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n° 16441Fiche technique13907 caractères13907
Temps de lecture estimé : 8 mn
06/10/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Un homme et une femme jouent avec le feu du désir.
Critères:  fh hépilé amour lingerie anulingus pénétratio fdanus jouet
Auteur : Fantasmes&frissons  (Homme passionné d'érotisme, très joueur)            Envoi mini-message
Les lectures érotiques de Manon

Manon fit son entrée dans notre salon à 21 h 30 comme prévu, signifiant ainsi que le jeu commençait alors que je l’attendais en peignoir dans un fauteuil. Je restai un instant sans voix devant sa beauté alors qu’elle se dirigeait vers moi, assurée de son effet. Manon est une belle femme brune, assez grande mais bien proportionnée, sensuelle et féminine, elle sait comment se mettre en valeur. Ce soir, ses cheveux longs étaient rangés en chignon banane, laissant ainsi sa nuque et son visage dégagés et dévoilant les reflets dorés de ses bijoux. Un maquillage léger et efficace mettait en valeur ses yeux. Elle avait pour seuls vêtements de la dentelle noire et fuchsia de la ligne « Jet Set » de Lise Charmelle : un soutien-gorge corbeille qui mettait en valeur ses magnifiques seins, un tanga délicieusement chic, des bas noirs et des petits escarpins de la même couleur. Une véritable vamp ! Le jeu allait être serré.



Je hochai de la tête devant son sourire ravageur alors que les effluves délicats de son parfum « Deep Red » se distillaient dans la pièce.


Les règles sont simples. Manon doit me lire un livre érotique à haute voix dans trois endroits de l’appartement où elle lit d’habitude. Le livre ne doit pas comporter plus de dix chapitres et chacun de ces chapitres doit être assez court. Elle ne peut et ne doit changer d’endroit et/ou de position qu’à la fin d’un chapitre. Si elle lâche le livre ou interrompt la lecture plus d’une minute, elle perd.

Moi, je dois la faire perdre. Je ne peux la toucher qu’avec ma bouche, ma langue et mon corps (pas mon sexe). Si j’utilise autre chose, je perds. Si Manon termine la lecture du livre, elle gagne : je dois alors lui payer le restaurant et me mettre à sa disposition pendant une demi-journée. Si je gagne, c’est l’inverse.



Elle traversa le salon pour se rendre une dizaine de mètres plus loin dans notre cuisine ouverte. Elle se posta face à moi, debout contre le bar, sous les spots qui l’éclairaient d’une lumière chaude. Là, elle posa ses coudes sur le bar, ouvrit le livre et après une œillade dans ma direction commença la lecture, chapitre 1 :


« Justine venait de jouir longuement sous le jet d’eau de sa douche… »


Je la contemplai un instant… troublé par son corps magnifiquement gainé et provoquant qui venait de se déhancher devant moi. C’était à moi de jouer maintenant… Je me levai donc et je fis quelques pas dans sa direction en prenant soin de rester dans son champ de vision. Arrivé à trois mètres d’elle, je défis mon peignoir et je le laissais tomber doucement à mes pieds… dévoilant mon corps nu, épilé et légèrement huilé…


« Justine se souvenait des cris de plaisir que sa voisine Anita avait poussé cette nuit… »




Et Manon avait levé les yeux et son regard en disait long sur l’excitation qui montait en elle. Mon sexe légèrement bandé et mes fesses toutes lisses ne lui avaient pas échappé.


« Anita avait passé une soirée torride avec son amant et les cloisons fines de l’appartement lui avaient permis d’entendre tous les ébats de sa voisine. »


Je pris place dans un siège face à elle sur le bar et je déposai deux petits tubes anodins qui ressemblaient à une salière et poivrière en évidence afin d’aiguiser sa curiosité puis en la regardant j’ai commencé à masturber lentement ma verge qui s’était déjà gonflée, électrisée par l’apparition de Manon.


Dans l’histoire, Justine se rappelait sa dernière nuit, les suppliques délicieusement incorrectes d’Anita à son amant alors qu’il allait et venait en elle. Manon se maîtrisait devant mon manège, elle prenait un soin particulier à donner du sens au texte en jouant des intonations.


Je me levai de nouveau pour faire le tour du bar et me placer derrière Manon, appréciant au passage sa descente de rein, délicieuse courbure accentuée par sa position : les coudes posés sur le bar et les fesses hautes… offerte et provocante.

Derrière elle, je posai mes mains de part et d’autre de son corps et j’approchai mon visage de sa nuque et lui susurrai à l’oreille :



Je ponctuai ma phrase par une série de baisers légers le long de sa nuque. Manon releva brusquement la tête, électrisée suite à cet assaut de volupté, savourant ces paroles alors que mon sexe dur et chaud évoluait sur ses fesses et ses jambes. Nos bassins dansaient, incontrôlables alors que je parcourais de baisers son cou, sa nuque et ses épaules, appréciant son goût, sa douceur et son parfum…

La machine s’emballa, Manon déglutit et après un effort sur elle-même, termina rapidement le chapitre.


Après un rapide baiser, Manon se déplaça vers un des fauteuils du salon et, jouant le jeu, s’allongea dessus en travers, remontant ses pieds sur un des accoudoirs, comme elle le fait habituellement. Elle reprit sa lecture, tenant le livre légèrement en hauteur pour capter la lumière :


« Justine se caressait tous les jours… »


Je la suivis immédiatement afin de conserver mon élan et une fois sur elle, je déposai délicatement les deux petits tubes entre ses seins puis je décidai de passer à la vitesse supérieure et, plongeant ma tête sur son ventre laissé découvert par sa position de lecture, j’entrepris un lent et délicieux manège. Excité par sa beauté et la douceur de sa peau, je couvris son ventre de baisers, mordillant doucement à un endroit, léchant délicatement à un autre, aspirant sa peau délicate par endroit, tantôt à gauche, tantôt à droite. Placé dans le prolongement de l’accoudoir, mon corps nu frottait délicieusement contre ses jambes qui s’écartaient presque naturellement alors que je descendis vers son bas-ventre et la dentelle de son mont de venus.


« Justine guettait l’arrivée d’Anita depuis sa fenêtre sachant que son amant était déjà arrivé et que leurs retrouvailles se traduiraient par une joute sexuelle endiablée. Elle était nue et déjà excitée par l’idée de les écouter : l’ouverture de la porte, quelques paroles, le silence des bouches qui se trouvent, les frottements des vêtements que l’on arrache, le zip d’une fermeture éclair que l’on ouvre… Justine s’était emparée du rideau et caressait maintenant son clitoris gonflé d’excitation… »



J’aimais sentir ses pieds et ses jambes frotter contre mon corps, mon sexe et mes hanches comme j’aimais qu’elle m’enserre entre ses jambes pour que je la prenne profondément lorsque nous faisions l’amour. Je sentais la respiration de Manon s’accélérer alors que je parcourais maintenant la dentelle fine, accentuant la pression de mes caresses sur son sexe, enivré par le parfum de son excitation.


La lecture se fit plus lente et je l’imaginai un instant fermant les yeux et se pinçant la lèvre inférieure, envahie par les vagues de plaisir. Grisé, j’accentuai mes caresses et je décidai en parallèle de lui enlever délicatement son slip avec mes dents. L’opération fut délicate, Manon finit par m’aider, espiègle et amusée, mais elle reprit son contrôle et termina la lecture du chapitre.


« À genoux face au mur, les jambes légèrement écartée, Justine ne put retenir un feulement rauque alors qu’elle explosait de plaisir. Son corps électrisé s’était tendu brutalement sous la jouissance, rejetant de la cyprine sur sa main qui l’avait si bien accompagnée. Les deux amants de l’autre côté de la cloison, bien qu’éreintés par leur propre plaisir, ne purent l’ignorer. »


Manon se leva et se dirigea vers la chambre. Le sourire qu’elle m’envoya m’indiqua clairement que le jeu l’amusait. J’appréciai aussi son coup d’œil sur mon sexe au garde-à-vous. Je repris les tubes et je lui emboîtai le pas alors qu’elle commençait le cinquième chapitre.


Elle se dirigea dans la chambre et s’allongea sur le lit à plat ventre, les fesses légèrement relevées. J’appréciai sa chute de reins en connaisseur et décidai de passer à l’action.


« Deux jours plus tard, Justine eut la surprise de trouver un mot de la part de sa voisine glissé sous sa porte et un sentiment de honte mélangé à de l’excitation l’envahit… »


J’ouvris le premier tube, je montai sur le lit et sans crier gare, je l’enjambai. Manon marqua un temps d’arrêt dans sa lecture alors que sa respiration s’accéléra. À califourchon au-dessus d’elle, elle sentit maintenant pleinement mon corps qui la clouait sur le lit ainsi que la chaleur de mon sexe roide de désir sur la raie de ses fesses. Je savourai ce moment un instant, ne pouvant réprimer quelques frottements excitants. Je me rabattis contre son dos, mettant mes mains de part et d’autre de son corps, puis avec ma bouche je la couvris de baisers humides depuis la base de son cou jusqu’à son oreille droite…


« Justine relut l’invitation à un apéritif que ses voisins délurés avaient glissé, ne sachant que faire… »



Manon déglutit alors qu’une délicieuse vague d’excitation la parcourut. Changeant de côté, après lui avoir mordillé délicatement la nuque, je poursuivis :



Joignant les paroles aux gestes, je vidai le contenu du tube sur les épaules et le dos de Manon lui provocant un cri de surprise alors qu’une poudre sucrée à l’odeur de vanille se répandait depuis ses épaules jusqu’au creux de ses reins dessinant une harmonieuse courbe en forme de S. Je m’appliquai ensuite rapidement à lécher la substance sucrée, descendant par là-même vers ses fesses.


« Justine avait répondu au message de la même façon, déclarant… »



Je venais d’ouvrir rapidement le second tube et je versais un liquide rose sur le haut de ses fesses… le temps s’arrêta, la lecture aussi. Une odeur de fraise emplit la pièce alors que le liquide, refusant de quitter ce corps accueillant, traçait son chemin entre les fesses de Manon, inondant son œillet épilé avant d’arriver sur son sexe humide et de se mélanger à sa propre excitation. Sans attendre, pointant ma langue, j’entrepris de suivre la voie tracée par le liquide.



Je venais d’atteindre son petit œillet et je lui prodiguai un anulingus appuyé. Manon avait toujours refusé cette caresse auparavant, j’étais heureux qu’elle l’accepte maintenant. Même si elle avait émis une légère protestation au départ, elle semblait prendre du plaisir maintenant.



Manon avait lâché le livre et empoignait maintenant les draps à pleine main. Elle gémissait doucement. Je lui léchai et lui titillai l’anus et elle d’un mouvement doux et régulier frottait son clitoris gonflé de désir contre les draps. Plusieurs minutes s’écoulèrent où l’on n’entendit que nos respirations et de délicieux soupirs.

Je mis le feu aux poudres en la retournant et en plongeant ma langue dans son sexe où un feu de plaisir couvait. Je lui aspirai son petit bouton, le léchai, le battis avec ma langue. Manon gémissait maintenant, le corps parcouru de soubresauts de plaisir.



À bout moi aussi, je décidai du final et plaçai mon index et mon majeur humidifiés contre ses deux orifices puis j’exerçais une légère pression.



Je la pénétrai de mes doigts et commençai de lents va-et-vient tout en faisant danser ma langue sur son clitoris…



C’était trop. À bout, je lui écartai les jambes et je m’engouffrai dans son sexe humide et chaud. Nos langues se rencontrèrent alors que nos corps partirent dans une chevauchée vers la jouissance. Nos corps claquèrent lui contre l’autre un moment puis la délivrance nous surpris en même temps et nous explosâmes de plaisir dans un râle de bonheur animal. Fiché jusqu’à la garde en elle, je me rappelle m’être déversé longtemps en elle, le plaisir ne voulant me quitter. Nous nous endormîmes l’un contre l’autre, vidés et heureux.


Nous avons conclu à un match nul (comme d’habitude) et qu’il faudrait un autre jeu pour nous départager.