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Temps de lecture estimé : 11 mn
09/10/14
Résumé:  C'est plaisant de bavarder en faisant les courses au supermarché... mais parfois...
Critères:  fh extracon magasin pénétratio humour
Auteur : Ours Gris            Envoi mini-message
En faisant les courses

C’est rare que je parle à un inconnu, mais il a été très gentil, et puis je me doute bien que je ne le reverrai sans doute jamais plus.


En posant le sac avec les courses sur la table, je souris à l’avance en pensant à ce que je vais dire à mon mari : qu’un homme m’a draguée… Ça va lui donner des idées… Et puis non, c’est trop bête… ça a si peu d’importance.




oooO0Oooo




Je n’avais vraiment pas repensé à lui depuis une semaine, mais de le rencontrer à nouveau et qu’il m’ait reconnue me fait plaisir. C’était à peu près à la même heure, il doit venir faire ses courses le même jour que moi, et on a dû se croiser déjà plusieurs fois sans se voir, comme deux inconnus dans une foule, alors que maintenant ce ne sera plus possible, je le reconnaîtrai… et il me reconnaîtra… Finalement c’est plutôt ennuyeux, je n’ai pas envie de lui parler à chaque fois que l’on se rencontrera…


Je n’ai pas jugé utile d’en parler à mon mari en rentrant, pour dire quoi ?




oooO0Oooo




Je ne vais tout de même pas changer mes heures pour faire les courses, uniquement pour ne pas le rencontrer ? Et en plus, c’est idiot car il suffit que je vienne une heure plus tard ou plus tôt et qu’il fasse la même chose pour qu’on se rencontre alors que c’est totalement involontaire.


Il est là, comme les dernières fois.

Je n’avais pas envie de lui parler, il aurait suffi que je prenne une autre allée… et d’un autre côté, je reconnais que lui dire quelques mots ne me semble pas déplaisant non plus.


À bavarder comme ça, j’ai perdu beaucoup de temps… Mais pourquoi je me presserais ? Je n’ai pas de rendez-vous, juste la cuisine à faire en rentrant. En pensant « rendez-vous » je me demande si ce n’est pas lui qui fait exprès d’être là à la même heure ? Je suis bête, je me fais des idées…

C’est idiot, mais à l’idée que je vais attendre une semaine avant de le revoir, j’ai l’impression que le temps va être long. Peut-être vient-il faire des courses à d’autres moments de la semaine ? Je ne vais tout de même pas lui demander à quelle heure et quels jours il vient ?




oooO0Oooo




Il n’a pas l’air d’être là aujourd’hui, je ferais mieux de me concentrer sur les courses que je dois faire. J’ai oublié le pain de mie et il faut que je retourne en arrière… Ah si ! Il est là !


Je n’aurais pas dû accepter sa carte de visite, ça rime à quoi ?


Comment expliquer ça à mon mari maintenant ? Comment je pourrais lui dire que je rencontre un homme depuis plusieurs semaines en allant au supermarché et qu’il m’a donné sa carte de visite avec son nom et son numéro de téléphone ?




oooO0Oooo




En raccrochant, j’ai le cœur qui bat la chamade… comment j’ai pu faire ça ? L’appeler pour savoir s’il va faire des courses aujourd’hui ? Que va-t-il penser de moi ?


Finalement je ne regrette pas, c’est toujours aussi agréable d’échanger quelques mots avec lui. Je comprends qu’il m’ait invitée à voir ses restaurations de meubles, il doit croire qu’il a le ticket avec moi et à sa place j’en penserais autant… Le pauvre, il n’a aucune chance…




oooO0Oooo




Je n’avais pas pensé qu’il m’aurait rappelée, j’aurais dû me douter qu’il avait noté le numéro quand je l’ai appelé la semaine dernière, heureusement que je n’étais pas à la maison.

Il faut que je lui explique la situation, si j’ai accepté de passer à son atelier c’est seulement pour pouvoir lui parler tranquillement. C’est tout…




oooO0Oooo




Ouf… Il a été très compréhensif, mais je me demande bien ce qu’il peut penser de moi au fond de lui ? Curieusement je ressens comme une petite frustration, même si je ne le voulais pas, je m’attendais à ce qu’il me fasse une avance… même légère… sous forme de plaisanterie pendant qu’il me faisait visiter. J’ai même cru qu’il allait me prendre par la taille à un moment pour me faire passer entre une table et un meuble… mais non… il a eu le geste, mais il ne m’a même pas effleurée…


Je lui ai dit que je reviendrai peut-être… mais que ce n’est pas sûr du tout. Je n’ai vraiment pas l’intention d’y retourner, mais je reconnais qu’il est vraiment très adroit de ses mains. J’ai un léger trouble en pensant à ça : adroit de ses mains. Je ne devrais pas y penser, ce n’est pas raisonnable.




oooO0Oooo




Je ne sais pas s’il a senti que je ne voulais pas bavarder longtemps aujourd’hui… ce qui n’est pas vrai d’ailleurs, j’aurais bien aimé rester plus longtemps en sa compagnie, mais il faut qu’il comprenne qu’il ne m’intéresse pas.


Mais cela m’a quand même manqué, j’aurais aimé rester plus longtemps pour parler avec lui.




oooO0Oooo




Il n’a pas été surpris de ma visite, je n’avais pas l’intention d’y retourner pourtant… Alors pourquoi je l’ai fait ? Je n’ai pas envie d’une aventure à mon âge, et quand il s’est un peu trop serré contre moi en me donnant des explications sur le vernissage de cette vieille commode, je me suis dégagée rapidement… enfin… peut-être pas assez vite… pas immédiatement c’est vrai. Mais je ne veux pas qu’il se méprenne sur mes intentions. C’est quoi mes intentions ?


Heureusement, à la maison je ne laisse pas mes idées vagabonder… enfin pas trop souvent… Plusieurs fois, j’ai reposé les clefs de la voiture… ce n’est pas loin, à peine dix minutes… j’aurais le temps…




oooO0Oooo




Après l’avoir sentie un moment sur ma taille, je sens sa main qui descend doucement, s’arrête à hauteur de mes fesses… Je sens la pression, puis la caresse légère… Je fais comme si je ne m’en rendais pas compte, qu’est-ce que je pourrais dire ? « Oh monsieur, que faites-vous ? Vous me touchez les fesses ? Ce n’est pas bien ! » C’est idiot, alors je fais comme je ne sentais rien. Voilà, il arrête… bon d’accord, il descend encore plus bas, mais il n’a pas insisté, je sens sa main au niveau de ma cuisse… Hum… le coquin… il me touche la cuisse à travers le tissu… il essaie de la passer sous la jupe, j’aurais mieux fait de mettre un pantalon… Il ne va quand même pas…


Voilà ! Il l’a fait… Il l’a passée sous ma jupe, juste au-dessus de mes genoux… j’en reviens au même point… ou bien : dis quelque chose !… ou bien… ou bien quoi ?

Sa main qui remonte me trouble, j’ai du mal à penser et je reste immobile comme un pantin… Il va croire que j’attends qu’il continue… est-ce que j’attends ? Le frôlement de ses doigts est grisant… surtout cette lente, très lente remontée le long de ma cuisse vers ma culotte… vers mon sexe… Je sais très bien ce qu’il veut faire, mais moi je ne veux pas… je ne veux absolument pas !


C’est inattendu, mais je sens une curieuse et agréable tension dans mes reins… c’est curieux que je ressente cette sensation, les yeux fixés sur cette porte de buffet.


Bon, c’est facile… il suffit que je le repousse, ou que je me dégage légèrement sur le côté et il enlèvera sa main. Évidemment de l’avoir laissé passer sa main sous ma robe, il doit penser que je vais me laisser faire, mais il se trompe complètement ! Je suis heureuse avec mon mari et je n’ai pas besoin d’un autre homme… C’est seulement… que ça arrive comme ça… que je ne m’y attendais pas… Enfin si… je me doutais bien que cela pouvait arriver…


Je sais que je suis bête et que je me cherche des excuses. Si j’ai laissé passer sa main sous ma robe, c’est que, au fond de moi, j’ai bien envie qu’il touche mon sexe, du moins c’est ce qu’il pense… mais non, pas du tout ! Je ne le pense pas vraiment… Ça me rappelle quand les garçons commençaient à s’intéresser à moi, ça n’allait jamais bien loin… c’est un peu grisant… c’est vrai.


Sa main est chaude sur ma cuisse… il la caresse doucement… tout contre le bord de ma culotte, ses doigts jouent avec mes poils… étrange sensation… je n’ose pas faire le moindre mouvement… j’ai un frémissement… Il m’a touchée à travers le tissu… je sens qu’il a envie de passer sa main dans ma culotte, je sens ses doigts qui cherchent le passage sur le côté.

Si je reste comme ça, sans bouger, devant ce meuble, il va arrêter, il va bien comprendre que je ne fais rien pour l’aider… Mais qu’est-ce que je raconte…


Il n’a pas compris… je reconnais que je m’y attendais un peu. Dans un flash, me revient la sensation que j’avais ressentie, la première fois qu’un garçon avait glissé sa main sous ma jupe… Ce trouble extraordinaire quand on sait qu’on va se faire toucher par la main d’un garçon… Alors je sais bien ce qui va se passer maintenant… mais là… ce n’est plus ce copain d’école… ce n’est pas mon mari non plus… c’est un autre homme et je ne veux pas… Je n’ai pas le droit de me faire caresser le sexe par un autre homme.


Sa main est passée… se glisse entre mes fesses et si je souffle fort en tendant un peu mes fesses vers l’arrière, dans un réflexe naturel du corps… ce n’est absolument pas de ma propre volonté… du moins pas trop… un peu d’appréhension quand son doigt frôle mon petit trou, de me doutais bien qu’il n’allait pas le faire entrer… mais on ne sait jamais avec des pervers comme lui… Non, il préfère aller plus loin évidemment… ses doigts sont doux et savent tout de suite où aller… il n’y avait que mon mari qui ait fait entrer son doigt là… jusqu’à présent. Évidemment je ne devrais pas être surprise que ses doigts me fouillent… tous les hommes doivent faire ça quand une femme se laisse toucher le sexe… mais je n’ai pas voulu ça, je jure que je n’ai pas voulu… et pourtant je participe en m’écartant un peu pour qu’il entre mieux… C’est normal ? Qu’est ce qui m’arrive ?


Quand j’ai senti ses doigts entrer, j’aurais dû profiter de mon léger retrait instinctif, pour sortir sa main, me dégager complètement et partir. Maintenant c’est trop tard… il a des doigts très puissants qui sont entrés en force… C’est curieux comme mon vagin se dilate tout seul pour lui donner assez de place… c’est très agréable… et mes reins se mettent à bouger doucement… sans que je leur demande rien, d’arrière en avant… en poussant même un peu plus vers l’arrière pour qu’il les rentre plus loin… Maintenant c’est trop tard pour dire non… alors autant que je continue jusqu’au bout… Je pousse en rythme pour qu’il entre plus profond… encore… encore… je sens bien qu’en continuant comme ça le résultat de va pas tarder… je sens que je vais avoir la honte quand il va me sentir jouir, mais là, je ne peux plus interrompre… trop tard… La première fois qu’un garçon m’a mis la main dans la culotte, j’étais vierge, alors je ne l’avais pas laissé mettre ses doigts… mais là… il peut… même en mettre plusieurs… enfin pas trop… j’aurais dû dire non… j’aurais dû… je suis complètement dilatée… il en a mis combien ?


Ouf… sauvée… il arrête… dommage d’ailleurs… vraiment dommage… c’est vraiment trop bête, j’étais tout près… encore deux ou trois mouvements et j’allais jouir, surtout quand il a accéléré en s’enfonçant le plus loin possible… j’étais vraiment prête, il suffisait de quelques allers-retours de ses doigts… Je me demande ce qu’il aurait pensé de moi, que je jouisse ainsi devant lui avec ses doigts enfoncés ? Je crois bien que je serais partie en courant, sans me retourner, aussitôt après.


Oh non, pas ça ! Je pensais qu’il voulait réajuster gentiment ma culotte, mais non, il veut l’enlever… Pourquoi je me laisse faire ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Surtout que je sais bien ce qu’il va vouloir faire, et comme je suis bien préparée, ça va entrer tout seul… Ça y est, elle est tombée sur mes chevilles, je la pousse du pied pour pouvoir écarter mes jambes… si je dois « le faire », autant que je sois bien installée…


Je le sens bien… c’est tout chaud contre mes fesses… très gros… il glisse plus loin… vers mon orifice qui attend… il est là… il pousse doucement, je sens mes chairs qui s’écartent… Je n’aurais jamais imaginé que ce soit aussi émotionnant quand un sexe inconnu pénètre là où seul celui de mon mari avait le droit d’aller… Je sens son gland qui passe… qu’est-ce qu’il est gros… je me sens dilatée… envahie… je creuse mes reins et je pousse mes fesses vers l’arrière en m’appuyant sur le meuble pour qu’il entre bien… encore plus loin… oui encore… cette fois je crois bien qu’il est au fond… huummm… vas-y… il me rabote… j’ai l’impression d’être une pièce de bois qu’il façonne avec son outil… il va et il vient… encore et encore…


Le coin de la petite porte en bois entre dans ma bouche ouverte… Je sens l’odeur de bois et le goût un peu acide du vernis sur ma langue… j’aime… je suce le bois. La finition de la pièce doit être proche, je sens qu’il se dépêche de la terminer… haaaaaa… mon ventre se tétanise… ma bouche s’ouvre en grand comme si je voulais y faire entrer tout le coin de la porte, en même temps que mon vagin se dilate… se dilate… le claquement de son ventre sur mes fesses… il s’enfonce loin… ses mains se crispent… il grogne… je tends mes fesses vers l’arrière pour qu’il entre à fond… une grande chaleur au fond du ventre… j’imagine les giclées qui jaillissent… son sperme se déverse au fond de mon vagin… il me remplit… il jouit… je jouis… orgasme fort… très fort… ça n’arrête pas… encore… ouiiiii…




oooO0Oooo




En revenant vers la maison, je sens le siège de la voiture un peu mouillé. J’ai fait comme j’avais dit, j’ai baissé ma jupe et je suis partie en courant sans le regarder… en abandonnant ma culotte sur le sol devant le meuble.


Jamais je n’aurais cru qu’un jour je tromperais mon mari… que cela serait aussi facile de le faire avec un autre homme… et que ce serait aussi agréable. Il y a longtemps que je n’avais pas eu un orgasme aussi torride.


Pourvu qu’il ne vienne pas à la maison quand mon mari sera là en disant « tiens ! Tu as oublié ça ! » et me tendant ma culotte… Non, je suis bête… il ne fera pas ça… il va attendre que je vienne la rechercher…

J’irai demain…

En jupe ?

Au cas où…