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n° 16445Fiche technique21863 caractères21863
Temps de lecture estimé : 13 mn
07/10/14
Résumé:  Une femme complexée est attirée par une annonce publicitaire pour se faire prendre en photos par un professionnel. Elle se laisse tenter.
Critères:  f fh photofilm fmast fellation pénétratio fdanus
Auteur : SHadows      Envoi mini-message
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Photo : shooting photo seul, en couple ou en famille avec coaching, maquillage et tirages.


Détail de l’offre : Le studio SmileLife vous invite à un shooting photo de star seul(e), en duo ou en famille. Au programme de la séance : coaching pour libérer la potentielle star qui sommeille en chacun de nous et maquillage… Pour en savoir plus, cliquez ici.



C’est par ces simples mots que tout est arrivé. Et par une pure coïncidence, j’avais besoin de me faire prendre en photo pour mon travail. Pas de simple photomaton, trop froid, trop standard. Mais de vraies photos faites par un vrai professionnel. Je voulais me démarquer de la concurrence et joindre une vraie bonne photo avec mes CV, photo ne mettant pas seulement en valeur mes attributs féminins. J’ai donc cliqué sur le lien.


Pas de site internet, donc pas de vitrine virtuelle. Juste une annonce sur un site d’achats groupés. Malgré mes recherches, je ne trouve pas d’avis de consommateurs, mais il existe une vraie boutique. Un coup d’œil sur Streetview de Google et je découvre la vitrine réelle du photographe.


Rien à redire, tout paraît pro, presque trop tentant. J’attrape mon téléphone et j’appelle. C’est un homme qui me répond, courtois. J’aurais voulu un rendez-vous la semaine prochaine mais son planning est plein. Il me propose donc un rendez-vous en fin de semaine suivante. Tant pis, je n’ai pas envie de chercher un autre laboratoire. Il me paraît digne de confiance. J’attendrai. Il prend mes coordonnées et le rendez-vous est fixé.


Deux jours avant, en véritable professionnel, il me rappelle pour confirmer le rendez-vous. J’avais presque oublié, je voulais passer chez le coiffeur avant d’y aller. C’est râpé. Pas moyen de trouver un salon de coiffure digne de ce nom. Venez comme vous êtes, martèle la pub d’une célèbre marque de restauration rapide. Eh bien, il faudra faire avec.


Du coup, le jour du rendez-vous je ne sais pas comment me coiffer. Cheveux longs retombant sur les épaules, en chignon, couettes, queue de cheval… Je m’énerve, j’attrape des barrettes et m’attache les cheveux comme je peux pour éviter que cela parte dans tous les sens. Je m’habille en tailleur strict et me précipite à mon rendez-vous.


L’homme qui m’accueille est charmant, un peu trop même. Il me serre la main, sa main est chaude et sa voix réconfortante. Il me demande ce que je souhaite. Je lui explique mes besoins.


En quelques mots, il m’explique comment va se dérouler la séance. Nous montons à l’étage où se situe son studio. Il me présente son assistante, sorte de fille acariâtre, les cheveux attachés en chignon lui donnant l’air encore plus antipathique. Elle me montre le matériel et m’explique à quoi il sert. Tout cela me paraît clair. Elle fait tout pour me mettre à l’aise. Pendant que le photographe prépare son matériel, elle me montre le décor, une sorte de banquette bleue des plus sobres. Elle me demande de prendre place pour commencer la séance, m’explique où m’asseoir et comment me positionner pour un résultat optimal.


Je m’installe sur la banquette. Elle est dure et inconfortable mais on m’a bien expliqué que l’objectif n’était pas que je sois avachie dans un coussin. Le photographe commence par me demander de me détendre car il me trouve trop crispée.


Crispée ? Moi ? Enfin, il n’a pas tort. Je réalise que je ne suis pas non plus dans un photomaton. Tous ces appareils et les regards appuyés du photographe et de son assistante me font prendre conscience de l’environnement. Moi qui n’aime pas habituellement être le centre de toutes les attentions, me voilà servie.


Et puis cette banquette inconfortable ! Je n’arrive pas rester en place. Je croise mes jambes, puis les décroise. Je me sens boudinée dans ce tailleur, j’ai l’impression que la fermeture va casser au moindre de mes mouvements. Je ne sais plus comment m’asseoir. J’ai l’impression que mes cheveux partent dans tous les sens. Je passe mes doigts dedans, je tente de remettre tout cela en place. Mais sans miroir, je crains le pire.


Finalement, l’assistante vient vers moi avec quelques instruments pour me faire une petite beauté.


La séance commence. Les flashes crépitent. C’est assez éblouissant et il fait chaud. L’assistante me donne quelques consignes supplémentaires mais je n’ai pas l’impression de me détendre d’un iota.

La séance se termine. Le photographe me remercie pour ma patience et m’explique que le résultat sera disponible la semaine prochaine. Ouf ! C’est terminé.


Trois jours plus tard, le photographe me rappelle. Il m’annonce d’une voix dépitée que le résultat des photos n’est pas bon. Il m’explique qu’elles ne reflètent pas ma vraie personnalité.



Je m’étais acheté ce tailleur pour une série d’entretien d’embauche mais je le hais, je me sens serrée, il m’étouffe. Quand je le mets, je n’ai qu’une hâte, c’est de m’en débarrasser.



Je me souviens alors de ma première réaction quand je suis rentrée du shooting et que je me suis vue dans la glace : Beurk ! C’est quoi cette pouf ?



Je suis déçue. Je comptais vraiment dessus.



Sexy ? Curieux pour des photos à usage professionnel, mais bon.

Ma foi, passée la déception, je me dis qu’il a parfaitement raison.


Cette fois, je suis passée chez le coiffeur. J’ai pris le temps de me maquiller à ma convenance. Comme j’ai l’habitude de le faire et comme j’ai envie que cela soit. Et il n’y a pas intérêt à ce que sa pouffiasse d’assistante s’en mêle !


Plus sexy, hein ? Eh bien, tu vas voir mon coco ! Je commence par les dessous. Même si ce n’est pas sur la photo, je sors mon plus beau string et mon plus beau soutien-gorge. Car être sexy, c’est aussi et surtout dans la tête. Si j’en suis persuadée, même si tout ne se voit pas, mon visage le reflétera.


Je mets ma jupe droite, fendue sur le côté et cette blouse à mousseline qui m’a coûtée un bras. Tu vas voir je vais te sortir le grand jeu, mon gars !


Trop crispée ? Alors là, il n’y a pas 36 solutions. Je me fais deux bons petits mojitos avant de partir, histoire que mes blocages s’évaporent un peu.


Je crois que j’y suis allé un peu fort sur la dose ! Il me faut quelques minutes pour calmer les étourdissements qui m’ont pris au moment de partir. Heureusement que ce n’est pas loin.


Le photographe m’accueille. Il me complimente pour mon apparence. Je réalise que je le trouve craquant, je suis à deux doigts de lui faire la bise. Je crois qu’il l’a remarqué, car je l’ai bien vu esquisser un sourire.


Il me réexplique tout ce qui n’a pas été la dernière fois mais sans me montrer d’exemples. J’ai trouvé cela curieux mais je n’ai pas osé lui demander pourquoi. Il me fait monter au studio. Je m’attendais à voir son assistante rappliquer, prête à dégainer son mascara et moi prête à l’envoyer bouler. Mais elle n’est pas là. Il me dit qu’elle ne travaille pas le mercredi car elle s’occupe de ses enfants.


Cette fois, il prend le temps de discuter un peu avec moi. Il cherche à connaître mes goûts. Il me demande s’il y a des choses qui m’ont gênée la dernière fois. J’évoque l’inconfort de la banquette, mais je n’ose parler de l’inconfort de mes vêtements. Je me retrouve d’un coup un peu mal à l’aise de me retrouver seule avec lui. Il me propose de prendre un verre le temps qu’il installe une autre banquette plus confortable.


Il me dirige vers une pièce attenante dans laquelle se trouve un minibar. Je me verse un verre de Martini et pendant que je suis encore seule, je l’avale d’un coup, et je m’en reverse un autre que je garde en main, histoire de ne pas lui donner l’impression d’être une alcoolique.


Il me demande de prendre place. Toujours sous ces directives, je prends les poses qu’il me suggère, alternant, les photos de face et les photos légèrement de profil, le visage tourné vers l’objectif, mes bras posés sur mes jambes. Les flashes crépitent.



Je place mes mains un peu en retrait


Flash.



Je m’exécute. Je sens la dentelle de soutien-gorge appuyer sur mes tétons. Il marque un temps d’arrêt dans le rythme des crépitements. Cela fait monter en moi une bouffée de chaleur. Je me sens d’un coup très gênée. J’ai l’impression d’être nue face à cet inconnu.


Flash. Flash.



Je le regarde dans les yeux. Je rougis. Il marque un temps d’hésitation.


Flash.



Nous nous retrouvons autour d’un verre. J’avoue que je ne suis plus à combien de Martini j’en suis. Avec la chaleur des flashes et ces bouffées de chaleur à l’intérieur de mon corps, je me sens un peu émue. Cela est d’autant plus accentué que cette pause se déroule presque sans un mot, comme si une gêne s’était installée.



J’ignore ce qu’il veut dire par là. Mon esprit est de toute façon un peu embrumé par le énième Martini avalé. Je prends à peine le temps d’essayer de comprendre. Je lui donne mon accord. Il me lance alors un sourire charmeur et me propose de reprendre place.


Il me demande de me réinstaller comme je l’étais avant l’interruption. Me revoilà donc assise, jambes croisées les mains posées en arrière, mes seins pointant fièrement vers l’avant. Je me sens à nouveau émue par cette position. Il me demande de me laisser aller, de moins penser CV, et laisser tomber ma tête en arrière.


Les rythmes des crépitements reprennent de manière effrénée.


Flash.



Flash.



Flash.



Flash.



Flash.



Flash.


J’obtempère à la moindre demande, j’ai l’impression de flotter dans un état de bien être indescriptible. Je perds la notion de la réalité



Flash.



Flash. Flash.


Je remarque à peine qu’il a détaché son appareil de son pied. Il se déplace beaucoup.


Flash.


À droite. À Gauche. Devant moi debout. Devant accroupi. Pendant que je bouge au rythme de ses consignes.


Flash.


Je réalise que dans cette position, ma jupe s’est relevée et qu’il a une vue parfaite sur mon string. Pourtant, il ne dit rien et continue d’appuyer sur le bouton de son appareil inlassablement. Ce petit jeu commence à m’émoustiller sérieusement.

Il me demande de me relever et de poser un genou sur la banquette tout en lui tournant légèrement le dos.



Flash.


Sans consignes particulières, je me penche en avant. Je croirais presque l’entendre ronronner de plaisir



Flash.



Flash.



Ces paroles m’entraînent dans un tourbillon émotionnel. Pourtant, depuis quelques minutes, il ne me donne plus de consignes particulières. J’ai l’impression de me laisser aller. Je n’aurais jamais cru cela possible. C’est alors que je me rappelle ces paroles. Pas sexy et trop crispée, moi ? Je m’étonne moi-même de ce que je suis en train de faire. Mais je m’étonne encore plus quand je m’entends lui répondre « d’accord » lorsqu’il m’a proposé de retirer ma jupe.


Je ne suis pas forcément un canon de beauté, plutôt pulpeuse, mes quelques kilos de trop sont souvent un frein à mon épanouissement, mais sa demande fait voler en éclat toutes mes réticences.


Je me relève et je passe doucement un doigt sur le bouton de la fermeture de ma jupe. Délicatement, entre le pouce et l’index, je descends la fermeture éclair. J’ai l’impression de vivre la scène au ralenti. Je me sens toute excitée.


Flash. Flash. Flash.


Je me rassois face à lui, les jambes écartées, ma blouse tirée vers le bas pour lui masquer la vue.


Flash. Flash.


De mon autre main, je remonte lentement vers mon sein que je prends plaisir à caresser.


Flash. Flash.


Je me sens tellement excitée que je voudrais presque tout arracher et qu’il me prenne là, tout de suite. Je commence à sentir mon sexe déborder d’humidité. Depuis un moment déjà, je me suis convaincue que je voudrais le manipuler à mon tour, que je voudrais le faire craquer, qu’il se jette sur moi, qu’il m’implore de le laisser me toucher.


D’une voix étranglée, presque suppliante, je l’entends me dire de me caresser à travers le tissu. Je sens que c’est moi qui commence à le manipuler. Je feins une hésitation. Je perçois son regard triste.


Puis, je remonte une jambe sur la banquette, lui donnant ainsi une vue imprenable sur mon string humide. J’attrape le bord de ma blouse que je rejette par-dessus la tête… Me voilà désormais à sa merci en sous-vêtements. Plus lentement, mes mains redescendent vers mon intimité que je cache… J’aperçois son regard suppliant, m’implorant de continuer. Les yeux à moitié fermés, je m’incline légèrement en arrière, une main se déplace nonchalamment vers ma cuisse pendant que l’autre glisse lentement sur le tissu de mon string, le caressant de haut en bas. J’ai l’impression de m’enfoncer dans une bulle dans laquelle je n’entends plus aucun son, c’est tout juste si je perçois les flashes par mes yeux entrouverts.


Je sens de plus en plus l’humidité de mon sexe se répandre dans mon string, je glisse ma langue sur les lèvres ton en regardant mon photographe dans les yeux. J’ai l’impression de bouillir. Il semble ne plus tenir en place. Je réussis à glisser un doigt sous la couture de mon sous-vêtement. Je suis trempée mais je ne peux m’empêcher de caresser mon antre brûlant. Je suis persuadée qu’il est en mon pouvoir, qu’il va succomber.


J’écarte le tissu pour avoir plus facilement accès à mon intimité dans laquelle je parviens à introduire un doigt puis un autre. Pendant ce temps, mon autre main remonte sur mon sein, pour le sortir de son écrin et commence un savant va-et-vient, titillant mon téton déjà au supplice.

Mon bassin ondule au rythme de mes caresses, je me sens partir, j’oublie où je suis, je halète… Je mouille tellement que je ne peux résister à l’envie de caresser mon petit trou si peu souvent sollicité. L’humidification me facilite le passage. Je me plante sur mes genoux, me cambre, et m’introduis un doigt dans l’anus, offrant au photographe une vue imprenable sur mon intimité. De mon autre main, je retourne me caresser le clitoris… Mon cœur bat la chamade, je crie…


Depuis un moment déjà, mon photographe-esclave (car désormais il m’appartient) semble abasourdi. Son état me laisse penser qu’il est complètement excité malgré les photos qu’il continue à prendre. Je le tiens en mon pouvoir. Et je compte bien en profiter.


Alors qu’il tourne autour de moi comme un prédateur, me prenant en photo sous vraiment tous les angles, ma main bondit vers son entrejambe complètement dur. Il s’arrête, me regarde dans les yeux et ne dit rien. Mon autre main s’approche, et je me précipite pour lui sortir son engin. Je ne prends pas le temps de lui baisser son pantalon et j’engloutis sa verge. Bien entendu, il ne proteste pas.


Je suis dans tous mes états, je le suce comme jamais je ne l’ai fait à un homme auparavant, pendant que mon ventre brûle et me supplie de lui apporter cette offrande. Je l’avale, le ressort puis le lèche et l’avale à nouveau. Il semble tellement apprécier ma délicate attention, qu’il semble sur le point de partir. Aussi vite que je l’avais attrapé, il me repousse, s’écarte de moi, pose son appareil et retire ses vêtements presque trop vite pour que j’aie le temps de profiter de cet effeuillage.



Ces mots crus contrastant avec son discours policé habituel me submergent mais ce n’est pas ce que je veux, je brûle d’impatience, mon corps réclame son dû et je le supplie de me prendre sauvagement.


Je bascule en arrière et il se précipite sur moi, s’enfonce d’un coup, sans difficulté tant je suis humide et commence son va-et-vient tant désiré. Son rythme est d’abord lent, comme s’il prenait le temps d’apprécier le moment mais mes mains sur ses hanches, je lui impose un rythme plus soutenu. Je veux qu’il me prenne fort, je suis déchaînée, je crie, il halète. Je veux qu’il soit au plus profond de moi, aussi je me retourne pour qu’il me prenne en levrette, je veux sentir son dard me transpercer. Pendant qu’il se lance vers moi, je vais à sa rencontre. On s’entrechoque, il me prend par les hanches. Je me cambre. Je voudrais qu’il jouisse ainsi mais je veux lui montrer que c’est moi qui le domine. Je me dégage de son étreinte, je l’allonge sur la banquette et je m’empale sur lui et l’oblige à me caresser les seins pendant que mes ondulations du bassin me font atteindre de point de non-retour. Il cherche à se dégager pour me ralentir mais, comme un cow-boy de rodéo, je maintiens ma prise jusqu’à l’extase. Je crie mon bonheur, je crie ma joie, je jouis pendant qu’il me retourne et reprend sa besogne. Le plaisir devient presque douloureux et c’est avec soulagement que je le vois grimacer et finalement se laisser aller jusqu’aux portes du paradis. Il s’allonge alors près de moi. Nous sommes tous les deux essoufflés. Je suis satisfaite de voir que j’ai finalement réussi à le faire craquer.


Après quelques minutes, je me rhabille, il me parle et me dit que les photos seront prêtes dans quelques jours.


Finalement, je ne prête guère attention à ces paroles. Les photos m’importent peu. Cette séance m’a fait prendre conscience qu’il peut m’être très facile de manipuler les hommes. Serais-je devenue une manipulatrice ?




Épilogue


Assis face à son armoire d’archives, il est perdu dans ces pensées. Il adore son métier et n’éprouve aucune honte.

Sur l’ordinateur, le tiroir du DVD s’ouvre. Il extrait du tiroir le DVD du film qu’il vient de graver. Ce n’est pas un film classique. C’est le film issu de la caméra placée dans un coin de son studio de photo, bien dissimulé. Il prend un marqueur noir et écrit quatre chiffres, et place le DVD dans son boîtier. Il le range ensuite dans l’armoire à côté d’un autre boîtier. L’armoire contient plusieurs étagères remplies d’autres boîtiers similaires. Il ferme ensuite les portes et cache la clé dans son coffre.


Il se souviendra longtemps de ce film. Pourtant, le scénario est identique aux précédents.


Mais il prendra plaisir à regarder le film de cette femme croyant le manipuler. C’est la première qu’il a vraiment émue.


Ce film, c’est celui qui porte le numéro 1198.