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Temps de lecture estimé : 51 mn
17/10/14
Résumé:  Mon premier job d'été.
Critères:  f fh hplusag sauna hotel fmast massage confession
Auteur : Clara2  (Clara, 27ans, mes histoires de jeunesse (récentes))            Envoi mini-message
Job d'été

Je m’appelle Clara, j’ai 27 ans. Depuis que j’ai eu mon bac à 18 ans, j’ai entrepris de longues études dans le domaine pharmaceutique. Je ne réalisais pas, à ce moment-là, à quel point ce serait aussi accaparant. En effet, finies les sorties entre copines et autres divertissements, j’étais obligée tout le temps d’étudier encore et encore pour ne pas perdre le fil… Six longues et dures années mais au final le sésame avec mon diplôme en poche ! J’ai beaucoup fêté cet événement comme si je voulais rattraper le temps perdu. C’est seulement maintenant que je me retourne pour voir le parcours traversé.


Dès le début j’étais très motivée car c’était vraiment la filière que je voulais faire. Une première année sans trop d’encombres et je faisais partie des meilleurs élèves. Il faut dire que j’avais tout pour réussir dans de bonnes conditions. Un petit studio loué dans Paris intra-muros à dix minutes de mon école et le loyer entièrement payé par mes parents. Qui plus est, dans un quartier plutôt calme et sympathique qu’est le 15ème arrondissement. Malgré ces bonnes conditions, je me suis vite rendu compte qu’il fallait s’accrocher dans et en dehors de l’école pour y arriver. Finis les week-ends farnientes ou sorties en boîtes et même les vacances scolaires n’étaient dédiées qu’à mes études. C’était dur de devoir décliner les invitations de mes copines pour sortir. Mais bon, je m’y étais faite tant bien que mal. Plus trop de place non plus pour un petit ami. J’étais pourtant avec quelqu’un à la sortie du bac, mais il a fini par se lasser que je refuse souvent de le voir…


Lors du deuxième trimestre de ma première année de médecine, pendant les vacances de Toussaint, je reçus une lettre de sa part m’informant officiellement qu’il rompait. Cela m’a rendu malheureuse mais je me disais que s’il ne pouvait pas m’attendre et me comprendre, c’était sûrement qu’il n’était pas plus amoureux de moi que cela. Du coup, je n’avais pas de soucis matériels, mais aussi, maintenant, plus de soucis de cœur.


C’est ainsi que ma première année s’est passée et j’attendais les grandes vacances avec impatience car celles-ci, je comptais bien en profiter. Mais, j’ai dû aussi y renoncer… En effet mon père au chômage, il n’était plus question de m’aider à payer mon loyer. Il me fallait donc travailler cet été si je voulais continuer à rester dans mon appartement. On était en juin et trouver un job d’été s’avérait difficile. Mais j’eus la chance d’en décrocher un, comme serveuse, en juillet et août dans un hôtel sur la côte du Morbihan en Bretagne. Et de plus j’y étais logée et nourrie. Je poussai un ouf de soulagement.


Début juillet, mes cours à peine terminés, je pris la route des vacances. Mais pas en tant que vacancière, encore travailleuse une fois de plus. Pas le même travail, certes, mais sûrement dur aussi. Je préférais partir sur cette idée-là plutôt que de déchanter après.


Arrivée sur place, je pus admirer un bel établissement. Un hôtel trois étoiles situé directement sur le front de mer. Au moins je pourrai jouir de la mer tout l’été !


L’accueil fut correct. On me présenta au personnel avec lequel je serais amenée à travailler, les serveurs mais aussi le personnel de cuisine. Cela en fit du monde car l’hôtel contenait près de quarante chambres et beaucoup d’entre elles en demi-pension ou en pension complète. J’étais prise pour les services du matin, du midi et du soir. Je commencerai le matin à partir de 7 heures jusqu’à 15 heures non-stop, mon temps de pause de 15 à 19 heures. Sacrées journées en perspective car le service du soir finit vers minuit ! L’avantage dans tout ça, c’est que j’étais logée dans l’hôtel même. On me présenta ma chambre située au dernier étage, sous les toits. Petite, pas plus de huit mètres carrés, mais avec une fenêtre Velux donnant sur la mer. J’aurai au moins l’illusion d’être en vacances !


C’est donc avec ce rythme que je commençai le job. Des journées bien remplies et peu de moments de répit mais avec une bonne ambiance. Par contre, j’étais la seule de mon âge, le personnel étant plus dans la quarantaine et surtout composé d’hommes dans les cuisines et que de femmes pour les serveuses. Tous originaire du coin et je sus en fait que je remplaçai une personne tombée malade. J’étais donc la seule dans le personnel à loger dans l’hôtel.


Même si je n’eus pas dans l’idée première de me faire des ami(e)s, le fait d’être la seule de mon âge rendit cette tâche compliquée. J’en eus la confirmation après plusieurs jours de service, du moins avec les serveuses, peut-être jalouses de mon jeune âge et peut-être aussi de mon physique, qui ne m’adressèrent la parole que pour des questions de travail. Les cuisiniers par contre me firent de grands sourires, sûrement contents d’avoir une petite jeune à mater ! Il faut dire que je faisais bel effet dans mon uniforme de serveuse. Tenue imposée et mise à ma disposition, composée d’un chemisier blanc et d’une jupe grise courte à mi-cuisses. C’est la tenue que l’on me demanda de porter à chaque service. Mais je constatai que j’étais la seule à porter une jupe car les autres avaient un pantalon. Pourquoi ? Ça, je n’aurais pu le dire. La clientèle était essentiellement composée de familles ou de personnes d’un certain âge. Les pères de famille mais aussi les petits vieux ne manquèrent pas de me sourire discrètement ou de jeter un rapide coup d’œil sur mon anatomie prenant garde que leur femme ne les surprenne pas ! Cela m’amusait finalement, même si au début ça me décontenançait.


Petit à petit, je pris de l’assurance dans mon travail, car au début, le rythme imposé m’exténua et je n’avais pas encore le coup de main. J’eus de bons conseils sur la manière de faire par le personnel de cuisine trop content de pouvoir m’aider, mais pas avec les serveuses.


Puis plus tard, et prenant l’habitude, j’arrivai à regagner ma chambre plus tôt, c’est-à-dire vers 14 heures au lieu de 15. Mon petit plaisir était alors de me mettre à l’aise et de prendre un peu de temps pour moi. Au même étage que ma chambre, il y avait aussi un complexe-spa, composé notamment d’un jacuzzi pour les vacanciers. L’endroit était spacieux et il y avait des douches et toilettes à l’intérieur. C’est donc là que je me lavais quotidiennement. À cette heure-là, aucun vacancier n’y était présent préférant plutôt le matin ou la fin d’après-midi pour ce genre d’activités. Je pus aussi profiter des équipements de l’endroit à mes heures de pause mais seulement s’il n’y avait pas grand monde. Je ne devais pas prendre la place d’un vacancier, bien sûr.


Donc chaque jour ou presque, la première chose que je faisais en rentrant dans ma chambre était de me déshabiller et d’enfiler un peignoir avant de traverser le long couloir pour accéder au spa. S’il n’y avait personne, j’allais au jacuzzi. Il y avait aussi une piscine, intérieure/extérieure, sous une verrière avec la possibilité de s’aérer sur la terrasse, située en plein air, avec des chaises longues pour bronzer. Le must quoi ! Un super moment de détente après une journée harassante et chaque jour j’y passais la majeure partie de ma pause.


Une seule personne tenait ces lieux : Mehdi. Il était toujours très gentil avec moi et me laissait aller où je voulais. Il venait souvent voir si je ne manquais de rien et du coup on discutait ensemble. Un homme bavard et qui était bien content de me parler car il devait rester discret avec les vacanciers, ordre de la direction. Je sus tout sur lui, ses origines turques, son âge de cinquante ans et son arrivée en France depuis dix ans. Il n’était pas beau, chauve avec seulement encore des cheveux sur les côtés, mat de peau et une petite moustache très fournie, une vrai tête de turc quoi ! Méfiante au début, je me sentis vite à l’aise avec lui, il était très respectueux. Il faut dire qu’il savait y faire, avec souvent une petite attention : un peignoir propre posé pour moi à la sortie du hammam, un verre de ma boisson préférée apporté jusqu’à ma chaise longue par ses soins. De plus j’étais bien contente de discuter amicalement avec quelqu’un de l’hôtel.


Un après-midi où nous discutions ensemble, j’appris qu’il pratiquait aussi des séances de massage pour les vacanciers. Deux semaines que je fréquentais les lieux et je n’avais pas remarqué cette petite salle près du hammam où il pratiquait. J’eus droit à la visite avec Mehdi et aussi à ses explications sur toutes les sortes de massages du catalogue. Au fil de la conversation et remarquant mon intérêt, il me proposa un massage de mon choix gratuitement. Voyant mon étonnement, il me remit un petit livret récapitulant tous les massages de la maison.



En effet le rythme imposé par le service était dur et l’idée de me faire poupounner me plaisait bien. Mais d’un autre côté, imaginer cet homme poser ses mains partout sur moi me dégouttait un peu… Bah oui, bien sûr, j’aurais préféré un beau jeune homme à la place !


Je finis l’après-midi à farnienter sur une chaise longue de la terrasse à prendre un bon bain de soleil coupé par quelques plongeons dans la piscine pour me rafraîchir. Hum que j’étais bien… Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, il me fallut bien retourner dans ma chambre et me préparer pour le service du soir. Avant de sortir du spa, je me surpris à dire à Mehdi :



J’étais devant lui, vêtue simplement d’un slip de bain deux-pièces. Je me sentais tout à coup comme nue devant cet homme qui me souriait largement. J’étais toute gênée et rougissante, c’est presque précipitamment que je sortis du spa. Je regrettais de m’être décidée si rapidement. D’un côté le massage m’attirait bien, mais de l’autre, imaginer cet homme me tâter un peu partout m’effrayait.


Après une soirée de service intense, une courte nuit et un réveil matinal, j’entrepris ma journée de travail dans les starting-blocks. Je finis tôt ce jour-là, vers 14 h. Je me déshabillai et enfilai mon petit ensemble de bain deux-pièces. Je l’avais acheté juste avant de venir à l’hôtel, un ensemble vraiment mignon tout blanc avec un petit soutien-gorge qui mettait en valeur ma poitrine et une petite culotte très échancrée de type Brésilien. J’enfilai par-dessus mon peignoir et je rejoignis le spa comme chaque jour. Il était encore tôt et la première chose que je voulus était de me rafraîchir. Petite douche rapide dans les vestiaires déserts comme souvent à cette heure-là et direction la piscine. Plongeon puis nage en dos crawlé pour me détendre. C’était si bon ! Ce contact avec l’eau et le fait de flotter me firent oublier mes courbatures liées à mes nombreux déplacements en salle. Je finis par rejoindre la petite échelle pour sortir du bain et à peine posé les pieds sur le rebord de la piscine que je vis Mehdi s’approcher de moi.



Il m’accompagna jusqu’à ma chaise longue en me demandant ce que je voulais boire.



Quelle chance quand même, cet homme était tout aussi prévenant avec moi qu’avec ses clients. Je l’avais à la bonne mais je ne voulais pas en abuser tout de même. Je voyais bien que le fait de me parler lui faisait du bien, tout comme moi aussi d’ailleurs, car l’éloignement d’avec les miens me pesait un peu plus chaque jour.


Je m’assoupis en train de bronzer au soleil et quand je rouvris les yeux, un petit mot était posé près de mon verre.


« Vous pouvez venir en salle quand vous le voulez Clara. Préparez-vous et j’arriverai. »


Je sirotai mon jus de citron, puis j’enfilai mon peignoir et pris la direction de la salle, un peu nerveuse. Marchant le long de la piscine, je vis Mehdi de l’autre côté avec une longue perche en mains en train de nettoyer les bords. Il me sourit au passage et dit :



Une fois dans la salle, j’enlevai mon peignoir. Il y avait une grande glace où je pus me recoiffer et réajuster mon slip de bain. Il avait posé une serviette sur la table de massage. Mon cœur d’un coup se mit à battre à cent à l’heure car cela signifiait : enlève ton maillot et mets cette serviette autour de ta taille. Je ne me sentais pas prête pour ça et je ne voulais pas non plus qu’il crût que j’avais envie de le séduire ! Je m’allongeai donc sur le ventre gardant bien mon maillot. J’étais nerveuse à ce moment, je me posais mille questions sur les intentions réelles de cet homme envers moi. Et s’il essayait de me violer ? À ces pensées j’entendis frapper à la porte.



Trop tard Mehdi était là, je ne voulus pas m’échapper précipitamment et paraître ridicule donc je restai allongée sur la table. Il remarqua peut-être mes craintes car il me mit à l’aise de suite. Le sourire radieux, il m’expliqua le déroulement du massage en me montrant aussi l’huile qu’il allait mettre sur ma peau.



Sur ce, il commença donc. Curieusement et malgré mon appréhension initiale, je me suis sentie rapidement à l’aise. Prenant du bout des doigts chacun de mes orteils, les massant doucement, tranquillement. Ses doigts glissant grâce à l’huile odorante et relaxante. Les deux pieds terminés, il remonta tranquillement sur mon mollet gauche, effectuant des demis cercles tantôt appuyé, tantôt plus tendre. Puis le mollet droit avec le même traitement. Arrivé sur la cuisse gauche, mon cœur se mit à battre la chamade et un frisson me parcourut le corps. Je me mis à rougir en même temps et il le remarqua.



Il reprit un doux massage sur ma cuisse, la prenant avec ses deux mains expertes. Il appuya doucement avec ses pouces en remontant tout le long. Il s’arrêta au bord de ma culotte de bain, à la frontière entre ma cuisse et ma fesse. Moments presque sensuels… Il régnait dans la pièce un énorme silence, lui accaparé à sa tâche et moi à mes ressentis. Mélange d’appréhensions et de plaisirs à la fois. Puis il fit de même avec l’autre cuisse.



Je le questionnai sur l’utilité de ce massage tout de même à mes yeux un peu spécial.



Il continua ainsi faisant l’apologie des bienfaits ancestraux de ses massages et affirma même que des clientes revenaient d’années en années, rien que pour ça.


Ses propos me rassurèrent. La crainte de tomber sur un pervers peu à peu écartée, je constatai qu’il connaissait bien son affaire. Il reprit le massage en continuant sur le dos. Douce sensation que de sentir ses mains puissantes commencer par le bas des reins pour lentement remonter jusqu’à mon cou. Pression lente et ferme explorant chaque centimètre carré de ma peau. Lentement je sentais mon corps se détendre. Il finit la séance par le massage du cuir chevelu, et à un moment donné, je me suis endormie. À mon réveil, je constatai que Mehdi n’était plus là. Il m’avait laissée dormir et je trouvai ça très gentil de sa part. Je me sentais bien et détendue avec une douce odeur d’huile parfumée. Je renfilai mon peignoir en regardant ma montre et je fus prise d’effroi de constater qu’il était déjà 18 h 30 ! Je devais être prête pour le service à 19 h, et c’est donc avec précipitation que je sortis de la salle. Même plus le temps de me doucher mais avant de partir, je tins à remercier Mehdi.



Gênée et flattée à la fois, je finis par sortir le visage quelque peu empourpré. Je me dépêchai de me préparer car il ne fallait pas que je sois en retard sinon les autres serveuses me le feraient bien sentir.


Le service fut intense ce soir-là, avec beaucoup de monde en salle, mais je me sentis pleine de « peps ». L’après-midi de détente y était sûrement pour beaucoup.


Vers 23 heures, je regagnai enfin ma petite chambre et je ne rêvai que d’une chose : prendre une douche avant d’aller au dodo. Je me déshabillai avant d’enfiler mon peignoir blanc. Ça me faisait bizarre de traverser le long couloir désert à cette heure-là, ainsi accoutrée. J’engageai mon passe pour ouvrir la porte du spa, c’était la première fois que je l’utilisais, n’osant pas m’aventurer dans ces lieux déserts le soir. En effet, tout était éteint et je marchais fébrilement dans la semi-pénombre pour atteindre les douches. Je retirai mon peignoir et me trouvai ainsi complètement nue dans ce lieu ouvert. L’endroit était grand avec une vingtaine de cabines de douche alignées les unes à côté des autres. En face d’elles, autant de sortie de douche ouvertes. On se serait cru dans une piscine municipale !


Ayant toute la place pour moi, j’ouvris l’une des sorties d’eau disponible de cette grande salle. Quelle agréable sensation que de sentir l’eau chaude couler sur mon corps nu. Je me sentais libre car habituellement je gardais mon slip de bain quand je n’étais pas en cabine, de crainte que quelqu’un puisse venir à tout moment. Je profitai de ces instants de détente en me savonnant lentement le corps, sentant une douce chaleur m’envahir, le crépitement de l’eau chaude tapant fort sur ma peau. Je repensai à la séance de massage de l’après-midi, la même douce sensation de bien-être et de libération graduelle. Le jet d’eau puissant durait longtemps entre chaque appui sur le robinet. Je restai encore et encore en exposant mon cou, mes épaules, le ventre et le dos. Je me sentais bien et mes pensées virevoltaient çà et là. Elles s’attardèrent sur les propos que Mehdi avait eus quand il me massait les cuisses. Il avait senti ma gêne… Cela faisait si longtemps que je ne m’étais pas fait toucher par un homme. Rien en Mehdi ne me plaisait et pourtant cela m’avait fait réagir, c’est dire que si ça avait été un homme plus beau et plus jeune j’aurais eu des sueurs froides !


Je fermai les yeux maintenant en imaginant un homme beau et fort, sorti tout droit de mes rêves, me masser sensuellement. S’attardant sur mes cuisses en les caressant de ses mains puissantes en frôlant la petite serviette posée sur mes fesses nues. Et moi, écartant les jambes de façon impudique, exposant mon intimité au regard de cet homme. Ses mains s’attardant tout en haut de mes cuisses et passant sous la petite serviette pour atteindre mes fesses. La serviette tombée maintenant à terre et chacune de ses mains puissantes me les massant vigoureusement… Ses pouces s’insinuant petit à petit dans le sillon de ma raie jusqu’à atteindre ses joyaux et me laissant émettre de petits gloussements. À ces réactions, les doigts glissants de l’inquisiteur devenant plus pressants et prenant petit à petit possession des lieux avec de délicates caresses. Un pouce puis le deuxième s’insinuant doucement dans l’entrée de chacun de mes orifices ainsi offerts, laissant échapper un petit cri de surprise très impudique. Encouragé, il n’en fallait pas plus à l’homme pour continuer sa progression par de petites poussées légères, chaque fois un peu plus appuyées. Il n’eut aucun mal à s’introduire, mon corps tout entier réclamait ces intrusions osées. Il fut si bon à présent de sentir ses va-et-vient rythmés…


Je repris mes esprits et réalisai que tout cela n’était qu’un rêve. L’eau crépitait toujours sur mon corps et je me sentis toute petite dans cet endroit vaste et désert. Mes mains entre les jambes, je me masturbais doucement, cet endroit provoquait en moi des pensées inavouables…


Les yeux mi-clos et reprenant petit à petit mes esprits, je voulus continuer à profiter de ces instants. L’idée me vint alors de me faire un instant jacuzzi. Rien de plus sensuel que de s’attarder dans des remous d’eau. Je quittai la salle des douches en restant entièrement nue et encore toute mouillée. C’était une sensation étrange que de déambuler dans cet endroit seule et non vêtue. Je me sentais libre, à l’aise, avec un brin d’exhibitionnisme. J’imaginais un tas de personne me regardant de leurs yeux admiratifs. Décidément ce soir j’avais les idées un peu folles.


Le jacuzzi était entièrement vitré et offrait une vue imprenable sur la mer. L’endroit idéal pour se délasser et profiter du panorama extérieur tout en restant bien au chaud. Je n’allumai pas car c’était suffisamment éclairé par le clair de lune ce soir-là. Après quelques hésitations, j’arrivai enfin à faire couler les robinets pour remplir le bac. D’habitude je n’avais pas à y toucher car Mehdi se chargeait de tout. Brave Mehdi, pensai-je, ah si je ne l’avais pas… Mais bon, là il fallut bien me débrouiller.


Des jets puissants firent sortir l’eau avec fracas de tous les côtés. Je rentrai tout de même dedans et reçus de plein fouet l’eau sur mon corps. Soudain je sursautai en sentant un jaillissement d’eau sous mes fesses. D’abord surprise, je me retirai mais, prise de curiosité, je retournai m’asseoir dessus. Oh quelle surprise et quelle douce caresse soudaine… je trouvai là un bon moyen de continuer mes instants de plaisirs. Je jouai comme une jeune adolescente découvrant les sensations encore inconnues de son corps. Prise d’une frénésie soudaine, je me pris à essayer chaque sortie d’eau. Tantôt les jambes écartées et dandinant mes hanches d’avant en arrière pour faire heurter l’eau sur toute mon intimité, tantôt à quatre pattes et approchant mes fesses au plus près de ces cascades bienfaitrices. De petits gloussements se mêlaient au bruit de ces geysers d’eau, prenant petit à petit de l’ampleur jusqu’à les dépasser en intensité. Je me laissais aller à des cris indécents car submergée par le plaisir. C’était comme si des dizaines de doigts se délectaient de mes chairs intimes. Je les imaginais dans cette pénombre me pénétrer et profiter de mon corps ainsi offert à leur lubricité. Je les voyais maintenant, oui, des hommes virils, musclés, imberbes, comme tout droit sortis d’un défilé de bodybuilders ! Moi sur eux, et eux s’occupant de ma personne, comme jamais auparavant. J’étais comme au paradis.


Un véritable hurlement déferla dans la pièce, complètement sous les effets du plaisir. Je repris mes esprits difficilement, mais j’eus peur que l’on ne m’ait entendue et, prise par la frayeur, je sortis du jacuzzi les jambes flageolantes, la tête tournoyante. Saisissant mon peignoir au passage, je me mis à courir en sortant précipitamment. Arrivée à la porte menant au couloir de l’étage, je réalisai que je n’avais pas vidé le jacuzzi et j’entendais même le bruit de l’eau couler encore. J’essayai de me calmer et n’entendant pas âme qui vive dans les parages, j’y retournai pour effacer les traces de mon égarement.


Arrivée dans ma chambre, je poussai un ouf de soulagement, enfin rassurée de me retrouver dans mon petit cocon. J’ôtai mon peignoir et me couchai ainsi, toute nue dans mon lit. Malgré la fatigue, j’eus du mal à trouver le sommeil en me posant mille questions sur ce qui venait de se passer dans le spa. Je ne m’étais pas du tout contrôlée, mon corps avait parlé et c’est lui qui avait pris le dessus. Cette situation était inédite et la peur s’insinua en moi de voir que je ne contrôlais pas toujours la situation, que parfois le corps était plus fort que tout. Mais jusqu’où cela pourrait-il me mener ? J’étais perplexe et dubitative. J’avais été spectatrice de mon état, comme sous l’emprise d’une autre personne. C’est ainsi, l’esprit bousculé, que je trouvai enfin le sommeil très tard ce soir-là.


Le lendemain matin, je me réveillai juste avant le hurlement du réveil et je n’eus aucune difficulté à m’extirper de mon lit. Je me sentais bien, aucune douleur, alors que les jours précédents je ressentais des courbatures liées au dur labeur de serveuse. Pourquoi me sentais-je si bien ce matin-là ? Était-ce les bienfaits du massage de la veille ? En tout cas, le service se passa à merveille et c’est toute guillerette que je rejoignis le spa pendant ma pause de l’après-midi. Personne dans les lieux et je pus choisir l’emplacement que je voulus sur la terrasse, sur ces chaises longues très confortable. Après une baignade réparatrice, un bain de soleil me fit sombrer dans une sieste profonde. Je fus réveillée par les plongeons de gamins bruyants. Finie la tranquillité, pensais-je, et je me demandai depuis combien de temps je dormais. Je me penchai pour atteindre ma montre et c’est avec surprise que je vis un verre posé et un petit mot coincé en dessous où je reconnu l’écriture de Mehdi :


« Un petit rafraîchissement pour vous, petite serveuse harassée par tant de labeur ! Profitez bien du soleil, la peau ambrée vous va à ravir ! Signé Mehdi.


Je trouvai cette petite attention très touchante. Il était bien le seul ici à vouloir me donner un peu de réconfort. Je pris mon peignoir et mon verre et allai le rejoindre au bar à l’intérieur, près de la piscine. Il avait toujours cet air enjoué et gai et je me sentais à l’aise maintenant avec lui. Nous discutâmes de choses et d’autres et à un moment il me reparla de la séance de massage de la veille. Je lui fis remarquer le bien-être que je ressentais aujourd’hui et il l’attribua tout de suite aux bienfaits du massage.



Je commençai à devenir écarlate et je bus une gorgée de son jus de citron pour cacher ma gêne. Il reprit :



Je suivis son regard qui prit la direction de la salle de massage et je pus voir la porte ouverte. Je m’entendis lui dire :



Tout à coup, pleine d’assurance, peut-être due aux petits compliments de Mehdi, je pris la direction de la salle en répondant à son sourire. Ah là là, il était si rare de nos jours de trouver des hommes si galants et prévenants. Je devenais de moins en moins méfiante et je me rassurai en me disant que s’il me faisait des avances, je le remettrai à sa place rapidement.


Comme la veille, je gardai mon maillot de bain, toujours le même d’ailleurs. Pas question de le provoquer tout de même ! Je m’allongeai sur le ventre en l’attendant mais je n’attendis pas très longtemps car peu de temps après, il entra et referma la porte derrière lui. Il ne prononça aucun mot mais je l’entendis toucher ses flacons d’huiles. Je lui dis :



Sans hésitation je lui répondis :



Il commença alors le massage après s’être enduit les mains de cette huile d’eucalyptus que je reconnus à l’odeur qu’elle dégageait. Comme la veille, il démarra par les pieds en restant un long moment à les masser, à les palper tantôt avec douceur, tantôt avec plus d’énergie en s’attardant aussi sur les doigts de pied les uns après les autres. J’étais déjà à ce stade totalement détendue, en savourant un bien-être intérieur de relaxation intense. Il continua ensuite en remontant par les chevilles tout en écartant un peu plus mes jambes. Je n’étais pas gênée car j’avais mon slip de bain, mais tout de même il devait avoir une vue imprenable sur mon entrejambe. Peu m’importait, je voulais savourer tous les bienfaits de ce moment et je lui fis confiance. Puis, quand il termina les jambes, j’étais alors vraiment bien, j’avais l’impression de planer. Il posa ensuite ses mains sur mes hanches en me serrant la taille de chaque côté. Il se remit à me parler :



J’étais étonnée de ses propos et prête à lui répondre non, mais la douceur et la chaleur de ses mains m’entourant la taille me rassura. Je ne lui répondis pas, un long silence plana dans la pièce. Je sentais ses mains remuer lentement attendant mon approbation pour continuer sa progression. Je finis par lui répondre :



Sans rien dire, il retira ses mains de ma taille et prit chaque pied pour me serrer les jambes. Il remit alors ses mains sur mes hanches et passa ses doigts sous la fine étoffe. Il la glissa lentement et je me mis à rougir comme une petite fille. Je tournai un peu la tête pour cacher ma gêne. Je ne voulais surtout pas qu’il s’en aperçoive. Puis il l’ôta de mes pieds et mon cœur battit à cent à l’heure, mais la curiosité l’emporta et je voulus vraiment qu’il me prodigue un programme adapté pour moi. Il retira aussi mon soutien-gorge.



Je tentai de me détendre et le laissai faire. Il versa quelques gouttes d’huile sur chaque fesse, puis y posa ses mains en entamant le massage… Perceptions curieuses mêlées de crainte et de détente mélangées. Il les palpait à présent, effectuant des mouvements circulaires doux et légers. Les jambes serrées, je ne voulais pas qu’il puisse voir mon intimité, il en voyait déjà beaucoup !


J’avais l’impression de revivre mes pensées érotiques de la veille quand le beau bodybuilder me prodiguait de doux massages fessiers… Sauf qu’à la différence près, je me trouvais en présence de Mehdi… je sortis de mes songes quand il me dit :



Je n’en revenais pas, je rougis car ce qu’il disait devait être vrai, le bodybuilder de mes rêves y était pour quelque chose. Aussi, il reprit :



Incroyable, comment savait-il tout cela ? J’étais rouge de honte et sans mots à lui répondre. Il reprit :



Devant mon incompréhension, il m’expliqua :



Devant mon étonnement, il m’en dit davantage :



Je me mis à bégayer, à expliquer comme je pouvais mon « égarement » dans le jacuzzi mais ça ne l’intéressait pas. Il ajouta :



Encore étourdie mais réagissant enfin je dis :



Je restai songeuse et il continua :



Je ne répondis pas et il reprit alors son doux massage, là où il l’avait laissé. Il s’attarda un long moment sur mes fesses, les malaxant tantôt avec douceur, tantôt avec vigueur. Je me laissais faire tout en repensant à ses propos. C’était vrai que depuis son précédent massage, je retrouvais des désirs érotiques, mes pensées s’égarant dans des rêves fantasmagoriques, alors que pendant des mois, je n’avais presque pas éprouvé d’envies. Ses mains avaient-elles un pouvoir sur ma personne ? J’en arrivai à me le demander, tellement à nouveau je me sentais bien sous ses caresses d’expert. Il remonta sur mon dos, me prodiguant un massage habile, toujours en alternant des pressions douces puis plus fermes. Je planais littéralement, comme étant dans un autre monde, je me sentais à ce moment-là tellement bien… Tout attentif à mes réactions, voulant visiblement que je me sente totalement détendue. Presque endormie, il me chuchota à l’oreille :



J’entendis ses propos comme dans un rêve, imaginant le beau bodybuilder me parler à sa place. À peine Mehdi sorti de la pièce que mes mains s’affairaient déjà sur mon sexe humide. Je ne pus m’arrêter, une pulsion provenant de mes plus profonds désirs prenant le contrôle sur moi-même. Allongée sur le dos, jambes repliées et écartées, les pieds en l’air, je pris mon sexe à pleines mains en exerçant un va-et-vient rythmé. Je ne contrôlai plus la situation, complètement concentrée sur mon plaisir. Je le revis, le bodybuilder de mes songes, allongé sur moi, me prenant avec force…


Je repris mes esprits justes après avoir émis un puissant cri de jouissance. Je n’en revins pas de m’être laissé aller comme ça. Encore une fois, j’avais perdu le sens des réalités, habitée par des désirs sensuels plus forts que moi… Je renfilai mon maillot de bain et le peignoir par-dessus.


Ressortant en hâte de la salle de massage, je me frayai un passage parmi les personnes car c’était le moment où les familles rentraient de la plage pour se détendre, ou plutôt se rincer dans l’eau de la piscine. Je passai devant le comptoir du bar où Mehdi avait repris le service de plus belle. Il discutait avec un client de l’hôtel, je le reconnus car chaque soir je le servais à table. Un monsieur seul d’une soixantaine d’année, surnommé Monsieur Paul, très gentil et qui ne manquait pas d’être très poli avec moi avec toujours une réflexion amusante à me faire. Je souris à Mehdi et les deux hommes me le rendirent de plus belle. En continuant mon chemin, je me sentis observée encore et je me retournai dix mètres plus loin en constatant qu’ils me regardaient toujours. Cela me fit sourire en pensant que décidément les hommes, quel que soit leur âge, réagissent tous de la même façon.


Je rejoignis enfin mon transat et m’allongeai face au soleil pour en profiter au maximum. L’endroit n’était plus aussi tranquille qu’en début d’après-midi mais tant pis, je voulais tout de même tenter de me détendre encore. Mais quelques minutes plus tard, je vis derrière mes lunettes de soleil, à l’autre bout de la piscine, Monsieur Paul se diriger dans ma direction avec un verre dans chaque main. Quelle ne fut pas ma surprise en le voyant s’installer sur le transat juste à côté de moi.



Toute interloquée, je ne lui répondis qu’en hochant la tête en signe d’approbation.



Je lui souris en le remerciant. Décidément Mehdi savait y faire pour me satisfaire, pensai-je. Monsieur Paul reprit :



Je réagis instantanément à ces propos en rougissant comme une enfant que l’on félicite. Je bafouillai :



Je le mis à la bouche afin de faire diversion. Il en fit de même en faisant mine de trinquer avec moi.



Sacré Monsieur Paul, voilà qu’il me faisait encore des éloges. Se retrouver face à une belle fille comme moi, qu’il dit, lui redonnait du « peps » vu sa mine ravie. Son petit jeu me fit sourire, ce qui ne manqua pas de lui faire plaisir. Il continua en me parlant des services du soir auquel j’étais sa petite serveuse préférée. Que mon uniforme mettait déjà mes formes en valeur mais qu’il constatait que sans, c’était bien mieux ! Je n’en revins pas de ses propos. Cet homme, qui pouvait presque être mon grand-père, me sortait le grand jeu comme un jeune homme de vingt ans. Je ris tout en l’écoutant, amusée de le voir faire son numéro.


Je fis diversion en lui demandant depuis combien de temps il venait dans cet hôtel. J’eus droit à tous les détails, que ça faisait plus de quinze ans qu’il venait ici et qu’il avait ses petites habitudes à force. Un vrai moulin à paroles, ce Monsieur Paul mais je n’osai pas l’interrompre. Je l’écoutais à moitié en le détaillant. Petit homme d’à peine 1,60 m, ridé, un peu bedonnant et le crâne à moitié chauve avec juste des cheveux gris sur les côtés, comme Mehdi. Bref, pas du tout plaisant physiquement mais qui avait une mine réjouie et gentille, son physique n’empêchant pas cela.



Il avait raison le bougre. En effet, je me sentais bien mieux depuis ses premiers massages et quand j’étais de service, j’avais plus d’entrain et de bonne humeur, c’est vrai.



Je lui fis un signe négatif de la tête tout en sirotant mon verre. Il reprit en m’expliquant que cela éliminait les toxines de la peau par transpiration puis, qu’en frottant avec un gant de crin, on en éliminait les peaux mortes et les impuretés. Il continua sur ses explications et c’est ainsi que j’appris qu’il avait été jadis gérant d’un centre de remise en forme qui possédait un hammam. Et effectivement, il avait l’air d’en connaître un rayon en la matière. Jusqu’au moment où il dit :



Ça peut paraître curieux mais je ne m’attendais pas à cette demande. Je ne l’avais pas vu venir ou peut-être je n’avais pas voulu la voir. Mille questions se chamboulèrent alors dans ma tête. Il continua dans ses explications en vantant les mérites de cette pratique et insistant toujours plus sur son aspect bénéfique, surtout après un massage.



Voilà donc que Mehdi avait tout prévu ? Je ne voulais pas le croire mais pourtant tout laissait penser qu’il avait dû demander à Monsieur Paul de me montrer la pratique du hammam. Je repensai alors à lui ou plutôt à notre séance. Et tout à coup, comme à la fin du massage, les mêmes chaleurs et moiteurs m’envahirent à nouveau, une indicible envie de plaisir s’insinuant en moi, plus forte que tout. Y repensant, les propos de Mehdi : « La main experte qui agit depuis deux jours sur vous éveille vos désirs insoupçonnés » se mirent à marteler mon esprit.


Monsieur Paul m’observa en attendant ma réponse, admirant de ses grands yeux ronds mes formes dévoilées devant lui, mes jambes, mon ventre, mes seins à peine cachés. Je le sentis impatient de ma réponse et pendant tout ce temps, une vague de désirs enfouis envahit toutes mes pensées. Une multitude de flashes de ces plaisirs vécus la veille dans le jacuzzi, mais aussi avec Mehdi. Je me mis à avoir de plus en plus chaud et je sirotai nerveusement mon verre, le souffle s’accéléra et mon cœur battit la chamade… Je relevai alors la tête, lâchant la paille de mes lèvres et soulevant d’une main mes lunettes de soleil pour m’entendre lui dire :



Il se leva alors, l’air radieux, en me tendant sa main droite afin de m’aider à me relever. Délicate attention digne d’un gentleman, et moi peu habituée à recevoir ce genre d’attention. Une fois debout, de son autre main, il m’indiqua le chemin à suivre m’intimant ainsi de passer la première. Ce que je fis en lui souriant. Tout en marchant je sentais son regard posé sur moi, détaillant assurément mon anatomie sans se gêner. Sans m’en rendre compte, je me mis à onduler des fesses, prenant tout mon temps pour parcourir le chemin jusqu’au hammam.


Dans un état de chaos intérieur intense, je sentis émerger mon autre « moi », celui qui m’avait habitée dans le jacuzzi et après le massage, celui qui me faisait peur et me fascinait à la fois, celui de tous les excès. À partir de ce moment-là je n’étais plus tout à fait moi-même. Je ralentis le pas et me mis à onduler du bassin et des fesses. J’avais encore plus chaud et mon voyeur put mieux voir l’effet galbé de mes fesses avec ce mini maillot. En faisant cela, je n’avais même pas conscience d’un quelconque danger.


C’est ainsi que nous passâmes à nouveau devant le bar et à notre passage Mehdi me sourit. Je lui répondis aussi en souriant, nous nous comprenions sans même échanger un seul mot. Il nous dit tout de même :



C’est ainsi que je me retrouvai seule dans le complexe « bien-être » avec cet homme. Il prit alors la situation bien en main et commença à me décrire les installations, tel un expert en la matière. Il n’arrêta pas de parler et les lieux furent couverts de sa voix grave et enjouée à la fois, envahissant l’espace, se l’appropriant. Comme si, et c’est ce que je ressentis, il devenait le maître des lieux en obligeant son auditoire à se soumettre à ses paroles. J’appréciai son assurance sans trop m’en rendre compte, acquiesçant totalement ses dires avec une certaine admiration.


Dans ce flot continu de paroles, il m’expliqua qu’avant de subir la chaleur, il fallait me doucher de la tête aux pieds à l’eau tiède et pénétrer juste après dans le hammam, juste parée d’une longue serviette mise à notre disposition dans des casiers prévus à cet effet. Il m’accompagna devant l’entrée de l’unique salle de douche et, tout en ouvrant la cloison vitrée, me tendit une serviette. Il ne me laissa pas le temps de réfléchir et, les mains encombrés, me saisit par la taille en m’indiquant le chemin de la douche. Je fus troublée de ce contact soudain et je me précipitai pour entrer et échapper ainsi à cette étreinte. Je me retournai et vis M. Paul refermer la porte en disant :



Il referma la porte et je vis disparaître sa silhouette à travers le profil vitré teintée de gris. Je me retrouvai seule… J’eus un pincement au cœur et, sans plus attendre, je fis déferler l’eau pour me doucher. Je suivis scrupuleusement ses recommandations et je me savonnai entièrement le corps laissant échapper des odeurs agréables d’eucalyptus et d’huile d’olives mélangés. Je finis ensuite par m’asperger le visage et les cheveux par de très forts jets d’eau. Puis je déposai le pommeau de douche sur son socle, au-dessus de moi, et continuai ainsi à me laisser envahir par les eaux en rêvassant. J’en fus sortie par monsieur Paul :



Je le vis derrière la porte mais pas distinctement du fait de la porte teinté. Un peu comme une ombre mais avec des couleurs.



C’est là que je réalisai que si moi je pouvais le voir, lui aussi ! À cette pensée, j’eus une montée soudaine d’adrénaline et tout en lui répondant, je fis sauter les bretelles de mon soutien-gorge et il tomba à mes pieds.



Aucune réponse, mais je vis son ombre toujours derrière la porte, assurément en train de regarder dans ma direction.



Je sentis de l’émotion dans sa voix et il ne m’en fallut pas plus pour glisser lentement ma culotte jusqu’au bas de mes chevilles et l’envoyer, d’un mouvement sec du pied, s’écraser sur la porte. L’ombre ne quitta pas la place…


Mais, sans plus attendre, je coupai l’eau, saisis la serviette et l’enroulai autour de mon buste et de ma taille. Elle recouvrait juste le haut de mes seins et ne descendait à peine qu’à mi-cuisses. Je récupérai aussi mon ensemble de bain à la main et ouvris la porte. Monsieur Paul m’attendait juste derrière avec un air ravi. Il me tendit sa main, afin que je prenne appui dessus, pour m’aider à descendre la marche.


Je le remerciai et, debout devant lui, je le sentis fébrile en passant son regard de mes yeux à ma main encombrée de mes affaires de bain. Il s’empressa alors de me montrer le casier réservé pour moi afin de les déposer. Puis, prenant à nouveau ma main, me guida jusqu’à l’entrée du hammam.



Je l’observai et avant qu’il ne se retourne, mon regard fut attiré vers son slip de bain et je constatai avec surprise une bosse importante… Il dut être un peu gêné et se retourna bien vite pour rejoindre ma suite dans la douche. Mon cœur battait fort, mes sens devenant de plus en plus exacerbés. Je rentrai alors dans la salle du hammam. La soudaine chaleur m’étreint subitement, l’air chaud à l’odeur d’eucalyptus, chargé d’humidité me surprit. J’observai à peine les lieux, mon regard toujours tourné dans la direction de monsieur Paul. J’étais loin et pourtant je pus le voir bouger derrière la porte vitrée. J’eus à ce moment-là le souffle saccadé et le regard fixe…


Je repris tout de même mes esprits et allai m’installer vers le fond de la salle. C’est là que je pus admirer la beauté des lieux. Les murs entièrement marbrés, d’une couleur marron et beige du plus bel effet. Un îlot central et aussi le long des murs, des rebords pour s’asseoir. Une fontaine au centre laissant couler un filet d’eau en continu et émettant un joli son de ruisseau. Je m’assis à côté sur une grande pierre carrelée et, les yeux fermés, je me mis à rêver d’un paysage de nature isolée.


Un bruit de pas me fit sortir de mes rêveries. Je me retournai et vis monsieur Paul paré d’une serviette autour de sa taille. Il me présenta ses accessoires : un seau, des fioles d’huile, une sorte de bâton et un gant. Devant mon étonnement, il me dit :



Le fait que l’on s’occupât de moi, un peu comme à la manière de Mehdi, me ravit d’avance. C’est ainsi que je le laissai faire. Il remplit tout d’abord le seau avec l’eau de la fontaine à côté de moi tout en m’expliquant que ce rituel remontait à la nuit des temps. Il avait l’art de la narration, ses mots se succédant les uns après les autres pour former un ensemble très abouti. Il me raconta pendant de longues minutes l’histoire de cette pratique ancestrale. Et moi, toute ouïe, je l’écoutais et cela contribua à ce que je me sente à l’aise. Tout en parlant, il contourna la fontaine et alla s’installer derrière moi.



J’obéis sans mot dire, non sans quelque appréhension. Il s’installa derrière moi et s’assit en dépliant ses jambes sur la pierre, en effleurant les miennes de chaque côté. Il les rapprocha et j’eus un frisson de surprise et d’étonnement mais je compris très vite qu’il se plaçait de façon à avoir la meilleure position possible.


C’est là qu’il commença à me masser avec le gant de Kessa. Il effectuait avec des petits mouvements circulaires sur mon cuir chevelu. Immédiatement je ressentis une agréable sensation en me laissant bercer par ses frottements et par son récit. Car il continuait à me raconter l’histoire de cette pratique en m’indiquant que dans les pays nord-africains, seules les femmes entres elles sont autorisées à se l’appliquer, les jeunes vierges en particulier juste avant leur nuit de noces. Il n’arrêtait pas de parler. Tout en continuant, il descendait à présent sur mon cou toujours avec les mêmes mouvements. Je me laissai bercer par ces frottements, certes un peu rugueux mais tout de même agréables, et par sa voix emplissant les lieux d’une manière naturelle. Je me sentais incroyablement bien sous les effets conjugués du gant, de la chaleur ambiante et de sa voix rassurante. Il dut le sentir et, sans me demander quoi que ce soit, ouvrit légèrement l’attache sommaire de ma serviette et commença à la descendre le long de mon dos. Je ne pus réagir, j’étais comme tétanisée. Il la descendit jusqu’aux bas de mes reins offrant à sa vue mon dos dénudé. Il continua son massage par le haut du dos tout en continuant à me raconter ses anecdotes.


Je me laissai aller, à présent, entendant à moitié ses dires et appréciant de plus en plus son procédé. Je courbai le dos et lui aussi à son tour imitant ma position afin de m’appliquer de la meilleure façon possible son traitement. Ses jambes, à présent, complètement collées aux miennes et du fait de la chaleur moite nous transpirâmes ensemble peau contre peau. Une fusion des sécrétions de nos peaux avec cet autre contact envahissant peu à peu toute l’étendue de mon dos. Curieuses impressions étayées par ses explications.



Je ne lui répondais pas, profitant toujours plus de mon état, et soupirant d’aise. D’ailleurs il n’attendait pas de réponses et continuait son monologue. Il arriva, après un temps qui me parut infini, au bas de mon dos. Il saisit ses accessoires posés à côté de nous, versa quelques gouttes d’huile dans le seau d’eau, et commença à mélanger avec le bâton.



Il trempa ses mains dans le seau et les déposa sur mon dos en m’effleurant délicatement. Ses mains, en comparaison de Kessa, me parurent très soyeuses. Il parcourut tout mon dos de la sorte en prenant tout son temps, les trempant régulièrement et revenant sur son terrain d’application. J’appréciai, ma peau devint toute lisse sous ses caresses et le glissement de ses doigts très aisés, sans obstacles d’aucunes sortes.



Puis, tel un gentleman, il remit en place ma serviette sur le dos et je pus la rattacher comme avant.



Il retira ses jambes et se leva pour se poster en face de moi avec ses accessoires. Ça me fit bizarre de le voir ainsi seulement vêtu de sa serviette. Et moi, dans le même accoutrement, rougissante. Je me réajustai comme je pus en serrant les jambes pour qu’il n’ait pas une vue plongeante sur mes cuisses. Il reprit en main son gant et s’agenouilla en face de moi.



Il ne me laissa pas le choix, m’aidant à reculer en poussant avec ses mains mes genoux puis, étirant mes jambes et me poussant les pieds de sorte qu’eux seuls restent en suspension. L’îlot central où je me trouvais étant large, j’aurais pu aisément m’y allonger. Il reprit ses frottements sur mes pieds tout en parlant.



Ses explications me troublèrent et j’admirais son savoir. Il s’évertua sur mes pieds, un plaisir indescriptible me saisit.



Il s’appliqua à sa tâche avec application, chaque main sur le même pied. L’une avec le gant et l’autre posée un peu plus haut aidant son passage. Je fermai les yeux et en profitai. Je me sentais de plus en plus à l’aise. Mes deux mains de chaque côté appuyées sur le marbre, légèrement derrière le dos et la tête renversée en arrière par moment, je ressentais tout le bien des touchers de monsieur Paul. Mes pieds et à présent mes jambes furent mêlés à ce fameux gant si particulier. Il passa d’un pied à l’autre, remonta sur chacune des chevilles et atteignit mes genoux. Plus il remontait, plus mes jambes se dressaient, ses mains ayant besoin de place pour continuer et provoquant un écartement progressif. Ma serviette cachant seulement le haut de mes cuisses mais pas leur ouverture.


Il s’arrêta alors et dit :



Il me sortit de ma torpeur, rêvassant. Je le regardai et lui sourit car je trouvai très « gentleman » à nouveau de me demander l’autorisation de continuer. Je trouvai cela touchant et je me dis que décidément il savait y faire avec les femmes. Bien sûr, et il le sut, impossible de s’arrêter là, et j’en pris pleinement conscience car tout mon être réclamait de continuer.



Sa voix, ses explications dans cet endroit si zen, la lumière tamisée, l’odeur d’eucalyptus, tout cela mêlé créait comme une ambiance mystique. Les lieux donnant de la conviction à ses propos, je me laissai aller non seulement à l’écouter, mais aussi à le croire aveuglément. Je fus, à ce stade, toute ouïe à ce qu’il me dit.


Assis à mes côtés maintenant, il avança alors inexorablement Kessa toujours plus haut, parlant en même temps. De sa voix, il devint comme un hypnotiseur et je me laissai bercer toujours un peu plus par cette mélodie et par ce gant. Je ne me souviens pas de tout, tellement il parla, mais quelques bribes me restent encore en mémoire :



Tout en parlant il regardait intensément mes cuisses maintenant écartées. Une vue imprenable s’offrant devant lui. En effet, il officiait maintenant tout en haut de mes jambes, la serviette poussée au maximum. Mon souffle s’accéléra, la sueur m’inondant de partout, je respirai par la bouche en haletant. Je ressentis une chaleur intense à l’entrée de mon sexe, comme précédemment avec Mehdi pendant son massage. Il continua ainsi pendant de longues minutes qui me procurèrent un plaisir indescriptible. Le gant frôla mon intimité à plusieurs reprises mais sans jamais la toucher, ceci accélérant encore davantage mon cœur et ma respiration. Je regardais devant moi les yeux mi-clos et j’émettais, sans même m’en rendre compte, des petits gémissements. Et lui parla encore et encore…



Je bafouillai à présent des propos sortis du fond de moi même :



Je restai bouche bée face à ses paroles. Je les bus encore et encore et lui continuait toujours.



Il se leva alors et après avoir remué à nouveau le mélange du seau, s’enduisit les mains pour me les appliquer à leur tour.



Son toucher, mêlé à ses mots m’émut. Ses mains luisantes d’huile glissèrent aisément sur ma peau nue. Kessa avait rempli son office et j’eus l’impression d’être brillante comme un sou neuf. Je ressentis l’homme comme un expert officiant sur moi et m’appliquant tout son art. Comme s’il savait exactement comment s’y prendre.


Je fus sortie de mon plaisir quand il s’arrêta et ses mains se retirèrent de ma peau.

Il prit le flacon d’huile et, debout, s’approcha de moi.



Il enleva le capuchon et dit :



Je me redressai en m’asseyant plus convenablement, lentement dans un état second. Monsieur Paul, à un mètre en face de moi et devenu silencieux, me regardait avec des yeux plein d’admiration. J’en fus encore plus charmée que jamais et, j’eus un désir fou d’exhibition devant cet homme. Je guidai ma main sur l’attache de ma frêle serviette et la défis lentement en le regardant. Lui, s’agenouillant à présent, et passant son regard de mes jambes serrées à mes gestes, attendait patiemment la suite comme un spectateur. Ma serviette tomba d’un coup, lourdement sur la pierre, dévoilant ce qu’il n’avait pas encore vu, mon ventre, mes seins. Dressés fièrement, ils pointèrent en direction de mon hôte, érigés à leur paroxysme tellement la situation était inédite et particulière.



Monsieur Paul, toujours silencieux, se rapprocha et se plaça juste devant mes genoux.



Il se leva et versa alors le flacon sur mes épaules, mes seins et mon ventre. Il prit le bâton dans le seau et alla se replacer en face de moi à genoux en le brandissant.



Ce bâton de près d’un mètre de long était terminé par une boule transparente de verre, gros comme une balle de golf. Tandis qu’il l’approchait de mon visage, je pus admirer ses lumières reflétant les couleurs d’un arc-en-ciel. Il joua un moment à me montrer ses reflets en le faisant tournoyer sous mes yeux. Je fus en admiration devant ses effets, sa lumière et ses couleurs dégagées me fascinèrent. Comme guidée par son pouvoir, je m’installai comme tout à l’heure, reculant un peu sur la pierre et plaçant mes mains sur les côtés, tout en suivant du regard cette petite boule.


Dégoulinante, non seulement de l’huile mais aussi de ma sueur, je la laissai s’approcher et me toucher maintenant. Il commença à se poser sur mes épaules et redescendit entre mes seins et mon ventre. L’huile était si glissante qu’il n’avait aucun mal à l’étaler avec. L’odeur qu’elle dégageait était indescriptible. Un mélange musqué et enivrant, envahissant la peau mais aussi le nez par son parfum. Ses vapeurs décuplèrent encore mon état. Je le laissai aller sur mes seins en bombant le torse, il glissa dessus lentement, les englobant, titillant le téton durcit par mon état. Je glissai un œil furtif sur monsieur Paul qui n’en perdait pas une miette. Il continua sur chacun d’eux en prenant tout son temps. Il les malaxa, les tritura sans limites. J’émettais de plus en plus de gémissements et les yeux fascinés de l’homme provoquèrent un peu plus cet état. Il caressa doucement mon ventre ensuite. Des minutes entières à faire ce petit jeu d’érotisme plein de sensations, et à admirer l’effet produit. Je ne me reconnaissais plus car je laissais mon moi profond s’exprimer totalement. Monsieur Paul et son petit accessoire eurent raison de moi, ils réussirent à dévoiler la femme qui était en moi et à la faire apparaître. Je n’en revenais pas, et à ce moment précis je me laissai enivrer par toutes ces sensations inédites sans plus me poser de questions.


Il malaxa encore mes seins avec son accessoire et je le vis en nage en me regardant, les yeux et la bouche grands ouverts. Il était rouge d’émotion et cela me rendit encore plus entreprenante. Le fixant droit dans les yeux, toujours les jambes serrés, je les ouvris alors lentement et le laissai m’admirer. Ma petite toison était enfin complètement à sa vue et il émit comme un « ohhh » ! admiratif. Je lui sortis ces propos où je ne me reconnus pas… :



Il prit alors le flacon d’huile posé à côté de moi, et versa ce qu’il restait directement sur mon ventre. Je dégoulinais d’huile, de sueur, et de sucs mêlés. Le liquide s’insinua subtilement sur ma peau et mes chairs. Le bâton se rapprocha à nouveau, me renvoyant ses lumières magiques… Sans même m’en rendre compte, je rapprochai mes fesses du rebord avec les jambes écartées. Je posai mes mains sur la pierre de chaque côté en haletant.


Je suivis toujours Kebour des yeux, me laissant envahir par sa magie. Il joua en se promenant autour et sur mon visage. Chacun de ses contacts était comme électrisant. Je ressentais la puissance de cette petite chose, pourtant insignifiante, mais qui m’attirait de son magnétisme. Sûr de son pouvoir, son maître l’enduisit d’huile et il se posa à nouveau sur mes seins, étalant son suc sur mes tétons durcis d’émoi. Toute tremblante d’émotion, il descendit sur mon ventre, étalant le liquide en dessinant des cercles sur ma peau. Des petits, puis des plus grands, jusqu’à ce qu’il tourne tout autour de mon abdomen. S’étalant de plus en plus, il atteignit le haut de ma petite toison. Ce contact me fit gémir d’émotion. La tête renversée et les yeux fermés, je le sentis progresser toujours plus en ralentissant subitement son allure quand il atteignit le jardin d’Éden. Son contact se fit plus fort à ce moment-là, comme pour profiter de l’instant. Puis il repartit dans son cercle infernal en relâchant quelque peu la pression. Alors, je ne pensai plus qu’à cette petite chose attendant impatiemment qu’il ralentisse, chaque tour me faisant haleter chaque fois un peu plus…


Ce petit jeu dura des minutes entières me rendant de plus en plus hors de contrôle. Quand je n’avais pas la tête en arrière, je regardais monsieur Paul. Tout absorbé à sa tâche, je le voyais concentré à manier Kébour de la meilleure façon possible en se délectant de la vue offerte. Son air en disait long sur son état d’esprit. Un air avide de découvrir la face cachée de sa proie.


Puis d’un coup, la « chose » s’arrêta net. Pas n’importe où, mais appuyée sur ma toison. Surprise de cet arrêt soudain, j’entendis ces propos :



Les fesses au bord de la pierre avec les jambes écartelées, je sentis la pression très forte de Kébour. Il se délectait de mes frissons et les intensifiait en roulant sur lui-même et gardant la même place. Il descendit légèrement en atteignant mon petit bouton et roula à nouveau. Je gloussais sans retenu maintenant, mes cris s’élevant chaque fois encore davantage dans cet endroit si particulier. Il le souleva, l’engloba, le touchant de tous les côtés. Mes jambes se resserrèrent sur lui en l’emprisonnant. Il continua à tourner sur lui-même et l’effet produit fut incroyable de plaisir. Je relâchai à nouveau mes jambes pour le laisser libre arbitre de m’explorer d’avantage et de prolonger ces moments de délices. Totalement hors de contrôle je gémis des propos incompréhensibles.



Il quitta la place pour remonter sur mon ventre, puis revint se placer directement dessus. Il officia ainsi plusieurs fois, me laissant chaque fois dans un sentiment de frustration. Monsieur Paul m’observait pendant ce temps et je sentais du plaisir à me voir gémir de consternation et en m’entendant réclamer la chose… Je vis sa satisfaction à me voir ainsi offerte à ses vices, de voir cette belle jeune femme soumise et attendant le plaisir ultime. Il joua et joua encore, me rendant complètement folle. Je soulevai mes fesses tellement mon corps était électrique par moments. Il me calma en pressant Kebour sur mon ventre m’intimant l’ordre de redescendre. Puis il revint à son lieu favori exerçant des roulements à n’en plus finir.


Il s’aventura un peu plus bas, atteignant mes chairs ultimes. Il n’eut aucun mal à les soulever glissant aisément dans ces contrées accueillantes. Il ne força pas le passage, se contentant seulement de l’ouvrir chaque fois un peu plus. Il le remonta et le fit descendre tout à son aise dans cette place tout acquise à sa cause car la maîtresse montrait encore plus des signes de satisfaction, ondulant son bassin et émettant des cris indécents de jeune femme avide. Par ce petit instrument insignifiant, mais dirigé par un expert, elle découvrait la puissance de bonheur que son sexe pouvait lui donner. Elle n’avait jamais crié comme cela avec son précédant petit ami, pourtant elle éprouvait tout de même du plaisir avec lui mais jamais comme maintenant.


Je fus surprise de sentir Kébour se retirer. Frustrée à nouveau et la tête tournoyante, dégoulinante de partout, je vis Kébour s’approcher de ma main droite et la tapoter, lui intimant l’ordre de lâcher son point d’appui. Il en fit de même avec mon autre main, et le plaça entre mes deux seins en me poussant, pour me signifier de m’allonger sur la pierre. Je lui obéis sans réfléchir, acceptant sans conditions ses ordres. Allongée, je sentis les mains de monsieur Paul plier mes jambes en saisissant mes pieds, il les posa sur le bord de la pierre. Il rapprocha mes jambes en les laissant un peu écartées et posa son bras gauche en dessous de mes genoux. Il appuya fermement dessus jusqu’à faire appuyer mes cuisses le long de mon corps. Ainsi allongée, j’offrais de très près, et de façon tout à fait impudique, à sa vue, mon intimité. Il l’observa et commenta :



Il prit tout son temps à l’observer en faisant relever haut mes fesses avec l’aide de son bâton de Kébour, l’appuyant sur mes reins pour m’exécuter. Toujours ce bâton à roder tantôt sur mes cuisses, tantôt sur mes fesses, tantôt entre mes jambes…


Humm, chaque contact me procurant des sensations inédites et la voix de monsieur Paul se faisant à nouveau entendre.



Il plaqua alors la boule de Kébour sur mon sexe. J’haletais à nouveau et observant la scène immobile, j’étais envahie de sa pression. Monsieur Paul plaça sa boule de la meilleure façon possible et cela fait, il me regarda dans les yeux. Il fit alors tourner Kébour à nouveau en exerçant une vive pression. Mes cris envahirent immédiatement les lieux, les faisant se propager comme la foudre sur les murs et les renvoyant avec le son de l’écho procuré. La mâchoire crispée, l’œil avide, monsieur Paul se délecta de la situation. Il vit enfin sa nymphe s’abandonner au plaisir ultime, la voyant secouer la tête de tous les côtés, mettre ses mains dans ses cheveux en hurlant.


En effet, la sensation fut foudroyante, m’envahissant d’un coup, et ne me laissant pas le choix que de succomber pleinement à cette jouissance sortie de mes entrailles. Elle prit le contrôle de mes sens, me submergeant de sa puissance, me faisant totalement perdre ma maîtrise. Le plaisir dura des minutes entières, à me tortiller dans tous les sens et monsieur Paul me maintenant fermement pour savourer son et mon plaisir.


Je finis par m’arrêter, pantelante, ayant perdu toutes mes forces.


Monsieur Paul retira son objet, fit retomber doucement mes jambes sur la pierre en me laissant allongée sur le dos. Il avait atteint son but, celui de soumettre la belle à ses caprices.



Je l’entendis peu après rassembler ses affaires et marcher jusqu’à la sortie. Avant de partir, il dit :



Encore toute abasourdie, je me relevai péniblement en entendant ces paroles. Je saisis ma serviette en repensant à ce qui venait de se passer et à Mehdi. Il avait raison, mes désirs ressortaient d’un coup et cela depuis qu’il avait commencé ses massages. Je sentais en moi un désir fou de côtoyer à nouveau le plaisir, moi qui m’était abstenue si longtemps du fait de mes études. Peut-être qu’il m’avait envoyé monsieur Paul sachant qu’il était un expert avec les femmes. Il a senti que j’étais prête, que le moment était venu…


Fatiguée et encore sous le choc, j’accrochai péniblement ma serviette sur moi. Je sortis enfin du hammam et respirai une grande bouffée d’air. Le contraste des températures me réveilla et me fit reprendre mes esprits. Je ne pus m’empêcher de reprendre une douche afin d’enlever toute ma sueur et l’huile de ma peau. Je m’aspergeai d’eau et pris tout le temps nécessaire pour me laver de mes péchés…


Je ressortis du complexe en ne croisant que des clients de l’hôtel, et rejoignis enfin ma petite chambre. Il me restait encore une heure avant de rejoindre le restaurant. Allongée sur mon lit, nue, je revis les scènes de l’après-midi. Mais ce qui me laissa interrogative furent les propos de monsieur Paul. Il avait dit qu’il voulait me guider, me révéler… et aussi de ne plus porter de petite culotte !


J’en fus interloquée… Cet homme, je ne l’aurais jamais choisie pour amant, et il le savait fort bien. À la place, il proposait de me guider dans ma quête du plaisir. Il avait raison sur le fait que je ne me connaissais pas et que, vu les sensations ressenties aujourd’hui, la tentation était forte de l’écouter. Je me triturai l’esprit par rapport à sa demande et je me dis que je me confierais volontiers à Mehdi pour avoir son point de vue.


Mon regard s’attarda sur le petit combiné téléphonique de ma chambrette. Peut-être je pourrais l’appeler, maintenant… N’hésitant qu’une seule seconde, je saisis l’appareil. Je tombai alors directement sur la réception. Bafouillant, et me faisant passer pour une cliente de l’hôtel, j’arrivai tout de même à expliquer que je désirai parler à monsieur Mehdi pour une prise de rendez-vous pour un massage. On me redirigea sans problème à son poste. En entendant la sonnerie dans le téléphone, n’étant plus très sûre, j’aillai raccrocher mais une personne répondit : Mehdi…



La voix tremblotante, je me lançai à lui expliquer, sans rentrer du tout dans les détails, que j’avais ressentis un plaisir incroyable et que maintenant monsieur Paul voulait que je le laisse me guider dans ma connaissance profonde de moi-même. Il me répondit :



J’écoutais ses paroles avec attention. D’après lui, monsieur Paul était bien un expert, cela rejoignait mon avis sur la question. Je restais alors songeuse et Mehdi reprit :



Je le remerciai et le laissai ainsi. Son avis éclaircissait mes interrogations et rejoignait mes envies…


Pourquoi ne pas essayer ? De toute façon je me dis que je pouvais arrêter dès que je voulais. Alors, mon moi tout entier voulut essayer…


Il était temps maintenant de m’habiller pour le service. Je sortis mes affaires et en saisissant mes dessous, j’entendis la voix de monsieur Paul me dire : « Plus de culotte et dès ce soir, jeune demoiselle ! » Et la voix de Mehdi : « Vous pouvez continuer. Je serai de mon côté votre confident unique… »


Je la reposai…


Debout devant la glace, j’enfilai mon soutien-gorge et mon chemisier, puis ma mini-jupe sans rien d’autre. Ainsi, la curiosité gagna la partie, je continuai ma préparation en me maquillant légèrement. Un peu de rimmel aux cils et du rouge à lèvres. Là encore, ce fut la première fois depuis mon arrivée que je me maquillai. Que de chamboulements dans ma tête depuis quelques semaines, je restai interrogative quant à mon comportement…