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L'amie

• — Fous-toi à poil !

À peine ai-je refermé la porte de l’appart’ que ma femme m’a donné cet ordre ! Ma femme et (surtout) moi aimons jouer à des jeux de dominant/soumis. Aucune expérience ou épreuve ne me sera infligée si je ne suis pas d’accord ou si je n’arrive pas à la supporter. Le fait d’être le soumis de ma femme me plaît énormément !

Parfois, elle décide que je suis à elle pour la journée, et ne me donne aucun ordre. Lorsqu’enfin elle se décide, je suis dans un tel état d’excitation intérieure que tout mon corps se tend dans une sorte de jouissance et il me faut un court instant avant de récupérer. Elle connaît cette particularité et en profite régulièrement lorsque nous jouons à ce jeu. Je peux donc avoir plusieurs orgasmes sans éjaculation et c’est tout simplement fantastique.

• — Fous-toi à poil et mets ton collier de soumis, dépêche !

Je retombe sur terre, m’empresse de déposer les clefs sur le meuble et commence à me déshabiller. Une fois nu, je vais chercher mon collier et le mets autour du cou. Puis je me présente devant ma Maîtresse, bras derrière le dos et regard tourné vers le bas. Posture qu’elle a elle-même définie et que je dois obligatoirement adopter chaque fois que je me présente devant elle.

• — Tu vas te laver la bite et les couilles. Tu te rases aussi à cet endroit. Tu dois être aussi lisse qu’un nouveau-né. Puis tu reviens me voir.

Je vais dans la salle de bains, fais ma toilette et me rase. Je vérifie que je suis bien lisse, puis me représente devant Maîtresse dans la posture du soumis que je suis. Elle s’approche de moi et constate avec plaisir que je suis bien comme elle me l’a demandé. Elle introduit un doigt dans l’anneau du collier, le tire vers le bas, puis me dit :

• — Maintenant, mon soumis de mari, tu vas t’allonger au centre du lit.

Pour appuyer son ordre, elle me donne deux claques sur le cul.

Je rentre dans notre chambre, puis m’allonge sur le lit. Maîtresse arrive, ouvre l’armoire et en sort une boîte en carton. Je la connais bien cette boîte, il y a dedans nos jouets sexuels. Elle étale sur le lit le masque pour les yeux, les cordelettes, une paire de bas et un foulard. Mon sexe commence à se redresser, mais une petite tape dessus a tôt fait de lui faire reprendre une posture plus modeste. Lui aussi est soumis !

Je suis bientôt chevilles et poignets liés aux pieds du lit. Du fait de ma position centrale, je suis écartelé. Elle a si bien mis les liens que je ne peux plus bouger ni les jambes, ni les bras qui sont tendus eux aussi. Tout en roulant en boule la paire de bas, elle me dit :

• — Au cours d’une discussion avec une amie, nous en sommes arrivées à des confidences intimes. Lorsque je lui ai fait part de nos jeux, elle a paru vivement intéressée. Je lui ai donc donné quelques explications et elle m’a demandé si elle pouvait venir participer à une séance. Après une courte réflexion, j’ai accepté. Et ce jour, c’est maintenant. Ouvre la bouche !

Elle met en place ce bâillon improvisé et en assure le maintien par le foulard qu’elle noue autour de ma tête.

• — Avec ce bâillon, tu pourras gueuler tout ce que tu voudras, cela sera bien étouffé.

Un coup de sonnette me fait sursauter.

• — Mon amie est là et je te réserve encore une surprise. Je vais l’accueillir et je reviens.

Ma femme et son amie discutent un court instant et après s’être excusée, Maîtresse revient dans la chambre.

• — Voici la surprise.

Maîtresse me montre mon lecteur mp3 relié à un casque.

• — Ainsi tu seras totalement à notre merci. Ah, encore une dernière chose, mon amie et moi allons passer des gants de soie, comme ça, même au toucher, tu ne pourras pas reconnaître qui te supplicie. Bon courage, mon soumis !

Elle place sur mes oreilles le casque du mp3 et enclenche mes musiques préférées, puis me passe le bandeau sur les yeux. Je suis alors totalement déconnecté du monde extérieur. Excitant, angoissant, mais pas terrifiant. J’ai confiance en ma maîtresse, mais quand même !

Juste le bout d’un doigt ganté sur une de mes pointes de seins. Le contact m’a fait plus que sursauter ! Je n’entends rien d’autre que la musique diffusée par le mp3 et je ne vois rien. Je suis complètement dépendant des sensations que ressent mon corps. Sensations démultipliées. La pointe du sein ainsi sollicitée n’a pas tardé à réagir en se durcissant immédiatement. L’autre maintenant. Elle réagit tout aussi rapidement ! J’en suis surpris moi-même. Après quelques passage sur celles-ci qui maintenant sont devenues de vrais petits bouts durs, la Main Gantée tire dessus pour les étirer encore d’avantage. Des gémissements s’échappent de ma bouche bâillonnée, tellement c’est bon. Puis je sens la morsure des pinces à seins. Quelle sensation voluptueuse ! La Main Gantée les ajuste de façon à ce qu’elles tiennent bien au bout de mes pointes de seins. Doucement cette Main Gantée tire sur le lien reliant les deux pinces. Mon sexe se met alors à commencer à grossir de manière à faire remarquer le plaisir que je ressens. Puis plus rien ! ou alors…

Un effleurement, une caresse, un frôlement, c’est un peu tout cela à la fois. Ce qui est sûr c’est que ce n’est pas Main Gantée. Je pencherais pour une étoffe, ou plutôt un foulard. Oui, c’est ça. Main Gantée me caresse tout le corps avec un foulard. Le dessous des bras, le creux des aisselles, la pointe de mes seins devenue hyper sensible, le ventre, l’intérieur des jambes et pour finir dans une extrême lenteur, Main Gantée remonte de mes cuisses jusqu’au bout de ma verge qui est dans sa meilleure forme. Je n’arrête pas de râler de plaisir, mais ces râles sont étouffés par le bâillon. Ce qui doit plaire à Main Gantée puisqu’elle entoure ma bite du foulard et serre très fort, avant de le relâcher. Mon sexe tressaute et mes jambes tremblent. Je sens mes couilles se gonfler, et commencer à devenir dures. Le début d’un orgasme est en train de m’envahir. Je halète dans mon bâillon.

Musique, je ne capte plus que de la musique. Mon corps ne me renvoie plus aucune information. Cela veut dire que Main Gantée est partie. Encore tout tendu de ce qu’il vient de se passer, je reprends mes esprits. La musique me relaxe un peu, et ma respiration redevient normale. Je suis au calme, pour combien de temps ?

Contraction de mes fesses ! Les muscles de mes jambes se tendent. Quelque chose de froid coule dans le sillon fessier. On dirait du gel. Je sens Main Gantée qui m’écarte les fesses et pose juste à l’entrée de mon anus un objet en plastique. Vibro ? Gode ? Main Gantée le pousse légèrement contre mon anus sans toutefois le pénétrer.

J’ai découvert, au cours d’une séance de ce genre, que j’aime cette pratique et j’aimerais bien en jouir. Ahhh ! le plaisir de sentir contre sa rondelle un objet prêt à vous pénétrer ! Cela m’incite à m’ouvrir encore plus, et donc à être plus réceptif de ce côté. C’est un vibro, car Main Gantée vient de le mettre en fonction. Mon sexe tressaute, mes couilles sont dures et mes fesses se contractent et se décontractent sans que je puisse rien contrôler. Je suis au bord d’un premier orgasme blanc. Non pas maintenant ! ne t’en va pas !

En transe, je suis en transe. Cette jouissance à blanc n’arrive pas à se concrétiser. Main Gantée m’a laissé tomber juste au moment où j’allais jouir. Je suis on ne peut plus frustré, car j’adore ce genre de jouissance. Au plus j’en ai, sans toutefois exagérer non plus, au plus l’intensité intellectuelle de l’éjaculation est importante. J’ai parfois l’impression d’éjaculer une grosse quantité de sperme, alors que non, et l’effet jouissance se prolonge plus que lors d’une jouissance normale ! Humm ! hooooooo ! Je viens de recevoir deux coups de cravache sur ma verge tendue. Cela a déclenché ce fameux orgasme… Mon corps se tend, tout mon moi est centré sur cette jouissance, et Main Gantée la provoque encore un peu plus en continuant les légers coups de cravache sur mes fesses, ma verge et mes bourses. Je jouissssss, je jouissssss, je jouissssss ! Heureusement qu’il y a ce bâillon, car je crois bien que j’ai hurlé.

L’intensité de cette première jouissance a été telle qu’il m’a fallu un bon moment pour récupérer. Je suis encore tout pantelant, et j’ai du mal à reprendre mon souffle. Quel laps de temps s’est écoulé ? je ne saurais le dire.

Quand enfin tout redevient normal, je sens Main Gantée qui me tire la peau des couilles. Que va-t-elle faire ? Je sens alors la morsure d’une pince à linge, puis une autre et une autre encore. Combien en pose-t-elle ? Maintenant, c’est la peau de ma bite qu’elle pince. L’effet est garanti et j’ai le sentiment que ma verge devient immense. Mes couilles sont comprimées par les pinces à linge et toujours ce vibro qui vibre au bord de mon anus !

Le début d’une autre jouissance s’amorce. Main Gantée me décalotte le gland et je sens qu’elle met un peu de gel dessus. À quel supplice ai-je droit ? Main Gantée saisit ma bite à demi-molle et commence à introduire une tige à urètre dedans. Ma jouissance augmente d’intensité, c’est fou ! Main Gantée fait pénétrer toute la longueur de la tige à l’intérieur, c’est divin ! Puis elle me masturbe très légèrement pour me faire durcir encore plus, si cela est possible. Je sens qu’elle saisit ma verge, qu’elle met quelque chose autour. Puis c’est au tour d’une des pinces à linge d’être sollicitée. J’ai compris. Main Gantée a relié ma verge et les pinces à linge. De sorte que lorsque j’ai une contraction de ma queue, cela se transmet également à mes couilles !

Plus aucune activité. Je suis donc seul dans la chambre. Il me semble que je tout mon corps est devenu un sexe. Le fait de ne rien voir et rien entendre a décuplé mes sensations corporelles. Les pinces à seins commencent à me faire réellement souffrir. Cela atténue un peu mon état d’excitation.

Une caresse autour de mes tétons. Main Gantée est revenue. Délicatement elle retire les pinces. Elle a dû lire en moi, c’est pas possible ! Puis elle pose un doigt sur chaque pointe et masse très délicatement. L’effet est tel que je m’arc-boute. Je ne touche le lit plus que par les chevilles. Une seconde jouissance m’envahit. Je retombe pantelant sur le lit. Je sens alors que Main Gantée me retire doucement la tige d’urètre. Le plaisir se cumule avec la fin de ma jouissance. Progressivement je sens que Main Gantée retire toutes les pinces à linge, puis finit par ôter le vibro à l’entrée de mon anus. Je me retrouve ainsi à l’état de départ. Un long moment se passe sans que rien ne se produise. Puis je sens que Main Gantée retire les écouteurs.

• — Cela t’a plu, mon soumis de mari ?

Maîtresse retire aussi le bandeau de mes yeux et le bâillon de ma bouche, puis vient me donner un long baiser. Maîtresse monte sur le lit et passe au-dessus de ma tête. Elle glisse ses jambes sous mes bras et s’installe derrière ma tête. J’ai à portée de langue son string en latex.

• — Maintenant je vais réaliser un de mes fantasme, à savoir te faire éjaculer par les seins. Je t’ai enlevé le bâillon pour que je t’entende hurler ta jouissance et je t’ai ôté le bandeau pour qu’enfin tu voies ce que je vais te faire subir.

Elle commence par me masser délicatement les pointes, puis de plus en plus vite. Elle agit avec elles comme si il s’agissait de petits clitoris. Ma verge réagit à ce traitement et tressaute de plus belle. Je sens le jus monter à l’intérieur de ma queue qui, j’en ai l’impression, gonfle encore un peu plus si cela est possible. Puis elle prend le vibro et le met en route. Elle me le fait sucer un moment, puis d’un geste décidé, me le passe tout le long de mon sexe. Une pointe de sein titillée, le vibro sur ma bite, je commence à ne plus savoir par où je reçois le plus de sensations. Lorsque Maîtresse s’aperçoit que ma jouissance est proche, elle arête de me vibrer la queue et ne se consacre plus qu’à la pointe de mes seins. Massés, pincés, titillés, je râle sans cesse maintenant. Je pressens que si Maîtresse touche ne serait-ce qu’une fois ma verge, je vais venir, mais elle n’en fait rien. Mes râles deviennent presque des cris. Maîtresse tire alors violemment sur les pointes de seins. Elle recommence à plusieurs reprises. Elle a entre ses doigts de véritables petits bouts bien durs, et lorsqu’elle recommence à les masser très délicatement, j’explose… je hurle de plaisir… J’ai le sentiment d’éjaculer une importante quantité de sperme et quand tout est fini, Maîtresse me presse encore un peu la queue pour en extraire toute le jus possible. Je sombre dans une demi-torpeur.

Lorsque je me réveille, Maîtresse a détaché mes chevilles et poignets et a eu la gentillesse de me recouvrir d’une couverture. Je prends le temps de bien me remettre de cet épisode, puis vais à la cuisine pour me servir un café. Maîtresse est au salon en train de lire. Je m’assieds en face d’elle pour boire mon café, et je lui demande :

• — Cette amie, je la connais ?
• — Cette amie ? Elle est juste venue chercher un robot ménager, me répond-elle.
• — Alors, cela a toujours été toi ?
• — Ou pas !