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n° 16477Fiche technique20041 caractères20041
Temps de lecture estimé : 13 mn
26/10/14
Résumé:  Une rencontre fortuite dans un train de nuit avec une ancienne connaissance. La vie peut-elle prendre une nouvelle direction ?
Critères:  fh fhhh hplusag jeunes collègues handicap voyage train amour voir -occasion
Auteur : Ours Gris            Envoi mini-message
Wagon de nuit

Avec de jeunes collègues, Claude, Gilbert et Patricia, nous sommes allés assister à un colloque en Allemagne. Pour ne pas se trouver seule femme du groupe, Patricia est venue avec une amie.


Je suis surpris de reconnaître son amie, c’est Clémence. J’avais assuré sa formation en comptabilité plusieurs années auparavant et nous avions eu, très progressivement, une aventure qui s’était arrêtée brusquement. Arrêt dû à mon incapacité physique à satisfaire une femme, après un accident de voiture. Pendant le séjour, nous avons pu échanger quelques mots, elle se montre amicale avec moi, mais elle garde ses distances, je la comprends, elle sait maintenant que ne peux pas la satisfaire ; par contre elle a beaucoup apprécié la compagnie de mes collègues, je le comprends bien aussi.


Pour le retour, nous prenons un train de nuit. En sortant du wagon-restaurant, on comprend vite que Gilbert a envie de rester seul un moment avec Patricia, il l’accompagne dans sa cabine, Clémence reste avec nous pour ne pas les déranger. D’une façon inattendue, le comportement ambigu de Clémence jette très vite le trouble. En plaisantant sur le bon temps que prennent Patricia et Gilbert, Clémence nous fait comprendre, à demi-mot, que nous pourrions en prendre aussi avec elle.


Elle s’assied sur la banquette, silencieuse, le souffle court. Je m’assieds à côté d’elle. Claude éteint la lumière centrale et vient s’asseoir près d’elle lui aussi, il ne reste plus que les veilleuses du sol.




ooOOoo




Elle se laisse faire quand je caresse doucement son dos. Claude, plus intrépide, l’a déjà prise par les épaules et s’est mis à l’embrasser sur la joue. Mais quand il cherche à poser ses lèvres sur les siennes, elle se dérobe en baissant un peu la tête. Il n’insiste pas et continue en faisant descendre ses baisers dans son cou. Elle sent que j’essaie de soulever son chemisier, sans un mot, elle commence à défaire les boutons… on se repousse un peu sur le côté le temps qu’elle le retire, puis elle défait un peu le zip de son pantalon et remonte légèrement son t-shirt pour que je puisse glisser ma main dans son dos… elle s’est peut-être souvenue que j’avais aimé la caresser ainsi et sentir la courbe de ses reins sous ma main.


Pendant que j’apprécie la douceur de sa peau et ses deux petits muscles juste au-dessus des fesses, Claude s’est emparé de ses seins par-dessous son t-shirt. Elle le laisse les caresser un moment, sa respiration se fait plus rapide, elle passe ses pouces sur les bords de son pantalon et le fait descendre sur ses cuisses. Galant, Claude se lève et l’aide à le retirer entièrement, pendant que je caresse son petit ventre rond et musclé… cela faisait si longtemps…


Elle se redresse et ôte son tricot de peau. Dans la pénombre, ses seins jaillissent, magnifiques, des seins fermes de sportive qui se tiennent sans avoir besoin de soutien-gorge. Nous restons ainsi quelques secondes sans bouger, juste à admirer cette fille splendide qui se met à nu devant nous… pour nous. Claude ne sait pas trop s’il doit me laisser la priorité, évidemment il n’a aucune idée de mes problèmes. Comme nous ne bougeons pas, elle pense que nous attendons qu’elle enlève son dernier rempart, sa petite culotte blanche… alors elle la fait glisser à son tour en se tortillant pour l’enlever, faisant apparaître sa touffe sombre, puis se laisse aller en arrière sur la banquette.


Je n’avais vu son sexe qu’une seule fois, ce fameux soir où je m’étais laissé tenter, pensant que c’était possible, et jusqu’au dernier moment j’avais cru que j’allais pouvoir assumer. Je suis le premier à poser ma main sur son buisson, très épais mais toujours bien taillé sur les côtés. Quel plaisir de ressentir cette sensation soyeuse entre mes doigts ! Bien sûr, Claude ne reste pas simple spectateur, il s’est à nouveau emparé de ses seins et fait une nouvelle tentative pour s’emparer de ses lèvres, mais elle tourne sa tête de côté. Il se console en lui suçant le bout des seins qui se sont raidis. Quand elle sent que ma main cherche le passage entre ses cuisses, elle s’ouvre largement et posant ses pieds juste sur le rebord de la banquette, elle offre son sexe à la caresse. Quand je saisis son clitoris entre deux doigts, elle ouvre la bouche et pousse un léger soupir. Je me doute qu’il suffirait d’un léger frottement pendant quelques secondes pour faire monter son plaisir, puisque je ne peux rien faire d’autre… mais Claude est là. Avec tristesse je sens la douceur de ses muqueuses et plus bas la moiteur de l’entrée de sa grotte qui attend d’être dilatée, pénétrée… Et je sais que ce ne sera pas par moi. Pourtant je sens bien une chaleur agréable qui monte entre mes jambes, mais j’angoisse de me trouver face à un nouvel échec.


Je retire ma main avec regret et je me redresse, elle a compris. Sa main attrape la mienne et la serre fortement. On n’a pas besoin de parler, elle connaît mon handicap. Lentement la pression de sa main se relâche, elle sait que je n’ai pas d’autre choix que de céder ma place, que je suis immensément triste et je crois bien qu’elle aussi est triste pour moi.


Claude me regarde, d’un air étonné, m’asseoir sur la banquette d’en face. Il ne sait pas pourquoi, mais il a bien compris que je lui laisse le champ libre. En un tournemain, il se débarrasse de ses vêtements. Clémence s’allonge cette fois dans le sens de la longueur, au milieu de la banquette, et quand Claude se met sur elle, elle lui ouvre largement les jambes pour qu’il s’installe. Il farfouille un instant entre ses cuisses puis donne un puissant coup de reins. Clémence fait « Haaaaa » en tirant sa tête loin en arrière, comme si elle voulait voir ce qui se passe derrière elle.


Sans cesser des donner de puissants coups de reins, Claude cherche à affermir sa prise, il passe un bras derrière son dos, l’autre sous ses reins. Elle le laisse faire, elle a relevé très haut sa cuisse qui est contre la cloison et avec le pied de l’autre jambe, elle caresse le mollet et l’arrière de la cuisse de Claude pendant qu’il continue ses allers-retours. Je sens qu’il approche, il ne cherche pas à lui donner du plaisir, il cherche le sien… Il donne des poussées violentes, j’entends le choc des pubis l’un contre l’autre et l’air qui sort en force des poumons de Clémence à chaque fois qu’il l’écrase de tout son poids en la pénétrant profondément.


Clémence remonte son talon et le frotte entre les fesses de Claude, il gémit et tressaille… Il est en train de jouir… Clémence le saisit par les épaules et de l’autre bras elle attrape avec adresse le dessus de son pied et appuie comme pour faire pénétrer son talon dans le cul de Claude ; à entendre ses gémissements à chaque giclée qu’il envoie, j’imagine que ce doit être géant de se sentir les fesses écartées à cet instant précis.


Ils ne bougent plus, chacun reprend doucement sa respiration, Clémence a regardé vers moi, vers mon pantalon – je sais bien ce qu’elle pense – puis elle a fermé les yeux. Ils sont restés un long moment ainsi, l’un sur l’autre. Puis Claude s’est redressé, et ils se sont séparés. Claude a remis son pyjama et il est monté sur la banquette au-dessus de moi, je suppose qu’il doit penser que je vais prendre mon tour. Clémence est toujours entièrement nue, la touffe en désordre, je ne sais pas si elle s’est endormie ou si elle m’attend. Je suis terriblement indécis, j’ai envie de la serrer dans mes bras, mais en même temps, j’ai tellement peur d’avoir envie de plus et d’aboutir à un nouvel échec. Ce terrible échec qui m’avait fait fuir ce soir-là ; j’avais même quitté la ville et je n’avais jamais répondu à ses messages.


Clémence se tourne sur le côté, elle me regarde. Quand elle tend sa main vers moi, je ne peux plus résister, je me lève, je retire à mon tour mes vêtements et je vais m’étendre derrière elle, tout contre elle. Je voudrais respirer plus doucement mais ce n’est pas possible, j’ai l’impression d’avoir un soufflet de forge dans la gorge tellement je suis émotionné. Quel plaisir de sentir la douceur de sa peau, ma poitrine serrée contre son dos, je sens son cœur qui bat fort… à moins que ce soit le mien. Mon sexe est plaqué contre ses fesses, il n’est pas flasque mais je ne bande pas. Je l’enlace, elle se saisit de ma main et vient la poser sur son sein. Sous le bout de mon doigt, je sens les petites stries de son aréole, et au centre sa petite pointe, toute raide. Si je pouvais être raide moi aussi… Ce n’est pas le cas, mais avec une agréable surprise, je me sens grossir. Elle l’a senti aussi et pousse ses fesses vers moi. Je m’appuie avec délice le long de sa raie, je la sens s’écarter légèrement et mon sexe s’allonger.


Avec fébrilité, je cherche sa fente, j’ai soif d’en sentir tous les contours. Avec docilité, elle ouvre largement sa cuisse pour me laisser le passage. Elle me laisse tout toucher, rien ne m’est interdit, je l’ai juste sentie se crisper un peu quand j’ai trouvé l’entrée de son vagin. Je sens bien qu’elle me laisserait tout faire, mais je n’ai pas envie de sentir sous mes doigts l’hommage que Claude a déposé. En ce moment, il ne doit pas perdre une miette du spectacle, et bizarrement cela m’excite encore plus qu’il nous regarde.


Je remonte plus haut, au centre de son plaisir. Il est tout rond, tout moite, encore plus gros que tout à l’heure. J’appuie… Il roule sous la pression, Clémence gémit et se tend : elle n’a pas encore joui. Je m’empare de son clitoris avec passion, je le fais tanguer, de droite à gauche, de haut en bas, en effleurant, en appuyant… Clémence gémit et bouge contre moi, je sens que je la fais souffrir en retardant le moment. Mais grâce aux mouvements désordonnés de ses fesses, je sens une tension que je n’avais pas ressentie depuis des années. Mon sexe s’étire encore plus, le gland glisse hors du prépuce et je le pousse entre ses cuisses.


Je saisis fermement son clitoris et je le frotte énergiquement sans interruption, je veux mettre fin à son supplice, je sens sa main fébrile qui frôle la mienne et l’encourage. Ses reins continuent à aller venir en poussant vers moi. Elle a bien senti ce qui m’arrive et a compris qu’elle me communique sa propre excitation. Elle aspire l’air brusquement… Un grand cri… Elle jouit… Sa main se plaque sur la mienne pour me faire écraser son clitoris. En même temps, elle se cambre très fortement pour que mon sexe se trouve en face du sien ; de sa main libre, elle le saisit et le présente juste à l’entrée. J’oublie que Claude est passé par là avant moi, et il me suffit d’une profonde poussée pour m’introduire, sensation de chaleur, de douceur… je les avais oubliées. Je la pénètre juste au moment de son orgasme, son vagin s’est dilaté et je la pénètre en entier. Je sens ses fesses contre mon ventre, je suis au fond. Une torsion brutale dans le bas-ventre me fait crier et mon sperme jaillit. Il se déverse en elle, la remplit. Je pleure en sentant une nouvelle giclée qui sort… Encore… Encore…


Je ressens les derniers spasmes de l’orgasme de Clémence quand mon corps se détend, après s’être vidé. Sa main est crispée en haut de ma cuisse, juste sous ma fesse. Au lieu de se laisser aller entièrement à son plaisir, elle a constamment pensé au mien, me maintenant solidement enfoncé en elle. Je détache doucement sa main, elle garde la mienne dans la sienne et la porte à ses lèvres. C’est la première fois qu’une femme m’embrasse la main comme ça. Je suis encore un peu en elle, je sens bien qu’elle reste un peu cambrée pour prolonger cet instant. Elle pose ma main sur son sein et doucement on se laisse aller.


Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés ainsi, j’ai dû m’endormir. Une lumière crue dans le wagon.



C’est Gilbert qui est revenu.



Bon, on a compris, il a envie de parler, et puis c’est vrai que nous sommes à sa place. Pendant que Gilbert nous regarde avec curiosité, je pose le chemisier de Clémence sur ses cuisses pour camoufler sa nudité et je mets mon pyjama.



Claude se moque un peu de lui. J’aurais préféré qu’il n’en parle pas, mais il ne peut s’empêcher de lui dire que nous avons profité de Clémence chacun son tour, que c’est une fille formidable et que si il avait été là, il aurait pu en profiter aussi. Pour ne pas paraître en reste, Gilbert avoue qu’elle lui a laissé profiter du haut, qu’elle a des seins magnifiques et qu’il a pu les caresser autant qu’il a voulu tout en l’embrassant et qu’à un moment elle s’est même retrouvée le torse entièrement nu… Mais pour le bas, impossible.



Claude ne dit pas le mot, mais sa façon d’agiter sa main de haut en bas ne laisse aucun doute sur ce qu’il pense.



J’ai le cœur qui se met à battre plus fort. Je n’ai évidemment aucun droit sur elle, mais j’ai eu l’impression que l’union physique qui vient de se passer entre elle et moi nous lie par des sentiments jusqu’alors inconnus. Je regarde vers elle, son chemisier cache son sexe mais elle ne fait rien pour cacher ses seins. Qu’est-ce que je pourrais dire après qu’elle se soit accouplée avec Claude, puis avec moi ?


Gilbert ne dit plus rien, il s’est assis sur la couchette à côté d’elle, il regarde la courbure de ses reins, la zone sombre entre ses fesses. On imagine très bien la tension sexuelle qui peut l’habiter après avoir embrassé Patricia et lui avoir caressé la poitrine pendant des heures sans pouvoir assouvir ses envies. Clémence s’assied sur le bord, se protégeant un peu de son chemisier. Elle regarde à nouveau vers moi, puis me fixe au niveau du sexe… Tout d’un coup, je réalise ce qu’elle a pu penser : que d’assister à son accouplement avec Claude m’a mis dans un état tel que j’ai pu enfin me conduire en homme. Je réalise que c’est sûrement vrai. De la voir faire l’amour devant moi a créé une tension qui m’a permis d’aboutir.


Elle tend la main et saisit la veste de Gilbert en tirant un peu. Il a compris, il retire ses vêtements et très émotionné, en soufflant fort et le sexe orgueilleusement dressé, il saisit Clémence par la taille. Elle laisse tomber son chemisier sur le sol. Il cherche tout de suite à s’allonger sur elle, et comme il ne prend même pas le temps de la placer au centre de la banquette, elle se retrouve juste sur le bord. Ce qui fait que lorsqu’elle prend appui dans la venelle avec une jambe et qu’elle écarte ses cuisses en grand pour le recevoir, j’ai une vue magnifique sur son sexe, sur sa fente toute rose, sur l’entrée de son vagin ou disparaît le membre tendu de Gilbert.


Un gémissement, elle s’est arquée sous la pénétration brutale, puis elle se détend et le laisse aller et venir rapidement dans son ventre. En regardant le bout de ses doigts qui frôlent les épaules de Gilbert, j’ai la surprise de trouver les pupilles de Clémence rivées sur les miennes. Elle ne me sourit pas, elle n’a pas l’air fâché non plus. J’ai l’impression qu’elle me regarde avec curiosité, se demandant peut-être ce que je peux penser d’elle, de se laisser faire ainsi par Gilbert qui s’agite frénétiquement sur elle. Puis, comme précédemment, son regard se pose sur mon pantalon, là où se trouve mon sexe… Je ne sais pas si c’est de les voir faire l’amour devant moi ou à cause de son regard, mais je sens mon sexe tressauter : comment se peut-il qu’il réagisse déjà ?


Il y a combien de temps qu’il l’a pénétrée ? Je ne sais pas… Trente secondes pas plus, et déjà il jouit en grognant, les fesses contractées et une jambe curieusement allongée vers l’arrière qui tremble légèrement à chaque fois qu’il éjacule. Pendant tout ce temps, elle ne me quitte pas des yeux, comme si moi seul avait de l’importance, comme si elle se masturbait devant moi avec un ustensile et s’offrait en spectacle, attentive mes émotions.


C’est fini, ils ne bougent plus.


Cette fois elle ne le laisse pas récupérer sur elle comme elle avait fait avec Claude. Doucement mais fermement, elle le repousse sur le côté. Gilbert doit faire un terrible effort pour sortir de sa petite mort et ramper vers le centre de la banquette. Au passage, je vois son sexe s’extraire de la cachette, ressortir long et flasque et pendre un instant entre les cuisses de Clémence. Avec délicatesse, elle prend son sexe et ses testicules dans le creux de sa main et accompagne son mouvement pour qu’il ne se fasse pas mal en passant par-dessus sa cuisse. Assise à côté de lui, elle attrape son tricot de peau, l’enfile et fait disparaître sa nudité. C’est comme un rideau qui tombe sur une pièce magnifique où les spectateurs sont encore sous le charme de la cantatrice et ont du mal à comprendre que c’est fini.


Elle pose son pantalon sur son bras, ajoute culotte et chemisier et se lève. Elle pose un pied sur le bord de ma couchette et se hisse pour dire au-revoir à Claude. Pendant que j’entends les deux smak qu’elle dépose sur ses joues, j’ai le droit de contempler de près son trésor sombre et de sentir son odeur forte de femme qui a eu du plaisir, mélangée à des senteurs d’homme… C’est extrêmement troublant.


Quand elle se penche vers moi, je tends ma joue avec un sourire. Elle l’évite et pose ses lèvres sur les miennes avec une infinie tendresse pendant que sa main vient constater l’effet produit par sa séance avec Gilbert. C’est la première fois de la soirée que nos langues se caressent, je voudrais que ce baiser ne finisse jamais et que sa main continue ce léger petit mouvement, mais elle se dégage doucement et la pression de sa main disparaît. Elle ouvre la porte et se glisse dans le couloir pour rejoindre la cabine de Patricia.




ooOOoo




Je l’ai revue six mois plus tard. Quand je suis entré dans son appartement, j’ai retrouvé la même ambiance orientale qu’à l’époque où nous nous étions connus, avec des statuettes de Bouddha et des petites bougies qui sentent bon. Elle aime toujours les bêtes, sauf qu’à la place de son beau chat persan et du lapin nain, elle a maintenant un magnifique lévrier. Elle m’a dit ces simples mots: