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n° 16333Fiche technique80155 caractères80155
Temps de lecture estimé : 45 mn
29/07/14
Résumé:  La soirée se poursuit. Nos deux épouses, Sandrine et Anne, ont organisé une série de gages. Marc et moi nous plions docilement à leurs envies en prenant un réel plaisir à les satisfaire.
Critères:  2couples fbi hbi couplus hsoumis fdomine odeurs massage intermast fellation cunnilingu hdanus hgode hfisté jouet jeu uro sm donjon attache yeuxbandés fouetfesse init
Auteur : Mélange  (Un nouveau venu désireux de partager avec les autres)            Envoi mini-message

Série : Un fantasme, une envie, un désir

Chapitre 02 / 02
Le goût du jeu

La soirée se poursuit. Nos deux épouses, Sandrine et Anne, ont organisé une série de gages. Marc et moi nous plions docilement à leurs envies en prenant un réel plaisir à les satisfaire. Après avoir reçu une fessée très érotique donnée par Maîtresse Anne, Marc est dans un état d’excitation intense. À mon tour je dois tirer au sort le gage suivant…



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Le deuxième gage



Maîtresse Sandrine me présente le saladier tout en affichant un sourire carnassier plein de sous-entendus. Marc revient s’asseoir près de moi sur le canapé ; son sexe toujours dressé trahit son appétit et laisse augurer un grand moment de jouissance. Sans plus attendre, je tire un papier et le tends à Maîtresse Anne. Debout à côté de sa complice, sans me quitter du regard, elle déplie lentement le papillon. Ses yeux brillants ne laissent aucun doute sur son état d’excitation. Ses tétons érigés me font bien imaginer le degré d’hydrométrie qui doit régner dans sa petite culotte à cet instant.



Elle lit à haute voix :


« Pour avoir désobéi à ta Maîtresse, tu vas devoir être notre objet sexuel à tous. La Maîtresse de ton partenaire va préparer ton petit cul, de manière à ce qu’il soit bien ouvert. Puis, après t’avoir placé un godemichet que tu conserveras bien fiché en toi, tu vas nous prouver que tu es une femelle soumise et offerte. Tu attendras que l’un d’entre nous te demande de venir lui lécher le sexe. Tu poursuivras la caresse jusqu’à ce qu’on t’ordonne de passer à un autre sexe. Tu n’auras pas le droit de jouir jusqu’à ce qu’on t’y autorise, mais tu pourras continuer à te branler comme tu veux. »



Marc se relève pour me laisser sa place. Je m’agenouille sur le canapé, les mains appuyées sur le dossier, la tête légèrement tournée pour voir tout de même ce qui se passe derrière moi. J’offre mon postérieur sans pudeur. Debout à côté de Marc, Maîtresse Anne ne perd rien du spectacle pendant que Maîtresse Sandrine saisit le flacon de lubrifiant resté sur la table et s’enduit les doigts d’une noix du liquide. Rapidement, sa main caresse ma partie charnue et se glisse dans mon sillon. Elle m’écarte les fesses et applique avec douceur le liquide transparent sur ma rondelle dévoilée aux yeux de tous. La sensation de fraîcheur me saisit et se transforme rapidement en plaisir. Avec deux doigts, elle masse mon anus en augmentant à chaque fois la pression sur mon anneau. Je sens que mon intimité lui exprime un chaleureux message de bienvenue en s’ouvrant lentement, en quémandant plus d’intrusion encore. Sûrement que mes pensées viennent d’être lues par Maîtresse Sandrine, car déjà un doigt fouineur s’aventure dans la chaleur de mon orifice. Un doux va-et-vient rotatif m’élargit délicieusement. Le rythme s’accélère pour mon plus grand plaisir. Je me concentre pour me détendre et je pousse fort pour faciliter l’entrée de ces visiteurs curieux. Maîtresse Anne me connaît bien, aussi me tend elle un flacon de poppers ouvert. Je le prends et inspire une bouffée dans chaque narine. Rapidement la chaleur monte et me libère de mes dernières inhibitions. J’offre encore plus mon petit cul, je viens au-devant des caresses prodiguées par Sandrine. Je pense à tous ces doigts qui me fouillent et me dilatent totalement.



Encouragée par ma réponse, elle me pénètre plus profondément. Je suis incapable de savoir combien de doigts m’élargissent, mais c’est divin ! Le mouvement s’accélère, mon excitation est à son comble. Maîtresse Sandrine prend le gode, me l’enfonce doucement. La fraîcheur du membre en latex est agréable, mon cul l’avale sans difficulté.



Tout en me mettant debout devant mes trois clients potentiels, Maîtresse Anne retire son string et s’installe confortablement sur le canapé. Elle place ses pieds sur le bord de l’assise, écarte ses jambes laissant ainsi exposée sa chatte délicieusement poilue. L’appel est clair. Je m’avance, m’agenouille et souffle mon haleine sur son minou offert. Je hume l’odeur suave et érotique de cette fleur d’amour. Je donne un rapide coup de langue, juste avec la pointe, sur ses lèvres charnues et humides. Elle frémit. Je lèche de haut en bas le côté de la première petite lèvre, puis sans attendre je refais la même chose sur la seconde. J’évite soigneusement de frôler son petit bouton d’amour. Je profite de l’odeur intense qu’exhale sa chatte trempée. Je prends ses deux grandes lèvres dans ma bouche et aspire tout son sexe. Sans trop serrer, je le pince avec mes dents comme pour l’essorer de son jus, tel un fruit mûr. Anne laisse échapper un soupir d’aise. Je glisse ma langue entre ses lèvres tout en poursuivant la succion de tout son sexe. Dans un mouvement lent et délicat, ma langue chemine tout le long de sa fente serrée. Je me régale du jus d’amour que je recueille. Je relâche son sexe et j’écarte les lèvres abondamment mouillées avec mes doigts. Je plonge ma langue dans son antre ruisselant et m’applique à aller le plus loin possible, tout en écopant sa cyprine pour la boire avec bonheur. Ma langue remonte vers son clitoris, le titille doucement. Rapidement je l’abandonne, tout en sachant la frustration que je lui fais subir. Je cale mes dents au-dessus de son sexe et lape sa sève en agaçant sans relâche son pistil érigé. Je le presse, je l’aspire, parfaitement conscient des sensations qu’Anne éprouve. Depuis longtemps, je connais sa géographie et sais comment la rendre folle d’excitation pour l’aider à s’envoler. Je recule légèrement mon visage, et je crache un peu de salive sur sa chatte. Ce geste insolent amplifie son désir. Elle adore que je réveille ainsi ses envies de se sentir chienne. Je retourne à l’ouvrage, continue de la laper partout et surtout de rendre des hommages appuyés à son centre de plaisir. Je me branle avec vigueur.



Je délaisse ma queue pour mouiller mon majeur et mon index avant de les placer à l’orée de son minou. Je titille, j’agace, tout en évitant de plonger mes doigts en elle. L’attente la rend folle d’envie. Sa grotte ruisselle. Dans un mouvement légèrement tournant, j’enfonce millimètre par millimètre mes deux doigts, j’encadre ce petit renflement situé à l’entrée de son vagin. Je presse délicatement cette zone tendre si érogène. Les pressions successives ne tardent pas à produire leur effet. La vulve d’Anne se contracte ; ma langue s’agite sur son clitoris, mes doigts ont du mal à bouger tellement ils sont à l’étroit dans ce sexe tendu. Anne entonne un gémissement qui se transforme en un cri de jouissance. Sa chatte laisse échapper un jet de liqueur d’amour que je m’empresse de boire avec un plaisir sans égal.



Anne fait signe à Sandrine de s’approcher et lui murmure quelque chose à l’oreille. Marc et moi ne pouvons pas entendre, mais aux sourires complices qu’elles affichent, nous nous doutons qu’il s’agit encore d’une invention diabolique et vicieuse de la part d’Anne. Sandrine quitte la pièce. Maîtresse Anne me regarde et comprend immédiatement mon désir profond :



Marc ne se le fait pas dire deux fois. Il s’installe, retire son string en dentelle, ne conserve que ses bas et s’affale sur le canapé. Je viens m’agenouiller au-dessus de lui et m’empare de son membre bien revigoré depuis le spectacle que nous venons de lui offrir. Je place ma main sous ses boules que j’enserre doucement. Je lèche sa colonne dressée et remonte vers son gland déjà humide de désir. Je recueille son jus et enfonce délicatement le bout de ma langue dans son méat. De mon autre main, je le masturbe lentement. Quel plaisir de sentir une queue dans ma bouche. Je la mouille avec tendresse pour augmenter les sensations de mon partenaire. Je passe ma langue partout sur son gland, je l’aspire. J’accompagne ces caresses d’un mouvement de va-et-vient tout en serrant plus fort son membre frémissant. Je glisse ma main sur ma queue et recommence à me masturber. Mes pensées sont folles, floues, je me laisse divaguer. La sensation que j’éprouve est un véritable délice. Je m’applique et déjà je sens que Marc est au bord du paroxysme. Je continue avec ardeur. Je veux cette victoire et j’attends, impatient, le moment où son jus va venir envahir ma bouche. Je ressors sa queue, la branle avec vigueur et l’embouche à nouveau. Je le pompe en mettant tout mon cœur et mon savoir-faire. J’aspire sa sève. Après quelques instants de ce traitement, Marc s’abandonne.



Sa queue tremble, son gland se dilate et je sens dans ma bouche les jets puissants m’inonder. Je goûte son sperme chaud et épais. Son éjaculation est si abondante que je dois avaler si je ne veux pas que tout déborde. Je me délecte tel un fin gourmet. Lui continue de crier son plaisir et de se vider en moi. Jusqu’à la dernière goutte, je le bois. Je lui nettoie son sexe avec douceur avant de me relever. Je m’aperçois qu’entre-temps Maîtresse Sandrine est revenue.


Elle est là debout derrière moi et n’a visiblement rien laissé échapper de la scène. En silence, Marc lui abandonne sa place. Elle s’installe confortablement, et comme Anne juste avant, positionne ses pieds sur le bord du canapé tout en écartant largement ses jambes. Je m’agenouille, approche mon visage de sa toison blonde, bouclée et drue. Quelques perles de rosée sont visibles sur ses poils, je devine maintenant ce que Maîtresse Anne lui a glissé à l’oreille tout à l’heure. La petite vicieuse ne s’est pas essuyée après son pipi réparateur. Hum, quelle délicate attention ! Je m’empresse de passer ma langue et de venir sentir sans vergogne ce petit cadeau si gentiment offert. Mon excitation est au point de rupture, aussi je chasse de mon esprit toutes les pensées qui pourraient me provoquer une éjaculation si malvenue à cet instant. Je m’active et commence un ballet de caresses sur cette si belle chatte mouillée. Ses lèvres sont plus grosses que celles d’Anne. Son odeur est intense, ce doux mélange de pipi et de jus d’amour m’enivre. Je lape, je titille, j’aspire et sans relâche j’attise le désir de cette Maîtresse gourmande. Je lui relève les jambes, je viens passer ma langue sur sa petite rosette fripée et darde la pointe de ma langue en elle. Sandrine m’encourage par un :



Je poursuis ma canaillerie encore un peu, puis je repose ses pieds sur le bord pour à nouveau enfoncer ma langue dans sa grotte de plaisir. Elle mouille, que dis-je, elle ruisselle ! Je torture et je presse son petit clitoris proéminent. Je l’aspire, le mordille délicatement. Les petits cris que Sandrine pousse augmentent encore plus mon envie de jouir. Elle me saisit la tête et me plaque contre sa chatte. Je ne peux plus respirer ; il va falloir qu’elle jouisse vite sinon elle va m’étouffer. J’accélère le mouvement, ma langue commence à me faire mal tellement la pression est forte. Sans mollir je continue, lorsque soudain Sandrine pousse un cri. Elle jouit ! Un énorme jet vient s’écraser sur mon visage, suivi par plusieurs autres tout autant abondants. Elle me couvre littéralement de son jus. Je cherche à recueillir à la volée cette liqueur d’amour pour m’en régaler. L’orgasme se prolonge, elle se masturbe, se martyrise le clitoris tout en se tapotant le pubis. D’autres jets giclent, m’inondent le visage et le torse. « Ouah ! Quel bel orgasme ! » me dis-je. Son corps se détend ; elle s’affaisse, repue, satisfaite maintenant que toutes ses tensions se sont relâchées.


Le visage et le torse trempés, je me relève. Ma queue est dressée. Je me masturbe en me tournant vers tous mes partenaires. Je passe ma main sous mes couilles. Je les regarde droit dans les yeux avec insolence. Le plaisir de m’exhiber ainsi ne tarde pas à produire la jouissance tant attendue. J’explose. Mon sperme atterrit sur les cuisses de Maîtresse Sandrine. Plusieurs secousses se succèdent, me font trembler de tout mon être. Les jets n’en finissent plus de gicler. Anéanti, détruit et fatigué, je retire le gode toujours planté dans mes fesses et me laisse tomber sur le canapé.





Le troisième gage



Anne nous invite à nous approcher de la grande table de la salle à manger où elle installe rapidement différents plats et raviers contenant les victuailles qui vont rassasier nos estomacs creusés par l’effort. Tout en avalant un toast sans attendre, Sandrine félicite Anne pour cette diversité appétissante. Avec Marc, nous échangeons quelques réflexions sur le plaisir que nous venons de prendre et rejoignons nos deux complices pour partager cette collation bien méritée.


Vers minuit, après ce repas frugal où nous avons échangé à bâtons rompus sur divers sujets :



D’une voix unanime nous acquiesçons sans hésiter. Rapidement, Marc assure le service, nous remet à chacun notre verre pendant qu’Anne le regarde avec des yeux qui en disent long sur ses pensées. Après deux verres :



Marc et moi nous lançons un regard complice. Sans nous concerter, nous retournons nous installer docilement sur le canapé, attentifs à la suite des événements. Toujours nus, nos étendards sont en berne, mais nous savons bien que le lever des couleurs va bientôt se faire.



Il prend un papier parmi les trois qui restent, le tend à Anne. Toujours avec cérémonie, elle déplie le billet :



Marc replonge la main dans le saladier, choisit un billet parmi des deux restants. Anne lit le message à haute voix :


« Pour avoir désobéi à vos Maîtresses, l’un d’entre vous va s’offrir et devenir notre petite femelle docile. L’une de nous va le sodomiser. Le soumis devra montrer et exprimer sa sensualité tout au long de la pénétration. L’autre soumis doit lui préparer l’anus afin qu’il puisse être pris directement. »


Sans plus attendre, Anne ouvre un carton, sort un gode muni d’une ceinture et le donne à Sandrine. Il s’agit d’une culotte en latex noir où deux appendices de bonne taille sont fixés. L’un devant la culotte, l’autre à l’intérieur. Elle saisit un pot de lubrifiant et des gants latex, puis les remet à Marc :



Devant ses hésitations :



Je m’agenouille sur le matelas, bascule mon buste en avant et m’installe confortablement les fesses bien en l’air. Marc s’agenouille derrière moi. Aussitôt, je sens une chaleur sur ma rondelle pendant que deux mains m’écartent les fesses. Sa langue chemine dans mon sillon et s’attarde sur mon anus. Il insiste, fait pointer sa langue dans mon œillet. J’aime me sentir ainsi exposé et caressé. Je relève la tête. Chacune debout d’un côté du matelas, les deux Maîtresses profitent de la scène que nous offrons. Marc prolonge cet anulingus pour mon plus grand bonheur. Mon sexe retrouve sa vigueur et mes pensées se focalisent sur le moment où il va m’ouvrir en douceur. Une sensation de fraîcheur vient remplacer la chaleur humide de la langue de Marc. Il étale avec délicatesse le lubrifiant et débute un massage délicieux. Au fil des rotations agréables, mon orifice devient plus sociable et n’attend que le premier doigt de Marc pour s’ouvrir aux autres. Mon vœu est vite récompensé. Marc enfonce tout doucement une phalange, puis devant la souplesse de son hôte, entreprend une visite approfondie des lieux. Cette intrusion me fait frissonner. Je cherche à me détendre plus encore et je pousse pour faciliter l’œuvre de Marc. Il s’en rend compte et vient flatter mon sexe érigé tout en poursuivant la pénétration de son doigt. Le rythme de la rotation augmente et mon petit trou est complètement ouvert. Marc profite pour enfoncer d’autres doigts qui se frayent sans peine un passage. Je rêve déjà de sentir toute sa main en moi. Je sais bien que je ne peux pas recevoir autant, faute d’entraînement, mais le désir d’y parvenir est très intense.



Comme hypnotisé, je regarde Maîtresse Sandrine enfiler la culotte en latex noir. Elle s’introduit sans difficulté dans le vagin le membre situé à l’intérieur de l’accessoire et s’équipe pour se transformer provisoirement en homme. Sans me quitter des yeux, elle saisit le gode qui darde devant elle et fait mine de le masturber. Son regard brillant lance des éclairs de désir. Elle est habitée par son personnage de dominatrice ; je sais que je vais me faire baiser, et cette idée m’enflamme. Elle passe derrière moi, s’agenouille ; très vite, le membre effleure mon cul offert. Les mains de Sandrine écartent mes fesses pendant que le bout du gode cherche son chemin vers mon anus. Elle s’enfonce doucement, me laisse le temps de m’habituer, puis inexorablement plonge dans mes entrailles. Parvenue au fond de moi, je sens la chaleur de ses cuisses contre mes fesses. Elle reste immobile, comme pour montrer que les lieux lui appartiennent. Lentement, elle se retire, puis revient dans mon anus béant. Elle renouvelle cela plusieurs fois pour mon plus grand bonheur, et finalement sort totalement de moi. J’en éprouve une sensation de vide, d’abandon :



Devant mon obstination à ne pas répondre, elle me claque les fesses et m’ordonne de lui répondre.



Comme un automate, j’avoue ce qui sur l’instant pour moi est essentiel et fondamental.



Ma réponse renforce son ardeur et elle vient buter contre mes fesses, ressortant et replongeant sans retenue le membre de caoutchouc dans mon anus de plus en plus gourmand. Chaque mouvement, chaque poussée me procure un plaisir intense. J’imagine que la partie du gode qui occupe sa vulve ne fait qu’attiser son envie de me défoncer. Je rouvre les yeux, que j’avais fermés sans m’en rendre compte, et je rencontre le regard d’Anne. Son excitation est si forte que j’ai l’impression de la lire dans ses yeux. Nous ne nous lâchons pas de la prunelle, pendant que Maîtresse Sandrine me laboure les fesses avec frénésie. Chaque coup de boutoir me fait lâcher un « Han ! ». Je ne sais plus si c’est de douleur ou de plaisir, tout s’entremêle. Le mouvement s’accélère. Anne n’y tient plus, elle s’assoit par terre, se glisse devant moi, écarte ses jambes pour me livrer sa chatte. Avec empressement je me jette sur ce fruit si mignon et si juteux. Je le lèche avec délice. Sa chatte est trempée, chaude, et libère un divin flot de cyprine. Je la bois comme un assoiffé. Je lape sa liqueur, je m’en repais. Son excitation est si forte qu’elle finit par lâcher un jet de pipi. Ce don si soudain m’attise encore plus.



Le pilonnage qui se poursuit me rapproche de la jouissance. L’idée qu’Anne vienne m’arroser de son pipi envahit progressivement mon esprit. Je la regarde et mes yeux la supplient. D’un souhait cela devient un vœu, une exigence, une condition de survie. Comprenant certainement où j’en suis, Anne parvient enfin à se lâcher. Elle m’arrose le visage. Je lèche son minou inondé, je bois sans retenue son élixir chaud. Je ne suis plus moi-même, je suis dans un autre monde. Un flash blanc m’amène au bord de la perte de connaissance ; mon corps se tend, ma queue explose et je sens le sperme se projeter sous moi. Je me vide, j’ai l’impression que cela ne va plus cesser. J’entends les cris de jouissance de Maîtresse Sandrine pendant qu’elle me défonce sans discontinuer. Elle explose et libère toutes ses énergies, m’assenant un dernier coup violent dans les fesses. Le monde devient silence, plus rien n’existe, juste cette sensation intense qui se prolonge ; c’est la petite mort. Devenu autiste, étranger à mon environnement, doucement je me reconnecte. Je regarde Marc devant moi qui se masturbe comme un fou. Sa queue est raide et turgescente. Il est fasciné par le spectacle et semble perdre tout contrôle. Il va jouir, je le sais. Il s’approche de la bouche d’Anne. Elle est encore sous le choc de son orgasme et l’embouche sans réfléchir. Marc est pris de tremblements et crie sa jouissance. Il se déverse tout en titubant devant Anne. Elle l’avale, et comme prise de folie ne lâche plus cette corne d’abondance qui noie sa bouche de ses sucs de vie. Maîtresse Sandrine ressort doucement son membre d’homme et retire aussitôt la culotte de latex. Elle se tourne vers Marc.



Sandrine s’allonge sur le matelas pendant que Marc, à peine remis de son éjaculation, s’agenouille et se cale au centre de ses jambes largement écartées. Les fesses en l’air, il nous montre tout de son intimité : son anneau ridé, ses bourses poilues, pendantes, qui semblent nous narguer et nous inviter. Il s’affaire sur le sexe détrempé de Sandrine. Langoureusement, celle-ci ondule sous la caresse. Marc lui saisit les hanches pour mieux retenir sa chatte contre sa bouche. Il la dévore littéralement. Il cherche à mettre sa langue au plus profond de sa fournaise. Nous voyons la verge érigée du soumis ballotter au rythme des coups de langue qu’il donne sans compter. La scène est magnifique de sensualité et de violence d’amour. Maîtresse Anne regarde fascinée son amie, s’approche et s’agenouille à son tour. Elle saisit l’un des tétons durcis de Sandrine, le caresse, le pince, passe sa main sur les deux globes appétissants pendant que son amie gémit de plaisir. Marc s’active de plus en plus. Son menton est luisant de mouille. Il se délecte et met du cœur à l’ouvrage. Sandrine a les yeux fermés et paraît nous avoir quittés. Elle semble vivre un moment d’extase où plus rien n’a d’importance en dehors des sensations électriques que lui renvoie son corps abandonné aux caresses.


Je m’avance à mon tour pour me mettre derrière Marc. Son petit cul m’attire comme un aimant. Je m’agenouille et lui écarte les fesses pour lui lécher sa rondelle si avenante. J’enfonce ma langue en lui tout en caressant sa queue raidie. Je le branle doucement. Il tortille des fesses comme pour m’inciter à aller plus loin encore. Je mouille mes doigts et commence à lui masser son anneau vorace. Son petit trou est si souple, si détendu que je veux l’ouvrir plus encore. J’attrape un gant de latex et le flacon de lubrifiant restés à terre près du matelas. J’enfile le gant tant bien que mal et verse une bonne dose de gel pour l’enduire copieusement. Le bout de mes doigts rejoint ce petit antre délicieusement offert pour débuter une visite de son conduit à plaisir. Je suis surpris de la facilité avec laquelle mes doigts entrent en lui. Rapidement, trois d’entre eux le fouillent. Je les tourne doucement tout en regardant Anne poursuivre ses caresses sur la poitrine gonflée de son amie. Anne semble prendre un réel plaisir à caresser sa première femme. Cette vision attise encore plus mes sens. Je me concentre à nouveau sur l’anus délicat et béant de Marc. Je reprends une noix de lubrifiant et reviens l’ouvrir plus encore. Quatre doigts maintenant sont enfouis dans son petit cul adorable. Je prends un vrai plaisir à le défoncer ainsi. Ma main tourne lentement, je mets mes doigts en pointe et j’essaie de les faire entrer tous en lui. Je fantasme sur le moment où toute ma main va venir s’engouffrer dans son cul de chienne. Il me faut peu de temps pour enfin y parvenir. Sa rondelle se distend, et d’un seul coup ma main entière est avalée. Quel délice ! Quel plaisir ! Marc gémit tout en poursuivant le léchage du sexe de Sandrine. Les fesses de Marc viennent au-devant de ma main, comme pour demander plus. Je m’applique à le fister et ressens les vibrations de tout son corps. Il prend un pied d’enfer, c’est évident. Je prolonge cette caresse, lorsque subitement son corps se tend et sa queue se met à couler. Son sperme ruisselle mais ne gicle pas. Il est en train de jouir de la prostate. Il gémit sans pour autant cesser de lécher sa femme sur le point, elle aussi, d’exploser. Je lève les yeux et je rencontre le regard d’Anne, qui comme hallucinée martyrise les seins de son amie tout en se masturbant avec frénésie.


Soudain, Sandrine pousse un cri strident ; Anne en profite pour s’envoler à son tour. Nos deux maîtresses grimpent au septième ciel en même temps. Leurs cris et leurs gémissements rauques sont de véritables enchantements. Je ressors délicatement ma main de l’anus de Marc. Tous silencieux, ils prolongent égoïstement leur orgasme. Ils cuvent, satisfaits par cette électrocution. Je me mets debout et les regarde avec tendresse. Qu’ils sont beaux tous ainsi repus !


Maîtresse Sandrine est la première à se ressaisir :



Nous nous regardons tous et éclatons de rire.





Le quatrième gage



Une heure du matin. Reprenant doucement nos esprits, nous sommes tous assis sur le canapé. Les regards sont troubles, les cernes commencent à se dessiner sous les yeux. Chacun plongé dans ses propres pensées prolonge intérieurement ces moments d’extase. Maîtresse Anne rompt le silence :



Anne me regarde droit dans les yeux : elle connaît l’effet immédiat que l’odeur de sa transpiration a sur ma libido. Un désir puissant de venir lui renifler les aisselles s’insinue instantanément dans mon esprit, comme un rêve obsédant ; je m’imagine déjà profiter de cet arôme aphrodisiaque. Elle le lit dans mes pensées ; elle se lève, vient se placer à côté de moi, lève son bras et met sous mon nez son aisselle humide.



Trop heureux qu’elle m’ait compris, j’inspire très fortement son odeur naturelle, me laissant totalement envahir par cette fragrance. Je sais que l’effet intense que cela produit sur mes sens est amplifié au bout de deux ou trois inhalations. Tel un asthmatique, je prends ma Ventoline d’amour ; je renouvelle le traitement plusieurs fois, comme si ma vie en dépendait. Rapidement, ma queue se redresse et mon esprit s’embrume. Que j’aime cette odeur ! J’ai découvert par hasard ce phénomène lors de nos ébats amoureux. La première fois, j’en fus très surpris, surtout que je suis très sensible aux odeurs et de ce fait très sélectif. Pourtant, j’ai bien dû me rendre à l’évidence : sa transpiration enflamme systématiquement mes sens. Depuis que j’ai dévoilé cela à Anne, nous ne manquons jamais de profiter de ces instants si érotiques. Elle adore me voir prendre du plaisir et m’exciter de son intimité. Sa sueur dégage une odeur discrète et terriblement enivrante. Pendant que je poursuis sans relâche mes inspirations profondes, Maîtresse Sandrine, assise près de moi, saisit ma queue et me masturbe doucement. Mon sexe palpite et mon désir augmente de plus en plus.



Sans plus attendre, Marc vient se placer lui aussi contre l’aisselle de sa Maîtresse et entame à son tour une inhalation d’amour. La caméra que nous avons rechargée lors du repas continue de nous filmer. Je me dis que cette scène remplie d’érotisme sera un régal à revoir. Dommage que les caméscopes ne puissent pas aussi enregistrer les odeurs, sinon je pense que je regarderais en boucle ce type de film. Tout en continuant nos inspirations profondes, Marc et moi développons vraiment une trique d’enfer. Sandrine poursuit la lente masturbation de ma bite et Anne, assise près de Marc, commence à son tour à lui masturber le sexe tout aussi érigé que le mien.



Les deux femmes abandonnent aussitôt nos deux vits frémissants. Comme deux pantins, nous restons muets, Marc et moi. Nous regardons chacun notre queue bandée avant que nos yeux se rencontrent. Marc me sourit en affichant clairement sa déception. Dire que je suis déçu aussi est un peu faible : je suis très déçu. Je lui rends son sourire pendant que Maîtresse Anne s’empare du saladier et le tend à Marc.



Sans broncher, Marc prend le dernier papier, le remet à Maîtresse Anne qui, après l’avoir déplié, nous le lit à haute voix :


« Pour avoir désobéi à vos Maîtresses, vous allez devoir nous faire un massage à chacune. Vous devrez déployer tout votre savoir-faire pour nous permettre d’être détendues et délassées. Lorsque nous vous le dirons, vous devrez nous baiser en levrette à tour de rôle, jusqu’à ce que nous jouissions intensément. »


L’idée me séduit tout de suite. Enfin, nous allons profiter de leurs petites chattes adorables et, qui sait, peut-être aussi de leurs jolies rosettes ; du moins je l’espère ! Maîtresse Anne prend sur la table deux bougies de massage, allume la mèche de la première afin d’en faire fondre la cire. Elle se met totalement nue, s’allonge sur le ventre. Marc et moi admirons son dos et ses jolies fesses exposées. Après avoir soufflé la bougie et patienté quelques instants pour que la cire revienne à une température acceptable, Marc teste du bout du doigt la chaleur de la cire. Il me regarde en me faisant un signe d’acquiescement. Nous pouvons débuter notre ouvrage. Je prélève un peu du précieux liquide et m’enduis les deux mains en les frottant l’une contre l’autre. Je m’agenouille à côté du corps lascif d’Anne pendant que Marc, lui aussi, huile ses mains. Il se place de l’autre côté à genoux. Sandrine s’est installée confortablement sur le canapé pour suivre avec attention la suite des événements.


En premier, j’enfourche le dos d’Anne ; mes deux mains courent sur ses épaules, caressent doucement ce corps offert. Avec de lents mouvements partant du haut des épaules et allant vers le bas du dos, j’applique l’huile chaude et aromatisée. Anne exprime un soupir d’aise. Mes doigts appuient sur ses muscles pour les décharger de leurs tensions. Tout en tournant, je descends vers ses fesses et masse ses lombaires. Anne gémit à voix basse, montrant le plaisir qu’elle éprouve sous la caresse. Marc prend la cuisse qui se présente devant lui et commence à la pétrir avec douceur. Il remonte lentement en pressant délicatement chaque endroit. Il s’attarde sur le haut de la cuisse pour torturer délicieusement le quadriceps, comme s’il pétrissait une pâte à tarte ; il masse toute la surface, ne laissant aucune zone ignorée. De mon côté, j’enserre les flancs du dos, remonte mes mains chaudes sur toute la longueur. Nous poursuivons pendant de longues minutes le pétrissage de tous les muscles d’Anne. Je viens me replacer sur le côté et Marc prend ma place. Je reprends une noix de cire et m’active maintenant à masser l’autre cuisse. Marc s’est positionné à cheval dans l’autre sens et fait face aux fesses d’Anne. Il masse à son tour le dos déjà bien enduit de cire. L’odeur qui embaume la pièce est agréable et vient compléter harmonieusement les senteurs de stupre emmagasinées tout au long de nos échanges amoureux. Tous nos corps exhalent l’odeur du sexe.


Nous poursuivons notre tâche longuement, sans faiblir ni rechigner à l’ouvrage. Les gémissements d’Anne sont autant de récompenses pour nous. Nos queues sont raides à nouveau. J’imagine que, comme moi, Marc fantasme déjà sur le moment où nous entrerons dans les chattes chaudes et poisseuses d’excitation de nos femmes. Marc s’attarde de plus en plus sur les fesses que lui offre Anne. Il reprend de la cire et enduit abondamment les deux parties charnues, en laissant glisser ses doigts dans la raie. Tout en continuant de masser la cuisse d’Anne, je regarde les mains de Marc s’aventurer et devenir de plus en plus audacieuses. Il nous montre à tous le petit anus brun de ma Maîtresse.

Marmonnant des choses à voix basse d’une façon totalement incompréhensible, Anne semble encourager l’exploration vicieuse entreprise par mon complice. Il n’en faut pas plus pour qu’il ose appuyer le bout de son index sur ce joli orifice au goût d’interdit. Il tourne doucement pour ne pas effaroucher la propriétaire, tout en enfonçant progressivement la première phalange. Le mouvement de rotation augmente la souplesse et élargit inexorablement l’ouverture privée.


Je reste fasciné par cette scène si érotique et je veux vérifier qu’Anne est bien trempée d’excitation. Je pose ma main sur le haut de sa cuisse et la ramène vers son aine pour trouver sa chatte. Mes doigts se glissent difficilement, mais parviennent enfin à leur destination. Son minou est complètement trempé de cyprine. Je m’attarde donc et entame une douce caresse de ses lèvres gonflées, tout en effleurant son clitoris érigé. Imperceptiblement, le corps d’Anne ondule et se tord pour laisser plus d’espace à ma main. Marc a déjà fait entrer tout son doigt et continue le massage intime. Il s’apprête déjà à présenter le deuxième. En voyant ce petit trou si accueillant, je rêve de venir le lécher et d’y enfoncer profondément ma langue. Marc et moi sommes réellement tout à notre affaire lorsque soudain Sandrine nous fait émerger de notre bulle ; elle lâche un long râle de jouissance. Nous nous retournons et la voyons se masturber frénétiquement tout en matant le doux supplice que nous infligeons à Anne. Sortie de sa propre rêverie, Anne nous demande de la laisser se relever.



Titubante, Sandrine se lève du canapé, se met entièrement nue et s’installe à la place d’Anne. Je saisis la deuxième bougie de massage et allume la mèche. Comme tout à l’heure, après quelques minutes d’attente la cire est enfin à la bonne température. Marc et moi nous jetons un coup d’œil et reprenons de suite nos places autour du corps offert. Sandrine est très détendue après cet orgasme foudroyant. Son dos est souple et presque ramolli tellement la jouissance fut forte. Marc se place à califourchon sur sa femme, enduit son corps de cire chaude, odorante, et débute un massage des épaules. Pour ma part, je m’attache à pétrir délicatement la jambe offerte devant moi. Nous poursuivons ce massage pendant de longues minutes. Soudain, Marc tapote l’épaule de Sandrine :



Pas de réponse : Sandrine s’est endormie. Nous nous regardons tous et nous éclatons de rire. Le bruit que nous faisons finit par avoir raison de la torpeur de Sandrine.



À nouveau nous éclatons de rire devant tant de mauvaise foi évidente. L’atmosphère évolue lentement plus vers la rigolade que vers l’érotisme torride. Cet intermède nous a fait perdre un peu le fil de nos trips. Aussi nous revenons tous nous asseoir sur le canapé.



Sandrine reste silencieuse. Il est évident qu’elle est rincée. Éreintés, tout le monde se lève et emboîte le pas à Anne qui nous dirige vers la salle de bain. Après ses ablutions, chaque couple rejoint sa chambre, et rapidement le silence s’installe dans la maison. À peine sommes-nous couchés qu’Anne se colle tout près de mon oreille :





Le dernier gage



Après une grasse matinée bien méritée, nous nous retrouvons tous au petit déjeuner. Sandrine et moi sommes très excitées à l’idée de l’effet que va produire la belle surprise que nous avons concoctée il y a quelques jours. Je suis certaine qu’en ce moment nos deux soumis doivent se demander ce que nous leur réservons. Nous devons faire un peu de route pour nous rendre sur les lieux du prochain supplice, aussi nous préparons-nous rapidement.

Au moment du départ, Jean-Philippe s’aventure sans conviction à demander :



Sandrine affiche un sourire rayonnant et Marc regarde Jean-Philippe les sourcils levés, exprimant une interrogation empreinte d’une certaine inquiétude.



Chacun prend sa place dans la voiture, Jean-Philippe au volant, Sandrine à la place du passager, Marc et moi à l’arrière du véhicule.



Quelques minutes et plusieurs kilomètres plus tard, nous sommes parvenus près de notre point de rendez-vous. Je demande à Jean-Philippe de s’arrêter et de me laisser le volant. Il affiche une moue dubitative, mais obéit à ma demande. Il prend ma place à l’arrière de la voiture et moi la sienne derrière le volant.



Sans poser de question, sans rien dire, les deux hommes s’aveuglent à nouveau avec les bandeaux noirs. Je démarre la voiture, et quelques kilomètres plus loin nous arrivons devant un grand portail en fer forgé. J’entre doucement dans la propriété, me dirige vers le parking ; les pneus font crisser le gravier qui couvre le chemin bordé d’arbres. Lentement, je viens placer la voiture à côté d’une autre déjà garée, tout en admirant la majestueuse bâtisse en pierre, dotée de grilles sur toutes les fenêtres. Accolée sur le côté droit de la maison, une magnifique tour ronde présente tous les aspects d’un donjon médiéval.


Quelques jours plutôt, lorsque nous avons dégotté ce lieu sur Internet avec Sandrine. Les photos de cette maison à l’allure austère nous ont séduites, et immédiatement nous avons su que c’était ce que nous recherchions.

Je coupe le moteur et me retourne :



Chacune d’entre nous guide son soumis pour le diriger vers l’entrée du bâtiment. Je sonne. Sans attendre, une femme souriante et avenante nous ouvre :



L’intérieur de la maison est à l’image de son extérieur ; le charme discret de l’austérité. La décoration est de circonstance, mais agencée avec beaucoup de goût. On se sent bien dès qu’on pénètre dans ces lieux. La femme emprunte un grand escalier et nous la suivons dans plusieurs couloirs successifs. Elle nous fait pénétrer dans une grande pièce.



Avec grâce elle quitte la pièce et referme derrière elle la lourde porte ouvragée. Une tapisserie en tissu d’un rouge carmin couvre les murs de la salle ; des lanternes anciennes dorées, ancrées un peu partout, diffusent une lumière tamisée. Le long du mur du fond, deux croix de Saint André sont dressées, et deux grandes tables munies d’étriers meublent la pièce. Sur le sol, deux matelas recouverts de housses noires du plus bel effet sont installés. Sur l’un des murs, toute une gamme d’accessoires plus ou moins bizarres sont accrochés. Je me sens un peu impressionnée par le décor. Je regarde Sandrine, qui elle aussi s’arrache les yeux pour regarder tout cela. Nos regards se croisent et nous ne pouvons pas nous empêcher de pouffer de rire. Les deux soumis, toujours aveugles, ne peuvent pas encore profiter de ce spectacle surréaliste. L’ambiance assez dépouillée de la pièce est complétée par un fond sonore musical très agréable et discret. J’avoue que je suis très contente du choix que nous avons fait, pour ne pas dire un peu envoûtée par cet endroit si inhabituel. Il y règne une atmosphère érotique et sensuelle qui déjà me met l’eau à la bouche et réveille mes instincts.



Sans plus attendre, Sandrine et moi revêtons nos tenues de dominatrices pendant que nos deux petites salopes se tiennent debout, un peu perdues. Rapidement, nous leur retirons leur masque afin qu’ils puissent partager avec nous le charme enivrant de ces lieux. Nous surveillons attentivement la moindre de leur réaction. Marc fait un tour sur lui-même et scrute la pièce avec un étonnement évident. Jean-Philippe, lui, se déplace entre les tables, s’approche du mur où tous les engins étranges sont accrochés, touche certains d’entre eux, les frôle du bout des doigts. Il se tourne vers moi ; je vois dans ses yeux une forme d’émerveillement où se mêlent déjà les premiers signes de gourmandise.



Marc paraît subjugué :



Sandrine s’avance près de Marc et entreprend déjà de le mettre nu. Elle lui enserre le cou avec un collier en cuir noir où pointent des clous argentés. Je m’avance vers mon soumis ; de la même manière, je l’effeuille et lui fais mettre une paire de collants que j’ai achetée pour l’occasion. De son côté, Sandrine impose à Marc de passer une paire de bas. Nos deux soumis sont maintenant entre nos mains. Nous tenons leur laisse et commençons à les promener dans la pièce pour qu’ils prennent connaissance des lieux et s’imprègnent de ce qui les attend.


Je m’approche de Sandrine ; nous échangeons les laisses que nous tenons en nous gratifiant d’un large sourire complice. Je tire doucement sur celle de Marc pour l’amener devant l’une des croix en bois. Des attaches, munies de bracelets en cuir, sont fixées sur chaque branche de la croix. Je lève le premier bras de mon soumis, lui passe la première menotte, de la même façon avec la seconde et je termine avec celles prévues pour les deux chevilles. Sandrine s’applique aussitôt à entraver Jean-Philippe de la même façon sur l’autre croix. Une fois les poignets et les chevilles attachés, nos deux soumis sont debout face au mur, leurs queues déjà raides. Quelle superbe image ! Leur excitation me met le feu.


Sandrine et moi les admirons et mes pensées de dominatrice m’envahissent. Une excitation à la fois forte et vicieuse fait frémir tout mon corps. Je croise le regard de Sandrine, qui visiblement est dans le même état. Une espèce de lueur sauvage dans ses yeux lance des éclairs de désir. Je lui ai déjà vu ce regard hier. Je sens bien qu’elle a de l’expérience, beaucoup plus que moi en tous cas. Elle s’empare d’un martinet accroché au mur et commence à fouetter en douceur le cul offert de Jean-Philippe. Il tressaille à chaque coup appliqué. À mon tour, je saisis une cravache et entame la punition de Marc. Il a un cul magnifique, ce type ! Chaque coup qu’il reçoit lui arrache un grognement où se mélangent sûrement plaisir et douleur. Constater ce plaisir augmente furieusement le mien. J’appuie mes coups de cravache un peu plus à chaque fois. Ses fesses deviennent d’un beau rouge, ce qui – je ne saurais pas expliquer pourquoi – attise mes sens. Je me sens ruisselante. Jamais je n’aurais pensé un jour prendre du plaisir ainsi. C’est étrange ; c’est si transgressif, si intense… Comment résister à un tel appel ? Je poursuis mon œuvre pendant que Sandrine, elle aussi, paraît être dans un état second. Jean-Philippe gémit sous les lanières. Les gémissements des deux soumis viennent s’enchevêtrer les uns aux autres, délivrant une étrange mélodie fascinante. Comme deux allumées, nous les fouettons en prenant un plaisir pervers, mais tellement fort. Nos soumis semblent eux aussi en transe. Ils en redemandent. Après quelques instants passés à les cravacher et les fouetter :



Je fouille dans le sac que nous avons apporté pour prendre le tube de crème apaisante. J’en verse un peu sur mes doigts et enduis les fesses couleur vermillon de Marc. Sandrine fait de même et vient calmer le feu des fesses de son soumis. Au passage de la crème, les deux hommes expriment leur bien être par des « Hum ! C’est délicieux… » Je m’essuie les mains et m’aventure à glisser ma main dans mon string en latex. Mon sexe est trempé. Je ruisselle littéralement. J’en ressens presque une honte de prendre autant de plaisir avec des jeux aussi interdits, mais je m’en fiche. « C’est bon ; c’est partagé. Alors pourquoi se priver au titre d’une morale inepte ? » me dis-je intérieurement. Je retourne vers notre sac à malices pour attraper l’appareil photo, deux flacons de lubrifiant ainsi que des gants en latex. Je me mets à bonne distance et photographie sous toutes les coutures nos deux petites salopes, si belles ainsi avec les fesses rosies.



Chacune détache les liens et dirige son soumis vers l’une des deux tables. De bonne grâce, ils s’allongent, reposent leur tête sur l’oreiller fixé sur la table. Je place à côté de chacun d’eux les flacons et les gants en latex afin qu’ils puissent accroître leurs sensations. Sandrine saisit un pied de sa petite salope, l’attache dans l’étrier, et rapidement opère de la même façon avec l’autre pied. Je m’empresse de faire la même chose avec Marc. Ils sont superbes, ainsi offerts, leur queue pointant vers le haut. N’y tenant plus, je prends le sexe raidi de Marc et me le plonge au fond de la bouche. Ma gourmandise est encore plus forte que d’habitude. Je suce tout son membre avec délice. Je le mouille abondamment tout en le masturbant. Je sens la chaleur vibrante dans ma main. J’imagine déjà le moment où son jus viendra remplir ma bouche vorace. Il pousse un soupir de plaisir ponctué d’un « Hum ! » d’encouragement. Je m’applique à le lécher partout, descendant ma langue aussi sur son anus exposé. Je darde ma langue en lui au plus profond. Lui lécher l’anus me fait encore plus mouiller. Je suis tellement excitée que j’en ai presque mal au ventre. Je ressens un feu intense me vriller l’intérieur.


Tout en poursuivant ma fellation, je tourne la tête vers Sandrine. Elle est en train de sucer la queue dure de mon homme ; il semble aux anges. J’aime le voir prendre son pied totalement. À nouveau, je me concentre sur la queue de Marc, mouille de salive deux de mes doigts et m’avance doucement vers l’orifice offert pour débuter un lent massage. La pastille interdite et soyeuse de Marc ne demande qu’à se dilater. J’appuie de plus en plus, et mon premier doigt pénètre sans difficulté en lui. Je tourne avec délicatesse pour l’élargir plus encore. L’absence de résistance me rend folle d’envie. Je veux l’ouvrir entièrement. J’enfile rapidement un gant de latex, prends une bonne dose de lubrifiant et reprends ma caresse entre les fesses offertes de mon supplicié. Le lubrifiant a un effet immédiat, mes doigts coulissent avec aisance ; c’est divin ! Je mets en pointe tous mes doigts et, dans un mouvement tournant, je les enfonce délicatement dans la grotte accueillante de Marc. Il gémit sans discontinuer et m’encourage à aller plus loin encore. Je sens la chaleur de son petit cul ouvert. J’adore ce moment où je possède totalement le cul d’un homme, le voir complètement abandonné, à ma merci. Je mouille tellement que je sens un liquide couler le long de ma jambe. Je ne me suis jamais vue comme ça, il faut bien le reconnaître.


Je jette un coup d’œil à nouveau vers Sandrine ; elle aussi est sous l’emprise d’une folle excitation. Elle a déjà mis au moins trois de ses doigts gantés dans le cul de mon amour. Il ondule de tout son corps pour venir prendre la main experte de Sandrine. Il saisit le poppers et en inspire une grande bouffée dans chaque narine. Ma main est presque entrée entièrement dans l’anneau de Marc lorsque lui aussi renifle sa petite bouteille de poppers ; je sens son appétit grandir. J’accélère la rotation et insiste de plus en plus pour forcer le passage de la bosse que fait mon pouce sur ma main. Quelques secondes passent et le dernier obstacle cède ; ma main est entièrement plongée en lui. Il soupire de plaisir, tout en marmonnant un :



Je ralentis mon mouvement tournant, tout en effectuant un lent va-et-vient dans ce cul magnifique. Je ne soupçonnais pas ressentir une telle sensation. Marc a les yeux fermés, et au rythme des ondulations de son corps je perçois que si je poursuis ce fist, il va éjaculer. Je décide de le frustrer, et doucement je retire ma main. Il grogne un :



Je reste sourde à sa demande et l’abandonne pour me rapprocher de Sandrine. Elle dilate le petit cul de son soumis en faisant preuve d’un savoir-faire indéniable. Jean-Philippe a les yeux fermés et semble évoluer dans un autre monde. Il est complètement offert, comme jamais je ne l’ai vu. Une pointe de jalousie me traverse l’esprit. Sandrine se tourne vers moi, et comme si elle avait perçu mon malaise :



Je retire mon gant pour en mettre un nouveau, j’enduis à la hâte ma main de lubrifiant, et à mon tour je pénètre l’anus béant de mon amour. Mes quatre doigts entrent sans difficulté. Aussitôt j’essaie de faire pénétrer ma main. Il est tellement ouvert que quelques secondes après ma main entre totalement en lui. Je suis émue, et les larmes me montent aux yeux. Je suis la première à pouvoir totalement le fouiller. Les yeux embués, je tourne doucement ma main ; il gémit de plaisir. Il ouvre les yeux, me voit le prendre et me sourit. Son regard est rempli de bonheur. Je continue de tourner ma main tout en faisant un lent va-et-vient. Soudain, son anus se resserre autour de ma main, son corps se tend, il crie, et un jet puissant de sperme gicle en l’air sous mes yeux. Je me précipite, je veux le boire ; j’embouche sa queue palpitante et je reçois sa semence. Je l’avale goulûment. Je me régale de son jus chaud et abondant. Son corps se met à trembler, à onduler. Je connais ce moment où dans quelques instants plus rien ne pourra le toucher sans qu’il ne se sente électrisé. Je profite des dernières secondes, je nettoie sa bite inondée de sperme. Que j’aime ça ! Je retire lentement ma main et le laisse cuver son orgasme.



Sandrine et moi jubilons intérieurement. Ce matin, avant que nos hommes se lèvent, nous avons échangé sur nos ressentis de la veille. Ce fut l’occasion de reparler de mon initiative spontanée, lorsque Sandrine prenait son plaisir, de lui caresser les seins et de lui torturer délicieusement ses tétons durcis. Malgré une certaine gêne, nous avons reconnu que nous avions vraiment aimé cet instant. Certes, nous savons toutes les deux que la bisexualité n’est pas notre truc, mais franchement, les sensations que nous avons ressenties nous ont un peu remuées dans nos convictions. Fortes de cet échange, nous avons imaginé un cadeau à faire en fin de journée à nos deux soumis adorés.


Sandrine s’affaire à détacher Marc, le fait s’allonger sur le dos sur l’un des deux matelas. Je me rapproche d’eux. Sandrine me regarde en souriant et m’invite à m’installer sur lui. Ma chatte est tellement brûlante qu’égoïstement j’obtempère. Je me mets à cheval sur ce corps offert et m’embroche littéralement sur le membre turgescent. Je sens la chaleur bienfaisante envahir ma chatte bouillante. Il me remplit. Rapidement, j’entame de légers mouvements de haut en bas pour me pénétrer de cette queue si raide. Il me saisit par les hanches, accompagne mes mouvements, accélère la cadence. Je me sens défoncée. Je sais que dans peu de temps je vais exploser de jouissance. Sandrine se dirige vers l’autre soumis pour le détacher. Ils s’approchent de nous et regardent avec délectation comment je me fais baiser sans retenue par Marc.


Je poursuis ma chevauchée sans réfléchir ; mon esprit est vide, ou plutôt une seule idée tourne dans mon cerveau : jouir ! Jean-Philippe se place derrière moi, m’appuie sur la tête pour me forcer à me pencher en avant au-dessus du visage de Marc. Il masse mon anus avec vigueur ; je suis tellement inondée que rapidement ses doigts entrent en moi. Il vient s’agenouiller au-dessus de moi et fait pénétrer sa queue qui a déjà retrouvé toute sa vigueur. Son membre force mes fesses. Il reste immobile quelques instants pour que je m’habitue, puis commence un lent mouvement. La queue de Marc alterne avec celle de Jean-Philippe pour me remplir tour à tour mes deux trous à plaisir ; j’adore ce que je ressens, j’aime être ainsi investie. Je lève les yeux : Sandrine nous regarde tout en se masturbant sans vergogne au-dessus de nous. La voir ainsi se branler avec ferveur augmente considérablement mon excitation et il ne me faut que quelques secondes avant que je ne crie comme une folle et que la tempête ne m’emporte. Je suis terrassée par l’orgasme ; mon corps semble pris par la danse de Saint-Guy. Je vibre de partout, je pleure de bonheur. Jean-Philippe se retire de mon petit cul ; aussitôt je ressens un grand vide, un grand froid.


Avec peine, je me remets debout, mais Sandrine doit m’aider en me prenant le bras pour m’éviter de chuter. Marc, toujours érigé, reste allongé. Sans attendre, Sandrine vient prendre ma place et enfourche le sexe encore tout luisant de ma mouille. Elle s’affale sur Marc et l’embrasse à pleine bouche. Rapidement, son corps se met à onduler ; elle cherche une pénétration encore plus profonde. Sa chatte a faim depuis tout ce temps. Marc l’enserre dans ses bras, fait monter et descendre son bassin pour défoncer totalement le sexe de sa femme. Ils sont emportés dans un rythme endiablé. Je viens me coller contre Jean-Philippe, et sans détourner mon regard de la scène si érotique que nous offre nos amis, je l’embrasse. Comme fascinés, nous ne parvenons pas à détacher nos yeux de ces corps si beaux. Sandrine augmente encore le mouvement ; nous entendons le floc-floc des corps humides qui s’entrechoquent, puis soudain deux cris simultanés nous percent les oreilles : ils jouissent ! Sandrine s’abat comme un pantin désarticulé sur Marc. Ils restent collés l’un à l’autre, telles des statues de sel. Ils savourent leur plaisir.


Tout le monde semble fatigué par les jouissances successives, aussi je propose :



Sans hésitation, Marc et Jean-Philippe acceptent avec enthousiasme.



Sandrine, sans plus attendre, se rhabille en remettant sa tenue de dominatrice. Chacun enfile rapidement un vêtement et nous partons tous ensemble.


Une demi-heure plus tard, nous rejoignons notre sanctuaire des supplices. Aussitôt, les soumis se remettent nus, revêtent leurs atours de chiennes et nous font comprendre clairement qu’ils attendent avec impatience la surprise promise. Je m’approche de Sandrine ; nous nous regardons dans les yeux. Cette femme dégage vraiment une sensualité animale. Tous les partages sans retenue que nous avons eus depuis deux jours ont créé un lien invisible entre nous. Une espèce de complicité, probablement renforcée par le fait que nous soyons deux femmes. Ses formes harmonieuses remplies de grâce ne me laissent pas indifférente, je dois me l’avouer. Son sourire éclatant, sa jovialité permanente, sa communication si simple sont autant de choses qui me touchent. Tous les échanges que nous avons eus depuis le premier contact ont été sources de rires et de compréhension mutuelle. Cette femme me charme, voilà tout !


Sandrine vient se mettre derrière moi pendant que nos deux hommes nous regardent faire avec un étonnement non feint. Elle m’enlace et me dépose dans le cou un baiser doux plein de tendresse. Un frisson me parcourt le corps. Étrange, cette sensation. Pourtant, nombre de fois des hommes m’ont ainsi embrassée ; mais là, c’est différent. Une onde intérieure irise tout mon être. Peut-être est-ce le fait de me faire embrasser pour la première fois par une femme. Je me laisse faire, docile, abandonnée. Elle saisit mes seins, les soulève avec délicatesse, les empaume avec douceur. Je sens déjà mes tétons s’ériger malgré moi. Elle me picore de baisers dans la nuque, tout en me frôlant partout ; elle glisse sa langue dans mon oreille, ce qui me provoque un nouveau frisson. Je peux sentir son odeur faite de sa transpiration aphrodisiaque et des senteurs de sexe. À cet instant, je commence à comprendre ce que Jean-Philippe peut éprouver lorsqu’il hume profondément mes propres senteurs. Une alchimie, un mélange détonant d’arômes, qui pris un par un n’auraient pas d’effet, mais qui là me provoquent un début d’ivresse.


Je colle mon corps contre sa nudité ; je perçois ses tétons durcis contre mon dos. Elle me rapproche encore plus d’elle et sans relâche me couvre de petits bécots brûlants. Je n’ai qu’un désir : me retourner pour mêler ma langue à la sienne. Envolées mes peurs, disparues mes craintes, inexistants mes préjugés ; j’ai envie maintenant, immédiatement, d’appartenir à cette femme. Mes instincts de soumise se réveillent, mes inhibitions s’échappent comme un vol d’oiseaux au premier bruit. Un silence nous entoure ; nous vivons un instant où seules nous existons. J’entends son souffle de plus en plus s’accélérer, je ressens la montée de son excitation, comme je vis la mienne. D’un seul bras, elle me retourne vers elle et plaque ses lèvres douces sur ma bouche. Sa langue force mes lèvres pour atteindre la mienne. Je ne sais plus résister, je la veux. Je lui rends son baiser avec une intensité que je ne me connaissais pas. Nos salives se mélangent, nos langues font une danse improvisée et nos corps commencent à se frotter l’un contre l’autre. Je vis un moment inoubliable, je le sais, je le sens. Mes pensées sont confuses, mes désirs deviennent de plus en plus précis, mon cerveau ne reçoit plus que les signaux émis par mon ventre, mes seins, mon sexe. Il faut qu’elle me prenne, je veux qu’elle me possède !


Mes mains se glissent entre nos corps et prennent ses seins ; ils sont plus lourds que les miens. Cette peau est douce, soyeuse, et m’excite intensément. Je m’échappe de l’étreinte pour descendre lentement, tout en déposant des dizaines de baisers partout sur cette toile de soie qui couvre son corps. Ses mains passent dans mes cheveux et me caressent, m’incitant encore plus à poursuivre mon exploration. Ma langue vient lécher chaque partie de ses seins et de son ventre. Mes jambes fléchissent progressivement au fil de mon itinéraire insolite. Elle continue à me caresser délicieusement les cheveux. Je finis par me retrouver à genoux à ses pieds. Je prends conscience de cette position, et ça m’enflamme encore plus. Ma chatte ruisselle. Je perçois le liquide qui me mouille les cuisses. Cette femme attise mes instincts de soumise. Je me laisse glisser encore plus bas pour atteindre sa toison blonde, si bien taillée. Je n’ose parler, je n’ose exprimer les mots qui me viennent à l’esprit : je crains d’être entendue, de révéler, d’avouer ce que Sandrine m’inspire.


Elle me fait relever, me prend par la main et me dirige vers l’un des matelas. Elle m’oblige à m’allonger. Aussitôt je relève les jambes et les écarte pour m’offrir toute à elle. Elle s’agenouille devant moi, me regarde avec tendresse. Dans ses yeux, je lis le même désir qu’elle lit sûrement dans les miens. Elle abaisse sa tête et l’enfouit dans le compas de mes cuisses. Je ferme les yeux, repose ma tête sur l’oreiller et m’abandonne aux caresses. Son souffle chaud vient refroidir ma chatte trempée, sa langue chaude et mouillée effleure mes lèvres gonflées. Je ne rêve que d’une chose : qu’elle me mange ma chatte brûlante. Elle prend son temps, explore chaque partie de ma fleur, évite mon pistil, retarde mon plaisir, me frustre délicieusement. Je tente de saisir sa tête pour la plaquer contre moi, mais elle le sait : elle esquive et poursuit son chemin dans les méandres de mon intimité ruisselante. Je la sens fébrile et pleine d’une impatience contenue. Elle s’applique et je sais, là, que son but est de me donner un moment inoubliable. Elle se décide à être plus précise, de cibler son attention sur mon bouton dressé. Elle glisse sa langue dans mon petit capuchon, se recule, le regarde, et revient l’aspirer avec douceur. Elle prend tout mon sexe dans sa bouche et tente de me boire. Je sens sa langue dure fouiller ma vulve. Je la veux toute en moi.


Pendant de longues minutes elle continue d’élaborer ma jouissance. Sa bouche est partout, et ses doigts flattent insidieusement mon petit anus. Cette caresse inattendue m’enflamme et je sens l’onde gronder en moi. Je tente vainement de retarder l’instant, mais rien n’y fait : j’explose ! Mon esprit est vide, mon corps n’existe plus, mes sens sont exacerbés comme jamais je ne les ai sentis. Mon vagin se contracte, les doigts de Sandrine me fouillent mon petit trou et sa langue avide torture mon clitoris consentant. La tension atteint son maximum et d’un seul coup je meurs ! Le tunnel, la lumière blanche : tout est là. Le temps s’arrête, mon cerveau se fige et soudain tout se relâche. Je suis vaincue, je me rends, mes muscles se détendent. J’ouvre les yeux et je vois Sandrine agenouillée. Elle me regarde avec tendresse, fière de m’avoir ainsi emportée, satisfaite de m’avoir possédée. Comment pourrais-je encore me dire que ce n’est pas différent, avec une femme ?


Quelques minutes s’écoulent sans que je puisse bouger. Je suis totalement anéantie. Je regarde autour de moi et je vois les visages de nos deux hommes debout, penchés au-dessus de moi. Ils sont fascinés et se masturbent avec beaucoup d’acharnement. Leurs queues bandées me ramènent à la réalité.


Je me redresse et tire contre moi Sandrine. Elle s’allonge sur moi et nous nous embrassons à nouveau. La chaleur de sa bouche, sa langue agile me revigorent et me donnent une envie irrépressible de lui faire vivre à son tour un moment intense. Je la fais basculer sur le dos, me place entre ses cuisses qu’elle ouvre immédiatement. Elle sait que ma bouche va lui fournir des sensations inconnues. Je me penche sur sa chatte, je respire son odeur suave et m’en délecte. Je retrouve les senteurs qui m’ont incendiée tout à l’heure. Je passe ma langue délicatement partout et explore tous les replis de son intimité offerte. Je suce ses grandes lèvres et glisse ma langue le long de ses petites lèvres. J’évite soigneusement son clitoris qui me sourit et semble m’inviter à une danse. Je relève un peu les jambes de Sandrine pour accéder à son petit anus. Rose, délicat et joliment ridé, je le lèche, je le goûte, je le pénètre au mieux avec le bout de ma langue. Je remonte doucement vers son vagin trempé de plaisir. Je lape sa liqueur avec gourmandise. Je découvre le plaisir que procure ce liquide, cette situation. Je me sens légère, et pourtant l’excitation tend tout mon corps. Je poursuis longuement mes caresses sur cette fleur délicieuse.


Le corps de Sandrine vibre et vient au-devant de ma bouche ; elle me saisit la tête et me plaque la bouche contre son sexe inondé. Je m’applique à augmenter la pression sur son bouton d’amour, je l’aspire, le mordille quand soudain Sandrine lâche un cri puissant. Tout son être semble pris de folie, son corps gigote comme animé par une main invisible qui le secoue. Un jet de mouille me gicle à la figure, rapidement suivi par un autre. Sandrine retombe et ses muscles se ramollissent. Je me redresse et à mon tour la regarde avec tendresse. Nous nous sourions et nous savons que ce moment restera inoubliable autant pour l’une que pour l’autre. Je suis toujours plongée dans mes pensées quand un jet chaud vient s’écraser sur le visage de Sandrine : Marc jouit et agite son membre comme un forcené. Jean-Philippe à côté de lui fait pareil et ne tarde pas à éclabousser à son tour le ventre de Sandrine. Nos deux hommes poussent des râles sans retenue, ils se vident comme si leurs bourses disposaient de réserves inépuisables. Ils sont magnifiques !


Passé quelques instants, chacun reprend ses esprits et son souffle.





Épilogue


De retour à la maison, après que chacun a profité d’une bonne douche, nous nous retrouvons dans la salle à manger autour du verre de l’amitié.



Une demi-heure plus tard, Sandrine et Marc nous quittent et nous restons en tête-à-tête.




FIN