n° 16344 | Fiche technique | 13657 caractères | 13657Temps de lecture estimé : 9 mn | 06/08/14 |
Résumé: Deux meilleurs amis partent en voyage à Athènes, mais au détour d'une énième conversation érotique, la suite de la soirée s'annonce plus mouvementée qu'à l'ordinaire. | ||||
Critères: fh copains vacances hotel revede lingerie | ||||
Auteur : La Fée Lubrique Envoi mini-message |
Lumière éteinte, je n’arrive pas à fermer l’œil. Pourtant la journée a été plus que bien remplie. La balade dans le centre-ville d’Athènes, la séance shopping. Mathias et moi étions ravis mais épuisés.
En fait, si j’y réfléchis bien je sais parfaitement pourquoi je ne dors pas. Comme tous les soirs depuis trois jours, nous mangeons au petit restaurant en bas de l’hôtel. Et comme dans toutes nos discussions depuis sept ans, le sujet dévie invariablement sur nos expériences sexuelles, nos fantasmes, nos envies.
Mathias est mon meilleur ami et notre relation peut autant être de la franche camaraderie que du rentre-dedans pur et simple. Toujours sur le ton de la plaisanterie bien sûr, mais l’attirance que nous avons l’un pour l’autre transpire parfois dans nos regards sans même que nous nous en rendions compte. Nous nous sommes rencontrés sur le net alors que nous étions célibataires, tous les deux en recherche du grand amour. La rencontre faite, rien ne s’est jamais passé entre nous. Pour être concise, physiquement ça passait – et encore… pas forcément fan des blonds – mais le reste… Mathias était une tête à claque, purement et simplement, un adulte de 28 ans encore en pleine crise d’ado. Et juste ça, ce n’était pas possible. En sept ans il n’a pas beaucoup changé. Lui était collectionneur de rencontres foireuses, moi j’avais eu le temps de me caser avec deux hommes différents mais avec qui j’avais passé de bonnes années. Tous les deux célibataires de nouveau, un petit voyage de déstressage intensif s’imposait.
Devant son plat de pâtes, il me parle donc de son ex qui l’a lamentablement plaqué et de ce qu’il aimait lui faire.
Je lève les yeux au ciel et réplique :
Retour à la case départ. Ma chambre, une heure du matin. Des images plein la tête. Je sais que de son côté il ne dort pas. Je le connais trop bien. Je me lève et plaque mon oreille sur le mur si fin qu’on entendrait une mouche voler de l’autre côté. Rien.
Il doit bien faire 28° cette nuit, la clim de tout l’hôtel est en rade et ma nuisette de satin me colle à la peau. Je sors dans le couloir sur la pointe des pieds pour prendre l’air mais la porte grince. Je serre les dents et sors discrètement, enfin si c’est encore possible. Je regarde à droite, personne. Je regarde à gauche vers la chambre de Math et je vois un bras sortir de l’embrasure de la porte. Avec son doigt replié il me fait signe de venir vers lui avant de disparaître.
C’est con mais j’hésite, un quart de demi-seconde. Une sorte d’angoisse pré-pubère m’étreint et mon ventre fait des bonds anormaux lorsque je m’avance vers sa porte entrouverte.
Je pousse la porte qui semble être plus vieille que l’hôtel qui est construit autour et la fais grincer tout autant que la mienne. Là un spectacle inattendu est exposé devant mes yeux ébahis.
Mathias est torse nu, son pantacourt beige encore sur lui, pieds nus. Il prend des poses de dieu grec devant la psyché de sa chambre. Je remarque que sa peau est luisante et fais immédiatement la connexion avec son achat de monoï de cet après-midi, l’odeur a maintenant envahi la petite pièce.
Après l’étonnement, la phase « je mate Math » débute. Bien que meilleurs potes depuis toutes ces années, je ne l’avais jamais vu torse nu. De temps à autre, pour faire le con, il a pu me montrer un bout de peau et de pilosité clairsemée, mais rien de plus. Absence d’abdos, il est sec et fin, comme j’aime. Il fait ressortir ses biceps avec ses pauses et sa belle gueule de blondinet prend soudain des airs de virilité comique tout à fait intéressants. Comme il ne répond pas à ma question, je rajoute sur le ton de la blague :
Son regard perçant passe alors de son reflet à ma personne. Il me détaille des pieds à la tête et me sourit avec ce petit rictus que je sais être le « mode coquin ». Il fait trois pas vers moi et lève son bras au-dessus de mon épaule. Je recule et bute contre la porte, qu’il ferme d’un geste rapide de la main.
N’ayant pas pour habitude de me dégonfler face à ses provocations, je fais fi de notre tenue à tous les deux et de mes seins qui pointent sous le tissu brillant noir :
Il me sourit sans répondre. Il se recule pour me laisser respirer et me détaille à nouveau. Il bloque sans sourciller sur mes seins. Sa main les approche mais ne les touche pas. Ma respiration se fait plus haletante.
Il se fout ouvertement de ma poire et teste les limites. Mais au jeu du « t’es cap ? » il est tombé sur quelqu’un d’aussi buté que lui. C’est une porte ouverte sur un jeu dont je ne connais pas l’issue et je m’engouffre dans l’ouverture béante. Je me rapproche de lui et regarde son entrejambe. Je passe le cran au-dessus et effleure le tissu du pantacourt en plongeant mon regard dans le sien. Je le vois tressaillir mais ne pas faiblir. Malgré tout, l’effet escompté ne se fait pas attendre et une jolie bosse se dessine sous le tissu beige.
Je passe devant lui en effleurant de mes doigts son ventre luisant et vais chercher la petite bouteille de monoï qui est posée sur la table de nuit. En me penchant je dévoile un bout de mes fesses nues. Mon cœur bat à tout rompre et je commence à sentir la chaleur envahir mon bas-ventre.
Je me retourne vers lui en ouvrant la bouteille. Il est resté à sa place près de la porte et a noté mon absence de dessous étant donné que la bosse est beaucoup plus visible.
Je n’attends pas la réponse et verse généreusement l’huile dans la paume de ma main. Je jette le flacon refermé sur le lit et commence par m’enduire les bras. Je remonte doucement en ne le quittant pas des yeux et m’occupe de mes épaules puis de mon décolleté. La bretelle de ma nuisette glisse alors le long de mon épaule et la découvre complètement. Mathias s’approche de moi et la remet à sa place pour ensuite poser ses mains sur les miennes alors que je m’occupe de mon cou. Il se colle à moi et je ne peux retenir un hoquet de surprise et de plaisir. Il me dit tout simplement :
Je prends une seconde pour respirer et lui sourire avant de répliquer.
Alors ses mains descendent le long de mon corps aux formes généreuses, elles effleurent la pointe de mes seins, caressent mes hanches puis se posent sur mes fesses. Il m’attire doucement à lui et de son nez il fait à nouveau glisser cette bretelle pour embrasser ma peau parfumée. Un frisson m’envahit alors qu’il remonte le long de mon cou pour me murmurer à l’oreille :
Dans mon esprit tout bascule et nous nous comprenons instantanément. Cette fois plus question de plaisanter. Nos corps prennent le pas sur la raison et nous nous embrassons enfin. Ce premier baiser est doux et timide. Nous ne nous connaissons pas ainsi, alors nous découvrons le goût de l’autre du bout des lèvres. Une fois que l’on a goûté à quelque chose et que l’on sait que l’on aime, l’envie de mordre à pleines dents se fait sentir et nous y cédons avec enthousiasme. Le baiser se fait fougueux et nos langues s’entremêlent. Mes mains parcourent son dos, glissent tour à tour dans ses cheveux et sur sa joue imberbe. Mes doigts sur ses lèvres stoppent notre élan mais c’est pour mieux y replonger lorsque Mathias mordille leur extrémité.
Ses mains caressent mon corps et soulèvent ma nuisette par endroits. Il s’occupe divinement de mes fesses et de mes seins mais je sais que, comme moi, il évite pour l’instant les caresses plus intimes. Il me plaque sur la porte qui émet un bruit sourd. Je tente de retenir mes gémissements vu la finesse des murs mais certains s’échappent sans que je puisse les contrôler.
Histoire de vérifier ses dires je fais glisser son pantacourt le long de ses jambes – miracle de la taille élastique – et m’aperçois qu’il ne porte pas de caleçon ni de boxer. Je peux donc admirer son érection dans toute sa splendeur.
Il me fait à nouveau son sourire ravageur avant de m’embrasser au creux du cou. Mes gémissements s’intensifient encore plus lorsqu’il suçote le bout de mes seins à travers le satin. Je tente de ne pas me laisser complètement aller et de l’oublier dans l’affaire. Mes mains caressent son torse et titillent légèrement ses tétons. Je l’entends respirer plus intensément et sa réaction m’excite encore plus.
Il prend alors le temps de me retirer ma nuisette en faisant glisser le tissu le long de mes bras levés. Mais il ne va pas jusqu’au bout et me laisse avec ce bout de tissu dans les mains.
Je m’exécute et je maintiens la position. Bras levés, faussement attachés avec la nuisette, poitrine plaquée contre la porte, je lui offre mon cul. Il se colle à moi et se branle entre mes fesses. Ce faisant il s’aperçoit que je suis trempée jusqu’en haut des cuisses. Mais le bougre tente de pénétrer en moi et sans prévenir je me retourne pour lui faire face à nouveau.
Je garde ma remarque sur le fait que s’il faisait tout aussi vite avec ses multiples conquêtes ce n’était pas étonnant qu’il se fasse larguer mais mon regard en dit assez long.
Je balance ma nuisette sur le sol et me défais de son étreinte sans qu’il ne dise rien, ses yeux totalement éberlués n’ont, eux non plus, pas besoin de traduction phrasée. Mais pour lui dire que tout n’est pas perdu je lui fais un petit baiser sur les lèvres avant d’ajouter :
Sauf que pour le titiller un peu je ne vais pas dans sa douche. J’ouvre la porte de la chambre et me faufile dans le couloir désert en tenue d’Ève en espérant qu’il soit assez courageux pour me suivre. J’entre dans ma chambre sans croiser personne et sans attendre je m’engouffre dans la salle d’eau et fais couler de l’eau tiède sur mon corps huilé. Je n’ai pas à attendre bien longtemps, j’entends son grincement de porte à peine une minute après le mien. Je sors de ma douche mais reste dans la salle d’eau pour me sécher. Je l’entends qui appelle la réception.
Grec et anglais approximatif, mais il avait su se faire comprendre apparemment puisque le room service toquait à la porte deux minutes après qu’il eut raccroché.
Le réceptionniste a tapé sur ma tête ou quoi ?
Me voilà de retour dans mon lit, complètement déphasée. Je tente de me relever pour aller ouvrir à Mathias qui tambourine et je chancelle jusqu’à la porte. Je déverrouille et lui ouvre.
Je croise son regard hébété qui me parcourt de haut en bas et comprends soudain que je suis nue comme un ver. Mon corps tout en entier rougit et en clin d’œil je referme derrière lui.
Je colle mon oreille contre la porte et l’entends s’éloigner, soulagée. Je m’écroule sur mon lit, fesses en l’air, tête dans l’oreiller, bien décidée à reprendre le rêve là où il s’était arrêté.