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n° 16489Fiche technique48452 caractères48452
Temps de lecture estimé : 29 mn
30/10/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Ma seconde vie, ma vie.
Critères:  fhh fplusag extracon cocus grossexe parking hotel voir hmast intermast facial fellation cunnilingu fgode pénétratio double fdanus -couplea3 -cocucont
Auteur : Tito40      Envoi mini-message

Série : Candauliste sur le tard

Chapitre 04 / 04
Heureux

Résumé :

J’ai tout doucement amené Marie à fricoter avec d’autres hommes, puis à faire l’amour avec un jeune mec dont je voulais qu’elle tombe amoureuse. Nous avions fait le tour du sujet. Marie en avait assez. Moi aussi. Seulement voilà. À mon insu elle est retournée le voir, a couché avec lui. Elle est enceinte.



___________________________________________________




Candauliste et cocu volontaire, oui. Cocu tout court, non. C’était une trahison. Rien de plus. Marie a décidé de ne pas garder cet enfant. Un traumatisme pour elle. Je m’étais offert pourtant de jouer le rôle de père, mais elle a préféré sa liberté. Nous nous sommes séparés, pas fâchés, toujours amis, mais plus mariés.


C’était il y a cinq ans.


Elle a refait sa vie comme on dit. Moi aussi. Depuis quatre ans nous vivons le parfait amour avec Sandrine, une jolie brune. Petite, menue, elle a un visage d’ange. Très ouverte aux autres, elle est très appréciée de son entourage. S’il est aisé de faire connaissance avec elle, il l’est moins de la séduire.


La première fois que nous avons fait l’amour, j’ai cru rêver. Sans avoir vraiment l’air prude, on n’imagine pas que cette jolie maman puisse se révéler aussi amoureuse au lit. Elle aime se montrer dans l’intimité. Son regard est coquin, ses cuisses s’ouvrent facilement avec son chéri. Elle jouit à répétition et a toujours faim. Mon Dieu qu’elle est belle, nue, quand elle bouge son bassin, se caresse les seins, se branle le clito quand je la prends par derrière ! J’ai en permanence envie de la toucher, de lui passer mes mains partout. Ça, elle aime moins. Il y a la vie quotidienne, sage, et les moments de folie, quand nous nous retrouvons tous les deux au lit, ou dans le salon, ou dans la salle de bains…


Évidemment la passion ça ne dure pas. La vie commune nous renvoie à quelques nécessités moins exaltantes. Les courses, les factures à payer, nos enfants respectifs à élever, le boulot, tout ça finit par avoir raison de la folie des premiers mois. Ceci étant, tout va bien. Je n’avais même pas rêvé d’une seconde vie aussi tranquille. Nos ébats sont fréquents et en gros, nous nous éclatons au lit.


Seulement voilà. Chassez le naturel, il revient au galop. Sandrine n’est pas aguichante, elle ne provoque pas, s’habille un peu garçon manqué. Mais il y a toujours un élément dans sa tenue qui m’émoustille. Un vêtement légèrement transparent, ou son col ouvert qui permet de voir un peu le haut de ses magnifiques petits seins, ou simplement elle. Je la vois nue sous ses vêtements, elle me fait bander. Elle a un joli petit cul magnifié par ses strings qui laissent ses fesses bouger à leur guise. Bordel, qu’elle est belle ! Et les hommes qu’elle croise, s’il ne leur a pas été donné de voir quoi que ce soit, ils peuvent facilement imaginer. Et je sais qu’ils seraient surpris de voir qu’en réalité, elle est encore bien plus belle qu’ils ne l’imaginent. Sandrine est assez naïve. Elle ne voit pas quand on la drague. Adorable ingénue !


Mais vous aurez compris. En réalité je voudrais qu’elle en montre d’avantage, qu’elle se montre ouverte, qu’elle se laisse draguer, qu’elle allume discrètement, qu’elle fasse sa fausse ingénue quand des regards lubriques la cherchent. Quand je vois son string en dentelle dépasser de son pantalon, j’espère ne pas être seul à voir. Je m’écarte pour laisser les regards des passants caresser ses fesses. J’adore qu’on la regarde. Alors je ne rate pas une occasion.


Cet été nous sommes partis à la plage sans les enfants. Ça fait du bien une journée tous les deux. Sandrine a préparé nos affaires. En prenant le sac dans le coffre pour rejoindre la plage, j’ai volontairement laissé tomber son haut de maillot de bain. Ce n’est qu’une fois arrivés face à la mer qu’elle s’est rendue compte du manque. Qu’à cela ne tienne. Elle est restée seins nus. Elle ne faisait pas tache de toute façon, de nombreuses femmes ou jeunes femmes déambulaient ainsi sans aucun problème. Et moi je cherchais les regards masculins sur son corps. Allongée sur le ventre, je me régalais de la vue de ses magnifiques fesses autant que des regards posés sur elle. Allongée sur le dos, je matais ses petits seins comme si je les découvrais. À intervalle régulier, je jetais un regard circulaire pour prendre en flag les mateurs. J’en ai repéré quelques-uns. Des mecs qui profitaient que leur compagne soit assoupie pour se rincer l’œil. C’est marrant. Ces mecs profitent de leur relative liberté quand madame roupille pour jeter un œil aux jolis culs qui passent ou aux seins attirants qui s’offrent aux regards, alors que je profite de ce que Sandrine ait les yeux clos pour collecter tout regard lubrique qui voudrait bien se poser sur elle. Dès qu’elle a un peu les cuisses écartées je n’en peux plus. Je voudrais qu’elle les écarte d’avantage, que ces hommes puissent se régaler, imaginer sa chatte ouverte et offerte, se branler en la regardant. Mais c’est une plage familiale, tout ça ne peut que rester dans ma tête. Mes fantasmes ne me quittent plus.


Je lui fais remarquer qu’untel la regarde avec envie, que tel autre ne lâche pas son cul du regard. Quand elle s’habille pour sortir je la regarde en m’extasiant devant tel petit détail comme un bouton ouvert, un pantalon serré… Et je me fais renvoyer dans mes 22 tout de go.


Un soir quand nous faisions l’amour, je lui ai fait part d’un rêve datant de la veille. Je l’avais vue faire l’amour avec un autre homme. Surprise mais pas choquée, elle m’a demandé si dans mon rêve j’apprenais qu’elle me trompait ou si c’était une vision érotique. Je confirmais qu’il s’agissait d’une vision, mais bien plus qu’érotique. Je lui racontais en détail cette scène imaginaire, où elle était sur le dos, cuisses écartées pour accueillir un inconnu bien monté. Il était appuyé sur ses bras et la baisait tout doucement pendant qu’elle se masturbait le clitoris et me regardait. Elle ne me quittait pas des yeux en disant que c’était bon, qu’il la baisait bien, qu’elle allait jouir. Dommage, je me suis réveillé, et j’ai raté l’apothéose. C’est au moment où j’ai parlé d’apothéose que Sandrine a joui bruyamment, entrant dans mon jeu sans doute sans le vouloir. J’ai sorti ma queue de sa chatte pour me finir à la main, et jouir sur son ventre. J’adore ça. Sandrine adore me caresser le gland quand je vais cracher. Elle le fait aller et venir dans sa petite main, et resserre quand ça part. Hummm, que j’aime ça !


Quand j’ai acheté un gros gode réaliste à Sandrine, elle n’a pas montré la moindre gêne à s’en servir devant moi, à se masturber et à se faire jouir avec. Quand je lui ai subtilisé son haut de maillot de bain avant de rejoindre la plage, elle n’a pas protesté, ne m’a pas envoyé le chercher, elle est restée seins nus pour mon plus grand plaisir et pour celui des baigneurs. Quand je lui ai parlé de mon rêve de cocu, j’ai eu le sentiment que ça l’excitait. Alors le moment est venu de jouer, de pousser le jeu, de lui faire découvrir qui je suis, de lui faire découvrir qui elle est sans doute.


Deux semaines de vacances sans les enfants. Nous restons à la maison. Les enfants de Sandrine sont chez leur père. Les miens chez leur mère.


Sandrine se fait bronzer nue au bord de notre piscine. J’étais parti vers la cuisine chercher quelque chose à boire quand mon téléphone sonne. C’est Max, un pote divorcé qui collectionne les conquêtes. Il me demande s’il peut passer prendre un café, il est dans le secteur. Je confirme volontiers, mais je me garde bien de prévenir Sandrine de sa venue.


J’actionne les portes automatiques pour qu’il n’ait pas à sonner, et je retourne près de Sandrine. Il gare sa voiture derrière la maison, comme d’habitude, et a dû penser que nous étions sur la terrasse à l’attendre. Nous y sommes effectivement. Sandrine n’a rien vu venir. Par contre elle a bien entendu le « wouahhhh » peu discret et très sincère de Max quand il a découvert Sandrine totalement à poil, allongée sur une chaise longue, les jambes pliées et les cuisses légèrement ouvertes, un bouquin devant les yeux. Max a sans doute eu le temps de voir la jolie chatte de madame avant qu’elle ne resserre les cuisses, surprise par cette intrusion. Enfin j’espère. Sandrine est pétrifiée. Max avait déjà vu ses seins mais il ne l’avait jamais vu nue.


Maxou, il a dû en prendre plein les yeux. Sandrine a attrapé son maillot pour cacher tout ça, à mon grand regret, et au grand regret de Max aussi sans doute. Nous avons pris ce café promis, et discuté de la pluie et du beau temps.


Quand Max est reparti je me suis fait secouer. Marie m’a reproché de ne pas l’avoir prévenue. Du coup ce gros cochon l’a vue à poil, c’est gênant. Je rétorquai à Marie que des filles nues, il en avait vu à la pelle et que ce n’est pas la vue de sa chatte ou se son cul à elle qui allait lui faire perdre la vue.


Je décidai quand même d’avancer mes pions.



Bien que catégorique, son refus était toutefois assez mou. Une faiblesse dans la voix, un regard et une expression du visage qui ne s’accordent pas avec les mots, m’avaient convaincus qu’elle n’était pas tout à fait insensible.


À la visite suivante de Max, le trouble de Sandrine est on ne peut plus visible. Elle voudrait rester naturelle mais semble gauche, maladroite, empruntée. Je ris intérieurement en imaginant ce qu’elle doit cogiter. Peut-être traduit-elle en images les idées salaces qui je lui ai suggérées pendant notre conversation ?


Elle semble ne pas oser bouger. Quand elle doit tourner le dos à Max en se déplaçant, elle fait un détour pour ne pas lui exposer ses fesses. Elle évite également de se trouver face à lui pour ne pas lui laisser la chance de voir sa poitrine de trop près.


J’attends mon heure.


Sandrine s’apprête à se remettre de la crème solaire. La voilà, mon heure. Je fais de même. Max idem. Je demande à Sandrine de s’occuper de mon dos, prends position sur le bout de son bain de soleil et me tiens droit pendant l’application. Max continue, lui, de se passer du produit. Je me lève, et propose à Max de se faire crémer le dos par Sandrine qui n’a pas le temps de réagir. Il a déjà pris ma place. Elle s’exécute sans discuter, tout en me jetant un regard noir. Alors qu’elle en termine, je demande à Max de s’occuper du dos de Sandrine quand elle aura terminé le sien. Ce n’est plus un regard noir qu’elle me jette mais une boule de feu. Elle ne peut pas refuser. Du coup elle tarde à terminer sa tâche, et s’éternise sur le dos de notre ami. Je quitte les lieux pour aller chercher des boissons fraîches.


À mon retour, quelques minutes plus tard, Sandrine est allongée sur le ventre, les bras sous son visage. Max lui étale de l’indice 30 sur le dos, couvrant chaque centimètre carré avec soin. Il poursuit pas les bras, les épaules, et n’oublie pas les flancs, passant le bout de ses doigts sur les côtés des seins de ma chérie qui doit bouillir. Quand en lui faisant le bas du dos il se permet de baisser un tout petit peu le maillot de bain pour descendre le plus bas possible, Sandrine ne réagit pas. Il se permet ensuite de lui faire le haut des cuisses, rapidement, puis les mollets. Il termine par les chevilles, referme le tube, et s’en va lui-même s’allonger sur le ventre. Ça n’a pas duré très longtemps tout ça, mais je pense qu’il n’a pas quitté les fesses de Sandrine des yeux, et que s’il s’allonge sur le ventre, c’est pour qu’on ne voie pas sa queue qui déforme son maillot de bain.


Le soir même, je me livre à une séance de torture comme je sais faire.


Quand Sandrine sort de la douche et me rejoint au lit, je la prends dans mes bras pour l’embrasser tendrement, tout en la caressant. Je l’amène tout doucement à s’allonger sur le ventre, et entreprends de lui masser les épaules. Je passe ensuite sur son dos, du haut vers le bas.



Pendant notre conversation, je n’avais pas arrêté mes caresses.


Taré ? Peut-être pas tant que ça. La moiteur que je sens au bout de mes doigts entre les cuisses de madame me confirme que l’évocation de cette séance de crémage lui fait de l’effet. Je retrouve ma Sandrine chaude et pleine d’initiatives. Manifestement elle est très excitée. Nous faisons l’amour comme au début de notre relation. Je la retrouve. Elle se retrouve. Je sais et elle sait que si elle est si bouillante ce soir, c’est aux mains de Max que nous le devons. J’en veux plus. Elle est prête.


L’été se poursuit, torride. À chaque visite de Max, je sens les barrières tomber. Sandrine ne se laisse plus toucher, elle le demande. Max est ravi de couvrir ce joli corps de ses mains, de pouvoir se rincer l’œil. Malheureusement il n’a jamais eu la chance de voir Sandrine nue à nouveau, elle prenait garde à éviter le bronzage intégral quand Max risquait de se pointer.


Ce dernier jour avant le retour des enfants, Max nous rend une dernière visite. Sandrine a beau savoir qu’il peut passer aujourd’hui, elle nage nue sous le soleil, s’allonge pour sécher, retourne se mouiller, ressort. Le train-train de la bronzette estivale, avec une odeur de fin de saison qui pousse les amoureux du bronzage à en prendre le plus possible les derniers moments. Je viens m’asseoir sur la chaise longue de Sandrine alors qu’elle est dans l’eau. Quand elle me rejoint, je lui fais de la place. Elle remet ses lunettes, s’adosse, replie ses jambes et les écarte légèrement, m’aménageant une vue imprenable sur sa jolie petite chatte.


Je la regarde, elle est magnifique. Son ventre plat rythmé par sa respiration, ses cuisses légèrement musclées, ses seins offerts au soleil, elle est bandante. Je lui caresse un mollet, remonte à un genou, redescend le long de sa cuisse, m’attarde sur cette peau si douce. Je n’en peux plus. Mes mains partent à la découverte de son corps. Elle a sans doute fermé les yeux, et me laisse faire. Sa respiration s’accélère quand mon pouce fait le tour de son petit bouton, elle ondule quand mon majeur la pénètre. Elle est chaude comme la braise. Je la masturbe lentement, amoureusement, je veux la faire jouir. Je sens qu’elle ne va pas tarder à se laisser aller quand j’entends le portail qui se referme. Un petit claquement contre la butée. Je ne sais pas si Sandrine a entendu. Ou bien elle est totalement concentrée sur son plaisir et n’entends plus rien, ou bien elle a parfaitement entendu Max arriver, et elle veut se laisser surprendre en plein plaisir.


Je continue mes caresses, la tension monte. Sandrine soulève les fesses et se caresse les seins quand son orgasme arrive. Il arrive alors que Max est à quelques mètres, en arrêt, sur le côté de Sandrine, la regardant jouir de mes doigts, l’entendant me demander de ne pas arrêter, de bien mettre mes doigts au fond. Un moment magique. Sandrine se relâche, me dit qu’elle m’aime, caresse encore un peu ses seins, se redresse pour m’embrasser à pleine bouche.



Sandrine fait l’étonnée et resserre ses cuisses. Max s’approche. Je lui tends une main pour le saluer. Sandrine se lève pour lui faire une bise. Elle reste nue. Elle reste nue tout l’après-midi, ne prenant aucune précaution pour cacher quoi que ce soit, offrant la vue de son cul insolent à notre ami qui n’en débande pas. La journée se termine, l’été aussi. Je sais que bientôt nous irons plus loin. Sandrine s’exhibe. Elle aime ça. Je veux qu’elle écarte les cuisses pour une autre queue que la mienne. Nous y sommes presque.


Je ne veux pas condamner notre couple aux mêmes errements que ceux que j’ai déjà vécus, mais l’envie est trop forte, l’idée de la voir écarter les cuisses pour une autre queue que la mienne est permanente. J’en rêve.


Nous venons de passer deux mois magnifiques au plan sexuel. Je parle ouvertement à Sandrine de mes fantasmes. Elle les tient pour tels et joue le jeu. Les godes sont une bonne alternative pour le moment aux vraies queues de vrais mecs, et j’en joue à l’envie. Nous faisons l’amour normalement, et de temps à autres, j’arrive au lit avec un nouveau jouet. Je le lui présente, je le lui fais toucher, je lui explique les caractéristiques de l’outil, et l’invite à l’essayer. Je la regarde en me branlant, ou en lui présentant ma queue devant la bouche. Elle se gode avec envie et ferveur, se fait jouir, exulte. J’adore ça.


Les enfants viennent de partir pour les vacances de la Toussaint. La période n’est pas terrible, mais je sens que c’est le moment ou jamais. Je nous organise un week-end touristique sur les châteaux de la Loire. J’ai repéré un hammam mixte à Tours. Je me garde bien, alors que j’établis le planning, d’en aviser ma chérie.


De visites en restos, nos deux premières journées sont magnifiques. Notre entente est visible, nous donnons l’image d’un couple amoureux comme au premier jour. Le soleil est au rendez-vous.


Au soir de notre seconde journée, j’ai réservé un hôtel standing. Nous y arrivons en début de soirée et après dîner, nous sortons nous balader alentours. Passant devant le hammam que j’avais repéré sur internet, je fais mine de découvrir l’offre affichée en devanture. Une odeur de chlore est assez présente dans la rue. Sandrine me demande d’avancer.



Sandrine s’approche pour regarder les affiches.



Il est 22 heures. Nous attendons un moment avant que quelqu’un vienne nous ouvrir. Nous sommes accueillis par une charmante dame, la quarantaine, mince, peu vêtue, qui avec un large sourire nous demande si nous connaissons les lieux. Nous nous acquittons du droit d’entrer, puis nous nous laissons guider vers les vestiaires. Notre hôtesse nous indique que dès que nous serons en tenue, c’est-à-dire nus sous nos serviettes, elle nous fera faire une visite.


Nos casiers fermés et les clés attachées aux chevilles, nous nous enroulons dans nos serviettes et rejoignons le bar où nous attend Camille. Elle nous fait parcourir les couloirs peu éclairés de l’endroit, immense. Elle s’arrête devant un sauna, puis un hammam, fait le tour du bain à remous, puis nous invite à la suivre à l’étage où se trouvent plusieurs pièces, petites et grandes, pourvues ou pas de portes fermant de l’intérieur. Plusieurs de ces pièces ont des miroirs sur les murs ou aux plafonds. Nous croisons durant notre visite plusieurs hommes qui déambulent, nous saluant de la tête et restant à distance. Nous terminons notre visite par le côté du bar où se trouve une salle de massage. Les massages se déroulent sur une table au centre de la pièce. Camille nous précise que les massages sont faits sur rendez-vous. Nous terminons au bar où Camille nous offre un verre. Assis sur les grands tabourets, nous restons un peu à discuter et à observer les passants. Des hommes jeunes, des hommes mûrs, des souriants, des austères, des gros, des minces, de tout. Sandrine est la seule cliente et elle me le fait remarquer. Nous demandons à Camille si c’est normal. Elle nous indique que le mardi c’est mixte et que donc les hommes seuls peuvent venir. Il y a moins de couples que le reste de la semaine, mais nous ne devons pas nous inquiéter, les gens arrivent généralement un peu plus tard.


Un mec d’origine asiatique, la trentaine, la rejoint derrière le bar. Camille nous présente Roland, masseur de son état. Son premier rendez-vous est dans cinq minutes mais il a un trou dans une heure et nous propose d’inscrire Sandrine. Elle me regarde, l’air interrogatif. Roland nous propose cet essai à titre gratuit. Ça ne se refuse pas…


Nous passons cette heure d’attente à alterner hammam, sauna, et balades. Toujours pas de couple, mais des hommes en nombre, beaux gosses parfois, libidineux gras et vulgaires souvent. Plusieurs ont tenté des approches plus ou moins directes, comme dans le hammam où un type est venu se masturber à côté de Sandrine, avant de lui poser une main sur la cuisse. Elle a laissé faire jusqu’à ce qu’il atteigne sa chatte. Là, elle lui a pris le poignet, a jeté sa main et m’a demandé de sortir. Elle n’apprécie pas, me dit-elle, ces mecs qui se croient tout permis. Je lui ai demandé si elle se serait laissée faire si le mec lui avait demandé poliment, elle a répondu « pourquoi pas ? »


À l’heure dite, nous arrivons au massage. Un couple est assis au bar. La femme n’est plus toute fraîche. Son mari mate autour de lui, l’air détaché. Nous franchissons la porte déjà ouverte. Je referme la porte derrière moi sans la verrouiller. Roland nous accueille, tout sourire. Il porte un boxer noir. À sa ceinture est accrochée une pompe à gel. Il a posé une serviette sur ses épaules.


Il me prie de m’asseoir sur un petit fauteuil à proximité de la table, prend Sandrine par la main et la dirige vers le lieu de massage. Il lui demande de s’allonger sur le ventre, ce qu’elle fait immédiatement. Pendant qu’elle lève une jambe pour grimper, il en profite pour dénouer la serviette qu’elle portait autour du buste. Il s’en sert pour masquer Sandrine pendant qu’elle prend position. Il replie la serviette en deux et la pose sur ses fesses.


Roland se positionne en bout de table, derrière la tête de Sandrine, calée dans un coussin ouvert pour la laisser passer son menton et respirer. Il actionne sa pompe pour s’enduire les mains, et commence son massage par les bras. Une musique douce berce le lieu. Roland est doux, lent, attentif. Il s’attarde sur les mains, sur les bras, sur les épaules. Il masse maintenant le cou, les épaules à nouveau, revient aux bras, repasse par le cou. À chaque aller-retour, il descend plus bas sur les omoplates, puis au creux du dos. Quasiment allongé, il atteint le bas du dos de Sandrine qui semble apprécier.


En remontant du bas du dos, il effleure ses flancs, s’attarde sur les côtés de ses seins, passe sous les bras, revient aux épaules. Il change maintenant de position pour venir sur un côté, face à moi. Il remet du produit régulièrement. Je ne sais si l’odeur suave vient de ce gel ou d’un diffuseur, mais tout cela est très cohérent avec l’ambiance du lieu, avec la musique style Bouddha-Bar. Roland a repris ses mouvements, devenant plus viril. Le dos est palpé, malaxé, jusqu’au bassin. Tout doucement il se déplace, centimètre par centimètre. Il est maintenant devant les fesses de Sandrine, toujours couvertes par la serviette. Il passe ses mains dessous depuis le dos, ressort, y retourne. Il demande à l’oreille de ma chérie :



Sandrine ne dit rien. Roland tire sur la serviette pour la poser sur les cuisses de Sandrine et ainsi dévoiler son postérieur. Il reprend son massage, palpant maintenant allègrement les jolies fesses de ma chérie. Il les presse, les écarte, les remonte, retourne sur le dos, revient sur les fesses, et descend de plus en plus bas sur les cuisses de Sandrine. À chaque remontée depuis les cuisses jusqu’aux fesses, il écarte les pouces qui viennent se loger à l’entrecuisse, sans jamais vraiment toucher le sexe découvert, mais en s’en approchant de très près.


Il se positionne maintenant aux pieds de Sandrine, et reprend ses mouvements en partant des talons, remonte en malaxant les mollets. Il redescend, puis remonte à chaque fois plus haut, enrobant chaque partie qu’il aborde par des mouvements circulaires et enveloppants. Il arrive tout doucement à nouveau jusqu’en haut des cuisses de Sandrine. Il a retiré la serviette sans entendre de protestation. Sandrine est détendue, se laisse faire, se laisse caresser. Quand il entreprend de masser l’intérieur de ses cuisses, je suis au bord de l’extase. Sa main gauche à l’intérieur de la cuisse droite, sa main droite à l’intérieur de la cuisse gauche, il presse en même temps qu’il masse, conduisant Sandrine à tout doucement écarter ses cuisses pour lui faciliter le travail. Sa chatte est visible, luisante de gel. Il vient presser de chaque côté à chaque remontée, mais ne touche pas ce fruit si désirable.



Sandrine obtempère. Roland revient derrière sa tête et lui masse le cou, la nuque, les épaules. Il descend le long des bras, revient aux épaules, s’occupe du buste, tourne autour des seins de Sandrine et s’empare de son ventre, descendant à nouveau de plus en plus bas, jusqu’à frôler les poils de son pubis. Il remonte, redescend, s’approchant de plus en plus près des seins, attendant un possible « stop » qui ne vient pas. Il les empoigne alors résolument, les presse, les tâte, titille les mamelons visiblement excités, et enfin les caresse, langoureusement. Sandrine ondule du bassin, elle aime ces caresses. Roland sait y faire. Il fait le tour de la table pour reprendre ses chevilles, remonter le long de ses jambes et de ses cuisses, et cette fois sans tourner autour du pot, lui fait écarter les cuisses. Sandrine écarte bien volontiers, bien plus qu’il ne le demandait. Elle a remonté ses mains sur son ventre qu’elle caresse tout doucement. Roland vient sur le côté, lui saisit les poignets, et guide ses mains vers le bas, jusqu’à ce que les bouts des doigts de Sandrine rencontrent ses grandes lèvres humides. Il ne dit rien. Il guide. Sandrine, sans aucune gêne, se caresse maintenant. Elle se masturbe pendant que Roland continue son massage des cuisses. Je bande. Je me touche sous ma serviette et je ne tarde pas à éjaculer abondement. Sandrine fait ça pour moi, le voyeur. J’en profite.


Sandrine remonte une main vers ses seins, se pince les tétons. Elle a les yeux fermés. Roland est revenu derrière sa tête, et poursuit son massage. Il la caresse plus qu’il ne la masse. Je le vois se baisser, ses lèvres viennent au contact de la bouche de Sandrine. Elle sort sa langue, offre sa bouche à un profond baiser. Roland allonge ses bras, se saisit du sexe de Sandrine et la masturbe. Elle a retiré ses mains pour lui laisser la place et se laisse faire. Elle remonte le bassin pour qu’il puisse la doigter plus profondément. Je sens qu’elle va jouir, se laisser aller.


Ce qui suit me sidère.


Sandrine se rassoit, et dans le même mouvement, fait demi-tour sur la table pour se trouver face à Roland. Elle s’aide de ses mains pour s’approcher de lui, se mettre tout au bord de la table. Elle a Roland entre ses jambes. Elle l’attrape par le cou et l’embrasse. Elle frotte son sexe contre le boxer de Roland. Il baisse ce boxer gênant, permettant à Sandrine de sentir maintenant sa peau sur sa peau, sa queue frotter sur sa chatte mouillée. Elle a descendu une main pour bien plaquer la queue de Roland entre ses lèvres et la faire glisser sur dans sa fente. Je viens de jouir à nouveau. Roland passe la main sous la table, en sort une capote. Il arrache l’emballage avec ses dents, en sort le latex, et le glisse dans la main de Sandrine, chargée sans un mot de le lui enfiler.


Sandrine présente la capote sur le gland de Roland, tente de l’enfiler d’une main. Elle descend sa seconde main, et tout en embrassant son masseur, tente à nouveau d’envelopper l’objet de son envie. De guerre lasse, elle lâche la capote, prend la queue à pleine main et la dirige vers l’entrée grande ouverte de sa chatte. Roland pousse et s’introduit. Il ne fait pas d’aller-retour, il entre son membre au plus profond, lentement. Une fois bien planté, il se contente de pousser, par à-coups, sans jamais ressortir. Sandrine est aux anges, elle respire bruyamment. Elle aime visiblement ce traitement qui malheureusement pour moi ne dure que quelques minutes. Sandrine jouit, en silence, se mordant un poignet. Roland se retire, attrape une serviette pour s’essuyer la bite, et tend une serviette propre à Marie. Il nous sourit et quitte la pièce.


Je reste un moment prostré, me demandant si je viens de rêver ou si Sandrine vient vraiment de se faire baiser devant moi. Je n’ai pas rêvé. Elle se lève, s’approche de moi, m’embrasse en me saisissant la queue, et me masturbe avec fougue jusqu’à sentir mon sperme lui couler sur la main. Je suis heureux. Nous allons pouvoir nous amuser. Enfin.


Sortis de la douche, nous retournons au bar. Nous sommes restés trois-quarts d’heure dans la salle de massage. Entre temps, la population s’est densifiée. Sandrine et moi discutons un verre à la main. La musique est un peu forte, et nous oblige à nous parler près des oreilles.



Des hommes seuls suivent les couples, des femmes seules je n’en ai pas vues. Personne ne nous aborde, nous sommes tranquilles.



Arrivés devant la porte, nous retirons nos serviettes pour entrer dans la vapeur. Le hammam est assez grand. Au fond, une enclave exiguë est encore plus opaque que le reste de la pièce. Nous prenons place sur un banc, obligeant un jeune homme à s’asseoir alors qu’il était allongé et prenait toute la place. Sandrine pose sa tête sur mon épaule, laisse tomber ses bras le long du corps, et savoure cette vapeur enveloppante et chaude.


L’homme à droite de Sandrine s’est collé à elle pour laisser une place à un nouvel arrivant. Sandrine me caresse maintenant le ventre de sa main droite, elle a décollé son dos du mur, se tournant vers moi. Elle a mis son visage dans mon cou. Je bande. Elle le voit bien. Ce qui me fait bander, ce sont ses caresses bien sûr, l’ambiance sexe du lieu évidemment, mais aussi l’idée que le mec à sa droite pourrait en profiter pour lui toucher le cul. Elle a forcément décollé une fesse du banc pour se tourner vers moi. Je sens le souffle de Sandrine dans mon cou, et ses caresses descendent tout doucement vers ma queue. Elle en fait le tour, la taquine. Je la sens tout à coup se crisper, puis se détendre à nouveau. Glissant ma main droite dans le bas de son dos, je rencontre une main, celle de son voisin, occupé à lui caresser le cul, comme je l’espérais. Il retire sa main. Peur de déranger mon gars ? J’attrape la fesse droite de Sandrine pour qu’elle se tourne d’avantage vers moi, l’obligeant à encore plus tourner son joli petit cul vers ce visiteur dont je ne vois même pas le visage. Il a compris, remet sa main au contact de ce joli cul. Il s’approche plus encore, frotte visiblement sa queue sur la cuisse de Sandrine, et continue de la masturber. Elle a pris ma queue à pleine main maintenant, et me branle pendant que le jeune mec s’occupe de sa chatte.


D’autres mecs tentent de se joindre à nous, mais Sandrine les éconduit, un à un. Je viens de jouir, encore une fois. Sandrine étale mon sperme sur mes cuisses, et me susurre à l’oreille qu’on devrait sortir. Je me lève et nous sortons. Sandrine regarde le jeune qui l’a doigtée quand nous nous dirigeons vers la sortie, une invitation sans mot à nous suivre, ce qu’il fait sans hésiter.


Je vois enfin ce gars un peu maigre mais musclé, un peu plus grand que moi, le teint mat, l’air timide. Autant il était hardi dans le hammam autant là, à visage découvert, il est moins téméraire. Il reste à distance, et attend que nous sortions de la douche pour y entrer. Pas un mot quand nous nous croisons.


Sandrine me demande d’attendre quelques instants au bar avant de monter visiter l’étage. Sans qu’elle me le dise, je sens qu’elle a envie que le jeune mec nous suive. En effet, quand il sort de la douche et remet sa serviette autour de son bassin, elle me donne le signal du départ en sautant de son tabouret. Elle regarde la jeune cible dans les yeux, puis me prend par la main, direction l’escalier.


Il nous suit de loin, l’air de rien.


Nous avisons une petite pièce dont le sol est totalement occupé par un matelas. Il y a des miroirs aux murs et au plafond. Sandrine entre, regarde l’intérieur de la porte, et ressort. Je ne comprends pas tout de suite. Quand le jeune mec arrive à portée de vue, Sandrine entre à nouveau et m’attire à l’intérieur. Je l’embrasse. Le jeune passe devant et ose à peine tourner la tête pour regarder à l’intérieur de la pièce. Sandrine l’attrape par la main, l’attire dans la pièce, referme la porte et la verrouille, vient se coller au jeune, lui caresse le torse, et se soulève sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Il quitte sa réserve pour la prendre à pleine bouche et lui fourrer sa langue bien profond. Sa serviette est rapidement ôtée par Sandrine.


À l’entrée on nous a donné à chacun une petite pochette contenant la clé de notre vestiaire, un préservatif et une pochette de gel. Sandrine ouvre la pochette, en sort la capote, déchire l’emballage, tout cela sans un mot, prend la capote dans sa bouche, et se dirige vers la queue du jeune qu’elle entre guidée par sa langue et sa main, pour tout à la fois lui poser le préservatif, et le sucer un peu.


Puis elle se relève, se retourne, pose ses mains sur la porte, tend ses fesses, et tourne la tête vers le jeune. Il ne se fait pas prier, se positionne derrière elle, plie ses genoux, guide sa queue entre les cuisses de ma douce et s’apprête à la baiser. Sandrine se cambre encore d’avantage et recule son cul au contact de cette bite. Elle veut de la queue. Tout de suite. Le jeune l’attrape par les seins et se déchaîne, la baise profond, lui claque les fesses, la soulève tellement il bourrine comme un âne. Sandrine jouit et jouit encore. Il est endurant, le bougre. Il a dû se branler dans le hammam pour ne pas cracher plus vite. Je vois les images de ma Sandrine défoncée par tous les miroirs de la pièce, les plafonds et les murs, à un tel point que je ne sais plus où est l’original et où sont les reflets. Je suis dans une pièce remplie de Sandrine et de bites furieuses. Je me vois également, la queue à la main, m’astiquant frénétiquement. J’avais tout vécu, mais pas ça, pas le summum de la baise. C’est fait. C’est cette baise-là que je voulais, avec un anonyme avec lequel on ne discute même pas, une queue ambulante utilisée pour notre seul plaisir.


Sandrine s’est allongée sur le dos, a tendu sa main vers son amant l’invitant à la rejoindre. Elle le caresse, l’embrasse, mais pas un mot. Le gaillard reprend petit à petit de la vigueur. Je continue de chercher les reflets dans les miroirs, voyant partout ma Sandrine câline, ma Sandrine femme, ma Sandrine salope. Il s’invite entre ses cuisses, la pilonne consciencieusement, lui soulève les fesses pour les écarter, s’enfonce tant qu’il peut, tamponne à outrance. Sandrine jouit à nouveau, regardant son propre reflet rendu par le miroir du plafond. Qu’elle est belle quand elle jouit !


Nous rentrons exténués à la maison mais heureux. Je ne connaissais pas cette Sandrine-là. Je n’en avais même pas rêvé. À peine rentrés, elle se love dans mes bras, ouvre mon pantalon, me suce avec gourmandise, et je la baise tout debout. Nous jouissons à l’unisson, riant de notre débauche, nous délectant de nos crapuleries.




Mes souvenirs couchés sur le papier, ou plutôt sur le clavier, j’ai demandé à Sandrine d’en faire une relecture, au moins pour la partie qui la concerne. Elle m’a non seulement refusé toute correction, mais s’est aussi fendue d’un droit de réponse, le suivant :


J’aurais aimé qu’il trouve un prénom moins tarte. Sandrine, je déteste. Bon, Jacques a sans doute eu une histoire avec une Sandrine par le passé, je ne vais pas lui faire un scandale pour ça.


Ce qu’il raconte, au moins vu de sa fenêtre, est exact.


J’aimerais toutefois apporter quelques précisions.


Pendant quinze ans avec mon ex-mari, je me suis copieusement emmerdée. Épanouies sexuellement assez jeune, je n’avais que peu de tabous (sodo et scato) et j’adorais faire l’amour. Seulement voilà. Mon ex avait une image assez figée de ce que doit être une femme. Il me voulait féminine d’aspect, pour faire bien, mais refusait toute originalité dans nos rapports. C’était papa-maman, point barre. J’aimais ce mec. Et je pensais qu’avec le temps il se détendrait un peu. Mais on partait de tellement bas…


Durant nos trois premières années de mariage, j’ai rongé mon frein. J’étais demandeuse et lui réfractaire. Je ne désespérais pas pour autant. J’ai eu ensuite un enfant et là, patatras. Il avait déjà du mal avec sa femme alors avec une mère, c’était pire. Alors je me suis montrée plus ouverte avec les hommes qui me trouvaient à leur goût, et je l’ai trompé. Pas une fois, pas dix fois…


Je suis commerciale. Une fois par an, nous avons une semaine de formation au vert. En 1994, l’animateur était à mon goût. Je n’ai dormi seule que la première nuit. Les années suivantes, jamais.


Quelques-uns de mes clients me faisaient des avances sur le ton de l’humour. J’ai appris à répondre « vous n’avez que la gueule » à chaque fois qu’on me proposait la botte. Certains se sont trouvés bêtes et ont simplement rigolé pour passer au sujet suivant. D’autres ont saisi la balle au bond, et mon cul à pleine main.


J’ai rencontré le mari d’une copine pendant une tournée. On est allés boire un verre. Il m’a raconté sa misère sexuelle. Je lui ai confié la mienne. Je l’ai sucé dans les toilettes du bar. On s’est revus de temps en temps pour une sucette. Ses relations avec ma copine se sont améliorées. Il n’était plus en manque.


Quand nous partions en vacances en famille, j’ai toujours trouvé, depuis 1994, une occasion de me taper un mec. Pas n’importe lequel, non, mais un qui me faisait envie et à qui je plaisais.


Alors oui, je m’en suis tapé des mecs, j’en ai vu des queues ! Ce ne sont pas les plus grosses dont je me souviens, mais de celles qui appartenaient à des mecs entreprenants et qui savaient ce qu’ils voulaient.


Nous nous sommes rencontrés avec Jacques alors qu’il venait de divorcer. J’étais divorcée moi-même depuis plusieurs mois. Ma vie de célibataire me convenait parfaitement et je dois dire que, sexuellement, c’était encore mieux. Je n’avais plus besoin de me cacher de mon mari. Ce n’est jamais l’interdit qui m’a excitée.


Jacques est un mec à part. Une gueule de brute, mais un cœur énorme. Il ne m’a pas fait de rentre-dedans, mais j’ai très vite compris que si nous allions plus loin tous les deux, ce serait du sérieux et pour longtemps. Il n’a pas essayé tout de suite de me sauter, et nous avons passé des heures et des heures à discuter de tout. Nous étions en phase sur plein de sujets. Et nous ne parlions pas de cul. Je suis tombée amoureuse de lui. Je ne voulais pas qu’il me prenne pour une salope alors j’ai joué la sainte-nitouche. Au lit, c’était parfait, je n’avais pas besoin d’aller voir ailleurs.


Quand j’ai compris que Jacques était un voyeur, qu’il voulait me voir avec un autre homme, j’ai fait un peu de résistance. Enfin jusqu’à ce qu’il exprime clairement ses envies.


Avec Max, ça a été chaud. En fait Max, je le connais depuis belle lurette. Je couchais déjà avec lui avant son divorce. Alors quand Jacques me poussait à me laisser toucher par lui, je culpabilisais un peu. Max m’a appelée plusieurs fois pour me demander ce que cherchait Jacques, mais moi je n’avais pas compris. Bon, maintenant mon chéri est au courant. Si ça lui dit, on baisera devant lui tant qu’il veut.


Le hammam de Tours, je ne connaissais pas. Les hammams en général, non plus. Un collègue m’avait emmenée dans un cinéma porno à Metz mais l’ambiance n’est pas la même. Tu ne vois pas qui te touche, ça pue, c’est glauque. Là, j’ai bien aimé, et si Jacques avait été au courant de mon passé, j’aurais déclenché les hostilités bien plus vite. J’avais déjà la cramouille trempée en entrant…


Voilà vous savez tout. Jacques veut que je lui raconte mes galipettes adultérines. On en a pour un moment.