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n° 16369Fiche technique120984 caractères120984
Temps de lecture estimé : 68 mn
20/08/14
Résumé:  Sophie a mis Éric au défi et celui-ci l'a prise au mot en lui faisant passer une journée qu'elle n'est pas près d'oublier à Barcelona.
Critères:  fh fhh inconnu boitenuit fsoumise hdomine humilié(e) strip fellation cunnilingu préservati sandwich fsodo donjon bondage bougie fouetfesse piquepince init -prudes -fsoumisah
Auteur : Fantasio
Barcelona

Sophie commençait à regretter d’avoir accepté l’invitation de son mari à passer un long week-end en amoureux à Barcelone. En amoureux, tu parles ! En fait, il participait à une conférence internationale et depuis leur arrivée trois jours plus tôt, elle avait passé ses journées à se balader seule dans la ville, et le soir elle était obligée de l’accompagner aux dîners organisés par les différentes sociétés clientes de sa boîte. Pas vraiment l’escapade en amoureux qu’elle avait imaginée.


En plus, ce soir-là, tandis qu’ils partageaient leur dîner avec une douzaine de businessmen bedonnants, il venait de lui annoncer que le lendemain il allait devoir se rendre à Tarragona pour rencontrer des clients et qu’il ne rentrerait que le lendemain en fin de matinée.



Érica éclaté de rire, ce qui n’a fait qu’énerver Sophie encore davantage.



Elle détestait plus que tout qu’il la traite de prude, elle qui dans l’intimité se transformait en tigresse pour le plus grand plaisir de son mari. Et pourtant, il avait raison. Elle était maladivement timide et, pour le plus grand désespoir d’Éric, elle s’était toujours refusée à dévoiler ne fusse qu’un peu de son tempérament félin lors qu’ils se trouvaient hors du réconfortant cocon de leur chambre à coucher.



Éric a une nouvelle fois éclaté de rire avant de l’attirer vers lui et de lui dévorer la bouche dans un long baiser passionné. La colère de Sophie s’est évanouie sous l’effet du frisson de plaisir venu lui chatouiller l’entrejambe. Une heure plus tard, dans l’écrin douillet de leur chambre, ils ont fait l’amour comme deux jeunes amants, continuant à se provoquer et à s’exciter mutuellement en évoquant la journée du lendemain, Éric jouant le rôle de son amant d’un jour en adoptant un hilarant accent ibérique.



Leur corrida a duré jusqu’aux petites heures et lorsqu’Érica quitté la chambre à sept heure du matin, Sophie dormait profondément, l’esprit et le corps encore enveloppés par le souvenir de leurs étreintes. Elle s’est réveillée en sursaut lorsque la sonnerie de la porte a retenti dans la chambre. Elle a regardé le réveil pour constater qu’il était déjà dix heures. Après avoir enfilé un large peignoir éponge sur son corps dénudé encore humide de leurs ébats de la veille et des rêves érotiques qui avaient peuplé son sommeil, elle est allée ouvrir la porte de la chambre.


Elle est restée de longues secondes immobile devant la silhouette massive qui se découpait dans l’ouverture de la porte. Devant elle se tenait un homme d’une quarantaine d’année, au teint mat, à l’abondante crinière noire et dont les yeux brillants comme des charbons plongeaient dans le décolleté de son peignoir entrouvert. La surprise a brusquement fait place à la gêne et le visage de la jeune femme s’est aussitôt empourpré en découvrant le spectacle de ses appétissantes mamelles à demi dévoilée dans l’échancrure du peignoir. D’un geste nerveux elle a refermé le vêtement avant de se dissimuler derrière la porte entrouverte.



Sophie ne comprenait rien à ce que l’inconnu lui disait. Comment connaissait-il son nom ? Que faisait-il devant sa chambre à dix heures du matin ?



Elle l’a laissé entrer, incapable de penser à autre chose qu’à ce qu’il venait de lui dire : Éric l’avait envoyé ! Il l’avait fait, il avait osé ! Elle ne pouvait croire qu’il l’ait prise au mot dans le seul but de lui prouver qu’il avait raison et qu’elle n’oserait jamais mettre sa menace à exécution. Ramon se tenait au milieu de la pièce, devant le lit défait qui portait encore les traces humides et parfumées de leurs ébats. Il souriait et Sophie ne pouvait lutter contre le feu qui continuait à lui enflammer les joues. Elle tirait nerveusement sur la ceinture de son peignoir comme si elle craignait que le vêtement ne s’ouvre brusquement, découvrant ses tétons dressés et sa petite chatte tremblant d’angoisse autant que d’excitation.



Le cœur de Sophie battait à cent à l’heure et son cerveau menaçait d’exploser sous un tourbillon de pensées contradictoires. Le plus simple était de renvoyer Ramon à ses señoritas et d’attendre le lendemain pour avoir une sérieuse conversation avec Éric. Mais elle ne pouvait s’empêcher de penser à ce mot de « coincée » dont il l’avait qualifiée et qui résonnait de plus en plus fort dans sa tête. C’est donc comme ça qu’il la voyait : une épouse aimante et… coincée. Elle a eu envie de pleurer mais elle a réussi à se retenir et plongeant son regard dans celui de son visiteur.



Cette fois elle était réellement coincée ! Elle pouvait sans doute accepter l’idée de passer la journée en compagnie de cet homme plutôt séduisant, mais au ton de sa voix, elle devinait qu’il n’avait pas seulement l’intention de lui faire découvrir les Ramblas ou le Barrio Gotico.



Éric. Une nouvelle fois Éric. Elle avait beau se trouver seule à moitié nue devant cet homme élégant, à la fois inquiétant et attirant, c’était encore l’image et la pensée de son mari qui venait lui troubler l’esprit. C’est lui qui la mettait au défi, lui qui avait choisi de donner chair à leur délire de la veille.



Sophie s’est sentie rougir une nouvelle fois, tandis que Ramon fouillait la petite mallette qu’il avait amenée avec lui pour en sortir un petit caméscope.



Sophie n’arrivait toujours pas à croire qu’elle ait accepté de se retrouver dans cette situation. Elle serrait nerveusement la ceinture de son peignoir tout en plongeant ses yeux implorants dans l’objectif de la caméra, comme si c’était Éric qui se trouvait derrière le caméscope, Éric qui allait surgir d’un instant à l’autre pour la prendre dans ses bras et mettre fin à ce défi stupide qu’ils s’étaient lancés.


Mais rien ne s’est passé. Alors, dans un geste mécanique et presqu’inconscient, elle a tiré sur le bout de la ceinture dont le nœud s’est brusquement défait. Le peignoir entrouvert a révélé le sillon séparant ses seins agités par sa respiration nerveuse, puis la blancheur de son ventre tremblant d’excitation et enfin le duvet doré dissimulant les lèvres brillantes de sa petite chatte.


Tout en continuant à filmer, Ramon s’est approché pour poser sa main sur les épaules de Sophie, écartant les pans du peignoir pour le faire glisser lentement le long des bras de la jeune femme jusqu’à ce qu’il finisse par s’écraser à ses pieds, laissant Sophie entièrement nue, à quelques centimètres à peine de cet inconnu qui promenait sa caméra sur chaque centimètre de ses chairs frémissantes. Ramon s’est mis à la caresser doucement, tendrement, jusqu’à ce que la tension qui paralysait le corps Sophie finisse par disparaître et qu’elle s’abandonne au ballet délicat de ces doigts partis à la découverte de son corps brûlant d’excitation. Il a soupesé ses seins, joué avec ses tétons dressés, parcouru les courbes de ses hanches avant de se baisser pour approcher son visage du petit animal au pelage brillant et frémissant.


Il n’a pas eu besoin d’insister pour qu’elle écarte les cuisses afin que l’objectif de la caméra puisse capturer les éclats irisés des dentelles de chair tremblantes d’excitation sous les boucles dorées de son buisson. Les yeux fermés, Sophie s’est laissé envahir par les sensations intenses remontant de sa chatte, par le souffle chaud de son partenaire entre les chairs humides de ses petites lèvres, par les caresses de ses doigts glissant entre les boucles trempées, par la pointe de sa langue parcourant sa crevasse béante et frémissante de désir. Sophie n’a rien pu faire pour contenir les spasmes aussi brusques qu’inattendus qui sont venus lui secouer le corps en déclenchant un tsunami de jouissance qui s’est mis à déborder de sa caverne.


La jeune femme n’arrivait pas à croire qu’elle puisse jouir aussi intensément alors que les doigts et la langue de Ramon n’avait fait qu’effleurer les voiles protégeant l’entrée de sa grotte. Les yeux grands ouverts, elle regardait avec horreur et fascination le bouillon de jouissance qui jaillissait de sa chatte et que Ramon dégustait avec gourmandise.



Le corps tremblant, Sophie a plongé ses yeux brillants dans l’objectif de la caméra tandis que les doigts et la langue de Ramon continuaient à lui fouiller la chatte en déclenchant des vagues de plaisir de plus en plus intenses. Les images de son corps nu et de son sexe débordant de désir ont envahi son esprit. Comment en était-elle arrivée là ? Comment Éric, son mari, avait-il pu l’abandonner aussi cruellement aux caprices de cet homme ? Pour la première fois des larmes se sont mise à couler le long de ses joues.



Ramon s’est relevé, gardant sa caméra braquée sur le visage brûlant de Sophie, effaçant tendrement ses larmes.



Les yeux fixés dans l’objectif de la caméra, Sophie a hésité durant de longues secondes. La fellation n’était pas vraiment sa tasse de thé. Et si en de rares occasions elle s’est résignée accorder cette petite gâterie à Éric, c’était plus pour le plaisir de ce dernier que pour le sien. Pour sa part, elle trouvait cette pratique dégradante, et pour tout dire, quelque peu répugnante. Mais à cet instant, elle n’avait qu’une envie : faire payer Éric et lui prouver qu’elle n’était aussi coincée qu’il le pensait. Alors, elle a fini par s’agenouiller et par défaire nerveusement la ceinture, le bouton et la fermeture éclair du pantalon de Ramon, avant de sortir un imposant chorizo devant lequel elle a eu du mal à retenir un « oh ! » de surprise.



La jeune femme a eu un haut-le-cœur en approchant ses lèvres du gland épais et brillant dressé devant elle et en sentant son parfum animal venir lui chatouiller les narines. Un goût âcre et salé lui a envahi la bouche lorsqu’elle a enfin enfourné l’imposant sucre d’orge. Mais, alors qu’elle s’apprêtait à reculer, la main de Ramon est venue se poser sur sa tête l’obligeant à avaler les trois quart de la longue tige.



Sophie aurait bien voulu, mais il n’y avait aucune comparaison entre le frêle roseau d’Éric et le tronc épais et interminable de Ramon qui lui envahissait la bouche et menaçait de l’étouffer à chaque fois qu’il l’enfonçait profondément dans sa gorge.



La jeune femme s’est reculée brusquement lorsqu’elle a senti le membre de Ramon trembler dans sa bouche. Elle n’avait jamais accepté qu’Éric jouisse dans sa bouche et elle n’était pas prête à faire une exception pour Ramon. Les bordées de sperme chaud et collant sont venues s’écraser sur son visage et sur ses seins tandis qu’elle fixait la caméra d’un regard brillant d’excitation autant que de colère, un regard qui s’adressait à Éric et à ce jeu stupide et dangereux dans lequel il l’avait entraînée.



Ramon a posé la caméra sur le petit bureau, la braquant sur le fauteuil où il est allé s’asseoir en entraînant Sophie par la main et en la forçant à s’allonger en travers de ses cuisses.



Trop tard. Sophie a laissé échapper un cri de surprise autant que de douleur lorsque la large main de Ramon s’est écrasée sur ses fesses. Il lui était déjà arrivé de prendre son pied en s’abandonnant au plaisir de la fessée lors de ses ébats avec Éric. Mais là, allongée nue sur les cuisses d’un inconnu, elle ne ressentait rien d’autre que la honte et l’humiliation, agitant frénétiquement ses jambes au rythme de claques résonnant dans la chambre, accompagnées par ses cris de détresse.



Il avait raison, mais Sophie se serait fait couper la langue plutôt que de l’avouer. Alors, elle a serré les dents en sentant sa petite chatte s’inonder à mesure que ses fesses prenaient une délicieuse coloration de soleil couchant. Il l’a fessée pendant cinq longues minutes, alternant les claques et les caresses sur ses chairs brûlantes et au fond de son sillon débordant de plaisir. Puis, il lui a demandé de se relever pour lui permettre de filmer en gros plan les deux astres rougissants.



Sophie était sur un nuage. Elle venait de jouir pour la deuxième fois et elle n’arrivait pas à croire à ce qui lui arrivait. Même si elle en voulait toujours à Éric, elle ne pouvait nier qu’elle commençait à trouver cette aventure plutôt intéressante. Alors, avant de disparaître dans la salle de bain, elle a souri à la caméra avant de lui envoyer un baiser.


Sous le jet bouillonnant de la douche, Sophie pensait à Éric, mais aussi et surtout à Ramon. Même si elle aurait aimé chasser cette idée de son esprit, elle ne pouvait s’empêcher d’espérer qu’il vienne la rejoindre pour prendre enfin possession de son corps brûlant et de sa petite chatte miaulant de désir. Alors, lorsque la porte de la cabine s’est ouverte pour révéler le corps nu et musclé de son séduisant hidalgo et son sexe dressé enveloppé dans un étui de latex mauve, Sophie n’y a pas réfléchi à deux fois, enroulant ses bras autour du cou de Ramon et l’entraînant sous le jet bouillonnant pour lui dévorer la bouche dans un baiser passionné.


Ils sont restés de longues minutes enlacés, les jambes de Sophie nouées autour de la taille de son partenaire, le con traversé par l’épais gourdin sur lequel elle rebondissait violemment en gémissant de plaisir. Au bout de dix longues minutes le sexe de Ramon s’est mis à trembler nerveusement, gonflant l’enveloppe de latex de puissantes bordées de foutre. Puis, lorsqu’il a fini par reposer la jeune femme sur le sol trempé de la douche, elle l’a regardé en souriant avant de le récompenser de ses efforts par un baiser à la fois tendre et passionné.




oooOOOooo





Debout devant la penderie aux côtés de sa partenaire d’un jour, Ramon contemplait les parures plutôt tristounettes que Sophie avait emmenées pour son escapade à Barcelona.



Sophie n’a pas eu le temps de terminer sa phrase que la main de Ramon s’était déjà écrasée sur ses fesses dénudées.



Ramon lui a tendu une petite robe d’été en imprimé fleuri, boutonnée de haut en bas sur le devant. Elle aurait voulu refuser, l’envoyer se faire voir, lui et son ignoble complice qui devait sans doute penser à elle tandis qu’il discutait avec ses clients à plus de cent kilomètres de là. Mais elle n’en avait pas la force, ni sans doute l’envie. Ce qu’elle était en train de vivre était tellement intense qu’elle ne voulait pas que cela s’arrête. Alors, elle a enfilé la robe à même sa peau nue, boutonnant un à un les boutons avant que Ramon ne l’arrête pour l’obliger à laisser ouverts les deux premiers et les deux derniers boutons.


Devant le grand miroir de la penderie, Sophie a vu son visage rougir en découvrant l’indécente exhibition de ses seins apparaissant entre les pans entrouverts de la robe, offerts à la caméra de Ramon dont l’objectif plongeait le long des collines charnues pour révéler leurs larges aréoles et leurs sombres tétons raides d’excitation. Plus bas, la situation n’était guère plus rassurante. L’ouverture de la robe remontait jusqu’au sommet de ses cuisses en s’arrêtant dangereusement à la hauteur de son petit minou où se trouvait le premier bouton refermé.



Sans demander l’avis de Ramon, Sophie s’est emparée d’un large foulard de soie dont elle s’est drapée les épaules et la poitrine par la même occasion. Son partenaire s’est contenté de lui adresser un sourire amusé. Elle a compris que s’il était temporairement disposé à lui consentir cette fragile protection, il lui appartiendrait de décider quand il l’obligerait à s’en défaire. Ils se sont baladés durant le reste de la matinée et le début de l’après-midi, descendant les Ramblas jusqu’au port, avant de partir à la découverte des ruelles ombragées du Barrio Gotico. Pour les passants croisés le long de leur périple, ils étaient un couple amoureux comme des dizaines d’autres, et Sophie s’est plu à imaginer que c’était le cas, bercée par la voix suave et chaude de Ramon qui lui racontait l’histoire de sa ville, le bras tendrement passé autour de ses épaules et la main discrètement glissée dans son corsage.


Ils ont fini par s’arrêter sur une terrasse de la Plaza Real pour déguster des tapas arrosées d’un délicieux Rueda glacé. Sophie était sous le charme de son guide au point qu’elle en avait presque oublié qu’elle ne portait rien sous sa robe fleurie. Mais Ramon l’a rapidement ramenée à la réalité en lui demandant de retirer son foulard.



Elle n’a pas osé en dire plus, découvrant le regard noir de Ramon et se rappelant ce qu’il lui avait dit dans la chambre. Alors, elle a écarté le fin tissu de soie pour le laisser reposer sur ses épaules et offrir à son partenaire et à la caméra qu’il avait sortie de sa poche, une admirable vue plongeante sur son appétissante poitrine. Tant qu’elle gardait le buste droit, ses seins restaient plus ou moins dissimulés sous le tissu fleuri de la robe. Mais dès qu’elle se penchait pour poser son verre sur la table ou pour saisir une tapas, ses jolis fruits mûrs menaçaient de jaillir de leur prison fleurie.


Lorsque le garçon est venu leur apporter une nouvelle ration de pinchos, Sophie s’est redressée au fond de son siège, faisant un geste vers les pans de sa robe avant de se ressaisir en découvrant le regard sombre de Ramon. Debout à côté d’elle, le jeune homme avait une vue plongeante sur les collines charnues, tremblantes de honte et d’émotion à l’idée de leur indécente exhibition.



Elle lui a lancé un regard implorant mais elle savait que c’était inutile. Ramon gardait la caméra braqué sur sa poitrine et il n’était visiblement pas prêt à en rester là. Le visage et le corps de Sophie étaient brûlants. Elle fixait l’objectif de la caméra comme un petit animal pris au piège. Elle pensait à Éric, elle avait honte. Et pourtant, l’éclat brillant de ses yeux trahissait l’excitation de plus en plus intense qui lui consumait les chairs. Alors, sans quitter la caméra des yeux, Sophie a défait le troisième bouton, sentant avec horreur autant qu’avec délice sa robe s’ouvrir comme une fleur pour libérer ses admirables nichons et laisser le vent brûlant de Barcelona venir caresser ses tétons qui pointaient en dehors du corsage, pour le plus grand plaisir de Juan, de Ramon et d’une demi-douzaine de clients assis aux tables voisines.


En entendant les sifflets et les applaudissements provenant des autres tables, Sophie a rapidement reboutonné se robe jusqu’à l’avant dernier bouton. Si ça ne lui plait pas tant pis, a-t-elle pensé je n’ai pas l’intention de m’exhiber devant la moitié de Barcelone. Ramon s’est contenté de rire, avant de régler l’addition et d’emmener sa délicieuse compagne à la découverte de la ville.



En une fraction de seconde, Sophie s’est retrouvée adossée à une porte cochère, sentant avec angoisse autant qu’avec délice, la main de Ramon glisser entre ses cuisses et ses doigts venir se tremper aux liqueurs de plaisir qui lui inondaient la chatte.



Ramon a éclaté de rire en retirant sa main brillante de liqueurs. Il a avancé ses doigts vers les lèvres de Sophie qui s’est mise à les lécher avec gourmandise, les yeux plongés dans ceux de cet homme qui n’arrêtait pas de la surprendre depuis qu’il s’était présenté dans sa chambre d’hôtel quelques heures plus tôt.


Il l’a emmenée déjeuner dans une petite marisqueria où ils ont dégustés de délicieux fruits de mer, eux aussi arrosés de deux bouteilles de Rueda rafraîchissant à souhait. Sophie n’avait pas l’habitude de boire autant et le vin blanc a fini par lui faire oublier ses inhibitions. Cette fois, c’est elle qui a choisi de déboutonner son corsage pour qu’à l’instar de Juan, le garçon du restaurant puisse lui aussi se délecter d’un spectacle au moins aussi savoureux que les mets qu’il leur avait servis. Et lorsque Ramon lui a demandé d’écarter les jambes pour offrir l’émouvant tableau de sa chatte brillante à l’objectif de sa caméra, elle n’a même pas pensé à s’en offusquer, obéissant docilement aux instructions de son partenaire et glissant de sa propre initiative ses doigts entre les chairs ruisselantes de son petit coquillage.



Il la prise par la main pour l’entraîner vers les toilettes du restaurant et Sophie l’a suivi en sentant son cœur battre la chamade, indifférente au spectacle de sa poitrine à moitié dénudée et de ses longues cuisses apparaissant entre les pans de la robe tandis qu’elle se précipitait derrière Ramon. Ils se sont enfermés dans une cabine, nerveux comme deux adolescents avant leur première étreinte. Sophie a aidé Ramon à enfiler un préservatif et lorsqu’il s’est assis sur la cuvette, elle est venue s’empaler sur son manche de pioche, nouant ses bras autour du cou de son partenaire pour partager sa jouissance dans un baiser passionné. Au bout de quelques minutes, des spasmes ininterrompus parcouraient le corps de la jeune femme tandis que le fruit du plaisir s’écoulait entre ses cuisses. Jamais Éric ne l’avait comblée comme Ramon était en train de le faire. L’épais gourdin lui écartelait les chairs, pilonnant sa chatte dans un interminable mouvement de va-et-vient au bout duquel le gland venait s’écraser au fond de la caverne.


Au milieu de leurs ébats, il lui a demandé de se retourner pour lui offrir le spectacle de son cul dressé juste sous ses narines. Il l’a reniflée, caressée, léchée avec passion, laissant sa langue descendre entre les dentelles roses et trempées de son con. Puis il l’a attirée vers lui pour plonger une nouvelle fois son imposant pilon au cœur de son coquillage débordant.


Lorsqu’ils sont revenus dans la salle du restaurant dix minutes plus tard, le visage de Sophie était brûlant d’excitation et elle essayait désespérément de contenir un fou rire en observant les mines offusqués, amusés ou envieuses des clients.


Avant de rentrer à l’hôtel, ils se sont arrêtés dans un magasin de chaussures, Ramon ayant insisté pour lui acheter une paire d’escarpins à talon aiguille, attachés à la cheville par une bride de cuir.



Une jeune femme s’est approchée pour s’occuper d’eux avant de disparaître dans l’arrière-boutique pour aller chercher les souliers indiqués par Ramon. Le cœur de Sophie battait à cent à l’heure, assise sur le petit divan, sa robe ouverte jusqu’au sommet de ses cuisses, s’apprêtant à tendre sa jambe à la jeune femme et à lui offrir le spectacle de son coquillage brillant et tremblant d’excitation.



Sophie a obéi, et lorsque la jeune femme est venue s’accroupir à ses pieds, elle a pu lire la surprise dans ses yeux, rapidement remplacée par l’éclat brillant d’une excitation complice. Après avoir attaché les souliers aux chevilles de Sophie, tout en prenant son temps pour admirer les chairs roses de plus en plus humides de la jolie chatte pleurant d’émotion juste sous son nez, la vendeuse a relevé la tête pour adresser un large sourire à sa cliente et lui demander si elle trouvait les chaussures à son goût.



Sophie a fini par se lever, arpentant le magasin d’une démarche mal assurée. Lorsqu’elle a découvert son image dans les miroirs de la boutique, sa robe grande ouverte sur son ventre dénudé, ses longues cuisses pâles et le buisson doré de son petit minou, elle a une nouvelle fois senti son volcan exploser et les larmes du plaisir couler le long de ses cuisses.


Elle s’est retournée brusquement à la vue des deux dames âgées qui étaient entrées dans le magasin, déclenchant le fou rire de Ramon et de la vendeuse. Après avoir reboutonné sa robe, Sophie est allé se rasseoir aux côtés de son partenaire en lui lançant un regard assassin.


Après ce premier achat, ils sont allés dans une petite boutique qui vendait des articles de mode et de lingerie bien trop osés pour les goûts de Sophie.



Sophie a disparu dans la cabine avec la petite robe noire en lycra, échancrée dans le dos jusqu’au bas des reins et dotée d’un décolleté en v descendant profondément entre les seins. En plus, elle était à peine plus longue qu’un tee-shirt, s’arrêtant juste sous ses fesses et menaçant à tout instant de dévoiler ses sphères lunaires aux regards des passants.


En se regardant dans le miroir de la cabine, c’est à peine si Sophie a pu se reconnaître dans cette femme provoquante et sexy qui plongeait son regard dans le sien et dont la petite chatte vibrait tout autant que la sienne.



Sophie a disparu dans la cabine pour enfiler le porte-jarretelles, la petite culotte et les bas de soie, et lorsqu’elle est sortie, Ramon a eu du mal à cacher son admiration.



Un frisson d’angoisse et d’excitation a parcouru le corps de Sophie tandis que les yeux brillants de Ramon plongeaient dans les siens et qu’elle pouvait y lire la promesse de bien d’autres surprises. Ils sont allés boire un verre dans un bar à la mode où, pour la première fois de sa vie, Sophie a pris du plaisir en sentant les regards des hommes glisser sur ses appétissantes rondeurs voluptueusement moulées dans l’étroit fourreau noir. Elle se sentait belle, désirable, terriblement appétissante et elle était heureuse de le montrer. Ramon l’a présentée à quelques-uns de ses amis et, à sa grande surprise, elle s’est sentie à l’aise au milieu de ces hommes qui la dévoraient du regard.



La douce euphorie de Sophie s’est brusquement évanouie pour laisser place à ce sentiment de honte et de gêne qu’elle ne connaissait que trop bien et qu’elle avait cru pouvoir oublier. Elle en voulait à Ramon de l’avoir une nouvelle fois ramenée à la triste réalité de son sort, pauvre femme livrée au bon vouloir et aux caprices de cet homme envoyé par son mari.



Elle a avalé une longue gorgée de vin blanc dans l’espoir de se donner une contenance et surtout dans l’espoir que son détestable partenaire se conterait de ce petit mensonge par omission. Mais elle ne se faisait pas beaucoup d’illusions, et lorsqu’elle a relevé la tête, le regard et le petit sourire cruel de Ramon ne laissaient aucun doute sur ses intentions.



Ramon avait passé son bras autour de ses épaules, la tenant fermement contre lui, posant des baisers amoureux dans son cou et laissant sa main disparaître dans le profond décolleté de la robe pour caresser les sphères chaudes et frémissantes de ses seins. Sophie avait une furieuse envie de le gifler et de s’enfuir à toutes jambes pour aller s’enfermer dans sa chambre en attendant le retour du salaud qui l’avait abandonnée entre les mains de cet obsédé sexuel. Mais elle était paralysée, son esprit et son corps brûlaient d’angoisse autant que d’excitation. Elle entendait les rires des hommes, les commentaires envieux qu’ils adressaient à Ramon et à la chance qu’il avait de pouvoir s’occuper d’une si jolie señorita.



Sans attendre sa réponse, l’homme a avancé la main pour la glisser sous le décolleté et se mettre à peloter le nichon de Sophie. Le bar était plein et le groupe des amis de Ramon l’entourait étroitement. Son cœur menaçait de sortir de sa poitrine, tandis qu’ils lui caressaient les seins et que d’autres mains remontaient le long de ses cuisses, relevant sa courte robe jusqu’au-dessus de ses bas. Elle ne pouvait pas lutter, elle ne voulait pas lutter. Les sensations qui lui traversaient le corps étaient bien trop intenses pour souhaiter qu’elles s’arrêtent. Alors elle a fermé les yeux, tendant ses lèvres à Ramon pour qu’il étouffe ses gémissements de plaisir dans un long baiser brûlant.



Sophie n’a pu s’empêcher de sourire en regardant son étonnant compagnon. Elle avait joui sous les caresses de ces hommes qui l’entouraient encore et l’idée de partir vers de nouvelles aventures au bras de son bel hidalgo ne faisait qu’accroître son excitation. Avant de partir, elle les a embrassés l’un après l’autre, leur offrant le souvenir sucré de ses lèvres et de sa langue serpentine.


Lorsqu’ils sont rentrés à l’hôtel, il était près de vingt heure et Sophie n’avait qu’une envie : qu’il la prenne encore une fois, longuement, passionnément, qu’il la possède, qu’il la pénètre, qu’il la fasse jouir encore et encore. Mais au lieu de cela, Ramon était allé s’asseoir dans le fauteuil d’où il la regardait avec un petit sourire cruel dessiné sur les lèvres.



Sophie n’a pas hésité, faisant passer le fin tissu de lycra par-dessus sa tête, pour se retrouver les seins nus, dressée sur ses escarpins à talon et seulement vêtue de ses bas de soie, de son porte-jarretelles et d’une délicate culotte de dentelle garnie de volant dont le triangle translucide révélait les chairs roses et brillantes de sa petite chatte. Elle était prête. Elle se tenait devant son maître et n’aspirait qu’à lui appartenir encore davantage.



La jeune femme s’est exécutée sans même réfléchir. Ce n’est pas vraiment ce qu’elle avait en tête mais Ramon avait le talent de la surprendre et cela l’excitait toujours davantage. Alors, comme il le lui avait demandé, elle s’est mise à arpenter la chambre à quatre pattes, se glissant contre les jambes de son maître comme une jeune chatte en chaleur, lui offrant la vision de sa croupe lunaire et des lèvres épaisse de son con pointant leur nez sous la courbe charnue de ses fesses.


Cela lui était égal de se balader comme un petit animal, à quatre pattes, uniquement vêtue de ses bas et de son porte-jarretelles, agitant ses jolies fesses sous le nez de cet homme qui la filmait en souriant et qui lui faisait découvrir des territoires qu’elle s’était toujours refusée à explorer. Elle était bien et elle était prête à le suivre là où il voudrait la conduire.


Ramon a sorti un collier de chien de son sac avant de l’attacher au cou de Sophie et se promener avec elle dans la chambre en la tenant au bout de sa laisse.



Sophie s’est allongée lascivement sur le tapis, sans quitter la caméra des yeux, écartant les cuisses et les lèvres de sa petite chatte pour y glisser les doigts et se lancer dans le récit de son incroyable journée. Sous le ballet de ses doigts, elle a revécu les sensations inédites de son après-midi. Son indécente exhibition à la terrasse du café et dans le magasin de chaussures, les caresses des amis de Ramon sur son corps à moitié dénudé, et à présent ce rôle de chienne docile auquel elle s’abandonnait pour son plus grand plaisir.


Elle avait de plus en plus de mal à parler. Sa petite chatte réclamait toute son attention et la caméra de Ramon braquée sur ses chairs brillantes ne faisait qu’accroître son excitation.



Le visage de Sophie a brusquement pâli en découvrant le plug anal que son partenaire tenait à la main. Un cône noir de près de quinze centimètre de long, terminé par un disque de caoutchouc et une longue queue de cheval. Elle ne voulait pas y croire mais son esprit était bien trop troublé pour lui permettre de réfléchir. Alors, elle a assumé la position comme il le lui demandait, s’appuyant sur ses mains et ses genoux, dressant son derrière frémissant en direction de Ramon.


Son corps tout entier s’est mis à trembler quand Ramon a écarté ses fesses pour observer son petit trou ridé, cet orifice honteux qu’elle associait aux plus méprisables des pratiques. Elle a senti un filet d’huile lubrifiante couler le long du sillon de ses fesses et se glisser doucement en elle sous les caresses de son partenaire. Mais à chaque fois que celui-ci s’approchait de sa rondelle, elle resserrait brusquement les fesses pour repousser l’intrus.



Avant que Sophie ne puisse ajouter quoi que ce soit, elle a senti le bras de Ramon se glisser autour de sa taille pour l’entraîner brusquement dans les airs, la tête en bas, les mains posées sur le sol et les jambes s’agitant nerveusement. Les claques sonores ont résonné dans la chambre tandis que Ramon lui martyrisait les fesses sans aucune retenue, tout en lui expliquant qu’il en avait marre de ses jérémiades, de ses objections et de ses interdits ridicules.



La fessée a duré deux longues minutes et lorsqu’il la reposée par terre, le corps de Sophie était presqu’aussi brûlant que la peau de ses fesses. Ramon ne lui a pas laissé reprendre ses esprits, posant la pointe abondamment lubrifiée du plug sur la rondelle frémissante de son cul. La punition de Ramon n’avait pas seulement attendri les jolies fesses de la jeune femme, elle avait aussi affaibli la résistance de son sphincter, et c’est sans effort que Ramon a enfoncé le plug au cœur du petit muscle fripé.


Sophie n’avait plus la force ni le désir de lutter. Elle gémissait en sentant son cul s’ouvrir toujours davantage pour laisser place à l’imposant cône de caoutchouc. Et lorsque après avoir accueilli le diamètre maximal du plug, son petit anneau s’est brusquement refermé pour avaler le gode, Sophie a laissé échapper un long râle de soulagement autant que de plaisir.


Ramon s’est mis à jouer avec le plug, le faisant aller et venir entre les reins de Sophie, filmant son petit trou s’ouvrant et se refermant au rythme de ses va-et-vient accompagnés de petits « Oh ! » de surprise à chaque fois que la base du cône franchissait le muscle élastique.



Sophie était au bord de la jouissance. Les mouvements du gode au fond de son cul se répercutaient sur les chairs de sa petite chatte, excitant les millions de terminaisons nerveuses, non plus par l’intérieur mais par l’extérieur de sa caverne, jusqu’à ce qu’à la faire exploser de plaisir et s’écrouler sur le sol en inondant le tapis de ses liqueurs.


Tandis que Ramon la filmait gisant sur le tapis de la chambre, Sophie reprenait lentement son souffle, le plug encore profondément enfoncé dans l’étroit conduit de son cul. La pression du jouet contre sa vessie gonflée des abondantes libations auxquelles elle s’était livrée durant toute l’après-midi, lui donnait une furieuse envie de se soulager.



Le mouvement de ses jambes et de ses cuisses agitaient le plug profondément enchâssé au fond de ses entrailles, augmentant toujours davantage son irrésistible envie de pisser. Après avoir fait deux fois le tour de la chambre, alors que Sophie sentait sa résistance faiblir, Ramon l’a conduite vers la salle de bain, et après avoir ouvert la porte de la cabine de douche, il l’a invitée à y entrer.



Sophie ne s’était jamais sentie aussi humiliée. Elle reprenait brusquement conscience de la cruauté du jeu auquel elle était en train de se soumettre. Elle s’était rabaissée au point de devenir son animal de compagnie, sa soumise, condamnée à assouvir ses plus vils caprices, jusqu’à devoir lever la jambe comme une vulgaire chienne pour se soulager devant ce maître cruel qui continuait à la filmer et riait devant le masque d’angoisse qui se dessinait sur son visage.


Elle aurait pu tout arrêter et ordonner à Ramon à quitter sa chambre sur le champ. Mais elle était incapable de lutter contre cette envie pressante qui lui nouait le ventre et qu’elle ne pouvait plus retenir. Alors, elle a fini par lever la jambe, laissant jaillir un puissant jet doré qui est venu s’écraser en gros bouillons sur le carrelage de la douche.



C’était vrai que Sophie ressentait un immense soulagement en sentant sa vessie se vider. Un soulagement pas très éloigné de la jouissance, si seulement elle avait pu oublier la honte et l’humiliation qu’elle ressentait en pissant comme une chienne sous l’œil de la caméra.


Lorsque les dernières gouttes se sont mises à couler, Ramon a glissé les doigts entres les lèvres trempées de sa chatte avant de les porter à sa bouche et déguster le nectar parfumé.



Sophie a entrouvert ses lèvres entre lesquelles il a enfoncé ses doigts couverts d’urine et pour la deuxième fois de la journée, des larmes ont coulé sur ses joues. Ramon s’est penché vers elle pour la féliciter, lui dire qu’elle était une gentille petite chienne et lui dévorer la bouche dans un baiser brûlant de passion. Comme par magie, le désespoir et la souffrance que Sophie ressentait quelques secondes plus tôt se sont effacés, laissant place à une délicieuse sensation de plaisir.



Ramon l’a entraînée au bout de sa laisse. Elle portait encore le plug profondément enfoncé entre ses reins, et malgré qu’elle soit se soulagé la vessie, les sensations qui lui traversaient le cul et le con continuaient à lui enflammer le corps. Il s’est assis dans le fauteuil et elle s’est agenouillée entre ses jambes écartées. Ils se sont regardés en silence durant de longues secondes. Elle, attendant qu’il continue à la surprendre, et lui, admirant cette femme étonnante qu’il ne connaissait pas il y a huit heures de cela et qui se trouvait à présent nue à ses pieds, prête à satisfaire le moindre de ses désirs.



Il s’est déboutonné pour sortir sa longue queue à moitié endormie et la pointer en direction de Sophie. La jeune femme a souri à son maître, comme pour le remercier de lui offrir ce cadeau. Ce n’est qu’après avoir enfourné l’imposant sucre d’orge qu’elle s’est rappelé de ce qu’il lui avait dit quelques heures plutôt.



Au bout de cinq minutes, le sexe de Ramon a commencé à donner des signes de fébrilité. L’esprit de Sophie était torturé entre le plaisir intense qui remontait de sa chatte pleurant entre ses doigts et la perspective de l’inévitable explosion de sperme qui allait bientôt lui envahir la bouche. Et lorsque celle-ci est enfin arrivée, la jeune femme a senti son propre sexe exploser à son tour. Le sperme était épais, d’une saveur douce-amère, étrange mais pas désagréable, et Sophie s’est étonnée du plaisir qu’elle a ressenti en avalant la liqueur tiède. Elle a relevé la tête en souriant avec un petit air de défi. Elle était fière d’avoir passé cette nouvelle épreuve et, comme il le lui avait prédit, heureuse d’y avoir une nouvelle fois pris du plaisir.



Sophie s’est relevée en souriant, plongeant ses grands yeux bleus dans ceux de son amant d’un jour. Un mince filet de sperme accroché à ses lèvres, elle s’est approchée de Ramon pour lui offrir sa bouche et partager avec lui les saveurs de sa jouissance. Puis, elle a ramassé ses vêtements avant de disparaître dans la salle de bain en balançant sensuellement son magnifique derrière duquel pendait une longue queue de cheval noire.


Elle en est ressortie près de quarante minutes plus tard. Ramon a eu du mal à reconnaître la jeune femme timide et effacée dont il avait fait la connaissance le matin même. Élégamment maquillée, ses boucles blondes tombant sur ses épaules, provoquante comme jamais dans le fourreau noir qu’il lui avait offert quelques heures plus tôt, Sophie n’avait plus rien de l’épouse prude et soi-disant coincée. Elle était incroyablement sensuelle et attirante, et elle le savait. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle voulait provoquer le désir des hommes ou plutôt d’un homme. Cet homme qui la regardait en souriant, les yeux brillants d’admiration, et qui lui faisait vivre d’incroyables extases.



Il l’a prise dans ses bras, laissant ses mains courir sur ses chairs frémissantes, glissant sa langue entre ses lèvres entrouvertes pour partager un long baiser. Sophie aurait aimé qu’il la prenne là, tout de suite, que son énorme sexe parte une nouvelle fois à la conquête de sa petite chatte. Mais même si Ramon en avait envie presqu’autant qu’elle, il avait d’autres plans en tête.



Ramon tenait à la main deux boules de geisha argentées. Si Sophie avait bien entendu déjà vu et entendu parler de ce genre de jouet, elle n’avait jamais imaginé qu’elle puisse elle-même glisser un jour ces étranges sphères dans l’intimité de sa petite chatte. L’espace d’une seconde, l’ancienne Sophie a refait surface et un petit sourire de satisfaction s’est dessiné sur les lèvres de Ramon en constatant qu’une fois de plus, il était parvenu à déstabiliser son adorable soumise.


Il a remonté la robe sur les hanches de Sophie, pour dévoiler la petite culotte noire qu’il a baissé jusqu’au sommet des bas, révélant le con glabre comme au premier jour, avec ses grandes lèvres joufflues comme les quartiers d’un abricot et les délicates dentelles roses et brillantes de ses nymphes. Ramon s’est baissé pour observer le petit animal, s’enivrer de ses arômes et de ses saveurs, laisser sa langue courir le long de la fente humide, avant de faire disparaître les boules métalliques au fond de la bouche vorace.



Ils se sont mis à rire comme deux amants complices tandis qu’ils quittaient la chambre pour poursuivre leur inoubliable journée côte à côte.

Il était plus de dix heures, bien trop tôt pour dîner à la mode espagnole, alors Ramon l’a emmenée dans un bar branché sur la colline du Tibidado. Comme il fallait s’y attendre, leur entrée n’est pas passée inaperçue. Les hommes autant que les femmes s’arrêtaient de parler au passage de cette blonde affolante accrochée au bras de son élégant hidalgo et dont le côté face autant que le côté pile dévoilaient ses formes enivrantes.


Sophie avait gardé son collier de chien, signe de sa soumission à son amant d’un jour. Elle se serrait contre Ramon, moins pour se protéger des regards admiratifs qui se portaient sur elle que pour s’aider à marcher sans laisser échapper les deux sphères métalliques qui dansaient dans le palais brillant de sa petite chatte.


Ils sont allés sur la terrasse pour profiter du merveilleux spectacle de Barcelona la nuit. Appuyée contre la rambarde, le corps de Ramon pressé contre le sien, juste derrière elle, sentant son souffle chaud lui glisser le long du cou tandis qu’il lui parlait des différents quartiers de la ville, Sophie était sur un nuage. Elle espérait que cette journée ne finisse jamais, et tant pis pour Éric et ses plans foireux. Il n’avait qu’à s’en prendre à lui-même. Seules comptaient pour elle les sensations extraordinaires qu’elle avait ressenties tout au long de cette journée qui était encore loin d’être terminée.


Alors qu’elle rêvait d’un avenir impossible aux côtés de son nouveau maître, les boules se sont brusquement mises à vibrer au fond de sa petite chatte. Au bout de quelques secondes à peine, la surprise a fait place à l’angoisse lorsqu’elle a réalisé la conséquence inéluctable qui allait résulter de l’agitation frénétique des deux sphères au fond de sa petite chatte.



Sophie regardait droit devant elle, mais l’image des lumières dansant devant ses yeux ne parvenaient plus à son cerveau. Son esprit et son corps tout entier étaient concentrés sur le ballet infernal des deux boules s’agitant entre ses cuisses, déclenchant un courant électrique qui lui traversait les chairs depuis le bout de ses orteils jusqu’à la racine de ses cheveux.



La jeune femme a fini par se retourner pour saluer Luis d’un « hola » susurré entre deux spasmes de plaisir. Sa main était posée sur son entrejambe dans l’espoir d’étouffer le vrombissement électrique des boules de geisha. Son visage brûlait presqu’autant que sa petite chatte. Alors que ses liqueurs inondaient sa petite culotte et coulaient le long de ses cuisses, Sophie n’osait pas lever les yeux et affronter les regards de Ramon et de son ami.



Ramon a éclaté de rire, interrompant brusquement les vibrations infernales. Sophie transpirait comme si elle venait de courir un marathon. Elle a avalé d’un trait la coupe de cava qu’elle tenait à la main, se tournant une nouvelle fois vers les lumières de la ville en tremblant à l’idée de ce que Ramon allait pouvoir inventer pour parvenir une nouvelle fois à la surprendre.



Sophie se sentait une nouvelle fois humiliée, trahie. Alors que quelques minutes plus tôt, elle se construisait des châteaux en Espagne, tendrement enlacée à son bel hidalgo, Ramon avait une nouvelle fois brisé son rêve de petite fille et elle ne pouvait s’empêcher de trembler à l’idée qu’il allait à nouveau la mettre à l’épreuve.



La jeune femme était morte de honte. Elle n’osait pas regarder l’homme qui se tenait aux côtés de Ramon et dont elle devinait le sourire narquois. Alors, elle a fini par glisser sa main sous la robe et sous sa petite culotte. Elle n’a pas dû aller bien loin pour tremper ses doigts dans la petite mare de liqueur qui coulait encore de sa chatte.


Ce n’est que lorsqu’elle a remonté ses doigts brillants pour les tendre vers la bouche de Luis qu’elle a pour la première fois plongé ses yeux dans ceux de l’inconnu. Il devait avoir quelques années de plus qu’elle, des yeux aussi sombres et fascinants que ceux de Ramon et le même sourire à la fois charmeur et troublant.


Sophie a ressenti un délicieux frisson lorsqu’il a refermé ses lèvres sur ses doigts. Elle venait de jouir devant un inconnu et partager avec lui le fruit de sa jouissance. Et pour la énième fois, elle s’était demandé comment elle en était arrivée là.


Lorsqu’après une seconde visite dans sa caverne inondée, elle a glissé ses doigts dans la bouche de Ramon, ils se sont souri comme deux complices partageant un intense plaisir.



Sophie est sortie du bar au bras de ses deux caballeros, deux chevaliers servants qu’elle n’aspirait qu’à servir. Éric lui avait envoyé Ramon et voilà que Ramon avait choisi d’inviter Luis. Et si elle avait eu du mal à accepter l’arrivée surprise de Ramon dans son existence bourgeoise, il ne lui avait fallu que quelques heures bouleversantes d’émotion pour que celle de Luis lui paraisse non seulement naturelle mais aussi délicieusement excitante.


Ils ont dîné dans une petite bodega, riant et buvant comme des amis de toujours, si ce n’étaient les baisers humides et passionnés que Sophie partageait avec l’un puis avec l’autre de ses nouveaux amis tout en laissant leurs mains se balader librement entre ses cuisses. Deux ou trois fois au cours du repas, Ramon a joué avec sa télécommande, histoire de faire grimper le degré d’hydrométrie dans la petite chatte de leur partenaire, obligeant la pauvre Sophie à se mordre les lèvres en se trémoussant sur sa chaise tandis que ces deux partenaires riaient de ses grimaces. Et en guise de pourboire, le serveur a pu glisser la main pendant deux longues minutes dans le décolleté de Sophie pour peloter amoureusement ses seins pour le plus grand plaisir des trois convives.



Sophie n’était pas assez naïve que pour croire que la Tia Maria n’était qu’un simple « petit bar ». Mais loin de l’inquiéter, la perspective de se laisser une nouvelle fois surprendre par Ramon était aussi intensément délicieuse que l’agitation des boules de geisha au creux de sa petite chatte.


Ils sont montés dans un taxi, Sophie serrée sur la banquette arrière entre ses deux compagnons dont les mains et la bouche n’ont pas tardé à prendre possession de son corps pour le plus grand plaisir de leur chauffeur qui avait le plus grand mal à rester concentré sur la route. Les seins de la jeune femme n’ont pas tardé à jaillir du décolleté pour s’offrir à la bouche gourmande des deux hommes, tandis que ses jambes largement écartées accueillaient leurs mains et leurs doigts, lancés à l’assaut de sa forteresse sans défense.


Le chauffeur les a déposés devant le Tia Maria, refusant de se faire payer et demandant en échange le privilège d’embrasser leur excitante compagne.



Sophie était bien trop excitée pour y trouver à redire. Elle n’en avait rien à faire de remonter sa robe et de baisser sa petite culotte au milieu du trottoir, tandis que les clients entraient et sortaient de l’établissement. Elle n’entendait pas leurs exclamations de surprise, leurs rires ou leurs sifflements. Tout ce qui lui importait c’était les sensations extraordinaires qui lui traversaient le corps tandis que le chauffeur lui dévorait la chatte avec gourmandise et que les boules de geisha reprenaient leur ballet infernal.



Avant d’entrer dans la boîte, Ramon a confié son petit caméscope à Luis en le chargeant de filmer la suite de leurs aventures. Puis, il a rattaché la laisse au collier de Sophie avant de lui demander de retirer sa petite culotte et de lui rendre les boules de geisha. La jeune femme s’est exécutée non sans ressentir un frisson d’angoisse à la perspective de se retrouver le cul à l’air sous cette robe minuscule qui s’arrêtait juste sous ses fesses.


Comme elle s’y attendait, le Tia Maria n’était pas qu’un « petit bar ». C’était une boîte de strip-tease un peu sordide bien que fréquentée par une clientèle plutôt bourgeoise. Comme quelques heures auparavant, l’arrivée de Sophie n’est pas passée inaperçue, d’autant que sa petite séance buco-vaginale devant la boîte s’était répandue parmi les clients. Pas vraiment à l’aise, elle se serrait contre Ramon qui semblait connaître tout le monde et était visiblement un habitué de l’endroit.



Sophie s’est laissée entraîner par Ramon et Luis qui fendaient la foule compacte des clients, sans se préoccuper de la jeune femme qui les suivaient au bout de la laisse. Ils se sont arrêtés devant un groupe d’une demi-douzaine de personnes assises au pied d’une scène où une jeune femme entièrement nue se trémoussait lascivement au rythme d’un air de musique soul.



Sophie aurait dû en avoir l’habitude, depuis le temps que Ramon s’amusait à la déstabiliser en révélant à tous ses amis ce rôle de chienne docile auquel elle avait accepté de se soumettre pour prouver à son salaud de mari qu’elle n’était pas la femme coincée qu’il l’accusait d’être. Et pourtant, une nouvelle fois, elle n’a pu s’empêcher de rougir et de sentir un frisson d’angoisse et de honte lui parcourir le corps, baissant timidement les yeux de peur de croiser le regard de ses inconnus qui l’observaient en adressant des compliments à Ramon et en le félicitant pour son excellent choix.



La femme qui venait de s’adresser à Ramon s’appelait Julia. C’était une grande brune proche de la quarantaine dont la tenue sévère mais néanmoins terriblement sexy révélait clairement son rôle de dominatrice. La jeune femme qui se tenait à ses côtés et qui répondait au nom de Rosa devait avoir plus de dix ans de moins. Comme Sophie, elle portait un collier de chien et une laisse que sa maîtresse tenait d’une main ferme, obligeant sa perrita à se tenir juste devant Ramon et son amie.


Elle était vêtue d’une mini-jupe de cuir noir portée sur des bas résilles et d’un bustier de velours rouge qui dévoilait complètement ses jolis seins de la taille d’un pamplemousse juteux aux tétons percés d’un anneau. De toute évidence, elle était aussi mal à l’aise que Sophie, gardant comme cette dernière les yeux baissés, comme si elles craignaient de lire dans le regard de l’autre la honte mais aussi l’excitation qu’elles ressentaient tandis que leurs maître discutaient des talents respectifs de leur soumise.



Sophie n’était pas sûre d’avoir tout compris à leur conversation où se mêlaient le castillan, le catalan et quelques bribes de français à son intention. Elle avait seulement compris que Julia leur avait lancé un défi et que la perdante allait se retrouver avec un autre maître pour le reste de la soirée. Elle regardait tout à tour Ramon, puis Julia dont le sourire cruel la rendait terriblement mal à l’aise, puis Rosa qui semblait aussi embarrassée qu’elle. Elle a fini par s’approcher de Ramon pour lui murmurer sa réponse à l’oreille.



Sophie n’entendait rien au milieu du brouhaha du groupe d’amis riant comme des gamins, lançant à tour de rôle des propositions de défi plus provoquantes et indécentes les unes que les autres. Un tourbillon de pensées contradictoires lui agitait le cerveau, provoquant des sensations tout aussi contradictoires dans les milliards de terminaisons nerveuses qui recouvraient sa peau brûlante. Des mots s’affichaient devant ses yeux comme dans un kaléidoscope — « Idiote », « Plaisir », « Fuite », « Désir », « Honte », « Jouissance », « Perversion », « Abandon », « Ramon », « Éric »,… — et elle était tout à fait incapable d’arrêter le carrousel infernal qui la poussait à les envoyer tous se faire voir et dans l’instant suivant, à s’offrir à leurs cruels caprices.



Princesa, princesse ! Il l’avait appelée princesse et il lui avait dévoré la bouche d’un baiser brûlant comme les plaines de la Mancha en plein mois d’août, effaçant une nouvelle fois comme par magie les états d’âmes de Sophie.


Dans les coulisses, les deux jeunes femmes ont enfin pu échanger quelques mots, se découvrant un destin assez semblable. Lassé de son comportement de grenouille de bénitier, le mari de Rosa l’avait personnellement conduite auprès de Julia pour que celle-ci transforme la jeune et innocente fleur élevée au sein de la bourgeoisie catholique madrilène en soumise docile et ouverte à toutes les perversions.



Elles se sont mises à rire comme deux vieilles copines tout en continuant à chercher parmi les dizaines de costumes de strip-teaseuses celui qu’elles allaient porter pour leur premier défi.


Rosa a été la première à passer. Elle avait choisi une tenue rock’n roll composée d’une paire de bottes, d’une petite jupe et d’un blouson en jean, portés sur des sous-vêtements noirs en dentelle. Sophie a dû reconnaître que la jeune femme, un peu plus jeune et plus menue qu’elle, était terriblement sexy dans son accoutrement de rockeuse. L’idée qu’elle puisse trouver une femme sexy et même attirante était nouvelle pour elle et elle a senti sa petite chatte frémir lorsque Rosa a disparu sur la scène aux premières notes du « Fever » de Peggy Lee.


Dans les coulisses, Sophie ne pouvait rien voir du spectacle que Rosa était en train d’offrir aux clients du Tia Maria. Elle n’entendait que leurs cris admiratifs et enthousiastes accompagnant l’effeuillage de la jeune femme. La perspective de devoir prendre sa place quelques minutes plus tard lui a soudain paru insupportable. Elle s’est mise à trembler, sentant des frissons glacés parcourir ses chairs brûlantes. Elle se trouvait ridicule dans son accoutrement de collégienne avec ses socquettes, sa petite jupe plissée à carreau, son chemisier blanc entrouverts sur ses appétissants melons et ses couettes de jeune fille. Et le porter n’était rien comparé à la perspective de l’enlever devant ces hommes et ses femmes et de se retrouver entièrement nue devant eux.


Alors qu’elle avait décidé d’en finir avec tout cette histoire, d’envoyer Ramon, Éric et tous les autres se faire voir avec leurs fantasmes machistes, Ramon est venu la rejoindre en coulisse, comme s’il avait senti le trouble et le doute envahir une nouvelle fois l’esprit de sa petite chienne.



Il l’avait serrée dans ses bras, son torse musclé appuyé contre le dos de sa partenaire. Il lui avait murmuré des paroles de réconfort et d’encouragement au creux de l’oreille, laissant son souffle chaud glisser le long du cou de la jeune femme avant de lui dévorer la bouche d’un baiser brûlant de passion. Sophie n’aurait pu imaginer meilleur remède pour effacer son angoisse et ses craintes. Elle était décidée : elle devait le faire, elle voulait le faire, pour lui tout autant que pour elle et pour Éric qui l’avait voulu ainsi.


Lorsque les dernières notes de « Fever » ont résonné dans le club et que les applaudissements et les sifflets enthousiastes des spectateurs ont accompagné le départ de Rosa, Sophie était prête. Son esprit, son corps et sa petite chatte brûlante de désir ne faisaient plus qu’un et c’est cette dernière qui menait le bal.


Lorsque les premières notes de « Kiss » ont résonné dans la boîte, c’est une bombe des collèges américains qui a pris possession de la piste. L’expérience de ses quinze ans de danse classique a rapidement éclipsé les louables efforts de Rosa. Son corps ne faisait qu’un avec la musique et son esprit n’écoutait que les pulsions de désir qui lui enflammaient le con. Elle agitait sa croupe au rythme enivrant de la guitare, remontant sa jupe sur ses fesses dénudées, entre lesquelles disparaissait le lacet d’un string noir.


Son chemisier a été le premier à glisser sur le sol, dévoilant sa généreuse poitrine impudiquement offerte dans les demi-bonnets d’un soutien-gorge de dentelle noire, et contre laquelle les pamplemousses de Rosa n’avaient aucune chance. Puis la jupe a glissé sur ses longues jambes, révélant le triangle translucide du string et les chairs brillantes de son coquillage frémissant.


Les applaudissements et les encouragements des spectateurs coulaient de ses oreilles jusqu’aux chairs trempées de son petit minou. Et lorsque ses sous-vêtements ont fini par glisser sur son corps dénudé, Sophie était encore plus excitée que le plus enthousiaste de ses admirateurs massés au pied de la scène. Elle a continué à danser entièrement nue durant près d’une minute, se caressant sensuellement l’entrejambe, goûtant le nectar salé de sa jouissance sans jamais quitter son Ramon des yeux. Cette danse, elle la lui dédiait. Sa vie ne serait plus jamais la même et cela, c’était à lui qu’elle le devait, à lui et à Éric auquel elle n’a pu s’empêcher de penser lorsque le morceau s’est arrêté et que le public en délire l’a applaudie durant de longues minutes.


Elle a rejoint le groupe sans prendre la peine de se rhabiller. Sa nudité n’avait plus d’importance et elle s’est jetée dans les bras de Ramon pour partager avec lui le torrent de passion qui remontait de sa petite chatte débordante.



Sophie n’avait pas envie de penser aux autres épreuves, seuls comptaient les bras musclés et les lèvres sucrées de son amant, auxquels elle n’aspirait qu’à s’abandonner. Ils ont partagé quelques coupes de cava en essayant de s’accorder sur la prochaine épreuve. Sophie n’en avait rien à faire d’être nue au milieu de ces hommes et de ces femmes habillés en tenue de soirée qui essayaient de lui faire la conversation dans un français approximatif. Elle était leur centre d’intérêt, et accrochée au bras de Ramon, elle se sentait pousser des ailes.



Sophie a regardé Ramon d’un air interrogateur, ce demandant de quoi Julia pouvait bien parler. Son compagnon ne lui a pas répondu, se contentant de plonger son regard dans le sien et faisant brusquement renaître les angoisses de Sophie.



Le regard inquiet de Rosa n’était pas de nature à lui inspirer confiance. Et lorsque Ramon a refermé la laisse autour de son cou et que le petit groupe, suivi de la plupart des clients de la boîte, s’est engouffré dans les caves de l’établissement, Sophie a compris qu’elle allait devoir affronter une nouvelle épreuve.


Le groupe compact et bruyant a emprunté un long couloir froid et humide éclairé par des lampes de chantiers. Sophie n’en menait pas large. Elle se serrait contre Ramon en essayant de le convaincre de renoncer à ce stupide défi et de rentrer à l’hôtel où elle se promettait de lui satisfaire à tous ces caprices.



Qu’il lui dise avoir envie de prolonger sa nuit avec elle suffisait amplement au bonheur de Sophie et c’est presque le cœur léger qu’elle a pénétré dans la zamorra. C’était une grande pièce voûtée, aux murs constitués de moellons qui devaient remonter à plus de cinq cents ans. Contrairement au couloir, elle était chauffée et éclairée de puissants spots dirigés vers les endroits stratégiques. Un groupe d’hommes était déjà dans pièce, entourant un cheval d’arçon sur lequel était attachée une jeune femme dont les fesses rougissantes témoignaient du tourment qu’ils lui faisaient subir. En entendant ses cris stridents, résonnant dans la vaste salle à chaque fois qu’ils faisaient siffler leur badine, Sophie a brusquement senti son sang se glacer.


Était-elle vraiment prête à accepter de subir ce genre de traitement ? Pour qui ? Pourquoi ? Pour Éric, pour Ramon, pour elle ? Elle ne savait rien. Et pourtant elle se laissait docilement conduire par le groupe de clients de plus en plus enthousiastes à mesure que se rapprochait le moment de la deuxième épreuve.


On les a mises côte à côte, séparées de trois ou quatre mètres. Puis, on les a obligées à écarter les jambes en fixant leurs chevilles aux extrémités de deux barres d’acier. Enfin, on a attaché leurs mains jointes à une longue chaîne descendant du plafond, les obligeant à garder les bras dressés au-dessus de leur tête en se tenant sur la pointe des pieds.


Tout au long de cette préparation, Sophie n’a pas quitté Ramon des yeux. Et celui-ci en a fait autant, répondant distraitement aux commentaires que lui adressaient les amis réunis autour de lui pour ne pas interrompre le contact avec sa délicieuse perrita, terrorisée à l’idée de ce qu’elle allait devoir subir.



Basta ! Sophie avait déjà envie de le dire et ce n’est que parce que Ramon est venu la serrer dans ses bras et dévorer sa bouche d’un baiser brûlant de passion que les mots sont restés bloqués dans sa gorge. Elle voulait qu’il soit fier d’elle et surtout qu’il continue à être son guide jusqu’au lendemain.


Fernando, le maître de cérémonie, était un ami de Julia et de Ramon. Il avait à peu près l’âge de ce dernier et un peu la même allure. Il a accepté la proposition de Julia à la condition de pouvoir décider du moment où il conviendrait de déclarer un match nul. Il n’était pas question d’abîmer le corps de ces deux admirables créatures plus que nécessaire. Et lorsque le groupe des spectateurs s’est enfin écarté des deux jeunes femmes offertes dans leur éclatante nudité, le bourreau s’est mis à l’ouvrage.


Après quelques claques plutôt anodines sur les fesses, les seins et le con des deux jeunes femmes, histoire de faire connaissance avec ses partenaires de jeu et de les mettre en condition, Fernando a décidé de décorer leur poitrine. Inutile de dire que Sophie n’avait jamais imaginé que l’on puisse placer de tels engins de torture sur ses tétons particulièrement sensibles et délicats. Malgré leur extrémité couverte de caoutchouc, les pinces mordaient cruellement les petits bouts de chair gorgés de sang, déclenchant d’abord un intense éclair électrique puis une longue brûlure. Celle-ci s’est brusquement accentuée lorsque Fernando y a accroché des poids de plus en plus lourds qu’il s’amusait à faire balancer pour étirer encore davantage les fragiles cylindres charnus.


Sophie a d’abord crié, poussant de longs cris stridents lorsque les pinces s’étaient refermées sur chacun de ses tétons. Puis elle s’est contenté de gémir et de râler en se mordant les lèvres et en cherchant à trouver l’énergie et la résistance nécessaire dans le regard brillant de Ramon qui ne la quittait pas des yeux.


Fernando s’est ensuite occupé de leur sexe, accrochant ses terribles mâchoires aux chairs délicates et brillantes de leurs petites lèvres avant mordre d’une dernière pince l’ergot brillant et gonflé d’excitation qui se dressait au-dessus de la plaie béante. À chaque morsure, Sophie entendait le mot « Basta ! » qui résonnait de plus en plus fort dans ses oreilles et à chaque fois le regard de Ramon l’aidait à serrer les dents et à ne laisser échapper qu’un long râle qui résonnait dans la grande salle.


Les spectateurs applaudissaient Fernando autant que les deux adversaires, à chaque fois que le premier accrochait une nouvelle pince aux corps des deux jeunes femmes et que celles-ci acceptaient stoïquement leur cruel traitement en refusant de prononcer le « Basta » libérateur.


Satisfait de l’effet esthétique de ses breloques accrochées aux seins et au sexe des deux femmes décorées comme deux sapins de Noël, Fernando s’est mis à leur attendrir le derrière à grand coups de palette. Moins que les brûlures intenses mais brèves provoquées par l’impact du disque de cuir sur la surface brillante de ses fesses, c’est la douleur lancinante provoquée par balancement des poids accrochés au pinces garnissant ses seins et son con qui bouleversait Sophie. Des larmes de coulaient sur ses joues et un filet de salive descendait de la commissure de ses lèvres.


Le regard de Ramon révélait à la fois son inquiétude et son admiration pour la résistance de sa perrita. D’un côté, il aurait voulu qu’elle prononce le mot magique pour mettre fin à ce calvaire qu’elle semblait vivre, de l’autre il était fier d’elle et de cette capacité à repousser les limites dont elle avait fait preuve depuis qu’il était entré dans sa chambre d’hôtel ce matin même. Et en regardant les yeux brillants d’émotion de son amant, Sophie, n’avait qu’une chose en tête : résister, tenir, ne pas lâcher, explorer pour les plus grand plaisir de son maître autant que pour le sien, les limites de la douleur et de la jouissance.


Car si durant de brefs instants la douleur se faisait presque insupportable, Sophie ne pouvait nier que depuis que Fernando avait accroché la première pince à son téton droit, ce plaisir qui lui avait électrifié le corps n’avait jamais cessé de grandir au point de ne plus pouvoir faire la différence entre la douleur et l’excitation. Seuls les frissons familiers qui lui parcouraient le corps et les torrents de liqueurs qu’elle sentait couler entre ses cuisses lui rappelaient l’incroyable intensité de sa jouissance.


Magnanime, Fernando a décidé de leur accorder un pose durant laquelle Ramon et Julia se sont occupées de leur petite chienne de combat, versant de longues rasades de cava glacé dans leurs gorges assoiffées, séchant leur corps trempés de sueur autant que de plaisir.



Ramon a éclaté de rire avant de poser un baiser brûlant sur les lèvres de son amante. Pour lui aussi la journée avait été incroyable, inespérée même. S’il avait bien entendu compté s’amuser avec sa petite Parisienne, la disponibilité et la docilité de cette dernière, combinées à ses dispositions à la jouissance, dépassaient tout ce qu’il avait pu imaginer. Et lorsqu’il s’est écarté pour que Fernando puisse reprendre son ouvrage là où il l’avait laissé, Ramon a su que jamais Sophie ne laisserait le mot « Basta » s’échapper de ses lèvres.



Tout en parlant, Fernando tournait autour des deux jeunes femmes, laissant ses mains glisser entre les chairs brillantes de leur con, jouant avec les pinces toujours accrochées aux nymphes et au délicat clitoris pour déclencher de nouvelles vagues de liqueur au cœur desquelles il venait tremper ses doigts.



La question était purement rhétorique puisque seul le mot magique aurait permis aux jeunes femmes de mettre fin à cette deuxième épreuve. Et pour l’instant, ni l’une ni l’autre n’y semblait disposée. Elles se sont regardées durant une longue secondes en s’adressant un sourire complice. Même si elles étaient rivales, ce qu’elles étaient en train de vivre entravées côte à côte n’appartenait qu’à elles, et elles seules pouvaient connaître et partager les tourments et les plaisirs qu’elles étaient en train de ressentir.


Sophie a poussé un petit « Aïe ! » de surprise lorsque les gouttes de cire chaude se sont mises à couler sur ses fesses brûlantes. Les micro-brûlures aussi intenses que brèves déclenchaient des éclairs électriques au centre de ses masses charnues et dans son corps tout entier. Ses fesses se contractaient dans un spasme nerveux à chaque fois que la cire brûlante venait mordre ses chairs, glissant le long de la fente de son cul jusqu’à s’écouler dans la petite cuvette fripée de son anus.


Après en avoir fait de même avec le cul et le dos de Rosa, Fernando a poursuivi son traitement en maculant les seins, le ventre et le sexe glabre de ses deux prisonnières. La morsure de la cire sur les chairs délicates des tétons et des nymphes brillantes était autrement cruelle, et Sophie a dû se mordre les lèvres pour s’empêcher de crier « Basta » lorsque le liquide brûlant s’est écrasé sur le sommet de son clitoris. Mais elle a résisté, concentrant toute son attention sur les incessantes vagues de plaisir qui lui inondaient le con.



L’image du cul de la jeune femme attachée au cheval d’arçon, zébré de profondes traces rouges et violacées, s’est affiché devant les yeux de Sophie. Soudain, elle n’était plus du tout sûre de vouloir ou de pouvoir résister jusqu’au bout. Mais lorsque le sifflement de la badine a retenti dans la salle, suivi presqu’instantanément d’une insupportable brûlure au milieu de ses fesses et d’un « Una ! » crié par les spectateurs enthousiastes, il était trop tard. Son dernier tourment venait de commencer et il fallait qu’elle soit capable de l’affronter jusqu’au bout.



Sophie n’entendait plus rien, elle était au bord de l’évanouissement lorsqu’elle a senti qu’on retirait ses pinces, déclenchant des éclairs électriques encore plus intenses que ceux qu’elle avait ressentis lorsque Fernando les avait placées, qu’on lui libérait les mains et les chevilles et qu’on soulevait son corps nu et brûlant pour l’allonger sur le ventre sur l’un des larges divans qui meublaient la pièce.



Sophie ne savait pas si c’était l’effet de la crème, des paroles ou des caresses de Ramon sur la surface meurtrie de son joli derrière, toujours est-il que la douleur brûlante et aveuglante qui avait pris possession de son corps pendant que Fernando lui assenait ses dix coups de badine, semblait avoir disparu pour faire place à un plaisir aussi délicieux que réconfortant. C’était fini, et elle pouvait enfin profiter librement de cette incroyable jouissance qui s’écoulait de sa chatte meurtrie.


Les bouchons de cava sautaient aux quatre coins de la pièce pour saluer l’inoubliable prestation des deux jeunes femmes. Lovée dans les bras de Ramon, Sophie reprenait ses esprits. Peu lui importait qu’elle se retrouve nue au milieu de tous ses inconnus qui se penchaient sur elle pour la féliciter. La Sophie de Paris, l’épouse aimante et incontestablement coincée avait définitivement disparu. C’était une autre femme dont le corps brûlant frissonnait de désir en accueillant leurs baisers reconnaissants.



Sophie a pris de longue secondes pour comprendre le sens du défi de Julia. La bouche de Rosa devait s’occuper de la polla, la queue, de Ramon, tandis qu’elle-même se chargerait du coño, le con, de sa concurrente. Soudain, l’angoisse et la terreur qu’elle pensait avoir définitivement vaincues se sont à nouveau manifestées, déclenchant un long frisson glacial venu grêler sa peau brûlante. Elle s’est serrée contre son amant, lui suppliant à l’oreille de proposer un autre défi pour leur dernière épreuve.



Pour toute réponse Ramon s’est contenté de rire avant d’embrasser avec gourmandise les lèvres sucrées de sa délicieuse perrita.



Sophie cherchait désespérément un peu de tendresse et de compréhension dans les yeux noirs de Ramon. Mais elle ne pouvait rien y lire d’autre qu’une détermination glaciale, aussi glaciale que le frisson qui lui traversait les chairs tandis que les larmes inondaient ses grands yeux effrayés. Elle n’avait pas le choix. Alors, quand dans un murmure elle a fini par dire « d’accord », un tonnerre d’applaudissements et des cris enthousiastes a envahi la salle tandis que Ramon et Julia prenaient place côte à côte sur l’un des divans. Tandis que Ramon libérait son imposant gourdin à moitié engourdi, Julia a relevé la jupe de son tailleur avant de se débarrasser de sa petite culotte de dentelle noire et d’offrir à l’ensemble des spectateurs, la vision de son coño béant.



Sophie s’est agenouillée aux côtés de Rosa qui n’avait pas attendu pour refermer ses lèvres gourmandes sur la délicieuse friandise que lui offrait Ramon. Sophie aurait donné tous les trésors du monde pour être à sa place. Elle était sûre d’être capable de faire jouir son amant d’un jour bien plus vite et plus intensément que la jeune madrilène. Mais au lieu de cela, elle avait devant elle l’impressionnante vulve de Julia et elle ne pouvait rien faire d’autre que de l’observer sans oser s’en approcher.


C’était la première fois de sa vie qu’elle se retrouvait confrontée aussi directement à la vision d’un sexe de femme autre que le sien. Et le spectacle la fascinait. Elle y reconnaissait les plis, les recoins, les surfaces brillantes et frémissantes de son propre con. Toutes ces zones irrésistiblement sensibles qui la conduisaient au paradis quand, sous le jet brûlant de la douche ou les bulles savonneuses d’un bain chaud, ses doigts venaient les visiter.


Les encouragements du public et le regard noir de Ramon l’ont brusquement sortie de sa rêverie et elle a fini par se pencher entre les longues cuisses de Julia, sentant le parfum animal remonter le long de ses narines tandis que son visage s’approchait du coño béant de sa partenaire. Elle a commencé par laisser glisser la pointe de sa langue sur la fente brillante. Discrètement, presque pudiquement, comme pour apprivoiser le petit animal tout en apaisant la boule d’angoisse qui lui dévorait le ventre.


Puis, peu à peu, à mesure que les minutes défilaient, Sophie a commencé à y prendre de plus en plus de plaisir. Réalisant l’effet de ses caresses de plus en plus approfondies sur les chairs brillantes de ce con qu’elle dévorait pour la première fois et qu’elle semblait pourtant connaître comme si cela avait été le sien. C’était comme si sa langue et ses lèvres se promenaient au cœur de sa propre chatte, comme si elle ressentait elle-même et avec la même intensité les spasmes de plaisir qui venaient contracter les muscles de Julia, libérant une vague de liqueur au cœur de son volcan.


Sept minutes étaient passées, et malgré les assauts de Rosa, Ramon ne montrait aucun signe de faiblesse. Comme si son esprit et son corps tout entier étaient exclusivement absorbés par la contemplation de sa perrita dévorant avec gourmandise le coño baveux de son amie. Il faut dire que les râles de plus en plus intenses qui sortaient de la bouche de Julia ne laissaient aucun doute sur l’efficacité des baisers de Sophie. Une main glissée entre ses cuisses, l’autre accompagnant les assauts de sa langue et de ses lèvres au cœur de la chaudière bouillonnante de la pauvre Julia, la jeune femme prenait visiblement son pied. Oubliées ses craintes, ses angoisses, ses réticences de petite bourgeoise coincée. Elle venait de découvrir le plaisir intense qu’on pouvait prendre et en même temps donner en s’enivrant des liqueurs salées jaillissant d’un con au bord de l’extase.



Le cri de Julia a résonné dans la pièce, aussitôt couvert par les applaudissements et les cris de la foule en délire. La jeune femme avait repoussé sa partenaire, avant de s’affaler dans le divan en libérant de puissants jets de cyprine qui sont venus s’écraser sur le visage et la poitrine de Sophie. Alors que moins de vingt-quatre heures plus tôt, elle aurait considéré cette douche tiède comme le summum de la perversion et de la dégradation, en cet instant elle l’accueillait avec délice, comme un écho à sa propre jouissance et à ce torrent de plaisir qui coulait entre ses cuisses.


Elle avait remporté le défi et tous les spectateurs de son sensuel combat se pressaient autour d’elle, l’embrassant dans le cou et sur les lèvres, la félicitant et la remerciant pour le spectacle qu’elle leur avait offert. Mais pour Sophie, seul comptait la réaction de Ramon qui se tenait à l’écart et la regardait en souriant, visiblement satisfait du comportement de sa perrita.



L’ensemble des participants s’est précipité à la suite de celui qui venait de proposer une tournée générale, laissant Julia, Ramon et leurs deux délicieuse chiennes seuls dans le donjon silencieux.



Il était déjà près de deux heures du matin, et après être remontés dans le bar, après que Sophie et Rosa avaient récupéré leurs fringues et que le groupe d’amis avait vidé quelques coupes de cava, Ramon a décrété qu’il était temps de s’en aller. Rosa et Julia ont partagé un long baiser avant que cette dernière tende la laisse à Ramon, l’invitant à emporter avec lui le délicieux trophée que Sophie avait si brillamment remporté.


Accompagnés de Luis, Ramon et ses deux perritas se sont glissés sur la banquette arrière du taxi qui les a ramenés à l’hôtel. Le concierge a eu l’air surpris en voyant passer devant lui ces deux hommes et ces deux femmes tendrement enlacés l’un à l’autre, mais le billet que Ramon lui a glissé dans la main pour le prix de son silence et de sa discrétion lui a aussitôt rendu son sourire et c’est sous un « buenas noches señores y señoras » que la quatre amis ont disparu dans l’ascenseur.


Aussitôt arrivées dans la chambre, les deux jeunes femmes se sont précipitées en riant dans la salle de bain, demandant à leurs compagnons d’avoir l’amabilité de les attendre.



Vingt minutes plus tard, leur patience a été récompensée lorsque les deux jeunes femmes fraîches et parfumées, le corps nu enveloppé dans une ample serviette éponge, ont fait leur apparition dans la chambre pour découvrir leurs partenaires qui les attendaient nus et le sabre au clair au milieu du lit king size et qui contemplaient les images de leur soirée diffusée par le caméscope branché à la télé.




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Les premiers rayons du soleil commençaient à éclairer la chambre lorsque Sophie s’est enfin endormie entre les bras de son Ramon, et que Luis et Rosa en faisaient autant, enlacés à leurs côtés. Ils avaient fait l’amour pendant plus de trois heures durant lesquelles la jeune parisienne avait complété l’émouvant catalogue de ses aventures amoureuses.


Rosa avait insisté pour que Sophie lui fasse partager ce secret qu’elle ne connaissait pas elle-même et qui lui avait permis d’entraîner Julia jusqu’à l’orgasme. Pour la première fois de sa vie, la jeune femme s’était livrée à un délicieux soixante-neuf, dévorant le con de son amie comme elle l’avait fait avec celui de Julia, tandis qu’au cœur du sien, sa partenaire imitait le ballet de ses doigts, de ses lèvres et de sa langue.


Puis les quatre corps avaient fini par rouler sur le lit, comme emportés par les vagues d’un océan en furie et lorsque les deux hommes s’étaient écartés pour enfiler un préservatif sur leur sexe dressé, Sophie avait ressenti un délicieux frisson à la perspective d’accueillir enfin la puissante polla de son toro dans son le volcan brûlant de son coño. Plus rien de ce qu’elle avait vécu jusque-là n’avait d’importance, seul comptait la sensation incomparable de cet épais gourdin, chaud comme le soleil de la Méditerranée, qui écartelait ses chairs et déclenchait d’irrépressibles spasme de plaisir au rythme de ses va-et-vient au cœur de sa petite chatte.


Tandis que Sophie chevauchait Ramon comme une amazone en plein combat et qu’allongés à leur côté, Luis rebondissait allègrement sur le corps en pamoison de Rosa, la jeune femme a brusquement pensé à Éric, à son mari, celui à qui elle devait cette incroyable expérience. C’était lui qu’elle chevauchait, avec lui qu’elle partageait cette première partie à quatre qu’elle était déjà impatiente de revivre à ses côtés dès qu’il l’aurait rejoint.



Doble ? Double ? Sophie n’avait aucune idée de ce que Ramon venait de demander à son ami, mais lorsque ce dernier s’est levé, abandonnant le corps et le con pantelants de Rosa, Ramon l’a attirée vers lui pour la serrer dans ses bras et lui dévorer la bouche tandis que son membre dressé continuait à lui écarteler la chatte. En même temps, Luis s’est mis à lui caresser les fesses avant de glisser un doigt trempé dans la petite framboise fripée protégeant l’entrée de son cul, l’évident dénouement s’est alors brusquement matérialisé dans l’esprit de la jeune femme.


Elle ne pouvait y croire, elle ne voulait y croire. Se faire prendre à la fois par le con et par le cul, était au-delà de tout ce qu’elle pouvait imaginer. Quelle femme pouvait être assez perverse, assez dépravée pour accepter un tel traitement ? Certainement pas elle ! Elle a essayé de se redresser pour interdire l’accès à son petit trou, mais Ramon la serrait dans ses bras et les doigts de Luis étaient déjà profondément enfoncés dans la souple rondelle de son cul.


Ne pouvant pas lutter, elle s’est abandonnée aux sensations provoquées par le mouvement des doigts aux portes de ses entrailles, accompagné par celui de la queue de Ramon qui coulissait lentement au cœur de sa petite chatte. Et lorsque les doigts se sont retirés et que la longue tige de Luis s’est lentement glissée entre ses reins, Sophie a laissé échapper un long gémissement de plaisir qu’elle s’est empressée d’étouffer entre les lèvres de son maître adoré.


Ils l’ont partagée pendant de longues minutes au cours desquelles des vagues de plaisir aussi incessantes qu’irrépressibles sont venues exploser entre les cuisses de la jeune femme. Rien de ce qu’elle avait vécu depuis la veille ne se rapprochait de ce qu’elle ressentait tandis que tremblante de plaisir, le corps brûlant coincé entre celui de ces deux hommes, elle s’abandonnait aux va-et-vient des deux queues vigoureuses qui lui traversaient le cul et le con.


Les deux amis ont fini par se retirer et après avoir ôté leur préservatif, ont approché leur queue tremblante de la bouche de Sophie.



La jeune femme leur a renvoyé un large sourire et, les yeux brillants d’excitation, elle a accueilli les deux pollas de toro dans sa large bouche avant que celle-ci s’inonde brusquement d’un tsunami de sperme chaud. Quelques minutes plus tard, Sophie sombrait dans les bras d’un Morphée répondant au doux nom de Ramon.




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Sophie s’est réveillée en sursaut en entendant la sonnerie du téléphone de la chambre. Elle n’avait aucune idée de l’heure. Le soleil illuminait la chambre et son cœur s’est brusquement serré lorsqu’elle a constaté qu’elle était seule dans son grand lit déserté par ses amis. Elle a pris son téléphone, persuadée que c’était Éric qui l’appelait pour lui dire qu’il arrivait et lui demander comme c’était passé sa journée et sa nuit avec leur ami Ramon.



Sophie a raccroché brutalement le cornet du téléphone tandis que le rire de Ramon résonnait encore à ses oreilles. Ramon, le salaud, l’ignoble personnage qui s’était joué d’elle, qui l’avait manipulée sans aucun scrupule, qui l’avait initiée à toutes les perversions dont elle s’était privée durant toutes ces années, qui l’avait conduite vers des extases qu’elle n’avait jamais connus, Ramon qui, à peine disparu, lui manquait déjà.