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n° 16448Fiche technique40795 caractères40795
Temps de lecture estimé : 23 mn
10/10/14
Résumé:  Clarisse B. est un médecin reconnu. Son taux de guérison est exceptionnel dans sa spécialité - la sexologie - mais la raison est qu'elle emploie des méthodes peu conventionnelles.
Critères:  fh fhh médical boitenuit travail entreseins fellation pénétratio confession -h+medical -f+medical
Auteur : Viona      
Thérapeute

– Extrait de Presse –


Des rumeurs courent sur le cas du Docteur Clarisse B…, célèbre sexologue sur la place de Paris. Une enquête de l’ordre des médecins serait diligentée pour « clarifier » les méthodes utilisées par la thérapeute.


Clarisse B… est très honorablement connue dans le milieu et sa réputation n’est plus à faire sur son taux de réussite. Ses patients, enfin ceux qui veulent bien se laisser connaître – dans ce type de pathologie la discrétion est de règle – ne tarissent pas d’éloges sur elle. Mais aucun n’accepte de dévoiler ses méthodes, se retranchant sur une confidentialité exacerbée.


Clarisse B…, à peine âgée de 30 ans a déjà un parcours professionnel imposant, de la faculté de médecine de Paris à celle de San-Francisco, en passant par de longues périodes en Inde dans des lieux qu’elle a toujours gardés secrets.


Elle est connue également par sa participation au « monde de la nuit », qui est selon elle, un extraordinaire laboratoire pour son activité.




Ordinateur du Docteur Clarisse B… Fichier codé.


Confidentiel


Fiche patient : Marc C…


Ce patient m’a été adressé par son généraliste, Dr J. H, qui n’a pas réussi à lui faire retrouver ses moyens par la pharmacopée classique.

Marc C… 35 ans. Marié depuis quatre ans, sans enfant. Cadre dirigeant dans une grande administration.


Symptômes :


N’éprouve plus de désir avec sa femme (Hélène). Phénomène brutal. Inexpliqué. Aucune tentative de sa femme, tenue sexy, caresses manuelles, caresses buccales, caresses anales, n’a pu le débloquer.

Avant ce problème le couple faisait l’amour trois à quatre fois par semaine, à la grande satisfaction des deux (dixit Marc. Je poserai la question à sa femme plus tard). Pratiques multiples : fellation avec sperme, sodomie, cunnilingus, gadgets sexuels, y compris pour Monsieur.

Couple amoureux. Marc n’aurait jamais trompé son épouse. D’après lui, elle non plus. Envisageait d’élargir leur cercle intime. Monsieur était tenté par un partenaire avec sa femme (Pas contradictoire avec la fidélité). Il semblerait qu’elle n’était pas opposée. (À confirmer).


Bilan des deux premiers rendez-vous :


Techniquement Marc fonctionne. Après un moment d’adaptation, il a réagi aux vidéos que je lui ai montrées dans le laboratoire et j’ai pu, par la vitre sans tain, vérifier qu’il est totalement stimulé par les scènes projetées. Mieux encore, son regard n’a pas quitté mon décolleté que j’avais spécialement rendu plongeant afin que mes seins soient bien visibles alors que je résumais nos premiers contacts.


Conclusion provisoire :


Problème uniquement psychique et circonscrit au couple.

Question ? Pourquoi ce blocage avec sa femme et uniquement avec elle.

À envisager : hypnose pour explorer le subconscient.





Marc s’exécute et ne voulant pas passer pour « coincé et prude » alors qu’il a déjà révélé à cette femme tous les secrets les plus intimes de sa sexualité, il s’allonge nu sur le tissu frais. Quelques paroles et mouvements apaisants plus tard, il est allongé entièrement détendu. La voix de la femme le guide, lui fait remonter le temps, semaine après semaine pour arriver le jour où il a constaté son impuissance maritale.



Il est tard. Tout le monde est parti. Je suis sur le point de partir aussi, mais on frappe à ma porte.



Elle lui tend la main qu’il saisit pour un au revoir symbolique. Ils se regardent. Ils se sont appréciés pendant le travail. Trois années, côte à côte, c’est plus de temps passé ensemble que chez soi avec son conjoint.

Subitement elle se penche vers lui et ses lèvres effleurent les siennes.


Une seconde Marc est troublé. Il a érigé un dogme digne d’une bulle papale. Jamais la moindre familiarité avec ses collègues, ses collaborateurs, d’autant que la plupart sont des femmes. Pas un geste, pas une parole, rien qui pourrait faire penser que le directeur veuille appliquer certaines anciennes et coupables traditions que le film « Promotion canapé » a certes caricaturé, mais avec un fond de vérité. Pourtant beaucoup de ses collègues sont belles et séduisante, mais il se tient à sa règle.


Ouf. Agnès recule. Ce baiser est juste un adieu un peu théâtral. Elle s’éloigne, arrive à la porte et se retourne pour certainement lui faire un dernier au revoir. Mais, il voit et entend nettement le bruit d’une clé qui tourne dans la serrure. Elle n’oserait tout de même pas…


Agnès revient. D’un seul coup elle apparaît en sous-vêtements, sa robe déjà abandonnée d’un zip généreux. Elle est tout près.



Mais il ne peut continuer, ses lèvres sont happées par celles de la femme qui se plaque contre lui. Il ne peut pas résister. Elle le trouble si fort qu’il se laisse faire, n’osant tout de même pas prendre d’initiatives.


Le baiser est torride. La coquine pousse sa langue dans sa bouche, cherchant la sienne pour batailler et jouer. Agnès s’occupe aussi de sa veste qu’elle pousse sur les épaules. Puis c’est le tour de la cravate, suivie par la chemise qui se défend un moment avec ses boutonnières trop étroites. Le contact de son torse contre la poitrine qui pointe est une brûlure.


Maintenant elle attaque la ceinture. La braguette est une formalité, le pantalon tombe sur ses mollets. Il a le réflexe de soulever les jambes pour l’enlever complètement, ayant toujours eu en horreur la vision d’un homme pantalon sur les genoux, situation qu’il juge ridicule et malsaine. Agnès en profite pour y ajouter le slip et Marc se retrouve nu devant cette femme qui a abandonné ses lèvres et le pousse contre le fauteuil de son bureau où il s’affale.


Elle s’agenouille. Il va lui « ordonner » de se lever, là encore ne supportant pas cette position qu’il juge dégradante et qu’il interdit à sa femme, même si elle ne se prive pas de le pomper, mais sur le lit et couchée à côté de lui.



C’est tout ce qui sort de ses lèvres alors qu’Agnès vient d’enfourner son sexe raide dans sa bouche et attaque aussitôt de lui pomper le dard, jouant de sa langue et de ses lèvres.


Il n’est plus qu’une marionnette entre ses mains.

Oubliées ses résolutions de directeur intègre.

Oubliées ses promesses de fidélité.

Il n’est qu’une queue que l’on suce.

Il n’est qu’un regard qui voit cette tête brune s’activer sur lui.


Un regard qui croise parfois celui d’Agnès qui brille d’une lueur de plaisir et qui sourit dès que sa bouche se libère du mandrin dressé.


Oh, non ! Elle s’arrête. Il sentait justement que sa gourme se rassemblait pour jaillir. D’un geste dans son dos Agnès libère sa poitrine. Deux seins blancs, énormes masses de chair tendre que sa position amplifie encore. Deux seins que les mains de la propriétaire pressent et rassemblent pour les amener au contact de la bite abandonnée et qui vibre seule dans son coin. La bite disparaît dans le sillon entrouvert et aussitôt refermé sur elle.


Oh, la douceur de cette gorge qui mérite son nom, sillon étroit où la queue coulisse maintenant sous les mouvements d’Agnès. La caresse est douce, délicate, humide. La femme laisse tomber dans le conduit formé, des flots de salive qui rendent la glissade sensuelle et érotique par le bruit de gorge humide qu’elle libère. Il ne va plus tenir longtemps. Sa maîtresse l’étreint si bien que sa semence ne peut plus être refrénée et se rue en flots puissants, telle une fontaine du château de Versailles, à l’assaut du ciel et vient frapper le cou et le menton d’Agnès.


Elle continue encore un moment son doux labeur attendant que la queue débande, mais si elle se ramollit un peu, le sexe reste tout de même bien ferme.


Mais Marc se sent envahi par une marée de sentiments et de fantasmes refoulés. Lui qui se voulait exemplaire ne pense plus qu’à réaliser des pensées secrètes qu’il cachait d’un voile de morale et qu’Agnès a balayées.


En se relevant il l’entraîne avec elle. D’un mouvement brutal il balaye de son bureau des dossiers qui l’encombrent, pousse Agnès pour qu’elle s’y appuie, d’un geste rageur tire sans délicatesse sur le slip et sans retenue enfourne sa queue dans une chatte qu’il trouve heureusement ouverte et humide. Sa puissance est sans limite, sa force non retenue. La femelle qu’il embroche et astique de son mandrin est une pure invention de son esprit. Elle a les fesses de M… sa secrétaire, les seins de A… une administratrice, les cheveux de Z…, les jambes de…, la voix de…


Mais Agnès n’est pas un pur esprit et ce qui la baise avec force n’est pas une onde évanescente. Si elle est surprise de la fougue de Marc, cet homme que toutes les femmes sous ses ordres jugent « de bois », elle n’en est que plus heureuse. Il est infatigable, la prenant avec force, ses mains agrippées sur ses hanches pour la retenir et l’attirer à lui. Elle se penche un peu plus en avant, appuyant sa poitrine gluante sur le beau cuir du bureau et glisse une main vers son bouton afin de le faire participer à l’aventure.


Enfin il l’inonde de son sperme brûlant, secousse après secousse, et s’effondre sur elle, tel un pantin que la force a abandonné.


Dans le cabinet, le silence s’installe. La thérapeute a suivi pas à pas la description de son patient, découvrant sur le corps nu chaque étape de la scène, de la légère transpiration avec de petits tressaillements de muscles, jusqu’à la sueur abondante et les secousses qui accompagnent la jouissance. Car Marc a joui, uniquement excité par ce qu’il revit, tel un adolescent dans le secret de son lit.


Mais la surprise n’est pas dans cette éjaculation. Elle est dans la banalité de la scène décrite et qui, selon l’avis de cette professionnelle de la sexualité, ne peut en aucun cas justifier le blocage de Marc. À la rigueur un sentiment de culpabilité envers sa femme, vite résorbé par quelques attentions comme un cadeau ou des fleurs, voir une envolée sexuelle. Aussi, éventuellement, une culpabilité envers ses collègues qu’il a idéalisées et fantasmées. Mais rien de bien grave.


Elle décide de continuer son hypnose, recouvrant pourtant le corps de son patient d’une légère couverture.



Clarisse en sait maintenant assez pour arrêter la séance. Un, deux, trois et Marc se réveille. Il découvre son état. Un instant gêné, la toubib le rassure et surtout lui indique que maintenant elle connaît la raison de son blocage.




Dossier de Marc C…


Bilan :


Le « mal » de mon patient est dû à la conjonction de deux événements, qui chacun pourrait n’être qu’anecdotique mais qui rassemblés ont provoqué le blocage.

Le « bien » est que ce blocage ne s’est concrétisé qu’avec sa femme qu’il aime tellement que, inconsciemment, il idéalise et lui incorpore une partie de la personnalité de sa propre mère.


Solution - Traitement :


Le traitement doit impérativement associer l’épouse, Hélène.

Je dois la recevoir. L’interroger. Et si possible la convaincre que ce que je propose comme traitement est la seule possibilité. Si elle l’aime, comme lui l’aime, alors tout sera plus facile.


PS. Penser à contacter Ange pour vérifier son planning.




Dossier de Marc C…


Bilan de la rencontre avec Hélène :


Sans lui donner les détails je l’ai informée que je connaissais la cause de son infortune. J’ai vérifiée auprès d’elle ce que son mari m’avait dit sur leurs pratiques sexuelles, y compris sa fidélité et le projet à peine effleuré du candaulisme.


Elle a tout de suite accepté le traitement que je propose.


Ensuite j’ai fait entrer mon patient. J’ai répété devant le couple ce que je préconisais, afin qu’ils comprennent bien les conséquences, mais sans entrer dans le détail. Ils connaissent les grandes lignes mais je veux pouvoir surveiller leurs réactions à chaque étape. Comme ils ont réaffirmé, sans vraiment hésiter, leur accord, je leur ai fait signer les documents d’usage.


Il est prévu que je passe les prendre Samedi soir, chez eux.




Pendant qu’elle se dirige vers le domicile du couple, Clarisse pense qu’encore une fois elle va joindre l’utile à l’agréable. Quel métier passionnant elle exerce ! Redonner goût à la vie, le sexe n’est-il pas tout ce qui fait la vie agréable, à des patients en essayant qu’à chaque fois la guérison les rende plus forts, plus audacieux, plus généreux.


Elle comprend qu’avec Hélène et Marc la guérison est leur priorité lorsqu’elle voit la femme la saluer. Au naturel, Hélène est une belle femme et fait avec son mari, beau garçon, un couple que d’aucuns pourraient envier. Mais ce soir, même la lumière crue ne peut l’enlaidir, maquillée avec soin, vêtue d’une robe qui souligne son corps sans lui donner un air vulgaire et perchée sur des talons qui provoquent un port de reine. Marc aussi s’est mis sur son trente-et-un, chemise et pantalon chics soulignent sa taille mince et ses épaules bien marquées.



Elle examine les réactions de ses patients, alors qu’ils découvrent le bar et la piste de danse de ce club dont la vocation n’est un secret pour personne. C’est le début de soirée et l’ambiance est encore sage, mais « sage » n’a pas la même signification partout. Sage, ici, signifie que les danseurs sont encore habillés même si les mains se promènent déjà, telles des exploratrices dans des contrées peu défendues par leur propriétaire.


Ils s’installent sur des banquettes confortables. Très vite on vient les solliciter pour danser. Mais elle refuse. Elle veut qu’ils s’habituent et s’imprègnent de l’ambiance. Ici danser, c’est la communion des corps. Communion privée sur la piste et les banquettes, mais qui peut se prolonger par une communion solennelle qui se déroule généralement dans des lieus plus à l’abri des regards, plus loin dans le dédale de couloirs qu’une porte matérialise à la gauche du bar.


Le temps passe. L’ambiance s’échauffe un peu. Certaines femmes montrent leur poitrine, voire leur culotte. La porte est de plus en plus souvent ouverte pour laisser passer qui un couple, qui un trio, qui plus encore.



Hélène sursaute, ne l’ayant pas vu venir. Elle laisse Clarisse refuser pour elle cette nouvelle invitation, mais à sa grande surprise elle accepte.



Marc et elle échangent un regard. Ainsi c’est lui qui… Il paraît si commun, même pas beau, petit, râblé, brun de peau. Pas du tout un séducteur.


Ce qu’ils ne peuvent pas savoir, c’est que, si Clarisse a choisi Ange qu’elle connaît depuis longtemps, c’est parce que cet homme ne donne pas l’impression d’être un concurrent pour les autres hommes. Mais sous ses airs rustres se dégage une sensualité, une virilité que seules les femmes peuvent capter. Elle connaît Ange depuis un moment, depuis qu’il est venu la consulter pour son problème d’éjaculation précoce. Eh oui, ce mâle souffrait de cette injustice qui le diminuait aux yeux des femmes et lui gâchait la vie. Après qu’elle l’eût guéri de cette tare, il lui voue une reconnaissance éternelle. Si elle voulait, elle pourrait lui demander d’aller couper la gorge à ces Messieurs du Conseil de l’Ordre qui la tourmentent. Mais ce sont des missions autrement plus agréables qu’elle lui confie. Ce soir, il doit séduire Hélène et, sous les yeux de son mari, lui donner du plaisir. Qui refuserait la main de cette belle femme ?


Clarisse regarde Marc qui suit des yeux sa femme et cet homme se dirigeant vers la piste. Déjà il lui tient la main. Malgré la lumière tamisée il peut voir l’homme s’emparer de son épouse et la plaquer contre lui. Mais aussitôt les autres danseurs les cachent. Malgré ses tentatives de conversation, Clarisse voit bien que son voisin ne peut pas détacher ses yeux de la piste de danse. Elle lui distille des remarques sur les autres danseurs, attirant son attention sur leur complicité et la liberté que chacun s’accorde. Un couple, plutôt un trio lui donne l’occasion de l’apostropher sur eux.



Marc ne répond pas, d’ailleurs sa femme revient avec Ange.



Les deux couples se croisent. Hélène semble un peu gênée en voyant son mari. Ils s’installent pendant que les autres découvrent la piste et se noient dans un univers d’une sensualité folle. Marc ne sait pas où donner de la tête. Chacun semble dans sa bulle, les corps se frottent, les mains courent, les tissus se froissent, les lèvres dégustent.


Clarisse se colle à Marc pour l’entraîner un peu plus sur le bord. Elle veut regarder ce qui se passe à la table. Son cavalier comprend et lui aussi ne quitte plus sa femme et Ange des yeux. Même si la table est peu éclairée, cela suffit pour deviner ce qui se passe.


Ils s’embrassent sans retenue. Ange est très entreprenant et ce n’est pas une surprise pour Clarisse, mais Hélène joue bien le jeu en se laissant séduire. Le moment est délicat. Si Hélène se prête au jeu, et c’est facile pour elle avec Ange qui la courtise, la vision de ce spectacle pour Marc peut se révéler trop forte. Bien sûr, Clarisse lui a expliqué que son blocage ne peut disparaître que s’il règle le conflit de son infidélité et de ce qu’il a vu dans sa jeunesse. D’abord combattre la culpabilité en accordant à sa femme la liberté qu’il a prise avec Agnès. Mais surtout le faire dans des conditions qui n’oblitèrent pas l’avenir. Heureusement le couple semblait prêt à des aventures de candaulisme.


Mais combien de maris, qui se croyaient prêts, ont reculé au dernier moment. Voir effectivement leur femme dans les bras d’un autre homme, n’est pas comparable à lire des documents ou de l’imaginer. Clarisse est rassurée. Marc regarde sans montrer d’aversion. Heureusement car Ange laisse ses mains se glisser sous la robe et palper la poitrine d’Hélène.



Alors que sa femme, manifestement sollicitée par Ange, se soulève légèrement pour qu’il puisse faire glisser sa culotte et que, dans la foulée, elle l’aide à enlever son soutien-gorge, montrant au voisinage, l’espace d’un instant, une poitrine libérée mais aussitôt cachée par la robe remise.



Clarisse se plaque un peu plus contre son cavalier et ce qu’elle sent contre son pubis la rassure. Marc bande du spectacle.



La blonde s’éloigne. Marc regarde Clarisse d’un drôle d’air. Ce n’est pas la thérapeute qu’il voit mais une femme, au demeurant très belle. Il ose une question, sortant de son rôle de patient, mais le lieu est si particulier !



Clarisse sourit et répond :



Marc ne sait que penser, elle continue :



Mais Clarisse veut revenir à son sujet et elle l’entraîne vers les amants. Tous quatre partent pour une visite de la partie « câlin » du club où elle veut montrer à ses patients les plaisirs partagés. Ange ne quitte pas Hélène et se frotte ostensiblement à elle ne ratant pas une occasion de lui faire sentir son membre durci.


Le retour au cabinet est silencieux. Clarisse conduit, Marc à ses côtés. À l’arrière, le rétroviseur montre qu’Ange garde sa conquête bien au chaud et qu’il lui a guidé une main dans son pantalon, histoire de faire connaissance avec « la bête ». Clarisse sourit intérieurement de ce qu’Hélène doit découvrir. Ange est comme on dit vulgairement « bien monté » et son infirmité d’éjaculateur précoce était une injure à la nature. Elle est fière d’avoir donné à la gent féminine un homme de cet acabit.


Hélène se sent bien, très bien. Elle vient d’échanger un regard avec Clarisse qui lui a souri, l’encourageant d’une certaine façon à continuer dans cette voie. Ange lui facilite le passage en détachant sa ceinture et sa main découvre le sexe de l’homme. Sexe au repos mais qu’elle sent aussitôt réagir à sa présence, cherchant à se déployer dans cet espace trop étroit. Une queue qui s’anime, voilà ce qu’elle ne connaît plus depuis des mois et pourtant ce n’est pas faute d’avoir fait des tentatives avec Marc. Des mois sans faire l’amour et si, au début, son mari compensait sa faiblesse par des caresses et l’utilisation de leurs gadgets, il s’est vite lassé, l’abandonnant insatisfaite. Bien sûr, elle comprend son désarroi, mais le sien n’en est pas moins grand. Ses besoins de sexe sont intacts, Marc l’ayant plutôt habituée à des feux d’artifices, et elle n’arrive plus à se satisfaire de ses propres caresses. Aussi, pour elle cette soirée est une vraie chance. Dans tous les cas, elle va y gagner quelque chose. Même si le traitement ne réussit pas, ce qu’elle ne souhaite évidemment pas, au moins quelqu’un va-t-il éteindre ce feu qui lui brûle les entrailles.


En quittant la voiture, entrant dans le cabinet et suivant Ange qui l’entraîne, elle ne remarque qu’une fois la porte refermée qu’elle est seule avec l’homme. La pièce est assez grande, presque un studio avec lit, bureau, canapé et coin cuisine. Elle n’est pas vraiment surprise car Clarisse leur avait montré « son laboratoire », précisant que plusieurs caméras lui permettaient de suivre, sans perturber les patients, tout ce qui s’y passait.


Hélène sait que Marc et Clarisse sont de l’autre côté de la cloison, derrière ce grand miroir qui doit être sans tain. Elle se demande un instant si elle n’aurait pas préféré que Marc soit à ses côtés plutôt que caché. Mais après tout, c’est peut-être mieux, sa présence physique l’aurait peut-être bloquée. Un seul par couple suffit.


Ange la pousse doucement, la prend dans ses bras et l’embrasse avec passion. Elle retrouve la vigueur de ce premier baiser sur la piste de danse, baiser qui avait été une sorte de déclic. Arrêtant de l’embrasser, il lui fait passer la robe par-dessus la tête. Elle est nue. Elle ne peut s’empêcher de regarder dans la direction du miroir, mais n’y voit que son reflet et celui d’Ange qui enlève sa chemise, découvrant un torse poilu. Sans réfléchir, ses mains se glissent dans la légère fourrure, surprise par la délicatesse des poils.


Mais Ange continue son déshabillage, le pantalon, suivi par le slip tombent sur ses talons. Le corps entier est ombré de la même toison.



Hélène baisse les yeux. Il faudrait qu’elle s’agenouille. Mais elle n’ose pas. Elle sait que son mari qui la regarde ne veut pas qu’elle se rabaisse dans cette position. Combien de fois l’a-t-il retenue alors qu’elle aurait tant voulu lui apporter cette preuve d’amour de la femme qui s’agenouille devant son amant et lui procure le plus beau des délices. Mais toujours il la retient sans être vraiment capable d’en expliquer la raison.


Mais des mains puissantes appuient sur ses épaules pour la faire fléchir. Elle cède. La moquette épaisse est confortable. Son visage est parfaitement placé. La transition est marquée, presque incongrue, entre le pubis, le sexe, les bourses et le reste du corps. La peau est à nu, tache blanche et rose dans un océan de brun. Le sexe repose bien calé sur les deux bourses. Malgré la tendresse de la peau rose, il respire la force, les veines courent sous la peau, comme des serpents qui ondulent dans le sable marquant leur chemin par une boursouflure.


Il suffit à Hélène de regarder sur le côté pour se voir dans le miroir, prêtresse en admiration devant son dieu. Elle voit exactement ce que Marc doit voir de l’autre côté. Que fait-il ? Que pense-t-il ? Et Clarisse ? Est-ce qu’elle lui parle ? Est-elle juste un témoin silencieux ? Hélène l’imagine guidant son mari de la parole mais aussi du geste. Est-ce qu’il se caresse ? Est-ce qu’il bande ?


À quoi bon se poser toutes ces questions. Ce qu’on attend d’elle, elle meurt d’envie de le faire. Ses deux mains viennent se plaquer sur les fesses fermes de l’homme, y retrouvant toujours le soyeux du duvet. Le gland est si bas qu’elle doit se pencher encore plus pour aller le récupérer de la langue, formant un couffin de tendresse et le porter à ses lèvres. Elle le maintien emprisonné et le soulève doucement à l’horizontale. Elle creuse les joues pour aspirer alors que ses lèvres rampent, millimètre après millimètre sur une tige de chair souple mais qui ne tarde pas à se gonfler. Elle n’est pas encore au bout de sa progression que maintenant c’est le gland qui avance tout seul, poussé par la force irrésistible d’une verge qui bande. La queue grossit, grossit occupant toute sa bouche. Elle doit reculer devant le lent assaut mais adore retrouver ce que son mari ne lui donnait plus.


Ange se saisit de sa tête et lui imprime une fellation profonde. Elle ne résiste pas. Elle aime, elle apprécie ce mâle qui cherche son plaisir. Ses yeux troublés ne voient plus le miroir mais il est facile d’imaginer ce que Marc voit. Sa femme, bouche ouverte, déformée par la bite d’un étranger, la joue qui moule par moment le vit invasif, la salive qui coule en abondance et ce bruit presque obscène du ressac de liquide poussé par la queue lorsqu’elle avance.


De son côté Hélène est partie caresser les couilles gonflées d’une paume de main, osant d’un doigt de l’autre caresser le petit trou de cet homme qui se branle dans sa gorge. Tout est permis ce soir, même de doigter le cul d’un quasi inconnu, comme elle doigte celui de son mari. Même cause, même effet, cette introduction provoque une sorte de fébrilité chez Ange.


Va-t-il juter dans sa gorge ? Oh, non, prie-t-elle. Non pas, parce que cela la rebute ! Non, parce qu’elle veut que cette queue garde toute sa vigueur pour la posséder et la faire reluire.


Comme si son amant avait compris le message télépathique, il la repousse, la fait se lever et la positionne contre le bureau. Bien que très excitée et impatiente de recevoir l’hommage tant attendu, elle remarque qu’ils sont encore placés de profil par rapport au miroir.


La seconde suivante, inclinée sur le bureau, sa chatte est envahie par le bâton de plaisir gluant de son admiration. La place est prise, mais de toute façon il y a longtemps que le drapeau blanc de la reddition flottait. Maintenant Ange s’applique à sortir puis rentrer lentement son braquemard dans la grotte. Nul ne doute que cela soit pour donner du grain à moudre à ce mari qui regarde.


Hélène n’en peut plus. C’est bon ces lentes pénétrations mais son corps veut du plus lourd, du plus brutal, de l’impatience d’un homme qui baise une femme. Enfin Ange, l’acteur se laisse emporter par son rôle et accélère. Enfin son pubis vient frapper les fesses d’Hélène, joignant le bruit des peaux qui se choquent à celui du doux clapotis de ce qui coule de sa chatte. Enfin elle doit se retenir au bureau pour ne pas être propulsée en avant et chaque avancée ouvre un peu plus sa grotte à l’envahisseur.


Hélène savoure chaque moment. Elle ne peut s’empêcher d’encourager son amant à grands renforts d’ondulations du cul et de petits cris qui s’échappent de ses lèvres. Elle est saoule de cet instant. La tête lui tourne. D’ailleurs elle voit tout bouger dans la pièce. Mais non, c’est le miroir qui bouge, déplaçant son reflet et découvrant son mari qui entre. Il avance, suivi de Clarisse. Si elle est encore dans sa robe de soirée, Marc est nu et, et… Oui, son sexe est tendu, magnifique barre horizontale qui ignore la gravité.


Ça a marché. Il bande. Son mari bande à nouveau. Elle voudrait. Oui elle voudrait pouvoir le toucher, s’en assurer, que ce n’est pas un rêve. Marc lit dans ses pensées. Mieux, il fait le tour du bureau. Le voici face à sa femme que l’amant continue de bourrer. Elle est si belle, appuyée sur le bois vernis, ses seins qui se balancent et dont les tétons effleurent la surface. Et son visage. Il peut y lire le plaisir. Le plaisir de la queue qui la possède, mais aussi le plaisir de le voir à nouveau conquérant. La bouche entrouverte est une invitation. Chacun fait la moitié du chemin. Les lèvres dégustent la goutte qui suinte, retrouvant, telle la madeleine de Proust le goût de cette queue maritale trop longtemps en déshérence.


Marc l’avait rêvé. C’est encore meilleur. Sa femme qui le suce, avance et recule au rythme des coups de son amant et lui qui voit en même temps le mandrin d’Ange entrer et sortir d’entre les cuisses de sa belle. Il faut que le temps s’arrête. Il faut que cela ne cesse pas. C’est si bon. C’est si beau.


Mais l’amant lui fait un signe. D’un geste, il comprend qu’il veut intervertir les places. Les deux hommes font le tour du bureau. L’amant pousse aussitôt sa bite dans la bouche orpheline et Marc se glisse dans la chatte béante et ruisselante. Tous deux poussent en même temps. La pauvre Hélène plie sous leurs assauts, mais bien vite, ils retrouvent le bon rythme.


Marc voit bien qu’Ange est sur le point de jouir. Il voit les crispations annonciatrices. Le premier jet éclabousse le visage d’Hélène qui a juste le temps de se replacer pour accepter le second et les suivant entre ses lèvres. Marc est littéralement hypnotisé par le spectacle que le miroir lui renvoie. Il en cesse même son baisage, ne faisant que d’automatiques mouvements d’entretien.


Il faut dire que les couilles de l’amant sont généreuses. Le visage d’Hélène est un champ de bataille, raviné par les coulures gluantes. Et que dire de ce qui s’échappe de ses lèvres. Elle garde le mandrin un long moment comme si elle ne voulait plus le rendre. Mais pourtant il s’échappe, déjà sur le chemin de la souplesse, entraînant avec lui une cascade de liqueur.


L’amant recule. Il se dirige vers Clarisse, mission terminée.


Marc comprend qu’il est seul avec ses démons. Son regard regarde sa propre verge, presque surpris de la voir toujours si dure. Il sourit intérieurement. Il la sort totalement de la chatte, la prend dans sa main pour se rassurer, constate qu’elle est bien de ce bois que sa femme aime tant et dont il était fier.


Le renouveau, la résurrection. Il pousse son mandrin dans son moule. La nature reprend ses droits. Sa femme est sous lui. Il la possède, conquérant, joyeux, et retrouve toutes ces sensations qui sont le signe… Oui le signe… Il constate que déjà il va jouir. Mais après tout cela fait si longtemps, presque comme un ado la première fois. Il s’enfourne bien à fond et jouit de cette semence qui jaillit.


Il pense déjà à tout le retard qu’il doit récupérer. Après tout, d’un mal peut surgir un bien. Le voilà rétabli et partageur. Car ce n’est que le début. Il le sait et ce n’est pas la peine de demander à sa femme si elle est partante pour recommencer plus tard.


Clarisse a raccompagné Ange à la porte laissant les deux tourtereaux devant une coupe de champagne. Lorsqu’elle revient ils la regardent.

Encore un succès, pense-t-elle.



Marc explique à sa femme la rencontre particulière qu’il a faite au club en présence de Clarisse. Il en profite pour dire que sa propre thérapeute expérimente beaucoup de chose du sexe et en particulier les amours féminines. Hélène se penche vers Marc pour lui parler à l’oreille. Il est manifestement surpris de ce qu’il entend. Il la questionne. Elle lui répond. Enfin ils se séparent. Maintenant ils regardent Clarisse qui sert une nouvelle coupe de champagne.


Clarisse voit bien que le couple semble complice. Mais elle ne comprend qu’au dernier moment pourquoi ils se lèvent pour de diriger vers elle. Ils l’encerclent. Hélène devant, Marc derrière. C’est Hélène qui se lance. Elle vient placer ses lèvres sur les siennes. C’est doux et sensuel, mais elle ne peut pas accepter. C’est totalement interdit par la déontologie. Déjà que ses méthodes ne sont pas orthodoxes, alors que penserait on d’elle si elle couchait avec ses clients ?


Mais maintenant c’est Marc qui entre dans la danse. Il se plaque contre son dos. Elle sent parfaitement la dureté de sa verge. Elle pense que s’il bande à nouveau, c’est un signe de parfaite guérison. Des mains emprisonnent ses seins, d’autres ses fesses. Elles courent sur elle. La fermeture éclair fait un bruit de délicat. Sa robe tombe.


Qui saura ? pense-t-elle alors que ses patients terminent de la déshabiller et que des lèvres viennent se joindre aux mains.





– Extrait de Presse –


Démenti du service de presse de l’Ordre des médecins.


Aucune enquête n’est en cours sur le Docteur Clarisse C… Les articles ayant relaté cette hypothèse ne sont que des spéculations qui pourraient mériter une condamnation en diffamation.



En réalités des bruits circulent comme quoi, des pressions ont été exercées par des clients hauts placés, afin que le secret soit bien gardé. Mais ce ne sont que des rumeurs non vérifiées…