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Temps de lecture estimé : 16 mn
28/07/14
Résumé:  Christelle, la quarantaine superbe, femme délaissée et frustrée par un mari qu'elle n'est plus sûre d'aimer, se laisse submerger par un flot incontrôlé de rêves et de fantasmes avec... sa belle-fille.
Critères:  ff fplusag alliance amour fsoumise init
Auteur : Nicogarner  (Homme marié aimant la littérature, l'écriture et l'érotisme.)      

Série : Liaison interdite

Chapitre 01 / 02
Liaison interdite

La pluie tombe à cet instant d’un coup, brutalement. Le déluge qui vient de s’abattre est entrecoupé de grondements de tonnerre. Christelle ferme vite la baie vitrée, éclairée en une fraction de seconde par un éclair qui illumine le ciel. Charmante nuit. Mais qui n’est pas pour lui déplaire… Contrairement à beaucoup, elle adore l’orage. Un mélange de peur et de fascination qui la rend toute chose, comme possédée, attisant fièvre et fantasmes. Étrange sensation qui réveille chez elle des appétits sexuels d’une force incontrôlable, décuplant sa libido. Et, hélas, qu’elle ne peut assouvir avec son mari qui, encore une fois, est absent. Il travaille beaucoup, toujours accaparé par son boulot, acceptant les heures supplémentaires, samedis inclus…


Et lorsqu’il daigne rentrer à la maison, une coquette villa au bord de mer à Sainte-Marie-sur-Mer, il brille par son absence. Ordinateur, travail à domicile, coups de téléphone à son bureau. Le dimanche, son seul jour de repos, il s’amuse comme un gosse sur ses jeux vidéo sur leur écran LCD, ou trouve sinon un prétexte pour fuir la maison : un copain à dépanner, une sortie vélo, ce qui finit toujours par un apéro à l’extérieur.


Bref, il n’est jamais attentif aux désirs de sa femme, comme si leurs vingt ans de mariage avaient atténué toute envie de séduction. Triste constat qui l’amène souvent à remettre sa vie conjugale en question.


Pas une petite attention, pas un mot doux, pas un compliment, aucune initiative pour la surprendre, ou tout simplement un petit resto ou cinéma… Non, rien de tout cela. Le vide. Le néant.


Pour ne plus broyer du noir, Christelle chasse son mari de ses pensées.


Elle ouvre le placard de sa chambre, décidée à agrémenter dangereusement cette visite aussi imprévisible que nocturne. Un sentiment de culpabilité la fait hésiter une brève seconde, mais la fièvre érotique qui la possède lui donne toutes les audaces, chassant assez vite tous ses scrupules. Après tout, ce n’est qu’un jeu. Elle n’a pas l’intention de séduire Jennifer, mais juste l’allumer et la provoquer, pour tester ses réactions. Rien de plus… C’est sa belle-fille, et Christelle n’a jamais eu de relations sexuelles avec la moindre femme. Et si, par le plus grand des hasards, cela devait arriver un jour, elle ne permettrait certainement pas que cela se passe avec la propre femme de son fils… Quelle honte ! Trahir son fils ? Elle ne peut tomber aussi bas. Même si, sans se l’avouer, Jennifer occupe depuis quelques années ses pensées, d’une façon qui la déstabilise un peu.


Déjà, pour égayer une vie sexuelle d’une fadeur déplorable, Christelle s’était essayée aux sextoys, un exutoire à sa frustration. Puis, en même temps, les fantasmes… Des aventures imaginaires avec d’autres hommes qui, bien que satisfaisantes, ne la comblaient qu’à moitié. Puis, étrangement, comme enfoui au plus profond de son subconscient, des envies inavouables étaient venues éveiller les désirs les plus fous : coucher avec une autre femme. Un fantasme qui l’avait inquiétée autant qu’il l’avait fascinée. Une plongée hallucinante au cœur de ses désirs les plus défendus, et la frontière était franchie depuis que la femme avec qui elle voulait transgresser tous les interdits avait un visage : Jennifer, sa belle-fille.


Jennifer est une splendide jeune femme de vingt-cinq ans, timide, sensible, douce et généreuse. Christelle pourrait être sa mère, elle a vingt ans de plus. Et si différente… Fantasque, pleine d’assurance, un peu allumée des fois. Mais on dit souvent que les contraires s’attirent… Car, au fil du temps, les deux femmes avaient sympathisé, malgré leurs différences d’âge et de caractère. Puis, sans pouvoir se l’expliquer, Christelle avait noué avec sa belle-fille de tendres relations ; elles s’entendaient à merveille, se régalant de faire du lèche-vitrines, d’aller au cinéma, ou d’être ensemble, tout simplement… À parler de tout et de rien.


Puis une nuit, encore un soir d’orage, elle avait été bouleversée par un rêve érotique, d’une rare intensité. Le cœur battant à se rompre, les nerfs à fleur de peau, elle s’était réveillée en nage, dans un état indescriptible. Avec la difficulté de discerner la part de la réalité de la part du fantasme. Par la pensée, elle avait fait l’amour à Jennifer avec une envie dévorante, un désir furieux qu’elle n’avait plus ressenti depuis longtemps. Et, avec un plaisir inavouable, ce fantasme lui était souvent revenu. Elle avait alors réalisé que plus elle s’efforcerait de considérer Jennifer comme une personne intouchable, inaccessible, plus son envie d’elle se ferait grandissante. C’est une volupté affreuse, coupable, mais si délicieuse. Transgression ? Perversion ? Elle l’ignore.


Ce qu’elle sait, c’est qu’elle y succombe souvent par la pensée, et combien de jours va-t-il se passer avant qu’elle ne succombe réellement à cette passion interdite ? Quel genre de femme est-elle donc ? Elle se sent minable, si honteuse et déloyale envers son propre fils qui aurait bien raison de la renier s’il savait que sa mère rêve d’entraîner sa femme dans son lit pour lui faire l’amour comme elle ne l’a jamais fait. Mais, malgré ce sentiment de culpabilité, le fantasme renaît encore, plus tenace, plus obsédant… Un désir qui la laisse sur sa faim, la torture, où elle finit souvent par apaiser ses sens en se procurant seule du plaisir, ce qu’elle sait aussi très bien faire.


Et, cette nuit encore, alors que l’orage gronde et la fait vibrer de délicieux tourments, elle en vient presque à espérer que son fantasme va enfin se réaliser. Que sa vie va prendre un tournant définitif, et elle est prête à en accepter les conséquences… Elle se glisse donc dans une jupe très courte, presque indécente, et un débardeur assorti qui dévoile ses épaules et retient difficilement l’arrondi de ses seins. L’effet est assuré. Christelle contemple le résultat avec satisfaction. Se voir ainsi dans le miroir, si belle et si sexy, lui procure un délicieux frisson. Elle se demande la tête que va faire Jennifer, si coincée et pétrie d’innocence…


La sonnette l’informe de son arrivée ; elle appuie sur le bouton qui déclenche l’ouverture automatique du portail. Il lui est impossible d’entendre la voiture qui s’engage dans l’allée, l’orage est trop bruyant et couvre tous les bruits extérieurs. Sans se hâter, d’un pas un peu nerveux, elle ouvre la porte d’entrée, laissant surgir Jennifer qui entre en courant. Elle est trempée jusqu’aux os.



Elle glisse un regard dans la direction de Christelle et se fige aussitôt dans une expression ébahie, avant de détourner rapidement les yeux d’un air confus. Christelle, pour dissimuler le sourire satisfait qu’elle est incapable de retenir, pivote sur elle-même en s’empressant de dire :



Elle se dirige vers sa chambre pour accéder à la salle de bain, prend une serviette chaude de l’armoire séchante et la lui amène. Jennifer y enfouit son visage trempé avec reconnaissance.



Elle est la mieux placée pour la comprendre. Maintenant, avec leurs problèmes similaires, Christelle ne s’est jamais sentie aussi proche d’une autre personne. Une connexion s’est établie. Mais ce n’est pas le moment de se confier, d’étaler ses états d’âme. Cela va briser le charme, les enfermer toutes les deux dans la déprime. Un malaise qu’elle ne veut surtout pas établir. Pas cette nuit…


Tout en parlant, elles se dirigent vers le salon. Elles s’assoient face à face, Christelle sur le canapé, Jennifer sur le fauteuil. Elle est vêtue avec goût et raffinement, un brin d’audace aussi, ce qui n’est pas pour déplaire à Christelle. Sa robe en jersey de soie, bleu électrique, est assez courte, en forme de fourreau, imprimée de dessins orientaux, et la moule comme un gant. Ses cheveux aile de corbeau ont été coupés plus court et mettent en valeur son visage angélique, aux traits superbement sculptés. Jennifer change de jour en jour, et de mieux en mieux.



Elle bat des cils, ravie. Son expression change lorsqu’elle demande :



Christelle est obligée de le reconnaître.



Christelle se lève promptement. Un peu trop vite d’ailleurs, car elle est aussitôt prise de vertige.



Sa voix pâteuse lui paraît lointaine, étrangère, et elle a de plus en plus de mal à trouver ses mots. La présence de Jennifer la trouble énormément, beaucoup plus qu’elle ne l’aurait cru. Tandis qu’elle parlait, Jennifer n’a pas cessé de se passer la serviette sur ses bras nus, sur sa gorge, d’un geste lent et distrait, mais très sensuel aussi. Sa robe est toujours mouillée, collée à elle comme une seconde peau, et elle est encore plus excitante que si elle avait été nue. Tout est dévoilé dans un effet très suggestif : la souplesse de sa taille élancée, les pointes de ses seins, les lignes fermes de ses fesses cambrées. Un corps superbe qu’elle a toujours dissimulé avec une certaine pudeur, en total accord avec son éducation rigide. Malgré elle, Christelle se demande si elle a le même comportement dans sa vie intime. Elle l’imagine alors faire l’amour, essayant de deviner comment elle réagit lorsque la volupté la saisit. Elle doit être si conventionnelle, pudique et pleine d’appréhension… Elle a certainement tout à apprendre ; une élève docile qui se plierait à toutes les exigences de son partenaire si celui-ci sait faire preuve de patience pour briser la glace, dévoilant une nature passionnée et insoupçonnée.


Brusquement, Christelle se met à imaginer que c’est elle son partenaire. Sa partenaire. Christelle qui, en manque d’affection, si frustrée et malheureuse, pourrait enfin se laisser aller dans des étreintes intenses, réveillant des pulsions depuis trop longtemps enfouies. Sa première expérience lesbienne, mais malgré tout initiatrice et dominante dans des ébats intimes. Un rôle qui l’exciterait comme jamais elle ne l’a été. À cette pensée, un frisson voluptueux la saisit. Bon sang, il faut qu’elle se calme ! Ce genre d’idées est impur et indigne, une aberration de la nature. Elle les repousse de toutes ses forces.


À cet instant, Jennifer éternue brusquement.



Elle l’accompagne dans la salle de bain.



Elle se sent gauche et mal à l’aise. Jennifer lui adresse un sourire tout aussi embarrassé.



La porte se referme. Christelle se retrouve seule et littéralement stupide dans le couloir, ne sachant pas quoi faire. Ah, oui, des affaires de rechange !… Elle va se rendre dans sa chambre lorsqu’elle entend siffloter de l’autre côté de la porte, avec le bruit de la douche qui s’enclenche. Savoir Jennifer totalement nue à proximité la rend brusquement toute chose. Elle s’immobilise, interdite, le corps paralysé par une émotion si intense qu’elle se sent incapable de réfléchir. Qu’est-ce qui lui prend ? Le bruit du tonnerre qui retentit bruyamment dehors la fait sursauter. Et lui donne la chair de poule. Foutu orage ! Et c’est alors qu’elle fait la chose la plus insensée et incroyable de toute son existence. Elle entrouvre discrètement la porte de la salle de bain. Comme la plus abominable voyeuse ! Sans réfléchir, un acte spontané et convulsif, une tentation plus forte que tout. Comme guidée par un instinct animal. Et la voilà toute tremblante, le cœur battant la chamade, en train d’épier sa belle-fille avec la même sensation qu’une adolescente s’éveillant pour la première fois à la sensualité.


Jennifer est sortie de la douche. Elle est entièrement nue, de dos. Au milieu d’une buée qui s’estompe lentement, elle est légèrement penchée au-dessus du lavabo, en train de se coiffer. Retenant son souffle, Christelle admire la courbe gracieuse des hanches qui se prolonge par la ligne harmonieuse des jambes d’une rare beauté, aussi douces et fermes que les fesses rondes, dures, resplendissantes de vie et de jeunesse. Un bref moment, elle se tourne sur le côté, dévoilant son corps de profil. Vite, Christelle recule vivement, mais pas suffisamment rapidement pour distinguer malgré tout l’amorce d’un fin duvet aux reflets châtain.


Cette vision lui donne des vertiges. Elle sent tous ses désirs refoulés remonter à la surface avec une intensité effrayante, lui coupant le souffle. Sans pouvoir résister une seconde fois à la tentation, l’envie d’en voir plus la tenaille. Elle avance prudemment. Elle a alors son deuxième choc. Jennifer lui fait face, mais sans la voir. Fascinée, Christelle fixe les jeunes seins au galbe parfait et le renflement à la base du pubis. Le sexe est presque rasé, dévoilant les replis intimes. Elle garde les yeux braqués à l’intérieur de ces cuisses, imaginant que ses doigts effleurent cette peau satinée, remontant lentement jusqu’au creux de l’aine, pour explorer enfin les trésors secrets d’une féminité émouvante dont elle découvrirait les recoins les plus intimes… Ce fantasme lui enlève toute force, la laissant tremblante et fiévreuse.


De face, Jennifer est encore plus belle et désirable. Un vrai corps de femme alors que son visage doux aux traits puérils lui donne des airs de jeune fille effarouchée.


Le ventre traversé de brûlants élancements, Christelle décide de reculer avant d’être aperçue. Inutile de tenter le diable et de se faire du mal pour rien. Cette superbe jeune femme qu’elle désire brusquement est la compagne de son fils, donc intouchable. Inaccessible… Dans un état second, elle regagne sa chambre. La voix de Jennifer qui lui parvient la sort de sa torpeur.



Timidement, Jennifer entre lentement dans la chambre. Elle est craquante dans une longue serviette blanche, encore plus excitante.

Christelle en reste figée. Le désir éclate soudain en elle, violent à lui faire mal. La savoir littéralement nue dessous enflamme son désir de plusieurs degrés. Un désir presque insupportable…

Jennifer, comme gênée de cet examen muet, se passe les mains dans les cheveux, les repoussant en arrière d’un geste nerveux. Ce simple geste fait glisser la serviette sur sa peau nue, laissant deviner avec quelle arrogance se dresse la pointe de ses seins haut placés.



Jennifer hésite avant de s’exécuter. Elle sent brusquement une tension presque palpable, et cela la déstabilise. Sa belle-mère a changé. Sa façon de la regarder, son comportement, tout est différent. Les paroles qui suivent ne sont pas faites pour la rassurer.



Voix rauque, regard trouble… Jennifer ne comprend pas.



Puis avec précipitation :



Jennifer n’ose pas la regarder en face. Elle baisse les yeux, terriblement nerveuse.



Et, sans l’avertir, lui fait glisser la serviette sur ses épaules.

Le premier réflexe de Jennifer est d’avancer ses mains pour l’empêcher de continuer, mais Christelle lui saisit les bras avec fermeté.



Jennifer se crispe, croisant les bras sur sa poitrine en tremblant comme une feuille.



Jennifer laisse alors retomber lentement ses bras le long du corps, docile… L’autorité de cette femme la laisse sans force, elle se sent encore trop affaiblie pour lui résister. Christelle écarte d’une main fébrile les pans de la serviette ; la tenue de bain glisse sur des épaules dorées, dévoilant la troublante nudité d’un petit sein pointu. Elle finit son geste en tremblant brusquement. Les seins sont parfaits, accrochés haut, tendres et délicats avec leur pointe érigée qui ressemble à un petit bouton de rose. Ils sont si attirants qu’elle en a des picotements au bout des doigts. Elle a du mal à ralentir les battements désordonnés de son cœur ; le sang se met à circuler plus vite dans ses veines, le désir la brûle d’un coup, aussi vite qu’une allumette que l’on gratte pour en faire jaillir la flamme.



Jennifer rentre ses épaules, reculant nerveusement. Si elle pouvait disparaître sur place, elle le ferait sans hésiter. Elle ne s’est jamais sentie bien dans sa peau, cherchant sa place dans la société, son mariage, sa sexualité, avec un manque flagrant de confiance en elle. Une quête qui demeure toujours sans réponse, comme si l’équilibre était un trésor inaccessible. Et, brusquement, en face de cette femme qui la dévore des yeux comme si elle était l’être le plus beau et le plus précieux, elle se sent désirable, objet de désir et de convoitise, un pouvoir dont elle ignorait jusqu’ici l’existence. Cela la trouble et l’inquiète en même temps. Il est malsain que ce sentiment naisse avec une autre femme, sa belle-mère de surcroît. Aussi, lorsque cette dernière tente d’ouvrir davantage la serviette, elle se rebelle d’une voix mal assurée :



Son air farouche la rend plus désirable. Elle s’accroche désespérément à son maigre habit tandis que Christelle cherche à l’ouvrir davantage. Mais sa résistance manque de conviction et Christelle finit par obtenir gain de cause : Jennifer se retrouve la poitrine dénudée, offerte, avec des frissons sur tout le corps.

Elle est d’une insolente beauté, la poitrine nue, avec les étroites aréoles qui aiguisent ses seins délicats. Christelle ne parvient pas à détacher son regard de ce corps splendide. Jennifer, consciente de l’admiration qu’elle suscite, se ferme comme une huître, horriblement gênée. Elle lève à cet instant les yeux ; leurs regards se croisent et elle rougit, détourne la tête, puis avec une soudaine bravoure se ressaisit pour lui lancer un regard lourd de reproches. Elle a le courage de lui balancer sur un ton presque agressif :



Christelle a tellement envie d’elle qu’elle s’en mord les lèvres. La tension qui la possède la fait vaciller. Ses remords volent en éclats. Elle n’est plus en état de raisonner. Elle veut la prendre dans ses bras, la serrer tout contre elle. Se rapprochant encore, elle pose ses mains sur son visage. Jennifer se rétracte mais ne bronche pas. Elle reste impassible, figée dans un masque indéfinissable. Seule sa respiration sifflante trahit ses émotions. Dégoût ou excitation ? Christelle opte pour la seconde solution, ce qui l’encourage à persévérer.


Elle se met à lui caresser doucement les cheveux, jouant avec les mèches qui lui filent entre les doigts. Elle lui dégage ensuite la nuque, qu’elle effleure avec une douceur infinie, avant d’y déposer un baiser. C’est un baiser léger, furtif. Jennifer reste immobile, les yeux plongés dans son propre regard. Christelle recommence, frottant ses lèvres sur son épaule gauche pour un contact plus franc, sans ambiguïté. Jennifer a un frémissement à peine perceptible. Elle continue donc, tout en frôlant cette fois-ci sa taille de la main droite, qu’elle fait monter et descendre, avant d’envelopper un sein que la serviette dénouée dégage gracieusement. Jennifer a un autre frémissement, plus violent, avec une petite plainte à peine audible et un geste de recul. À peine flagrant… Elles restent un instant ainsi, un instant unique et magique, savourant l’attente qui fait monter le désir à son point le plus culminant. Jamais le cœur de Christelle n’a cogné si fort, elle est nerveuse comme une amoureuse transie. Cette constatation ridicule la force à sortir de sa béatitude, ainsi que la délicieuse brûlure au creux de sa main lorsque la pointe du mamelon, tel un dard incisif, se met à grossir.


Elle continue donc de caresser avec passion chaque trait du visage, la dévorant des yeux. Elle l’attrape par les cheveux avec douceur et l’attire à elle, approchant son visage du sien. Elle semble fascinée par la sensualité enfantine des lèvres satinées qui, tout près, frissonnent, comme une invitation. Christelle ne peut y résister. Elle presse sa bouche contre la sienne.


Jennifer gémit, puis se détourne avec brusquerie.



Elle essaie une nouvelle tentative. Elle lui dépose un baiser sur la joue, glisse dans le cou où là, malgré elle, Jennifer penche la tête en arrière, comme pour lui faciliter le passage. Christelle en profite pour couvrir sa gorge de baisers enfiévrés, s’y attardant longtemps avant de remonter jusqu’au menton, puis à la bouche.


Nouveau refus.


Alors, elle repart à l’attaque en privilégiant la gorge mais, cette fois-ci, va ensuite du menton jusqu’au lobe de l’oreille qu’elle se met à mordiller délicatement, léchant d’une langue aiguë le pourtour.


Jennifer frissonne violemment, sans pouvoir se retenir.



Elle tente maladroitement de renouer la serviette autour de ses épaules mais, à chaque fois, Christelle l’en empêche, lui attrapant les bras pour arrêter son geste. Haletante, elle se presse sur elle, s’excitant de ses faibles protestations, les étouffant de baisers affamés.


Jennifer ne sait plus quoi faire, l’air apeuré. Sa respiration se trouble, ses cils clignent presque convulsivement, son regard ne pouvant se poser ni sur le plafond ni sur le visage de Christelle.


Sa seule défense est de s’accrocher à sa serviette.


Maigre protection alors que Christelle se plaque contre elle avec des petits grognements de bête affamée. Jennifer se sent désemparée, jamais elle n’a provoqué un tel émoi presque animal, et il faut que cela se produise avec une femme, sa belle-mère. Cela est effrayant et… excitant. Elle se met à haleter comme une sprinteuse à bout de souffle, telle une biche effarouchée qui galope pour échapper au prédateur. Mais la louve qui la désire ardemment a un terrible pouvoir de persuasion. Elle sort un petit bout de langue qui fait pression sur sa peau, la lèche, l’enflamme. Elle saisit délicatement son nez entre ses incisives et glisse encore sa langue pour exciter ses narines. De petits gestes brûlants de sensualité, préludes à des caresses encore plus lascives et redoutables… Des caresses comme seules les femmes savent le faire, et la perspective d’y succomber laisse Jennifer perdue, hésitante.


Alors elle attend…



À SUIVRE…