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n° 16384Fiche technique9337 caractères9337
Temps de lecture estimé : 6 mn
03/09/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Martine est une femme d'intérieur. Elle s'occupe des enfants et garde ceux des autres, et elle sait tout faire...
Critères:  fh fplusag extracon cocus voir pénétratio
Auteur : Ours Gris            Envoi mini-message
Une femme sait tout faire

Mes histoires sont des moments de vie où je mets en scène Martine, mais je n’ai pas souhaité les incorporer dans une série, avec un ordre chronologique. Je préfère les présenter au fil de mes souvenirs et de mon inspiration.


Dans « Le réparateur de volets », elle avait environ 24 ans. Cette histoire-ci se passe dix ans plus tard. Si Gilbert – dont j’ai, bien entendu, changé le nom, se reconnaît, – je serais intéressé d’avoir ses impressions…


Pour ceux qui souhaitent des explications, il suffit de m’envoyer un message ou un mail.





Ce jour-là, j’ai exceptionnellement terminé mon travail beaucoup plus tôt que d’habitude. Je suis alors tellement accaparé par ma vie professionnelle que parfois je finis par ne plus connaître les habitudes de la famille. À quelle heure les filles sortent de l’école ? À quel moment Martine va faire ses courses ou retrouver une amie ? Aucune idée. Je ne suis donc pas vraiment étonné de trouver porte close. Heureusement, je sais où se trouve la clé de secours.


C’est stressant cette grande maison silencieuse, habituellement pleine de vie. Je suis quand même déçu, j’avais imaginé des exclamations de surprise :



Bon, tant pis… Le landau de Cédric, le gamin que Martine garde, n’est pas dans l’entrée. Elle a dû aller au supermarché, ou tout simplement le promener.


Je vais dans le séjour, je lance ma veste sur le canapé et m’y installe. J’aime bien regarder par la porte-fenêtre ce petit vent qui balaye les dernières feuilles mortes. Je laisse mon regard en suivre quelques-unes, j’enlève mes chaussures. C’est agréable de se laisser aller. Et sans m’en rendre compte, je me suis endormi.


Ma tête est tombée sur le côté, j’ai un peu mal au cou et j’ai un peu la tête dans la brume. Martine doit être revenue. Dans la pièce à côté, j’entends les légers vagissements du bébé, il secoue son lit pour que quelqu’un l’attrape. Martine ne doit pas l’entendre.


Je reviens dans la cuisine et j’ai la surprise de voir le landau… avec le bébé qui dort à l’intérieur ! Le petit manteau gris de Martine est sur le dos d’une chaise, et sur l’autre chaise il y a une veste que je ne connais pas, certainement celle de Gilbert le père de Cédric. Il débauche souvent avant sa femme et c’est alors lui qui vient chercher le bébé.


Les bruits que j’entendais ne viennent pas du bébé, mais bien de la chambre où se trouve son petit lit. La porte est à peine entrouverte. J’écoute. Ce ne sont pas des vagissements de bébé, mais des soupirs. Cette fois j’ai compris. Je pousse doucement la porte. Au fond de la chambre, près de la porte fenêtre qui donne sur le jardin, des mouvements ne laissent aucun doute sur l’activité qui est train de se pratiquer. Une femme et un homme en train de s’accoupler. L’homme est de dos, le pantalon sur les pieds. Je reconnais la stature et la coupe de cheveux de Gilbert. Les deux genoux qui bougent de part et d’autre de ses jambes sont évidemment ceux de Martine. Je n’aurais jamais pensé qu’elle aurait pu faire ça avec lui…


Elle a passé un bras autour de son cou, et l’autre autour de sa taille pour le maintenir. Le bruit que j’entendais est celui de leurs bas-ventres qui se rencontrent.


Je referme la porte doucement et je retourne dans le salon. Je ne suis pas surpris de les avoir si bien entendus, les deux pièces sont juste séparées par une armoire-bibliothèque avec des espaces des deux côtés, sommairement remplis de piles de livres. Je les vois bouger à travers les espaces. Ils font ça, juste à côté de là où je dormais, j’aurais pu les apercevoir en me levant si j’avais compris ce que signifiaient ces bruits.


Entre le mur et la bibliothèque, il y a un petit vide par lequel je les vois bien. Il la tient collée contre le mur, elle a la jupe largement remontée au-dessus des hanches et depuis le nombril, tout le bas est entièrement nu. Je suppose que sa culotte et ses bas doivent traîner quelque part sur le sol. Martine a écarté les cuisses largement pour qu’il puisse s’activer en elle. Elle lance les reins en avant à chaque poussée, le ventre contracté, son pubis remonté vers le haut pour bien présenter sa fente. Je vois chaque détail de son minou que je connais bien, avec ses jolis poils blonds tous frisés. Et les poils bruns de Gilbert viennent s’y mélanger à chaque fois qu’il s’enfonce. Ce serait un spectacle très érotique si cette femme qui s’accouple à grands coups sauvages n’était pas la mienne…


À chaque poussée de Gilbert, elle pousse un gémissement sourd, dû autant au plaisir de sentir la pénétration du sexe qui s’enfonce, qu’à la contraction de ses poumons chaque fois qu’elle lance le corps à sa rencontre.


Je pourrais partir, intervenir… mais non, impossible. Je reste hypnotisé par ces deux sexes qui s’emboîtent. Les pubis qui s’entrechoquent. Les soupirs de Martine. Je suis en proie à une émotion intense : la jalousie mordante qui fait battre mon cœur est supplantée par une tension érotique extraordinaire et je bande comme cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps.


Elle vient plus vite à sa rencontre. J’entends ses halètements changer de sonorité. Elle fait toujours comme ça lorsque son plaisir approche : une gamme plus haute et plus rapide. Elle ouvre encore plus la cuisse qui est de mon côté et elle décolle ses fesses du mur. Juste appuyée par le haut du dos, son pubis tendu vers lui, la touffe blonde arrogante aux poils dressés, elle s’active ses à un rythme encore plus rapide. Je sens ce qui va arriver.


Voilà. Un cri prolongé, modulé. Elle est en train de jouir… Concentrée sur son plaisir, elle donne encore deux puissants coups de reins, maintenant Gilbert fermement enfoncé en elle pour se finir, pour qu’il ne s’échappe pas.


Je ne vois pas bien les fesses de Gilbert, mais les petits mouvements saccadé de son ventre indiquent qu’il jouit aussi et qu’il est train de la remplir. Les deux sexes sont collés l’un à l’autre.


Puis elle se laisse doucement aller sur le sol. Sa jupe coincée contre le mur se soulève plus haut, lui dénudant tout le côté, jusqu’au soutien-gorge qui laisse échapper un sein. Gilbert l’accompagne sur la moquette, toujours emboîté en elle, et d’un ultime soubresaut la remplit de ses dernières giclées.


Dans un état second, je n’arrive pas à détacher mon regard de ces deux corps, tête contre tête, les cheveux emmêlés, les sexes toujours unis. Je les entends reprendre leur souffle.


C’est la voix de Martine, un peu rauque, qui me fait revenir à la réalité.



Effectivement, je n’avais pas entendu les petits cris de Cédric.


Gilbert se redresse, j’aperçois son sexe s’extraire de celui de Martine qui se relève à son tour avec difficulté. Je me recule et je regagne le canapé.


Je les ai entendus bavarder et s’occuper de Cédric. Un moment plus tard, la porte coulissante s’est ouverte et Gilbert est parti avec son fils dans ses bras.


Je suis resté sans bouger.


Un peu plus tard, les filles ont commencé à arriver. La porte qui s’ouvre, des mots échangés, des bruits de pas dans l’escalier et très vite de la musique à l’étage. En bas des bruits de casseroles, la télévision, encore une fille qui arrive, quelques mots et encore l’escalier…



J’en profite pour aller dans l’entrée, j’accroche ma veste et je mets mes chaussures à leur place. Je jette un œil au passage sur les lieux du crime. Elle a posé sur le sol une panière à linge, juste à l’endroit où… elle pense à tout.



Je m’assieds à ma place sur le banc.


Je regarde avec curiosité cette femme qui fait tout. Elle s’occupe de nos enfants, prépare les repas en connaissant les goûts de chacun, garde les enfants des autres. Et elle sait trouver un moment où le bébé qu’elle garde dort, pour prendre un peu de bon temps. Et le soir, elle s’occupe aussi de son mari quand il n’est pas trop fatigué.


C’est un étonnant contraste. Elle sert les plats qu’elle a préparés avec amour pour sa famille, répond aux questions des filles, me tend mon assiette en souriant. Quelle différence avec cette femme, en pleine bacchanale, les fesses nues et le sexe offert, avec la même robe remontée sous les seins, en pleine jouissance, qui se faisait remplir le vagin par le sperme de son amant il n’y a même pas deux heures…


Une femme sait tout faire.