans les toilettes du bistrot le plus proche. Je cale mon pull entre mes dents, je place mes doigts sous ma jupe, et en quelques secondes je jouis. Je jouis d’une telle force que malgré mon pull, les clients qui attendaient dehors se sont demandé ce qui m’arrivait.


Ils ont terminé leur chanson, mais le public en redemande une dernière. J’ai pu trouver une place en terrasse. Tout le monde me regarde avec un sourire malicieux. J’essaie de garder une contenance ; j’ai mis mes lunettes de soleil et fais semblant de rien.


Le concert est terminé. Les gens commencent tout doucement à quitter la place. Je rejoins la scène pour essayer de la voir. J’attends un peu à côté de la scène ; j’aperçois les musiciens en train de se rafraîchir. Puis une personne me cache les yeux ; je devine que c’est elle. Elle m’embrasse fougueusement et m’invite chez elle.

C’est étonnant : elle paraît désormais toute frêle et toute timide, un peu honteuse.