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n° 16396Fiche technique11411 caractères11411
Temps de lecture estimé : 7 mn
13/09/14
Résumé:  Une femme, un mur, un corps qui devient anonyme, simple réceptacle du plaisir...
Critères:  fh ff fhh inconnu lingerie cunnilingu anulingus fsodo attache
Auteur : Encre coquine      
Le mur

Le premier contact la saisit. Bien qu’elle s’y soit préparée, elle ne put retenir le recul naturel de son corps. Cela avait été rapide et fugace. Le bout des doigts avait simplement parcouru sa peau nue, comme on caresse en passant un joli bois dans une boutique d’ameublement sans toutefois s’y arrêter.


L’obscurité presque complète de ce côté-ci, à peine dérangée par un rai de lumière autour de sa taille, dissimula le rouge intense qui lui était monté aux joues alors qu’elle mesurait l’obscénité de la situation.

Elle sursauta encore lorsqu’un doigt hardi dessina la courbe généreuse de ses reins avant de s’arrêter, hésitant, à la naissance du sillon de ses fesses.


Son corps se figea, à l’affût, presque impatient. Mais le contact fut rompu… quelques secondes seulement. Sans crier gare, le doigt mutin glissa doucement entre ses cuisses, traçant délicatement la fente entre ses chairs gonflées, jusqu’à la perle nichée à la commissure. Sans se hâter, il la fit doucement rouler, la débarrassant de son petit capuchon. Les gestes étaient précis et délicats et la belle sentit les ondes chaudes irradier le bas de son ventre. Elle se cala plus confortablement sur les coussins qui accueillaient son buste et posa la tête sur ses mains, s’abandonnant à la sensation.


D’autres doigts se joignirent bientôt à la caresse sur sa chair incandescente, curieux mélange de feu et d’eau. Ils s’insinuèrent sans se presser, ouvrant progressivement les voies de son plaisir pour plonger dans le ruisseau de son désir. Elle se cambra et ouvrit les jambes un peu plus pour s’offrir sans entrave. Le rythme était lent et voluptueux mais implacable. Les doigts prenaient possession de ce monde qui s’ouvrait à eux, glissant toujours plus loin. Fermant les yeux, elle se laissa entraîner. L’espace d’un instant, elle se représenta l’incongruité de la scène : un demi-corps de femme émergeant du mur, juste vêtu d’un porte-jarretelles rouge, les jambes gainées de bas noirs perchées sur des talons aiguilles. Une croupe nue, bien cambrée, sans buste ni visage, offerte aux regards concupiscents des invités de la soirée comme une offrande. Elle n’était plus qu’un objet, un réceptacle prêt à accueillir quiconque se présentait.

Elle fut sortie de ses pensées par le grand vide que les doigts avaient laissé soudain en se retirant. Son corps tout entier implora pour ne pas redescendre en pleine ascension.


Mais bientôt un nouveau contact se fit. Sur son petit bouton, elle en était sûre, une langue venait de pointer. Des mains poussèrent sur ses chevilles et, comprenant le message, elle ouvrit les jambes plus encore pour laisser le champ libre au corps qui venait probablement de s’agenouiller entre ses cuisses.

La langue experte se baladait, tantôt taquinant le petit appendice, centre de son plaisir, tantôt lapant goulûment ses lèvres débordantes de nectar. Les mains chaudes et fines de son bienfaiteur prirent appui sur ses fesses rondes, les écartant pour mieux se repaître. Le torrent de plaisir l’emportait à nouveau. La langue se glissait partout, s’insinuait en elle, tourbillonnait autour de sa perle chauffée à blanc. Bientôt, elle s’aventura plus haut pour se poser subrepticement sur le petit anneau que ses fesses maintenues ouvertes ne dissimulaient plus. La langue sembla aimer et s’y attarda plus longuement Pour goûter le fruit défendu, d’abord timide et prudente puis conquérante. De l’autre côté, Sylvie haletait, frottant la pointe de ses seins contre les coussins moelleux. Le bas de son corps n’était plus qu’un brasier ardent et il lui semblait que la langue courait partout à la fois, se bâfrant de ses trésors les plus intimes. Plus son bassin tortillait, roulant d’aise dans une danse incontrôlable, et plus la langue s’enhardissait. Elle se concentra bientôt sur son bouton qui fut aspiré, léché, enrobé de mille attentions alors que les mains pétrissaient ses fesses rondes et généreuses. Le plaisir se concentra quelques secondes au creux de ses cuisses avant d’exploser soudain dans un chaos ravageant tout son corps. Dans la tempête qui emporta ses sens, elle eut étrangement pleinement conscience des ongles qui se plantèrent dans sa chair, des ongles longs et durs.


La surprise la figea et l’image d’une nana agenouillée entre ses jambes s’imposa dans son esprit. Elle vit clairement ses longs cheveux cascader sur ses reins cambrés, la mini-jupe assez remontée pour dévoiler la dentelle de ses bas noirs, son visage d’ange aux lèvres fardées de rouge enfoui au creux de ses cuisses. Son corps entier se tendit brusquement et un second orgasme aussi brutal qu’inattendu la fit vaciller.

La langue, plus tendre maintenant, la cajola encore pour accompagner sa descente vertigineuse du septième ciel. Mais déjà, des mains la rejoignirent, bien décidées à ne pas la laisser retoucher terre.


Chaque centimètre de sa peau fut bientôt exploré, évalué. Ses reins, ses fesses, ses cuisses, rien n’échappa aux quatre mains qui dansaient sur son corps, tantôt douces, tantôt brusques, pétrissant sa chair avec fougue. Toutes les voies de son plaisir furent bientôt entreprises, sans ménagement, des doigts s’insinuant partout à la fois comme s’ils étaient chez eux.


La tension était palpable et elle pouvait lire l’excitation dans chacun de leurs gestes, un désir puissant et animal qui la mettait toujours dans le même état. Un sexe, dur et gonflé de désir, un sexe conquérant, violent, c’est tout ce qu’elle voulait maintenant.

Comme pour répondre à sa prière, la douce caresse d’un gland chaud se fit sentir sur ses lèvres rougies par l’excitation. Il les parcourut doucement de haut en bas, s’enfonçant à peine dans le moelleux fourreau, semblant se délecter de l’impatience qu’il provoquait. Puis, sans se hâter, le pieu tendu s’enfonça d’un trait, ne s’arrêtant que lorsque le bas-ventre de son propriétaire frappa ses fesses. Le sexe était large et Sylvie se sentit délicieusement remplie. Des mains fortes saisirent ses hanches et le corps derrière elle entama sa danse diabolique. D’abord lents et prudents, les mouvements devinrent vite amples et réguliers, la forant sans relâche, comme une machine implacable. Elle s’abandonna à la cadence, se cambrant le plus possible pour accueillir le mandrin qui coulissait en elle, merveilleusement serré.


Des ondes de plaisir à peine perceptibles titillèrent son intérêt. Ses chairs les plus intimes, écartelées par le sexe massif, semblaient se réveiller. Son fourreau brûlant fourmillait de mille sensations nouvelles qui ne cessaient de grandir, prenant peu à peu possession de tout son corps.


La tête lui tournait maintenant. La joie qui l’inondait était puissante, addictive et terriblement grisante. Il fallait que cela continue encore et encore, qu’il la baise sans jamais s’arrêter. Tout son corps était pris de tremblements incontrôlables mais elle ne les remarquait pas. Son être entier se soumettait au plaisir toujours plus grand qui l’emportait. Elle ne s’entendait plus haleter et gémir, elle ne pensait plus, focalisait sur une seule chose, le sexe qui la faisait perdre pied. Comme si il lisait en elle, il accélérait maintenant, la prenant toujours plus vite, la bousculant à chaque poussée, sans faillir.

Sa voix passa à peine la barrière de sa conscience lorsqu’elle cria, au firmament d’un bonheur nouveau qui l’emporta. À cet instant, elle sut qu’elle serait accroc à cette nouvelle drogue.


Presque synchrone, son bienfaiteur se plaqua soudain contre elle, la maintenant de toutes ses forces pour exploser, bien calé au plus profond de son ventre. Elle se fit la plus accueillante possible et se régala de la sensation, profitant de chaque tressaillement du sexe qui se vidait en elle dans de grandes saccades désordonnées.

Elle aurait tant voulu à cet instant, le cajoler de sa bouche, le chérir de ses caresses, le remercier de tout ce plaisir offert.


Dans un dernier élan conquérant, il se retira soudain, et presque aussitôt, son gland luisant de leurs deux jus mêlés et encore parcouru de spasmes violent plongea entre les fesses cambrées de la jeune femme. Le petit anneau, longuement titillé par une langue et des doigts curieux, ne résista pas longtemps et s’ouvrit pour accueillir le membre en éruption.


Malgré les secousses qui la traversaient, la colonne de chair déchaînée progressa rapidement, continuant à cracher sa lave incandescente dans de puissants jets. Elle ne sembla se calmer qu’une fois enfouie au plus profond de la belle.

Sylvie avait serré les dents et fermé les yeux, partagée entre la douleur qui l’avait fait grimacer et le plaisir d’être ainsi entièrement souillée, littéralement remplie de ce jus si abondant. La douce conviction qu’il n’aurait pas hésité à remplir sa bouche si elle avait été accessible la fit presque regretter d’être enfermée dans ce mur.


Il s’attarda encore un peu et elle fit de son mieux pour lui montrer sa gratitude, roulant doucement des fesses pour caresser comme elle pouvait le gland encore dur en elle.

Bientôt, doucement mais inexorablement, il commença à se retirer, rassasié, laissant derrière lui un grand vide et une empreinte indélébile dans la chair qui resterait à jamais comme marquée.


Sylvie tenta bien de le retenir en ondulant et se cambrant pour marquer sa soumission mais déjà il était parti vers d’autres plaisirs charnels. Ne restait que sa liqueur qui commençait à s’échapper.

Gardant les yeux clos, la jeune femme se laissa aller doucement. Elle imagina le spectacle de sa croupe cambrée, ses orifices encore marqués de la présence virile suintant de deux traînées blanchâtres. Puis elle sombra dans une douce léthargie.


Son corps était lourd et elle bougea difficilement. Ses yeux, lorsqu’ils s’ouvrirent eurent du mal à se faire à l’obscurité avant de tomber sur le réveil qui indiquait 1 h 30.

Entre ses cuisses ouvertes, une main s’agitait ou plutôt avait dû s’agiter. Elle était maintenant douce et bien que plusieurs doigts glissaient encore en elle, les mouvements étaient plus tendres. Son petit bouton lui ne supportait plus le moindre frôlement et semblait chauffé à blanc. Elle se tourna vers le corps allongé auprès d’elle.



Et elle se laissa glisser sous la couette, la tête pleine d’images, bien décidée à lui rendre la monnaie de sa pièce et par là-même, à apaiser la soif qui la taraudait toujours.