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n° 16428Fiche technique10028 caractères10028
Temps de lecture estimé : 6 mn
30/09/14
Résumé:  Réflexions pratiques et pratique de la gauloiserie.
Critères:  ffh copains uro humour
Auteur : Samuel            Envoi mini-message
Esprit gaulois, es-tu là?

Voilà qu’elle me dit :



Tout de suite, je pense évidemment aux gauloiseries. Aux gauloiseries, tous les Gauloises rient. Me vient aussi à l’esprit la gaule… Mais concrètement comment pratiquer ? Faire l’amour en écoutant les Grosses Têtes ? Non, quand même, il y a des limites à la perversion. Je fais une rapide recherche et je découvre qu’il y a très peu de documents sur la sexualité des Gaulois. Ils n’ont quasiment rien laissé comme témoignage. Tout ce que l’on sait c’est qu’ils n’avaient pas peur de combattre nus et qu’ils vouaient un culte au dieu Priape. Avec ça…


C’est alors qu’Alain, un copain de fac, entre. Je lui dis tout de go (lois) :



Nous nous déshabillons avec célérité et nous voici face à face. Il me prend par les épaules et me fait rouler sur la moquette. Peu habitué à cette pratique de la bagarre, comme à celle de la nudité, j’ose à peine le prendre par le bassin pour le renverser comme j’avais vu des lutteurs faire à la télé. Mais je me dis que la lutte gréco-romaine serait une hérésie pour des Gaulois. Dans le même temps, mon pénis se heurtait parfois au sien et dansait tout près de ses fesses quand nous étions au sol. Au hasard des prises, il y eut quelques timides érections incontrôlables, puis nous reprenions nos esprits et notre dignité de statue antique. Le combat était équilibré. L’un et l’autre prenaient tour à tour l’avantage. Et avec l’envie impérieuse de gagner, vint la perte complète de la pudeur. Ainsi, je lui griffai les fesses alors qu’il empoignait mes testicules. Le manque de compétition nous réduisit vite à nous contenter d’un match nul et nous gisions tous les deux sur le dos quand on entendit Valérie prendre la voix de Jacques Chancel :



Il monta sur un tabouret et prit un air céleste. La tête haute, voire hautaine, le buste élancé, l’attitude hiératique, mais entre ses jambes le reste ne suivait pas le mouvement vers le haut. Valérie s’en occupa fort bien. Avec les doigts d’abord pour qu’il se redresse à l’horizontale, puis avec les lèvres pour qu’il occupe une position altière à la verticale. Priape était né. Je pouvais tomber à genoux devant ce dieu ithyphallique, protecteur des jardins et des troupeaux. Valérie me rejoignit pour honorer elle aussi la divinité de la fertilité. Mais elle fut bientôt déconfite.



Zobtempérai, en me contentant de le contenter de la main. Ce ne fut bientôt plus suffisant ; la fellation était de rigueur. Je n’avais jamais osé sauter le pas, et je le faisais dans un but purement contemplatif. Mais finalement – et d’après ce que me dit par la suite Alain – je m’en sortais aussi bien que Valérie. J’oubliais complètement que je suçais un garçon pour me concentrer sur le fait que de ma bouche, je donnais vigueur et naissance à un dieu.


Nous nous sommes ainsi recueillis devant cette virilité pendant de longues minutes. Et puis Alain est reparti pour nous laisser faire l’amour comme des Gaulois pratiquants : grivoiserie, grossièreté, obscénité, gaillardise, gaudriole, insolence, bêtise, canaillerie, cochonnerie, égrillardise, joyeuseté, paillardise, plaisanterie, polissonnerie, truculence étaient au programme.


C’est ainsi qu’elle me dit :



Ainsi fut fait. Mais quand notre copine Aurélie entra pour nous apporter un cours de civilisation romaine, elle fit la réflexion à voix haute (j’étais dans mon bureau, mais j’ai tout entendu) :



Je me devais d’intervenir :



On a donc pris la position. J’ai eu la trique au début, mais évidemment au bout d’un moment, j’ai faibli. J’en étais sûr. Je commençais à sortir du sexe de Valérie quand elle me dit :



Je sentis alors mon pénis submergé par un liquide chaud et âcre. Elle pissait toute en flatulences et je reprenais une vigueur telle qu’Aurélie se signa comme devant Priape :



Mais au moment où tous les trois nous allions trouver une position d’une gauloiserie indiscutable, Alain fait son retour parmi nous pour briller en société :



Mon pénis qui avait repris un certain port altier est retombé vaincu comme Vercingétorix à Alésia. Nous avons repris nos vêtements et nos études pour devenir huissiers de justice.