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27/10/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Année 293 de la Nouvelle Ère : "En vérité, je vous l'affirme, le principe masculin est celui dont tout émane, il est le principe créateur à l'image du doux sperme qui sort de la céleste verge."
Critères:  fh fhhh extracon nympho sf -sf -extraconj
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Question de principes

Il est déconseillé de voir dans le texte suivant une quelconque propagande pour la Vraie Religion du Triple-Dieu…




Année deux cent quatre-vingt-treize de la Nouvelle Ère



En vérité, je vous l’affirme, le principe masculin est celui dont tout émane, il est le principe créateur à l’image du doux sperme qui sort de la céleste verge. Le principe féminin accueille en son sein la semence divine et la fait croître en la nourrissant et la protégeant. En vérité, je vous l’affirme, c’est la double loi imposée par le Triple-Dieu, le Créateur, le Mainteneur et le Destructeur.


Ainsi parlait Marcel, le très inspiré Prophète et ultime délivreur de la Sainte Vérité.


Pour affirmer ses dires et montrer le chemin, Marcel, le très grand Prophète donna de sa personne et féconda le plus de femmes possible afin que son illustre semence engendre un grand nombre de descendants, qui s’en furent ensuite diffuser la bonne parole du bout de leurs bouts. Quant aux descendantes, elles ouvrirent avec joie leurs jambes afin de recevoir d’autres semences, car hommes et femmes doivent être réunis en communion intime afin de croître et de se multiplier, car cela est bon aux yeux du Triple-Dieu qui veille par-delà les nuées.


Quant à notre bien-aimé Prophète, comme chacun le sait, il s’éteignit après une rude vie à contenter les femmes avides de son sperme enchanté et partit par-delà les nuées, la joie au cœur du devoir accompli.


Bien sûr, les nouveaux convertis ainsi que les anciens auront à cœur d’imiter les faits et gestes du dernier Prophète dans une débauche de jambes ouvertes et de flots de sperme, et ce, sur des générations et des générations. Et quand, un beau jour, la terre sera peuplée uniquement d’adorateurs du Triple-Dieu, alors surviendra un nouvel âge d’or où couleront des torrents de coca-cola et des champs d’arbres à hamburgers, la vie n’étant plus alors qu’une vaste orgie des sens et de prières sexuelles envers les hauts bienfaits du Triple-Dieu.


C’est par ces réconfortantes paroles que je vous invite, mes bien chers frères et sœurs, à faire votre devoir envers le Triple-Dieu comme le fit en son temps sans compter notre éminent Prophète. Que la semaine soit douce en galipettes et riche en naissances !



L’homélie finie, comme tous les autres coreligionnaires, Marcelin sort de la grande bâtisse. Il connaît par cœur tous les exploits sexuels du Grand Prophète, il a même appris à lire avec eux. Mais entendre pour la trente-six millième fois les mêmes choses commence à devenir un peu pénible ! Il aimerait bien que le prélat aborde d’autres sujets de temps à autre.


Au bas du grand escalier, il salue ses voisins :



Ah cette manie d’appeler le premier-né d’un dérivé du nom du Prophète ! On finit par ne plus savoir qui est qui ! Dans ses amis, au moins quatre-vingts pour cent s’appellent comme lui ! Quelle idée saugrenue de donner le même prénom ! Il se hâte vers le grand parc des Lubricités afin d’y rejoindre sa douce Marceline, son unique et si tendre Marceline !


Au lieu dit, il s’assied sur le banc pour l’attendre. Habillée aujourd’hui en vert, elle arrive bientôt, ses longues jambes bien en évidence perchées sur des talons mi-hauts, la mini-jupe qui ne cache pas grand-chose ! Tandis qu’elle s’approche, ses cheveux châtains au vent, il écarte les pans de sa veste afin d’en extirper une verge bien raide !



Sans chichi, elle s’assied posément sur la verge tendue, s’empalant sans effort dessus, tout en lui donnant la bise. Il songe que la religion a quand même du bon ! Elle facilité les contacts humains !


Après quelques trémoussements d’usage mais fort agréables, ils commencent à discuter, Marceline toujours bien fichée sur le phallus de son compagnon. Il demande :



La pressant un peu plus contre lui, Marcelin sourit :



Elle se penche pour l’embrasser, il répond fougueusement à son baiser, tandis que ses mains s’emparent des fesses dénudées de sa compagne. Soudain, ils entendent :



Et ils se retrouvent nez à nez avec la Police de Mœurs qui faisait sa ronde.



Bien qu’un peu coupé dans son élan, Marcelin se remet aussitôt à l’ouvrage et il ne faut guère de temps pour que, dans une même communion sacrée, ils jouissent en même temps, et qu’il inonde le vagin détrempé de son amante, offrant son sperme pour la plus grande gloire de la Vraie Religion.




--oOo--




Main dans la main, ils font le tour du lac artificiel en forme de phallus. Ils reçoivent les salutations des flâneurs, les cuisses luisantes de Marceline, maculées de traînées de sperme frais, ne laissent pas trop de doute sur ce qu’ils viennent de faire, il y a peu de temps. En ces temps de croisade, il est bien vu d’être un peu ostentatoire. Certaines femmes n’hésitent pas à ôter leurs déjà trop courtes mini-jupes pour montrer à tous une belle fente qui a été honorée comme il se doit ! Il est de bon goût que le sperme soit à l’honneur.



Ils continuent le long du petit chemin balisé. Ils croisent souvent d’autres couples très occupés dans leurs dévotions, la plupart du temps, à même la pelouse, et parfois sur les bancs. Ça amuse beaucoup Marceline, qui ne se gêne pas de commenter les pratiques et les positions. Au détour du chemin, Marcelin change de conversation :



Elle le regarde, moqueuse :



Elle rit de la réponse. Soudain elle change de conversation :



Marcelin sourit du lapsus, il n’est pas dupe, il demande :



Rassurée, Marceline saute illico sur la perche tendue :



Elle s’interrompt sur place, encore une gaffe. Il l’attire à lui, plonge ses lèvres dans son cou et lui murmure tout en l’embrassant :



Elle se laisse faire, se maudissant de parler trop vite, se félicitant d’avoir déniché son Marcelin si compréhensif ! La suite, nettement plus chaude, se déroule à l’abri d’un petit bosquet libre, bestialement, en levrette, sans chichi ! Mais justement, l’animalité a parfois du bon ! Et tant pis s’il y a plusieurs paires d’yeux derrière le bosquet !


Ça ajoute à l’excitation du moment…




--oOo--




Depuis qu’elle pratique, Marceline prend très à cœur les grands principes de la Religion, c’est pour cela qu’elle se refuse rarement à qui la désire ardemment et qui lui plaît, surtout si ce dernier peut l’enspermer à tout va, car, comme chacun le sait, le sperme, c’est la vie, c’est la concrétisation du Principe Premier.


Sans être sorti d’une grande école, chacun sait aussi que, plus il y a de producteurs, plus il y a de sperme au final et donc plus il y a de religiosité. Appliquant la doctrine avec ferveur ce matin, Marceline s’offre avec piété à trois coreligionnaires particulièrement dévots.



Habitués depuis leur tendre adolescence, la plupart des hommes sont des générateurs à semence, à tel point qu’il faut qu’ils évacuent le trop-plein très souvent, voire au moins une fois par heure pour certains, ce qui, parfois, leur pose des problèmes nocturnes… Résultat de tout ceci, ce n’est pas la taille ou la longueur du sexe qui priment mais la quantité de matière première, d’où l’attirance qu’ont les femmes envers les hommes qui semblent être des bons producteurs, les « vaches à lait » comme les désignent les jaloux de leurs succès auprès de la gent féminine. Et ces dames en arrivent à convoiter les hommes munis d’énormes testicules bien remplis, même si ces derniers sont dotés de mini pénis.


La simple vue du sperme, ou le fait de le savoir en soi, ou l’avoir sur soi, pouvait mener à l’orgasme bon nombre de femmes. D’où certaines tricheries à base de gélatine…


Marceline n’a pas ce genre de problème, car ses trois amants du matin ne trichent pas quant à la qualité et la quantité de matière première, et elle s’en donne à cœur joie dans la dévotion liquide. Et comme elle sait parfaitement stimuler ses partenaires et les prendre en main, ceux-ci se font un plaisir de l’inonder de toutes parts.



Ce qui n’empêche absolument pas Marceline de tendre ostensiblement les fesses pour montrer la voie à suivre !


Bien qu’initialement, le sperme était surtout prévu pour le vase naturel des femmes à des fins de procréation, très vite, ce fut l’obsession du sperme pour le sperme qui l’emporta sur la visée reproductrice. D’où à l’extrême, des bains de semence, ou à défaut, d’en avoir plein le corps. Et plus une femme pouvait montrer qu’elle en était maculée ou remplie à en déborder, plus la dévotion était grande.


Certaines boutiques vendent même des tubes particuliers pour s’en barbouiller le visage à l’orée de la bouche ou ailleurs, donnant ainsi l’illusion de… Et ces boutiques ne sont certainement pas les premières à mettre la clé sous la porte…


Bien sûr, les intégristes de tous bords n’apprécient pas beaucoup ces déviations, mais comme dans le feu de l’action, un accident est vite arrivé, la natalité ne s’en porte pas plus mal. La Vraie Religion aussi, et le nombre de fidèles augmente avec la régularité d’une horloge…



Un bref silence accueille cette évidence. Puis un des hommes reprend :



Et elle s’abandonne à ses trois amants du matin qui se font un plaisir de concrétiser ce qui vient d’être dit.




--oOo--




Le soir venu, après son dernier client, Marceline va directement à l’appartement de Marcelin, sans passer par le sien. Vu l’heure, il doit sans doute préparer le repas du soir.



Elle ne va quand même pas lui raconter qu’elle vient allègrement d’écarter les jambes car celui-ci n’était pas mal de sa personne ! Encore heureux qu’il n’a pas laissé de traces, utilisant un préservatif. Après un bref bisou, elle répond :



Elle se colle à son dos tandis qu’il mélange les aliments qui cuisent dans la marmite, et vicieusement, elle glisse sa main sous le tablier à la recherche d’une verge déjà bien en forme.



Elle s’éloigne en songeant que son Marcelin à elle sait décidément bien s’occuper d’elle, en dehors du sport en chambre. C’est vrai qu’il cuisine bien, qu’il n’est pas trop chiant, qu’il sait parler de tout et de rien, qu’il est assez facile à vivre et aussi plutôt patient. Pour un peu, elle ne dirait pas non à son histoire désuète d’exclusivité, mais faire l’amour avec d’autres hommes, elle aime beaucoup et elle se voit mal se priver de cela.



De la main, il désigne la porte-fenêtre :



Marcelin a un sourire en coin :



Avec un grand sourire, Marceline se lève pour venir enlacer tendrement son compagnon :



Une petite pause ; elle rougit avant de continuer :



Intrigué, il hausse des sourcils avant de répondre avec un large sourire :



Elle court vers la chambre. Pas besoin qu’il sache ce qu’elle a fait ce matin. Par un juste retour des choses, il est bien normal qu’il aille là où, il y a quelques heures, trois hommes sont passés. Entre-temps, elle a largement eu le loisir de se refaire une virginité anale, certaines pommades font des miracles !




--oOo--




Allongée sur le dos, jambes à moitié pliées, Marceline attend la suite des événements, la tête bien calée dans l’oreiller. Ce matin, pour subir les assauts de ses trois amants, elle était à quatre pattes, croupe bien en évidence, largement offerte aux offensives. Mais avec son régulier, elle a envie de quelque chose de plus doux, de plus tendre.


Agenouillé entre les jambes de sa compagne, Marcelin positionne son gland poisseux dans la cuvette sombre, située sous la fente accueillante et luisante dont il vient juste de sortir. Un peu de lubrifiant n’a jamais fait de mal !



Quelque part, lui demander « doucement », ça l’amuse, car ce matin, ce ne fut pas une séance particulièrement douce ! Ce fut bestial, bien bestial, mais ça avait son charme d’être assaillie et d’être saillie par ces trois hommes bien en forme ! D’ailleurs, ensuite, elle avait quand même un peu mal au fondement, et ce n’était pas évident de marcher. Mais la science fait des miracles, et une pommade plus tard, les choses s’étaient bien arrangées. Par contre, son anus avait mis un peu plus de temps pour retrouver son étroitesse initiale…


Ce qu’il y a de bien avec son homme, c’est qu’il ne l’a ni trop grosse, ni trop petite, un bon juste milieu et c’est très bien ainsi. Oui, elle ne déteste pas les gros calibres, mais une fois de temps en temps. Il ne faut pas abuser des bonnes choses ! Sauf de son Marcelin !



Il entre petit à petit en elle, elle apprécie sa douceur. Il sait avancer, il sait aussi attendre, voire même reculer un peu pour mieux aller plus loin. Elle sent distinctement le gland être en elle, prélude d’une barre qui viendra la combler par la suite.



Oui, ça ne fait que commencer. Il accentue sa pression, coulissant imperceptiblement, puis soudain se recule pour sortir. Elle est surprise, elle aurait cru qu’il irait beaucoup plus franco. Non, on dirait qu’il veut faire durer le plaisir ! Du bout des doigts, il repositionne son bout arrondi contre sa cuvette entrouverte. Puis il entre à nouveau, tandis qu’il lui caresse doucement le clitoris détrempé.


Il s’amuse de la sorte deux autres fois, puis il vient se caler à mi-course dans son rectum nettement plus ouvert qu’il y a quelques minutes. La caresse sur son clitoris devient de plus en plus précise, aidée par la large ouverture de son sexe aux lèvres lisses. Restant planté en elle, de son autre main, il caresse le ventre arrondi de Marceline, puis ses seins, délicatement. Elle apprécie beaucoup cette dualité des câlineries !


Quelque temps après, Marcelin déplie sa jambe droite sous lui et lui imprime une rotation pour que son pied aille se placer non loin de la tête de sa compagne. Il grimace un peu, car l’exercice n’est pas facile. Néanmoins, il sait bien que déplacer l’autre pied sera encore plus pénible, mais la position actuelle ne le satisfait plus, il en veut encore plus !



Soulevant le bassin de son amante, il parvient, lentement mais sûrement à déplacer son autre jambe à la place désirée. Ses fesses reposent à présent sur le drap froissé et non plus sur ses talons, et l’accès au cul de Marceline en est grandement facilité !


Elle s’accroche alors aux avant-bras de son amant et propulse son bassin vers le sexe convoité afin de mieux l’avoir en elle. Puis par petites saccades, elle s’enfiche un peu plus sur le pieu bien raide.


C’est ensemble qu’ils entreprennent d’être encore plus loin l’un dans l’autre, elle toujours accrochée à ses avant-bras et lui en train de lui caresser les seins et de titiller ses tétons bien érigés. Il se sent à présent bien au chaud dans cet étroit conduit bien accueillant ! Elle se sent bien entreprise, ce pieu rien que pour elle dans cet obscur passage très troublant…



Rivés l’un à l’autre, ils oscillent légèrement, le bâton de chair s’enfonçant parfois un peu plus, parfois reculant comme pour mieux replonger. Tout en la regardant dans les yeux, il éprouve ce couloir chaud et étroit, aux relents d’interdit. Tout en soutenant son regard, elle accapare cet intrus à la fois envahissant, incongru mais jouissif…


Soudain, il lance ses mains, l’accroche par les aisselles puis bascule en arrière, l’entraînant avec lui, lui se couchant, et elle, debout en amazone. Elle pousse un petit cri de surprise, la tige de chair s’enfonçant profondément en elle. Elle ouvre grand la bouche, plutôt étonnée de cette initiative, mais finalement, assez satisfaite du résultat.


Bien empalée sur le sexe de son compagnon, le cul bien rempli, elle le domine de toute sa hauteur, seins en avant, royale, impériale.



Elle ne répond pas, se contentant de le toiser de toute sa hauteur, mais oscillant des fesses pour mieux tester la tige qui est profondément en elle.



Cette position d’amazone lui plaît beaucoup, même si ce n’est pas exactement le bon trou qui est rempli ! Mais un peu de changement fait du bien ! Marcelin la masturbe à nouveau et ça lui fait un bien fou ! Elle adore ! Avec un seul homme, c’est encore mieux qu’avec trois, il suffit que ce soit le bon ! Elle se trémousse sur son pal de chair, accentuant plus encore son enfoncement dans le fondement pour leurs plus grandes satisfactions, à elle comme à lui. C’est alors qu’il commence à lui donner des petits coups de bassin pour mieux la ramoner. Elle l’accompagne dans son mouvement de va-et-vient. Il ne faut pas bien longtemps pour qu’elle jouisse sous la double action de doigts agiles exaspérant son clitoris et de l’étrange douleur mélangée de plaisir de son petit trou envahi. C’est alors qu’il en profite pour éjaculer, éjectant son sperme aux tréfonds de l’obscurité chaude qui l’enveloppe câlinement !


Elle s’affaisse sur lui, épuisée. L’entourant de ses bras, il halète, vidé. Il murmure :



Il l’embrasse voracement :



Et elle se niche encore plus contre lui. Ils s’enlacent amoureusement, puis bien vite, ils sombrent tous les deux dans un juste sommeil réparateur…




--oOo--




Marceline rentre tard, ce soir, du boulot à rattraper, a-t-elle dit. Il n’a pas cherché à savoir si c’est la vérité ou autre chose…


Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, avait écrit un ancien auteur dont il n’arrivait plus retrouver le nom. C’est alors que, de cause à effet, il se souvient du vieux livre défraîchi qu’il avait découvert dans le carton de feu son grand-oncle. Histoire de tuer le temps, il s’en empare, s’installe et commence à le lire en diagonale, l’ancien français avait une orthographe compliquée et inutilement surchargée, ce qui ralentit fortement la lecture et la compréhension, mais Marcelin a acquis une certaine habitude. Marceline, elle, aurait reposé illico le livre, comme presque toutes ses autres connaissances masculines comme féminines.


Il ne comprend pas bien pourquoi elle vient dormir très souvent ici, presque tous les soirs alors qu’elle a un appartement bien à elle et nettement plus spacieux. Les mystères de la logique féminine ! Pour sa part, il abandonnerait sans remords son petit appartement pour aller loger dans celui de Marceline. D’ailleurs, parfois, c’est chez elle qu’il passe la nuit ; enfin si passer la nuit est le terme exact, car il a remarqué que chez elle, c’est encore plus torride que chez lui ! Enfin bref, comme on dit, et il continue sa lecture.


Peu de temps après, il fronce des sourcils, quelque chose ne va pas. Il feuillette les pages suivantes, en relit d’autres.



Alors il prend son temps, en recommençant à la première page, méthodiquement. Une bonne heure plus tard, il doit se rendre à l’évidence :



Intrigué, il regarde alors la date d’édition :



Soudain un appel entrant de Marceline :



Secouant la tête, il rit :



Il croit distinguer un certain bruit de fond assez significatif :



Il entend distinctement une sorte de protestation en arrière-plan de la communication audio. Il incline la tête, sourire en coin :



La communication finie, il reste songeur ; il parle à voix haute :



Il regarde par la fenêtre, vers le lointain bâtiment où elle est censée travailler :



Il serre les poings :



Puis il soupire longuement. Il regarde l’ancien livre sur ses genoux :



Et il replonge le nez dans les pages jaunies.




--oOo--




Ce matin, Marcelin part au travail, l’esprit doublement embrumé.


D’une part, le livre qu’il a lu la veille raconte des faits assez différents de tout ce qu’il a pu apprendre depuis l’enfance. À prime vue, le Prophète était moins clair et net que prévu. D’après l’auteur, un lissage a eu lieu par la suite sous l’influence des Premiers Croyants qui ont réécrit la biographie de leur Maître à penser et à croire. Et il ne semble pas si sûr qu’ils aient vraiment cru à ce qu’ils ont diffusé ensuite.


La plupart des religions contrôlent le sexe, car celui-ci est une énergie incroyable, et que ceux et celles qui jouissent frôlent le divin, et se soucient peu des cieux après avoir atteint le septième ciel. C’est l’idée générale qu’a retenue Marcelin. L’idée de base de la religion actuelle est de favoriser à fond un penchant naturel de l’être humain pour mieux faire accepter la croyance. Le sexe est normal et bon ? La religion favorise le sexe ? Donc la religion est normale et bonne ! Imparable !


Selon le livre, Marcel, le Prophète, était plutôt un obsédé sexuel dont la vocation était de propager son ADN sur la surface de la Terre et, plus tard, des autres planètes. Il se voulait méga-patriarche régnant sur un immense harem et une foultitude d’enfants afin que plein de petits Marcels et de petites Marcelles envahissent les contrées voisines, et d’être finalement l’Adam original de la population à venir. Les disciples ont estompé cette vision égocentrique, et réorienté la chose vers le sexe pur et dur (dans les deux sens du terme), vers le plaisir et sa jouissance. Très vite, pour une raison évidente, cette nouvelle religion a eu du succès, la plupart des êtres humains étant frustrés sexuellement. Et comme la nouvelle religion promettait le paradis sur terre comme au septième ciel…


L’autre raison est la petite gâterie de Marceline… Il ne croyait pas si bien dire avec son histoire de mourir ! Cette petite vicieuse est vraiment terriblement efficace ! Il se prend à parler tout haut :



Il s’interrompt, surpris et inquiet. Rien à craindre, il est dans une bulle individuelle qui le conduit vers son entreprise. Deux minutes plus tard, il est sur place. À l’accueil, la très excitante Marcella est fidèle à son poste, la bouche déjà bien maculée et luisante !



Penchée sur son bureau de verre, le décolleté bien en avant, elle le contemple d’un air narquois :



Puis il prend l’ascenseur. Il songe que sa Marceline et Marcella sont assez identiques dans l’ensemble, sauf la couleur des cheveux, Marcella étant une rousse incendiaire dans tous les sens du terme ! Elle a d’ailleurs un succès fou auprès des hommes et même des femmes. Il s’étonne qu’elle soit toujours à l’accueil, mais comme agent de relations humaines, elle est presque insurpassable ! Sa garde-robe est d’ailleurs payée par la boîte, idem pour le maquillage, les lotions et les instituts de beauté. Sans parler des hôtels…


C’est alors qu’il songe que Marceline a, elle aussi, une sacrée garde-robe…


Chemin faisant, il croise d’autres couples très préoccupés à se souhaiter le bonjour. Après on parlera de production ! De reproduction plutôt ! Quoiqu’il faille avouer qu’une personne qui vient de faire l’amour est assez efficace au final, surtout qu’elle est trop béate pour se disputer avec les autres qui sont presque tous dans le même état d’extase !


Arrivé dans son bureau, il sort le vieux livre de sa petite serviette, il sélectionne quelques passages de celui-ci, puis il bascule en mode privé et entreprend une recherche documentaire en mode anonyme, on n’est jamais assez prudent. Ayant les bons passe-droits, Marcelin arrive très vite à avoir confirmation : ce que raconte le livre se retrouve ailleurs.


Ce n’est pas parce qu’on en retrouve des extraits ci et là que le livre est fatalement vrai. Consultant la liste des résultats, il s’aperçoit de la nature étrange des bases de connaissance consultées. Un frisson glacial lui fait tressaillir le dos, il préfère en rester là.




--oOo--




La mer à perte de vue ; assis en haut de la falaise, ils regardent le soleil se coucher petit à petit. Celui-ci se noie peu à peu dans une débauche de couleurs flamboyantes, incendiant l’océan avant de lancer des ultimes éblouissements chatoyants.


Une petite brise fraîche se lève. Assise entre les jambes de son compagnon, en fin chemisier blanc, jupe noire, Marceline se colle un peu plus contre lui. Il l’entoure de ses bras afin de la réchauffer. Elle se laisse faire.



Le soleil est à présent complètement englouti par les flots qui luisent. Elle frissonne un peu, il en profite pour la serrer un peu plus contre lui. Elle proteste :



Et il relâche son étreinte. Elle souffle un bon coup puis reprend :



Elle ne répond pas, elle attend… Les caresses commencent, douces, précises. Elle se laisse faire, Marcelin est intrigué, d’habitude elle est nettement plus directe, elle va directement à la queue, peu importe où celle-ci se niche. Délicatement, il ôte un premier bouton de son chemisier, la frôle, tourne autour avant de s’attaquer au bouton suivant. Peu après, le chemisier est largement béant, révélant un soutien-gorge blanc. Il caresse du bout des doigts les reliefs arrondis du haut des seins, lentement, sensuellement.


Agréablement satisfaite, elle soupire :



Et il continue. Peu après, le soutien-gorge disparaît, révélant deux seins qui n’attendent que ses mains pour les choyer. Les deux mains avides soupèsent leur poids, câlinent leurs lourdes courbes, leurs doigts taquinant des tétons bien durs et pointus.



Il s’exécute, se faisant plus câlin, plus sensuel ! Il donne quelques petits coups de langue furtifs avant de commence à gober un téton pour en connaître le goût. Méthodiquement, il s’attaque à ces petites framboises de chair, cherchant à les exaspérer, afin qu’elles bourgeonnent plus encore…


Soudain, elle le repousse :



Et elle vient s’asseoir dessus, dans un grand soupir de satisfaction et de soulagement, un grand sourire radieux illuminant son visage. Quand il la voit ainsi, Marcelin craque encore et toujours pour elle, pour cette femme qui éclaire sa vie, chassant les ombres, ne laissant que de la joie, du bonheur, et parfois de la jalousie.


C’est alors qu’il l’embrasse fougueusement. Elle répond de même à son baiser, se frottant impudiquement contre lui, sa verge bien fichée dans son vagin si chaud et accueillant ! Elle ondule du bassin, pour bien ressentir ce bâton de chair en elle ; lui, il résiste du mieux qu’il peut ! C’est ainsi qu’elle jouit, sans entrave, en une longue plainte…


Peu après, elle est allongée sur le dos, presque nue. Agenouillé à ses côtés, il la surplombe, braquemart en main. Elle lui sourit tandis qu’il se masturbe au-dessus d’elle. Elle en profite pour l’exciter de la voix et du geste, caressant sensuellement ses seins, jouant lascivement avec ses tétons, s’amusant à flatter les testicules pleins de ce sperme qu’elle adore. À bout de résistance, il finit par tout lâcher sur les seins de sa compagne, laissant ainsi diverses traces luisantes sur sa peau toute douce. Il contemple son œuvre, cette belle poitrine honorée par ses bons soins. L’instant d’après, c’est dans la bouche de Marceline que son sexe se refait une santé.


Puis ils continuent leur balade au soleil, ils descendent sur la plage, se mélangeant avec d’autres promeneurs, Marceline, son chemisier largement décolleté pour que nul n’ignore ce qui vient de se passer. Alors qu’il longe le bord de mer, la main de sa compagne dans la sienne, il songe que ça pourrait être quand même plus discret, mais, au final, il ressent néanmoins une petite pointe d’orgueil à l’exhibition de sa belle et impudique compagne…




--oOo--




Deux jours plus tard, à son espace-bureau, en milieu d’après-midi, Marcelin est penché sur un cas assez épineux, un dossier assez pourri. Comment gérer ce truc ? Soudain la porte s’ouvre et après un bref bonjour, Marcelin voit entrer Nathan dans son espace privé. Nathan, l’un des rares employés à avoir un prénom différent ! Le nouvel arrivant verrouille l’espace en mode ultraconfidentiel, ce qui surprend Marcelin.



Marcelin se mord les lèvres ! Inutile de nier, Nathan doit être bien renseigné, sans parler de ses hauts droits, comme en témoigne le verrouillage de son espace perso.



Le visage dur, Nathan s’assoit sur la table, surplombant Marcelin resté assis :



Nathan hausse les sourcils :



Un bref silence, puis Nathan reprend :



Marcelin soupire, se calant sur son siège ergonomique :



Plutôt déridé, Nathan répond, songeur :



Une lueur curieuse au fond des yeux, Nathan se remet debout, contemplant son vis-à-vis :



Lui tournant le dos, Nathan semble vérifier quelque chose, puis il répond :



Franchement inquiet, Marcelin serre les dents, ça va nettement plus loin qu’il aurait osé l’imaginer ! Imperturbable, Nathan le regarde puis continue :



Nathan attrape un siège et s’assied face à Marcelin :



Marcelin déglutit faiblement, Nathan poursuit :



Les yeux perdus comme dans un rêve heureux, Nathan s’arrête. Puis il se lève :



Deux minutes plus tard, Nathan s’en va avec le livre. Affalé sur son siège, Marcelin soupire bruyamment. En résumé, il doit la vie sauve au cul de sa femme, à une bestiale histoire de cul, de transfert d’une femme sur une autre ! Oui, la religion a du bon, vue sous cet angle !




--oOo--




N’ayant plus goût à s’occuper de son dossier en cours, Marcelin songe à ce qu’il vient de vivre, au fait que bien des choses ne tiennent qu’à un fil, un minuscule et ridicule fil. Il s’isole pour mieux cogiter. Après quelques minutes de solitude introspective, il appelle Marceline, lui donnant rendez-vous dans son appartement à elle, ce sera plus simple pour tout le monde. Étonnée, elle accepte et promet d’être là dans une heure.



Son truc en cours ? C’est quoi ? Du sexe ? Du réel boulot ? Il ne cherche pas à comprendre et se lève. Il ouvre un tiroir et y prend une petite boîte qui fait comme un bruit de crécelles quand on l’agite.



Il met la boîte dans sa poche puis se rend aussitôt à l’appartement de sa compagne. Arrivé sur place, il s’installe dans le vaste canapé et attend. Elle arrive à peine cinq minutes après.


Il se lève, l’accueille en déposant un furtif baiser sur ses lèvres puis, calmement, il lui indique le fauteuil d’en face. Elle obéit et demande, le visage soucieux :



Et il lui raconte la visite de Nathan, le livre sans en révéler la teneur exacte, il lui parle d’elle, de sa petite-cousine, de leurs rencontres. Au fur et à mesure qu’il avance dans son histoire et qu’il lui dévoile plein de choses, Marceline blanchit petit à petit, mal à l’aise, gênée. C’est pire encore quand il lui déclare qu’il est aussi au courant de ses heures supplémentaires et autres détails croustillants depuis bien longtemps. Puis il se tait.


Un certain silence s’installe ; elle demande timidement :



Il se lève du canapé ; peu rassurée, elle se recroqueville dans son fauteuil. Il soupire :



Il se dirige vers la fenêtre, elle le suit du regard, pas très rassurée sur la suite de ce grand déballage, de cette mise au point sur leur couple alors que tout allait si bien. Fichu Nathan, et fichu bouquin dont elle ne sait rien ! Il regarde le vaste paysage urbain troué de parcs bien verts et d’étendues bleutées, puis sans se retourner, il poursuit :



Il se retourne vers elle :



Posément, il s’approche du fauteuil :



Il est juste à côté d’elle :



À la grande surprise de Marceline, il s’agenouille entre ses jambes. Il constate au passage son absence de culotte comme de coutume, mais aucune trace, ce qui le réjouit un peu. Puis il annonce :



Ébahie, elle le regarde curieusement :



Elle cligne des yeux, assez éberluée :



Elle en reste la bouche ouverte :



Il se jette sur elle, elle pousse un petit cri. Il déchire littéralement ses vêtements, la mettant nue en peu de temps. Elle se laisse faire, assez ravie de l’étrange tournure des événements. Peu après, elle est étendue de dos sur la moquette, la tête de son amant entre ses jambes largement ouvertes.


Il insinue sa langue entre ses fesses après avoir honoré de la même façon sa chatte toujours moite entre ses jambes bien écartées. Il cueille sa cyprine à la source pour venir s’étaler à l’orée de son anus qui se relâche petit à petit.


Marcelin continue ce manège longtemps, titillant la fente détrempée, fourrageant parfois dedans pour aller humecter son petit trou. Elle sent ensuite un doigt qui plonge en elle, la cherche, la découvre puis sort pour remonter doucement le fond de sa vallée fessière. Arrivée à l’orée de l’anus, des doigts écartant ses fesses puis elle se sent introduite. Elle halète, l’excitation est forte ! Pourtant ce n’est pas la première fois qu’on l’entreprend par cette voie obscure !



Impitoyablement, il tournoie délicatement ses doigts avant de ressortir. Elle en pousse un soupir de soulagement et de déception. Il avise alors divers coussins, la soulève pour aller les glisser sous ses fesses, face à lui. Puis à genoux, il replonge dans sa chatte et recommence le va-et-vient entre sa fente et son petit trou un peu entrouvert. Elle le regarde faire, haletante, se doutant bien de ce qu’il veut d’elle. Parfois, il se recule pour mieux la voir, la contempler, matant son sexe béant, ses seins lourds, son visage plein de désir et de légère appréhension. La masturbant fermement et efficacement, il plonge son sexe dans sa chatte qu’il ramone quelques secondes puis s’en va se positionner plus bas, contre une petite cuvette bien humide et entrouverte. Il interrompt sa masturbation pour poser la main de Marceline sur sa chatte :



Décidément, on lui a changé son Marcelin, songe-t-elle !


Puis posément, lentement, il entreprend de pousser son gland dans l’étroit conduit. Elle serre les lèvres, se masturbe, sentant comme un truc énorme fouir en elle. Ce n’est pas possible, pense-t-elle, son truc n’a pourtant pas grossi depuis ce matin ! Respirant fortement, le cul forcé, elle s’acharne sur sa chatte.


Alternant poussées et pauses, Marcelin a maintenant la moitié de sa tige en elle. Une sensation étrange monte en elle. La sentant se relâcher, il pousse son avantage et s’enfouit en elle, ses couilles battant ses fesses. Il la regarde droit dans les yeux, lui pince les seins et une dernière fois, la dévisage, scrute posément son air haletant, sa bouche entrouverte, ses yeux luisants et ses joues cramoisies. Le fait qu’il la possède au plus intime et qu’il la mate sans vergogne immerge Marceline dans une émotion obscure. Son regard perçant contemple ses seins gonflés, son ventre arrondi, son sexe humide et béant puis s’attarde sur son anus perforé, rempli et possédé.



Il commence son lent mouvement tandis qu’il lui pelote les seins. La sensation est forte, sa possession absolue. Avide, il torture ses pointes, roule des mamelons, griffe délicatement ses aréoles. Durant ce temps, la tête renversée, elle se masturbe comme une folle, gémissant sans retenue. Il mélange ses grognements sourds à ses petits cris, la limant, l’échaudant tandis qu’elle sombre dans un tourbillon de fine douleur et de plein plaisir. Les yeux révulsés, elle explose en une kyrielle d’élancements de bien-être, ses contractions pulsent autour de la queue qui la perfore, cette bite qui gicle à son tour en elle, la remplissant, l’obturant.


Comblée, béate, les sens en folie, elle ferme les yeux, se laissant dériver…


Quelque temps après, affalée sur le ventre, avachie, repue, elle flotte dans un brouillard bienfaisant, quand, soudain, elle entend :



Pour toute réponse, il se vautre sur elle, retrouvant sans effort le chemin obscur niché entre ses fesses, et vient se planter sans effort dedans.



Sans se donner la peine de répondre, il s’enfonce au plus profond, elle tressaille sous l’impact, puis s’affaissant sur elle, il lui mordille le cou tout en murmurant :



Il lui donne divers coups de reins pour lui démontrer que sa tige est d’acier, et qu’elle compte le rester encore longtemps. Puis se plaquant encore plus contre elle :



Elle se tait, comme un aveu. Tandis qu’il arrive à se saisir de ses seins écrasés, elle proteste :



Il marque un petit temps d’arrêt avant de rétorquer :



Mi-figue, mi-raisin, elle tourne la tête vers son tourmenteur pour lui demander :



Sadiquement, il presse rapacement ses seins tandis qu’il mordille son cou ; elle gémit.



Elle le lui dira bien des fois avec passion, avec ferveur, durant cette nuit d’anthologie et durant bien d’autres jours et nuits…