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Temps de lecture estimé : 14 mn
10/08/14
Résumé:  Julie rencontre Bernard, amoureux de sa cousine décédée il y a 20 ans. Elle en est le sosie. Ils tombent amoureux. Après le retour d'une ex de Bernard, Julie propose de ne rien se cacher de leur passé. Ce qui entraine des complications...
Critères:  fh hagé enceinte photofilm fgode pénétratio fsodo jouet jeu
Auteur : Bernard Nadette      Envoi mini-message

Série : Je peux vous donner une photo ?

Chapitre 05 / 05
Désespoir

Bernard et Julie se retrouvent seuls. Les discussions des dernières heures avaient un peu éclipsé ce que Bernard avait vu durant l’après-midi. Mais le calme revenu, les images se mettent à tourner de nouveau dans son esprit. Il est par ailleurs contrarié que Julie, en contradiction avec ce qu’elle a elle-même fait, ne l’a pas soutenu lors de la discussion sur la conservation des archives de Luc. Pas plus qu’elle n’a suivi les autres filles quand celles-ci ont proposé de les conserver. Elle espère sans doute que Bernard ne pourra y avoir accès sans elle.


Julie se rend rapidement compte que son chéri n’est pas comme d’habitude et s’en inquiète.



Le sommeil le fuit, ses pensées reprennent leur ronde infernale. Mais il fait semblant de s’endormir rapidement pour éviter toute discussion. Il faut d’abord qu’il clarifie ses idées et s’apaise. Sans même en être vraiment conscient, il tourne le dos à Julie, comme pour éviter son contact. Quand elle arrive dans la chambre, elle est étonnée qu’il se soit déjà endormi, sans même l’embrasser.


Après une nuit agitée, Bernard est tiré du lit par la chatte qui vient réclamer sa gamelle : samedi ou pas, il faut s’occuper de son estomac ! Il se lève discrètement, se rappelant confusément du rêve interrompu. Ils étaient en panne de carburant et Julie, pour remplir le réservoir, suçait des hommes transformés en pompe à essence dont la file se perdait à l’horizon. Julie recrachait le sperme dans le réservoir en affirmant que c’était beaucoup mieux que l’essence et qu’avec l’habitude ça allait très vite.


Il ne tient pas à se retrouver face à elle. Il serait mal à l’aise et maladroit. Un peu lâchement, il laisse un mot dans la cuisine : bureau, travail urgent… Une fois le fauve nourri, il s’éclipse rapidement. Il part d’un pas vif, comme pour se défouler, mais se laisse aller à des détours. Après une bonne heure de marche sportive, il arrive à destination. Il tente de se mettre au travail, mais tel un drogué, il ne peut s’empêcher de rouvrir sur son ordinateur le « Dossier Julie ».


Il constate que la veille, beaucoup de choses lui ont échappé. Il y a tellement de vidéos et de photos ! Ce Luc devait passer son temps à filmer. Il découvre des ramifications, hors de la chronologie, une série de lettres en majuscules. Intrigué, il ouvre au hasard le « G » et comprend instantanément qu’il est dans une thématique consacrée aux godemichés. Julie en utilise de toutes couleurs, formes et tailles, jusqu’aux plus respectables. Sans compter divers objets plus ou moins incongrus. À côté des classiques bananes, bougies, carottes, courgettes, apparaissent manches d’outils ou de balais, bouteilles et canettes, boîtes de conserves, bombes aérosols, téléphones, télécommandes, balles de golf, tuyaux d’arrosage ou d’aspirateur, boules souvenirs, pommes, sucettes géantes et même un pilon de dinde qui sera mangé après utilisation.


Il semble que tout ou presque puisse être accueilli par Julie. Les deux orifices sont investis par cet inventaire à la Prévert. Bernard constate que souvent ces insertions se font devant des spectateurs attentifs. À plusieurs reprises il la voit participer en compagnie d’autres filles à des compétitions, sous les encouragements de spectateurs.


Une fois, le jeu consiste à s’introduire dans l’anus la plus grande longueur possible d’une chaine constitué de boules de quatre ou cinq centimètres de diamètre. Bernard comprend qu’il y a des paris sur le nombre de boules insérés. Les filles doivent les rentrer rapidement, et les boules sont comptées par le public à la sortie. Il voit Julie emporter le premier prix avec quatorze boules, ce qui lui rapporte 600 euros. La quatrième et dernière se contentera de 75 euros avec neuf boules. Il ne peut s’empêcher d’effectuer un rapide calcul : cette chère Julie s’est enfilée plus de cinquante centimètres dans le cul.


Vidéo suivante : les filles doivent introduire, indifféremment dans leur vagin et leur anus, le plus grand nombre possible d’épaisses baguettes. Là encore Julie se distingue. D’ailleurs dans la majorité des vidéos que visionne Bernard, elle est souvent gagnante. Il abandonne le « G » pour voir ce que cachent les autres lettres.


Il ouvre le dossier « E ». Court vêtue, Julie exhibe son intimité dans différents lieux publics. C’est presque sage. Peut-être parce que ça ne lui rapporte rien, pense Bernard. Le « A » comme auto, contient peu de choses. Deux ou trois fellations à Luc au volant. Quelques masturbations sur le siège passager pour égayer la route et, pendant un arrêt, l’utilisation du levier de vitesse, couvert d’un préservatif, comme gode.


Les lettres « C » et « M » concernent la campagne et les maisons, parmi lesquelles Bernard reconnait le studio de Julie. Des duos, plusieurs couples : le nombre de partenaires et leur sexe varient, Julie ne dédaignant pas de s’égarer sur les chemins de Lesbos. Il arrive que la parité ne soit pas respectée, et même parfois que Julie soit la seule fille. Elle n’en semble ni offusquée ni gênée, ce qui n’étonne nullement Bernard.


Le dossier « V » est consacré aux vacances. Un genre de club naturiste. Tout semble classique, jusqu’à ce qu’arrivent les animations. Le traditionnel jeu des anneaux est revisité. Au lieu des habituels piquets, c’est autour du sexe en érection des messieurs que ces dames doivent les lancer. Un autre jeu montre des hommes assis face à face, leur sexe dressé relié par une cordelette à un poids. Le premier qui a le sexe à l’horizontale a perdu. Les femmes encouragent à coups de langue leur favori, sans toucher la ficelle.


Les filles jouent au croquet : très classiquement, il faut faire avancer des boules colorées selon un parcours défini par des arceaux de métal. La nouveauté est que les maillets ne sont pas tenus à la main, mais maintenus dans le cul : les manches, comme des plugs, sont terminés par un renflement pour éviter qu’ils se sauvent trop facilement. L’exercice est ardu, le parcours chaotique. Les participantes ont bien des difficultés à maîtriser leur outil. Le spectacle se révèle en définitive assez comique et, malgré la consternation dans laquelle il est plongé, la partie de croquet arrache même un sourire à Bernard. Et bien sûr, la vidéo comprend d’inévitables parties de baise.


Il y a des heures d’enregistrement. Bernard se dit que Luc devait passer plus de temps à regarder à travers le viseur de sa caméra ou de son appareil photo que directement. Le nombre de films et de photos, non seulement avec Julie, mais aussi avec les autres filles, est ahurissant. Mais le dossier de Julie reste le plus fourni. Bernard est surpris qu’autant de gens se soient laissés filmer ou photographier, même si nombre de participants portent de large lunettes teintées, ou ce qui est visiblement des postiches.


Bien qu’il ait visionné les films en accéléré à de nombreuses reprises et que tous les documents n’aient pas été ouverts, les heures ont passé. L’après-midi se termine. Il décide d’arrêter là et de rentrer.


Durant le trajet, il est dans un état second, toujours aussi abasourdi par ce qu’il a découvert sur Julie. Il y voit comme une offense à la mémoire d’Ariane.


Dès son arrivée à la maison, Julie s’aperçoit que quelque chose ne va pas. Le baiser que lui donne Bernard est sans chaleur. Involontairement, il reste toute la soirée distant, replié sur lui-même. Toujours perturbé, il ne se rend compte ni de son changement de comportement, ni de l’inquiétude que cela suscite chez Julie. Il sait qu’il lui faudrait parler à sa chérie, mais l’est-elle encore vraiment ? Impossible de se décider à ouvrir la conversation. Un bouillonnement brouille son esprit, il est confus mais prêt à exploser. Julie, inquiète, le questionne. Brusquement libéré, Bernard ne se dérobe pas.


Il explique ce que la veille, faute de temps, il a fait sur l’ordinateur de Luc. Pourquoi, craignant que celui-ci ne récupère les données, il les a transférées sur son propre disque dur, et comment, à simple fin de contrôle, il avait regardé un dossier pour voir si tout était bien passé. Et ce qu’il avait découvert…


Julie redoutait quelque chose de ce genre. Depuis le jour où elle avait, trop impulsivement, proposé à Bernard un échange de confidences, elle le regrettait. Elle n’avait montré à Bernard qu’une partie expurgée de ses vidéos : l’ordinateur confisqué à Luc ne comprenait pas l’ensemble de ce qu’il avait filmé ou photographié. Elle comprend pourquoi, maintenant : le reste était ailleurs. Luc avait-il tout conservé ? Elle se donnerait des claques : elle avait fait découvrir à Bernard la boîte de Pandore et l’avait ouverte elle-même. Et l’homme qu’elle aime avait encaissé un rude coup. Elle sent que son amour vacille bord du gouffre. Peut-être est-il même déjà au fond. Quelle attitude prendre ?


Bernard, inconscient des affres de Julie, parle pour ne rien dire, d’une voix monocorde. Il dit que Luc devrait devenir archiviste. Sa manière de classer et gérer les dossiers, les fiches de suivi et de commentaires, avec des liens directs, est vraiment remarquable. Cependant photographe ou caméraman lui conviendrait aussi fort bien. Julie ne répond pas. Les minutes passent. La jeune femme se sent mal, comprend la douleur de son chéri, mais ne sait comment y réagir. Jusqu’à ce qu’il lâche :



Le silence s’installe, s’éternise. D’une voix mal assurée Julie se décide, bien que redoutant ce qui va suivre, à demander de quel talents Bernard parle.



Julie s’est décomposée au fur et à mesure du discours de Bernard. Elle voit que tout ce à quoi elle tient s’effondrer. Elle le regarde éperdue, se mordant le poing jusqu’au sang. Elle voudrait dire quelque chose, parler, expliquer que durant cette période de sa vie, elle était déconnectée des réalités. Avec Luc elle était entrée dans un autre monde. Quand elle avait réalisé, elle avait réagi. Cette Julie n’était plus qu’un fantôme. Elle voudrait lui dire qu’elle l’aime, qu’elle l’aime par-dessus tout. Et surtout, surtout, que comme Ariane elle porte un enfant de lui.


Mais aucune parole sensée ne sort. Elle ne réussit qu’à hurler.



Il se tait et la regarde d’un œil éteint. Ce regard achève de la déstabiliser. Elle a la gorge nouée, les larmes lui montent aux yeux. Elle tend la main vers lui. Il ne fait pas le geste de la saisir. Elle la laisse retomber.


Brusquement elle ne pense plus qu’à une chose fuir, fuir ce regard vide. Elle tourne les talons et s’enfuit de l’appartement, laissant la porte ouverte. Elle dévale l’escalier et court à en perdre haleine. Bernard n’a pas bougé. Son esprit est absent. Il s’affaisse dans un fauteuil, hébété.


Julie ne sait où aller. Puis, instinctivement, comme le ferait un animal blessé, elle se retrouve sur la route de Versailles, la route de chez ses parents. En arrivant, elle dit à peine bonjour et se précipite dans sa chambre. Elle s’y enferme, laissant la famille médusée. Sa mère, inquiète, vient frapper à la porte. Julie répond qu’elle à besoin d’être seule. Malgré l’insistance maternelle, Julie n’ouvre pas.


Sa jeune sœur Jade pense à la porte de séparation, qui n’a pas été refermée depuis la fameuse nuit ou elle avait épiée les ébats de son ainée. Peut-être est-elle encore ouverte ? Elle monte et effectivement entre dans la chambre. Elle découvre Julie, la tête enfouie dans son oreiller, pleurant, hoquetant, gémissant, inconsciente de l’intrusion de sa cadette.


Jade tente de passer ses bras autour de Julie mais celle-ci sursaute et devient hystérique. Elle se lance dans un discours décousu rendu encore plus confus par des sanglots. Jade comprend seulement qu’elle proclame son amour pour Bernard. Puis brusquement Julie repousse sa sœur jusqu’à la porte.



La porte s’est refermée. Jade, surprise par une telle violence, n’a pas résisté. Alarmée elle téléphone à Bernard, mais personne ne décroche. Réfugié au fond de son fauteuil, il a sombré dans une léthargie hors du temps. Hors de tout. Il n’entend même pas la sonnerie du téléphone.


Jade revient auprès de ses parents, très inquiète. Il est évident que quelque chose de grave s’est passé entre Julie et Bernard. Tous sont perplexes et inquiets. Jade finit par remonter dans sa chambre. Elle colle son oreille à la porte de séparation. Aucun son ne lui parvient. Elle espère que sa sœur s’est calmée et endormie. Mais l’inquiétude ne la quitte pas.


Plus jeune elle enjambait souvent le balcon de sa fenêtre pour s’accrocher le long de la façade aller regarder chez sa sœur. Elle tambourinait puis faisait des grimaces pour faire bisquer Julie. Jade décide de se risquer à cet exercice qu’elle n’a plus pratiqué depuis longtemps. Après quelques minutes d’efforts, elle découvre à travers la vitre Julie allongée sur son lit, reposant tranquillement. Rassurée, elle va pour regagner sa chambre lorsqu’un détail attire son attention. Elle manque de lâcher prise sous le coup de l’émotion, parcourt en toute hâte le chemin inverse et fonce frapper à la porte de ses parents. Elle a vu du sang sur le lit de Julie. Tous se précipitent. Le père force la porte. Julie git, les poignets ouverts, des plaquettes de somnifères vides engluées dans une flaque sanglante. Elle est encore vivante.


Alors que le SAMU emmène vers l’hôpital Julie mal en point, Jade reste garder les petits. Afin qu’ils ne voient rien de traumatisant, elle retourne dans la chambre de sa sœur ôter draps et couvertures ensanglantés. Et là elle aperçoit une lettre sur la commode. Elle est destinée à Bernard. L’idée de l’ouvrir ne l’effleure même pas. Il faut qu’elle aille la lui remettre. Elle va voir Judith pour la charger de la surveillance et appelle un taxi.


Arrivée sur place, elle s’étonne de trouver la porte de l’appartement entrouverte. Cela l’inquiète beaucoup. Elle entre, s’attendant au pire. Dans la pénombre uniquement trouée par la lumière de la rue, elle trouve Bernard, toujours dans son fauteuil, immobile les yeux clos. Elle allume et le secoue. Il met quelque temps à revenir à la réalité et à reconnaître Jade qui lui tend la lettre de sa sœur en l’informant des derniers évènements. Il parcourt le billet.



Mon amour.

Je réalise combien la découverte de ma conduite alors que j’étais avec Luc t’a déçu et secoué. J’aurais voulu tout t’avouer moi-même. J’ai commencé, mais n’ai pas osé aller jusqu’au bout. Cette partie de ma vie était un tourbillon que je ne maîtrisais plus. Je ne pouvais ou ne voulais pas me rendre compte que cette manière de vivre m’avilissait. Je dois te dégoûter, comme je me dégoûte moi-même. Je t’aime, je t’aime tant que je ne peux supporter l’idée de t’avoir déçue. Je ne peux vivre sans toi. Je t’embrasse. Ta Julie qui t’aime et te demande pardon.


Les traits de Bernard se creusent et son teint devient gris. Il a pris dix ans en quelques secondes. Il empoigne Jade par le bras en lui demandant où sa sœur à été emmenée.


Ils arrivent rapidement à l’hôpital et y retrouvent les parents qui leur apprennent que Julie est toujours en soins intensifs. Après avoir, d’un signe, prié Jade de rester où elle est, ils font quelques pas avec Bernard pour lui demander ce qui s’est passé. Gêné, ne voulant parler de ce qu’il a découvert de la conduite passée de leur fille, il parle de dispute bête. Ils ne sont pas dupes. Après s’être consultés du regard avec sa femme le père finit par dire :



Bernard confirme d’un signe de tête. Il raconte l’enchainement des faits depuis l’échange des confidences. Les parents ne sont guère surpris. Ils avaient aidé Julie, à sa demande, à sortir des griffes de Luc. Et encore, ajoutent-t-ils, ils l’ont toujours soupçonnée de ne leur avoir donné qu’une version partielle de cette période.


Un médecin arrive pour annoncer que Julie est hors de danger, et qu’il ne devrait pas y avoir de répercussion sur l’enfant. C’est Jade qui réagit la première à cette dernière phrase en demandant :



La nouvelle stupéfie tout le monde. Bernard et Julie en avaient évoqué la possibilité, mais il ignorait qu’elle avait arrêté la pilule.


Une heure et demie plus tard Julie émerge doucement et retrouve sa famille avec force embrassade et affectueux reproches. Puis les parents s’en vont, et Bernard reste seul avec Julie. Il s’est jusque là tenu en retrait, maintenant il s’approche. Julie fond en larmes silencieusement. Il la rassure, lui explique son désarroi, son esprit qui a bloqué. Mais il n’a jamais cessé de l’aimer.


Julie est libérée, même si elle sait qu’il y a un avant et un après la révélation de sa conduite passée. Des choses seront certainement différentes. Son amour s’en trouve encore renforcé, il n’a pas fui, il est là.


Le surlendemain, sur le chemin du retour, en regardant Bernard conduire, Julie se sent si heureuse de l’avoir retrouvé qu’elle veut lui faire partager son bonheur. Elle lui annonce qu’il va être père. Il manifeste sa joie, sans lui dire qu’il était déjà au courant, pour ne pas ôter à Julie le plaisir de l’annonce. Ils décident d’avancer la date de leur mariage: ça ferait désordre que la mariée doive quitter la cérémonie pour cause accouchement !


Les semaines passent. La mère de Julie accouche de ses triplés. Trois filles qui reçoivent comme prénom Juliette, Jenni, Jessica. La sœur de Bernard suit de près avec Barthélémy. Malgré cette année un peu agitée, Julie obtient son diplôme.


Vient enfin le jour du mariage. Bien sur la mariée, qui en est à son septième mois, est un peu ronde, mais elle rayonne de bonheur. Bernard aussi, malgré le peu d’enthousiasme qu’il a à retrouver la famille de sa chérie dont l’attitude du temps d’Ariane le ronge toujours. Mais il lui faut bien faire faire bonne figure. Les victimes de Luc sont venues en nombre participer à l’heureux événement.


La nuit de noces, malgré l’embonpoint de la mariée, se passe le mieux du monde. À peine entrée portée dans les bras de son mari, selon la tradition, Julie se laisse glisser au sol pour le débraguetter et prodiguer de la langue et des lèvres ce qu’il faut pour mettre un époux en condition. Bernard l’entraine dans la chambre, glisse ses main sous la robe et retire le slip de la jeune femme, dégrafe le haut pour dégager la tendre poitrine. Il cajole et embrasse les seins gonflés avant de mettre sa femme à quatre pattes. Il trousse la robe et passe longuement un doigt sur la fente avant de dégager le petit bouton pour le pincer et le rouler entre ses doigts. La nouvelle épouse apprécie et le fait savoir par une respiration haletante ponctuée de petits gémissements. Il pénètre ensuite lentement sa femme et entame un doux va-et-vient, jusqu’à ce que Julie prenne son plaisir. Celle-ci se dégage doucement, achève de se déshabiller et entraîne son mari vers la salle de bain.


Après de complètes ablutions, ils regagnent la chambre où Julie prodigue une savante fellation avant de se mettre à nouveau à quatre pattes. Elle passe la main entre ses jambes pour s’astiquer la moule pendant que Bernard va s’occuper de la petite pastille. Il verse y quelques gouttes d’huile d’amande douce et la masse délicatement. Celle-ci s’assouplit sous la caresse, un puis deux doigts peuvent y entrer, qu’il remplace par son sexe oint lui aussi de la même huile. Il entre dans le cul de sa femme jusqu’à ce que sa queue y disparaisse entièrement. Après un temps de pause, il commence à la ramoner d’abord lentement, puis de plus en plus rapidement et puissamment. Julie va au-devant de ce pieu tout en continuant de se faire reluire le bouton avec conviction. Un tel traitement la porte de nouveau au plaisir. Après quoi, les fatigues conjuguées de la longue journée les font s’effondrer et plonger rapidement dans un sommeil réparateur.


La naissance de Thierry vient clore cette période difficile. Julie et Bernard sont si heureux que l’idée de lui donner un frère ou une sœur est rapidement au programme. Malgré ces joies, Julie a toujours la crainte diffuse que sa conduite passée n’aie engendré une fêlure dans l’amour qui l’unit à Bernard et qu’un jour celle-ci ne s’agrandisse jusqu’à faire s’effriter leur union. Aussi se jure-t-elle bien de tout faire pour que cela n’arrive jamais.