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Temps de lecture estimé : 10 mn
29/09/14
Résumé:  Evy est ma collègue depuis un bout de temps. On ignore bien souvent qui sont les gens avec lesquels on travaille avant de partager des moments qui révèlent les véritables personnalités de chacun.
Critères:  fh travail jeu
Auteur : Réciproques Idées      

Série : Evy

Chapitre 01 / 02
Evy... collègue troublante

Elle arriva dans une robe d’été grenat toute simple, à fine bretelles, et des tongs aux pieds. Même si la tenue était en elle-même très sage, c’était tout de même un choc car Evy avait l’habitude de TOUJOURS venir en jeans au travail. C’est d’ailleurs un des surnoms que lui avait donnés son boss : « Miss jeans ». Il avait essayé de lui imposer des tenues plus habillées, notamment lorsqu’elle devait aller avec lui en clientèle, mais elle répondait toujours : « Si tu veux du tailleur, tu n’as qu’à y aller avec la commerciale. Moi je suis graphiste, je m’habille en jeans ». Et elle n’avait jamais dérogé à cette règle. Elle avait juste fait l’effort de mettre un jeans noir désormais lorsqu’elle devait voir un client…


Du coup, la voir en robe à la place du sempiternel jeans/tee-shirt me fit tout bizarre. En fait, c’était bel et bien une femme. Je souris à cette dernière pensée un peu idiote et elle me capta direct :



Forcément, je ne pouvais rien lui dire et, penaud, je bredouillais un « rien, rien » qui lui dessina sur les lèvres un petit rictus amusé à me demander si elle n’avait pas lu dans mes pensées. Mais bon, avec une telle tenue, et partant du principe que j’étais un homme, je pense qu’elle devait bien en avoir une petite idée… Bref, étant arrivé un peu plus tôt, j’avais fait couler le café et nous commençâmes, comme d’habitude, par boire une tasse ensemble avant de nous lancer.


Pour la faire courte, mais pour poser tout de même le décor, Evy et moi sommes graphistes dans une « agence de pub », comme on dit. Un gros budget était sur le point d’être gagné. Comme d’habitude, nos supérieurs avaient décidé à l’arraché de se porter candidats à l’appel d’offre et, comme d’habitude, ce sont les graphistes qui, en bout de chaîne, trinquaient : volontaires désignés pour venir travailler samedi voire dimanche pour boucler le dossier qui était à envoyer lundi matin.


Comme d’habitude, lorsque nous prenons le café du matin en équipe, elle prit possession de « sa » place et posa ses fesses, mi-assise mi-debout, sur un coin de la table de réunion. Moi, debout, en face d’elle, j’écoutais ce qu’elle racontait. En fait non, je n’écoutais pas, et je n’ai absolument aucune idée de ce qu’elle racontait : j’essayai le plus discrètement possible de faire le point sur sa tenue… et sur ce qu’elle dévoilait.


La robe s’arrêtait mi-cuisses, et je dois avouer que je ne l’imaginais pas avec de telles jambes : assez musclées pour ce que je pouvais voir des cuisses, et des chevilles très fines qui donnait au global une allure assez élancée… silhouette difficilement imaginable dans ses jeans toujours trop larges et trop longs. Je remontai un peu et constatai que le tissu, fluide comme de la soie, était assez tendu au niveau de la poitrine. Sa robe, sans la mouler, était tout de même près du corps. À nouveau, une silhouette qui n’avait rien à voir avec celle qu’elle offrait habituellement dans ses tee-shirts déformés par les lavages.


Sans le vouloir, mon cerveau analysa un détail qui m’échauffa légèrement : les bretelles de la robe étaient très fines… et étaient les seules bretelles que l’on voyait : n’avait-elle pas de soutien-gorge ? Pas besoin de vous dire qu’à partir de ce moment, ma seule préoccupation fut d’essayer de l’analyser sous tous les angles possibles, dès que j’en aurais l’occasion, pour valider la chose…


Perdu dans ces pensées, juste une bribe de ce qu’elle racontait me parvint, et ce fut :



Là, c’est en un dixième de seconde que je dû trouver une réponse pour éviter une seconde fois en quelques minutes d’être pris en porte-à-faux. C’est alors que je répondis le plus naturellement du monde :



Elle acquiesça et nous nous dirigeâmes devant nos ordinateurs. Toc toc badaboum cascade… Je me devais d’être un peu plus prudent à l’avenir…


Nos ordinateurs se faisaient face et, avec les grands écrans, on ne se voyait que si on se penchait, mais cela ne nous empêchait pas de discuter de tout et de rien, encore et encore. L’avantage avec nos métiers, c’est que ça demande de la technique, pas forcément 100% de cerveau disponible. Tout en continuant à discuter, je me rendis compte au bout d’une petite heure que ses gestes n’étaient plus tout à fait les mêmes et que sa posture dans sa chaise avait légèrement changé. Je lui lançai un peu taquin :



Effectivement, elle m’avoua qu’elle faisait une petite pause et que, pour gérer un peu son stress, elle se rematait ses photos de vacances, quand elle était à Palma de Majorque, « Pour se remettre un peu de rêve dans la tête ».

Je décidai que moi aussi j’avais droit du coup à une petite pause et lui demandai si elle ne voulait pas partager un peu de cet Éden, ce qu’elle accepta volontiers. Je me levai et passai alors derrière elle, tandis qu’elle faisait défiler des photos qui, il faut l’avouer, présentaient des panoramas de plages ensoleillées, d’eau bleue claire et de couchers de soleil flamboyants. Heureusement, elle ne se sentit pas obligée de commenter chacune des photos, ce que je serais capable de lui revaloir indéfiniment.


Dans cette position cependant, et évidemment, il faut avouer que la moitié du temps je regardais les panoramas qui défilaient sur son écran, l’autre moitié du temps j’avais le regard qui essayait de plonger dans son décolleté. Mais la coupe de la robe ne laissait entrevoir que le tout début de la naissance du sillon de ses seins. Je décidai alors de chercher d’autres éléments me permettant de valider la fameuse thèse précédemment posée.


D’un coup, mon regard fut de nouveau attiré par l’écran où les panoramas de carte postale laissèrent place aux photos de famille sur la plage. Et elle, en maillot de bain deux-pièces. Très naturellement, elle continua à faire défiler les photographies et moi je me délectais littéralement de son corps à demi-nu qu’elle m’offrait à voir sans vergogne. Je pouvais notamment avoir une idée un peu plus précise de ses seins qui, sans être réellement généreux, résonnaient comme une promesse de volume pouvant amplement satisfaire une paume de main masculine…


Innocence ou provocation de sa part, je n’en savais rien. Mais toujours est-il que je n’en perdais pas une miette et que cela commença à m’échauffer légèrement les sens. C’est idiot comme n’importe quelle nana en maillot de bain sur la plage vous laisse plutôt indifférent mais, lorsque c’est quelqu’un que vous connaissez, et notamment que vous fréquentez dans des cercles non privés, ce type de vision a une toute autre saveur… À nouveau, Evy me tira de ma douce torpeur :



Nous retournâmes donc devant nos écrans, nous attachant à travailler vite et bien. Un silence s’installa : nous étions concentrés sur nos tâches. La tête tendue vers l’écran, l’avant-bras droit toujours à demi tendu sur la souris et le gauche en demi extension sur le clavier pour les raccourcis, le tout venant s’ajouter à un certain stress de devoir travailler dans des délais si courts, je commençai au bout d’une nouvelle heure à avoir les épaules et les trapèzes endoloris. Je me redressai sur mon fauteuil, poussant les épaules en arrière pour détendre tout ça, avec un petit soupir à la fois de douleur et de soulagement. Evy leva les yeux et me confirma qu’elle aussi ressentait la même tension au niveau des épaules. Résolus et volontaires, nous continuâmes néanmoins à travailler comme de bons petits soldats.


Je suis alors arrivé à un goulot d’étranglement dans notre organisation : j’avais terminé ce que j’avais à faire, et je devais attendre qu’elle me transmette les fichiers sur lesquels elle travaillait. Je l’en informai tout en me levant et en passant derrière elle pour regarder en direct son travail. Très rapidement, elle intervint :



Machinalement, et sans penser à mal sur le coup (je le jure), je posai mes mains sur ses épaules et commençai à les masser doucement en lui disant :



Elle ne dit rien sur le coup et reprit son travail. Continuant à la masser de façon machinale en regardant son écran, mes yeux ne purent s’empêcher une nouvelle fois de redescendre sur ses seins afin d’éluder le fameux mystère de la journée : Avait-elle ou non un soutien-gorge ? Et là, je dois dire que j’ai eu à la fois la réponse à ma question et une demi-érection spontanée : deux tétons pointaient sans vergogne sous le tissu grenat. Ça se bousculait dans ma tête : à la fois j’avais ma réponse et cela ne me laissait pas du tout indifférent, mais à la fois je constatais que ce petit massage était loin de lui déplaire. Pendant que ces pensées venaient me chambouler, elle ajouta à mon émoi en prononçant à moitié pour elle-même :



Je continuai donc en m’appliquant d’autant plus, restant interdit devant ces tétons durcis de plaisir. Durcis comme mon sexe d’ailleurs qui gagnait peu à peu en vigueur.



Réalisant que j’avais déjà amplement dépassé l’attitude correcte à avoir envers une collègue de bureau, je découvris néanmoins que le corps peut parfois avoir tendance à s’affranchir des ordres du cerveau pour agir : doucement, imperceptiblement, progressivement, inexorablement, à chaque mouvement de mes mains, ces dernières gagnaient quelques millimètres, se dirigeant implacablement vers ses tétons durcis.

« C’est encore mieux comme ça », voici ce que je cru entendre dans le pays magique et merveilleux où s’était réfugié mon cerveau. Je continuais alors et mes mains ont commencé à toucher le tissu de sa robe. Puis ont de nouveau gagné quelques centimètres.


Désormais, j’étais dur et dressé comme un menhir dans mon pantalon, et les soupirs d’Evy avaient une toute autre saveur : je ne massais plus ses épaules, mes mains avaient atteint leur objectif. Je massais maintenant, doucement, ses seins. Je sentais leur volume, leur poids, je les tenais à pleines mains. À ce moment précis, je remerciai religieusement monsieur GAP de faire des caleçons et des pantalons aux coutures si solides.


Sa main droite est restée sur sa souris, continuant à retoucher la photo sur l’écran. Mais sa main gauche a lâché le clavier pour passer derrière le dossier de son fauteuil et se poser sur le tissu tendu de mon pantalon. Elle prit délicatement mais fermement mon sexe tendu à travers le tissu et commença de très lents va-et-vient. Là, sans un mot, mais dans un échange de soupirs murmurés, je caressais les seins d’Evy tandis qu’elle me masturbait par-dessus mon pantalon. J’étais en extase.


Peut-être trop d’ailleurs car, tout d’un coup, mes mains s’immobilisèrent quand je me rendis compte que j’allais jouir. C’est trop tard qu’Evy se rendit compte de ce qui se passait, lorsqu’elle sentit les spasmes de mon sexe et entendit le râle caractéristique qu’ont les hommes dans ce genre de situation, même si je tentai de le dissimuler de mon mieux. Autant vous dire qu’à ce moment précis, la saveur de cet orgasme était un peu amère et c’est bel et bien honteux que je réfléchis en urgence à ce que je devais dire ou faire. Je réalisai la gaucherie de cette situation, elle toujours la main désormais immobile sur mon sexe, moi les mains tout aussi inertes sur ses seins, aucun de nous deux ne bougeant ni ne disant rien, sentant ma semence s’échapper des pans larges de mon caleçon et commençant doucement à couler sur l’intérieur de mes cuisses…

J’essayai de bredouiller un truc sans signification, me déplaçant latéralement pour regarder Evy. Loin de me faire des reproches ou, pire, des vannes sur cette éjaculation qui avait tous les signes de la précocité, elle me regarda avec un tendre sourire et dans les yeux une expression que je n’oublierai jamais. Elle me dit avec beaucoup de tendresse :



Puis j’émis encore quelques borborygmes inintelligibles en m’écartant et en commençant à me diriger vers les toilettes pour tenter d’endiguer cette crue qui menaçait de ruiner les seuls vêtements que j’avais à disposition…


En revenant de cette expédition réparatrice, je pense que je devais avoir l’allure d’un labrador qui revient vers son maître la truffe au sol et les oreilles baissées en sachant qu’il s’est fait gauler en train de boulotter le saucisson mis sur la table basse pour l’apéro : ravi sur le coup du larcin, mais humilié par l’aveu de son abus de faiblesse. En m’asseyant à mon poste, je levai les yeux pour croiser le regard d’Evy, et je vis dans ses yeux et dans le petit sourire qu’elle m’adressa le signe d’une tendre complicité qui s’était désormais installée entre nous.