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Temps de lecture estimé : 23 mn
07/11/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Hélène et Jérôme se sont rencontrés par hasard dans un TGV et ont su développer, depuis quelques semaines, une belle relation, toute de sexe et de plaisir, qui leur permet de sortir du cadre archi-classique et balisé de leurs mariages conventionnels.
Critères:  fh travail fsoumise hdomine voir odeurs chaussures fellation cunnilingu anulingus 69 fsodo jeu -amourcach -bourge
Auteur : Cedral  (Aimant écrire ces histoires qui tradisent)      

Série : Vies parallèles

Chapitre 07
Repos dominical

Résumé des épisodes précédents : Après un bien agréable samedi passé dans les bureaux de Jérôme, situés sur la plus belle avenue du monde, Hélène vient de prendre le taxi pour rentrer chez elle.



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Le taxi s’était éloigné, et Hélène avec lui. Resté seul dans son bureau des Champs-Élysées, Jérôme repassait dans sa tête certains des moments somptueux passés avec sa belle et élégante partenaire quand il se souvint que celle-ci avait laissé, dans le tiroir de son bureau, un mot écrit qu’il entreprit de lire. Il prit la lettre qu’elle avait volontairement placée dans le tiroir, sur sa culotte, encore bien humide et témoin de ses émois les plus intimes. Elle avait pensé que son amant aimerait trouver, en cette culotte odorante, un aimable petit souvenir dans lequel il se donnerait peut-être un ultime plaisir personnel. Elle avait, dans le taxi, sourit intérieurement à cette perspective.


S’installant confortant dans un fauteuil et tout en humant de temps en temps les vestiges qui s’exhalaient de ce doux trophée, comme on respire l’arôme d’un bon vin ou l’odeur suave d’un cigare qui se consume lentement, il commença la lecture de ce message.



Cher Jérôme !

Merci pour ce samedi passé ensemble dans votre bureau, et parfois même sur votre bureau, tous les deux accueillants. Merci de cette visite. Merci aussi de m’avoir si bien visitée. Merci de ce que nous avons fait ensemble avec une belle imagination, dans de belles positions. Merci de l’honneur que vous m’avez fait en m’invitant ici ; des honneurs que vous avez su me rendre ; de m’avoir aussi bien et vaillamment honorée. Mais, parce que vous êtes un homme de goût et de valeurs, je ne comprendrais pas que vous ne vous me rendiez pas à votre tour, demain dimanche, une visite de découverte de mes propres locaux de la Défense. Certes, le quartier est un peu moins prestigieux que le vôtre mais il existe aussi une bien belle vue sur Paris, sur la ville et sur la Seine, à laquelle vous ne serez pas non plus insensible. Je vous ferai découvrir tout ceci demain. Je vous attendrai vers onze heures.



Le message était direct et directif, n’appelait pas de réponse et ne laissait pas place à la discussion. Ainsi donc Hélène envisageait-elle de mettre à profit le lointain voyage d’affaires de son mari, qui se prolongeait, pour compléter le bel échange que Jérôme et elle-même avait engagé. Il n’hésita évidemment pas et se rendit le lendemain à l’heure indiquée dans les bureaux de sa maîtresse qui lui en avait donné l’adresse et les codes d’accès, dans un de ces superbes et confortables buildings de la Défense qui disposent de locaux confortables et de belles vues sur Paris. Elle lui ouvrit elle-même car il n’y avait personne dans les locaux en ce jour de repos dominical.


Elle s’était habillée comme il ne l’avait encore jamais vue. Délaissant ses habituels tailleurs de très bon goût mais assez stricts, de femme d’affaires qu’elle portait avec grande classe. Elle avait revêtu ce jour-là une jupe de cuir noir, très ajustée, qui se terminait juste au-dessus du genou ; un chemisier blanc, de tissu assez fin et très transparent qui permettait de constater l’absence totale et délibérée de soutien-gorge. Bien entendu, elle était montée sur de hauts escarpins qui portaient bellement ses jambes admirablement fuselées.


Ils s’embrassèrent longuement, lentement et profondément, comme pour rechercher les éventuels vestiges de la journée précédente, avant de prendre place dans les fauteuils confortables et profonds du bureau d’Hélène, où ils prirent doucement le café quelle avait préparé.



Le bureau de travail d’Hélène était également très grand, placé devant la grande baie vitrée qui offrait une vue exceptionnelle sur la Seine, qui coulait lentement au bas de la tour, sur l’avenue Charles-de-Gaulle qui menait plus loin à l’Arc de Triomphe et sur le soleil, encore à l’est en ce matin d’automne, qui illuminait doucement la pièce. Jérôme alla s’asseoir dans le confortable fauteuil habituel d’Hélène, pour observer ce magnifique spectacle. Reculant un peu le fauteuil, il reprit la parole



Il s’installa lui-même dans le fauteuil de direction et la plaça entre lui et le bureau sur lequel elle posait ses mains à plat. Elle semblait ainsi offerte, attendant, disponible. Encore habillée. Mais le spectacle était déjà sublime. La saisissant par derrière, il commença à lui enlever ce chemisier et lui empauma tranquillement les seins, qu’il caressa par derrière et dont il sentit les tétons durcir. Mais la tentation était trop forte, avec son visage qui se situait à hauteur des fesses de sa maîtresse. Lentement, très lentement, il entreprit de relever la jupe de cuir. Il parvint assez rapidement à l’endroit fatidique des cuisses où se terminaient les bas et où apparaissait enfin la peau dénudée. Les attaches annoncées du porte-jarretelles lui apparurent aussitôt, destinées à retenir les bas à la culotte, qui était ce jour-là en douce soie noire. Déjà un tout petit peu humide ? Prometteur en tout cas ! Assis dans le fauteuil, il se recula un peu du bureau, afin qu’Hélène soit obligée de s’en écarter aussi et de se pencher un peu davantage pour s’y appuyer en confort. Il dégrafa les attaches du porte-jarretelles, retira la jupe de cuir, et admira alors sans réserve ce superbe corps qu’il avait sous les yeux, sous la main, sous le nez, face à Paris au loin, dans la lumière rayonnante de ce superbe soleil.



Comme elle ne comprenait pas, ou faisait semblant de ne pas comprendre, il crut utile de préciser.



Un peu étonnée par cette entrée en matière qu’elle appelait d’un côté de ses vœux mais qu’elle trouvait sans doute un peu directe et rapide, elle lui fit comprendre son souhait d’être bien préparée. Pour toute réponse, il recula encore un peu son fauteuil, s’y assit bien confortablement, écarta ses propres jambes afin de pouvoir y serrer sa partenaire et recula encore un peu celle-ci du bord du bureau sur lequel elle était en appui. Il était ainsi dans une belle position, parfaitement et confortablement « à sa main » pour faire ce qu’il avait envie, et décidé, de faire.


L’admirer, la caresser, la regarder, la lécher, l’écarter, la toucher. La frôler, la toucher ; la frôler encore, toujours de plus près, ne plus la frôler du tout ; la toucher donc, de plus en plus profondément ; la sentir, la goûter, la déguster. L’écarter un peu plus, en mesurer l’émoi, et l’humidité. Lui écarter les fesses, mettre au jour la raie, découvrir l’œillet rose. Déguster les humeurs.


La perspective de ce programme le remplit d’aise et il se félicitait de l’ouvrage à entreprendre. Il avait décidé ce matin, dans le taxi qui l’amenait, de faire de la belle et douce ouvrage. Il était à la manœuvre. Afin d’améliorer son potentiel d’action, à savoir l’écartement des cuisses d’Hélène, il fit glisser, pour l’enlever complètement, la culotte de soie, dont il mesura, en la ramassant, la très prometteuse humidité et dont il se plut à sentir les forts effluves. Il ne put y résister et voulut absolument faire partager à Hélène cette forte odeur, de sa propre intimité. Il présenta donc devant le nez de la femme, sa culotte qu’elle huma avec un beau sourire. Il la plia ensuite un peu et la plaça délicatement dans la bouche d’Hélène qui se trouvait ainsi, pour un moment au moins, privée de l’usage de parole intelligible.


Il se repositionna, bien assis et calé dans son fauteuil, exactement derrière Hélène. Il lui écarta les jambes et approcha son visage de ses fesses. Il concentra son attention sur l’œillet rose qu’il commença à lécher avec délicatesse et force salive. Il entendait, devinait plutôt car elle n’était pas libre de ses paroles, les feulements de satisfaction naissante de sa partenaire et il entreprit de progressivement élargir cette entrée. Ce fut d’abord l’une des branches de ses lunettes, puis l’autre, qu’il introduisit et fit glisser dans son anus, puis le stylo Montblanc, pour lequel il n’avait pas prévu une si agréable mission et dont il ne pourrait se servir, à l’avenir, sans un souvenir ému pour les doux va-et-vient d’un beau dimanche d’automne. Ce fut encore son auriculaire, puis son index, qui se succédèrent dans le cul d’Hélène, avant qu’il ne croie utile de procéder à une nouvelle et complète lubrification anale. Les légers feulements d’il y a quelques minutes faisaient désormais place à des gémissements assumés qu’il était désormais inutile d’atténuer.


C’est le moment qu’il choisit pour se lever, se déshabiller à son tour, libérer la bouche d’Hélène de son slip afin qu’elle puisse à son tour, par un travail appliqué de sa langue, lubrifier avec soin le sexe qui allait la pénétrer. Un dernier travail de va-et-vient de son pouce, éclaireur avisé du dard dressé, élargit la croupe de la femme qu’il trouva rapidement merveilleusement arrondie et accueillante… Il se plaça alors debout derrière elle et positionna son sexe dur devant l’entrée d’Hélène. La préparation avait été longue et soignée. L’intromission, qu’elle réclamait en criant des mots énormes (« enculez-moi donc ! » ) et qu’il voulut d’abord douce, fut très naturelle et plutôt délicate. Mais bientôt, aussi bien calé dans le cul d’Hélène qu’il l’avait été un peu plus tôt dans le fauteuil, il fut en situation de procéder aux aller-retour attendus en pareille circonstance.


Il pistonna avec rigueur et vigueur, dans un rythme régulier et soutenu. Ses couilles venaient taper les fesses d’Hélène, qui criait chaque fois un peu davantage, à chaque fois que son sexe touchait le fond. En la tenant par les hanches, pour rester bien en ligne et en se plaisant à observer le superbe balancement des seins gonflés d’Hélène, il lui limait le cul avec une grande application. Il respecta le premier orgasme de sa partenaire en lui accordant quelques minutes de récupération méritée avant de la retourner pour la placer face à lui sur le bureau. Il lui releva les jambes, les écarta, les plaça au-dessus de ses épaules, la pencha un peu en arrière afin de se trouver de nouveau en face de son œillet superbement ouvert



Il lui pénétra le cul cette fois sans nouvelle préparation préalable, aima la regarder dans les yeux, apprécia de constater qu’elle tentait, en se mordillant la lèvre inférieure, de contenir les cris qui traduisirent rapidement la montée de son nouveau plaisir. Il voulut même, tout en l’enculant et la pilonnant, partager un long et langoureux baiser, ce qui le conduisit à se pencher sur elle et à s’appuyer sur sa belle poitrine. Au comble du plaisir à chaque fois qu’elle le sentait arriver au fond d’elle-même, Hélène n’essayait dorénavant plus de se contrôler. Elle appréciait la bite de son amant et sa longueur, elle en goûtait la largeur, elle en découvrait la rigidité. Et le lui dit, avec les mots crus qu’elle se serait interdits il y a quelques semaines. Très investi dans ce superbe corps-à-corps, Jérôme ne tarda pas à exploser dans le cul d’Hélène et à se vider au fond de ses entrailles.


Ils mirent tous les deux quelques minutes à reprendre leurs esprits après ce premier échange de la journée. Et décidèrent aussi, sans se concerter de remettre une culotte pour partager un café réparateur. Ils le firent assis face-à-face dans deux confortables fauteuils en cuir dont les accoudoirs suggéraient aussi à l’un et à l’autre de belles positions à vivre.



Après quelques instants de réflexion, et de calme, il reprit :



Elle s’exécuta en silence et il aima lui voir effectuer ces gestes relativement impudiques d’une femme mettant ses bas.



Il lui demanda ensuite de se promener lentement, sans un mot, dans son propre bureau. Ce qu’elle fit de bonne grâce après une légère hésitation initiale et avec un déhanchement qu’il trouva naturel et attirant.



Elle avait compris et les choses s’étaient naturellement faites ainsi – c’était bien et c’était leur mode de fonctionnement, sans ordre du jour préétabli et ceci leur plaisait beaucoup à tous les deux – que ce serait aujourd’hui son jour à lui, dans son bureau à elle. Qu’il serait donc directif, comme elle serait docile. Et que les souhaits qu’il émettrait, même doucement exprimés, devaient aujourd’hui être entendus par elle comme des indications impératives. Elle lui apporta donc les bas.



S’étant agenouillée devant le fauteuil où était confortablement assis Jérôme, Hélène avait compris. Sans un mot supplémentaire, elle se noua d’elle-même avec lenteur et application sa paire de bas devant les yeux, écartant pour ce faire ses aisselles dans un autre mouvement impudique qu’il apprécia beaucoup. Il l’aida ensuite à monter sur le fauteuil où il était assis. Il lui installa les genoux sur les accoudoirs – « j’en ai eu envie, Hélène, dès que je suis entré dans ce bureau » – ce qui l’obligeait à conserver les cuisses superbement et durablement écartées. Il l’avait là devant lui, totalement à sa merci, yeux bandés. Seuls ses bras, et ses mains, conservaient un certain degré de liberté. C’en était encore trop.



Un soupir pour toute réponse. Les doigts qui frôlent les seins. Un autre soupir. Puis les tétons qui se durcissent. Encore un soupir.



Re-soupir. Les seins gonflés, la respiration qui s’accélère. Soupirs, soupirs, soupirs encore. Non, ce ne sont plus des soupirs. Des feulements. Les mains qui caressent et se promènent, les mains qui massent, les mains qui pétrissent les seins, la femme à la merci de l’homme, pour ses jeux. La femme qui râle. D’impatience, de gourmandise, de plaisir. La femme qui jouit, une première fois, après quelques premiers et bien timides attouchements. Qu’en sera-t-il alors dans quelques instants ? Les seins pétris, et déjà gonflés de plaisir. Dodus et remuants. Lubriques ainsi. Il lui titillait les tétons, durs et pointés.


Il prit la bouche de la femme aux mains croisées derrière la tête pour un profond et langoureux baiser. Au goût profond aussi, le goût du plaisir, le goût de la femme dans son animalité. Le goût sûr et âcre du plaisir qui mûrit. Baiser qu’il fit durer, en mélangeant les salives, le temps que le plaisir tombe un peu, qu’il interrompit quand il pensa que le feu était éteint. Une nouvelle caresse des seins, puis des aisselles, les feulements qui reprennent.



Des soubresauts sur les accoudoirs du fauteuil, le corps qui dodeline, qui ondule, qui bouge.



La main dans la culotte. Qui n’était pas mouillée. Trempée, plutôt. Les doigts sur le clitoris, puis plus profondément dans le vagin. Que Jérôme mit ensuite à sa bouche.



Retour sur le clitoris, le vagin, la mouille, abondante. Dans la bouche d’Hélène cette fois-ci. Mains dans la culotte, trempée. Les deux mains. Dans la seule culotte, trempée. L’une devant, l’autre derrière. L’index qui s’amusait dans le sexe. Soupirs, puis feulements. Le pouce dans l’anus. Soyons plus directs. Dans le cul. Cris. Baiser pour calmer. Puis de nouveau mains dans la culotte. Les jambes qui convulsent, dans les bas, et dans les escarpins. Un nouveau baiser, pour se calmer. Au cours duquel Hélène lui retourne, par la bouche, le goût de ses propres intimités qu’elle avait bien en bouche. C’en est assez. Il aida Hélène à se redresser, puis à se lever du fauteuil. Il la plaça debout, devant sa vue mais dos au fauteuil, mains toujours croisées, yeux toujours bandés



Il lui demanda de se pencher un peu en avant, autant qu’il lui était possible en restant « confortable » et en équilibre, et lui écarta les jambes, symétriquement. Il aimait la symétrie. Il pouvait ainsi, à loisir, passer sa main entre ses cuisses et caresser activement l’entrejambe. Il était aussi plus à son aise pour la goûter complètement, pour se la mettre en bouche, pour en parcourir la raie.



Il ne fut pas surpris de la voir rejoindre, avec des gestes choisis et lents, le centre de la pièce, vide de tout mobilier, pour s’y installer à même le sol sur la très épaisse, très chaude et très douce moquette. S’y installer sur les genoux, les mains appuyées sur le sol. En louve. Une louve en slip mouillé. Une louve habillée de bas et de talons-aiguille, mais une louve aux seins durs qui pointaient vers le sol et prête une nouvelle fois, dans cette belle position animale, à recevoir les hommages appuyés du mâle qui la désirait. Une louve offerte qui, dans le silence ouaté de ce grand bureau, ne savait pas d’où venaient et d’où viendraient les sollicitations. Une louve dont tous les sens étaient en éveil. Une main, subitement, qu’elle sent parcourir la raie de son cul, de haut en bas, puis de bas en haut. Deux mains fermes qui sans un mot lui écartent un peu les cuisses pour qu’elles soient plus ouvertes. Et elle avec, ouverte.


Et puis rien, le calme. Le calme plat. Avant le bras qu’elle sent passer entre ses cuisses pour que les doigts puissent venir taquiner les seins ballants. Soupirs. Soupirs et gémissements. Plus rien, avant une langue sur son anus. Insistante. Soupirs. Un dard qui vient se frotter longuement sur ses mollets. Soupirs, soupirs, soupirs. Et petits cris. Plus rien.


Où est-il ? Que fait-il ? Je ne vois rien, n’entends rien. Soudain une main, une main douce qui me prend le menton, le relève un peu. Ce sont mes lèvres qu’il veut. Pour un baiser, un baiser tendre et profond, que je partage. Sa langue au fond de ma bouche. Il est donc devant moi. Agenouillé donc aussi. Il rompt le baiser. Il semble se redresser un peu. Toujours en face de moi. Je le sens. Je la sens. Pas un mot. Il veut que je le suce.


Elle s’applique, le prend, la prend, la suce, la lèche, l’embouche. De la belle ouvrage, sans les yeux et sans les mains. Une reine. Il en profite de son côté, de ses bras longs, pendant qu’elle met une belle application à le sucer, à s’amuser avec son cul, en passant les mains par-dessus son dos. Il joue avec, avec ses autres lèvres et son sexe, en passant les bras par en dessous. Elle a repris ses petits gémissements et il la connaît maintenant assez bien pour savoir qu’il lui faut entrer en action… Il n’a pas encore choisi la position. Il hésite quand curieusement elle prend la parole doucement, presque dans un soupir.



Doucement, il la plaça sur le dos, sur cette accueillante moquette et lui leva les jambes à la verticale. Il fit même beaucoup plus puisqu’il les bascula complètement vers l’arrière, en les écartant légèrement, ce qui lui donnait un accès instantané aux lèvres d’Hélène qu’il lutina de sa bouche très, très lentement. Il les caressait de sa langue, mais aussi, parfois, les prenait tout simplement et tout doucement avec ses lèvres à lui. Pour sa part elle était déjà au comble du plaisir et vécut, comme ceci, un premier orgasme qui la fit crier comme il aimait dorénavant l’entendre. La suite fut presque automatique. Il se positionna devant le sexe de la femme offerte et commença à l’enfiler avec méthode. Les va-et-vient furent nombreux et de qualité, ponctués chaque fois de cris, de gémissements, de mots crus qui participaient au plaisir commun. Soucieux bien entendu que son plaisir personnel soit complet et fort, il s’appliqua également à contrôler la montée de celui de sa partenaire dont il espérait une explosion concomitante avec la sienne. Lui tenant les jambes bien droites et levées, il eut besoin encore d’une petite quinzaine de coups de boutoir pour atteindre la jouissance synchronisée qui les fit s’effondrer sur la moquette dans un superbe râle commun…


Il leur fallut bien entendu de longs moments pour récupérer de leurs derniers ébats. Repus de plaisir, ils restèrent ainsi allongés l’un dans l’autre sur la moquette avant qu’elle reprenne la parole



Moment d’une autre nature, bien sûr, et beaucoup plus sage. Ils avaient l’un et l’autre remis rapidement, mais sans apprêt, quelques habits. Slip, pantalon et chemise pour lui. Jupe de cuir, et chemisier pour elle, sans soutien-gorge, avec bien sûr les bas et talons, qu’elle avait gardés toute la matinée. Elle jugea plus utile encore et plus prudent d’aller aussi prendre une culotte tant elle avait remarqué qu’en présence de Jérôme il lui était très important de pouvoir anticiper et prévenir certains émois intimes. Négligeant la culotte humide et fripée qui, trop sollicitée dans la matinée, n’était manifestement plus mettable, elle alla chercher dans le tiroir de son bureau celle qu’elle y avait placée à toutes fins utiles.


De bon goût, encore, en fine dentelle noire, que Jérôme voulut absolument l’aider à ajuster. De même qu’il insista aussi – en fait il n’eut pas à le faire trop – pour qu’Hélène ne range pas au fond du tiroir la culotte de ce matin qui avait connu de bien près les divers émois de sa maîtresse et qui en conservait les vestiges odorants. Il aima humer de temps en temps cette culotte, et la lui faire humer, pendant leur petite collation.


Hormis ces quelques moments de tendre et impudique complicité, ils parlèrent, légèrement et naturellement, de choses et d’autres, mais, comme l’avait un peu autoritairement décrété Jérôme au début de leur repas, en utilisant volontairement un mot cru qui n’appartenait pas à leur patrimoine culturel commun, ils ne parlèrent pas de baise. L’après-midi était déjà très largement entamée au moment du café, qu’elle alla préparer et servit avec l’élégance racée qui la caractérisait en toutes circonstances. Et en toutes positions, se plut-il à penser. Ils le dégustèrent en silence, assis l’un en face de l’autre, et avec une lenteur qu’ils savourèrent tous les deux.


Il semblait acquis, depuis le début de leur relation, sans qu’ils en aient jamais parlé de manière explicite mais à la suite d’une sorte de mode de fonctionnement tacitement admis, qu’en fonction des moments, des jours, des humeurs, des lieux ou des circonstances, ce serait l’un ou l’autre d’entre eux, sans rôle préétabli, sans justification à donner, ou même sans accord à demander, qui serait à la manœuvre, ou en situation d’initiative. Ce dimanche était manifestement son jour à lui, dans son bureau à elle.

Il se leva donc lentement sans un mot. Se mit nu, très simplement puisqu’il n’avait que trois effets à enlever. Il lui prit la main, pour l’aider à se relever. Lui enleva, simplement encore, jupe, culotte et chemisier tout en agrémentant ce rapide effeuillage de quelques caresses ciblées et appuyées.



Elle ne comprit pas immédiatement la nature des intentions de Jérôme avant que celui-ci prenne place, allongé sur le dos sur son grand bureau, et qu’il l’invite à monter à son tour sur cette grande table. Aux gestes directifs qu’elle sentit, elle comprit qu’il lui fallait s’installer à califourchon et à l’envers pour le moment, pour, effectivement que chacun soit à sa main pour une activité désormais parfaitement identifiée par elle. Et sans surprise.


Allongée sur lui à l’envers et jambes repliées, elle était parfaitement positionnée, à la fois pour pouvoir jouer avec le dard de Jérôme comme elle l’entendrait, que pour sentir, d’un autre côté, si l’on peut dire – et on peut le dire – que son cul et son sexe pourraient être les objets délicieux de toutes les sollicitations de la langue, de la bouche, du nez, des doigts de son habile et imaginatif amant. Pour le moment, alors qu’elle prenait une première fois en bouche un sexe ramolli et encore goûteux de son travail matinal, elle se faisait confiance pour lui redonner une vigueur nouvelle. Elle sentait le visage de Jérôme bien encastré dans ses fesses, il commençait à la besogner. Il avait constaté que l’œillet n’avait pas encore retrouvé ses dimensions habituelles et conservait une ouverture qui traduisait les hommages dont il avait été honoré quelques heures auparavant. Pour être plus direct, le cul d’Hélène ne s’était pas remis de la sodomie matinale. La langue pouvait y être introduite sans difficulté, pour le plus grand bonheur commun. Puis un doigt, puis un autre, qui commencèrent, déjà et très vite à redonner à Hélène, pourtant occupée par ailleurs, une respiration saccadée et bruyante.


C’est à ce moment que l’imprévisible se produisit. En ce calme dimanche après-midi, le téléphone de bureau d’Hélène se mit à sonner. Ils furent tous les deux très étonnés de cet incident mais, par un réflexe dont il n’aurait qu’à se féliciter bientôt, il conseilla à Hélène de répondre. Ce qu’elle fit sans tarder, en gardant sa position mais évidemment en lâchant, pour quelques instants pensait-elle, ce qu’elle avait encore en bouche. Jérôme comprit, aux premiers échanges dont il fut témoin, qu’il s’agissait du mari d’Hélène qui lui annonçait son retour à la maison en début de soirée, quelques jours plus tôt que prévu car sa mission était terminée.



Jérôme sourit à ces propos, eut l’idée de se dégager de sa position allongée, vint se placer derrière Hélène qui continuait la conversation agenouillée sur la table, se colla à son dos, l’enlaça de ses bras. Elle sentit, collée drue à la raie de ses fesses que la verge de Jérôme, comme enchantée par le caractère insolite de la situation nouvellement créée, avait instantanément retrouvé une belle vigueur et une complète et prometteuse rigidité.


Consciemment ou pas, Hélène laissait se prolonger cette conversation insolite avec son mari, encore à quelques heures de vol de Paris. Jérôme de son côté continuait gentiment à la caresser de ses doigts. Elle devait être très attentive à bien gérer ses soupirs, qui s’accéléraient, ou mêmes ses premiers feulements, en éloignant le combiné. Jérôme comprenait aussi dans le même temps qu’il lui fallait alors ralentir le rythme pour la laisser reprendre son souffle et ses esprits. Jérôme eut l’idée de griffonner sur un papier qu’il présenta à Hélène deux mots rapides sur lesquels il lui demanda de se positionner : Normal ou sodo ? Elle hésita, choisit le premier et reprit avec son mari une conversation anodine, qui se prolongeait avec l’échange des nouvelles familiales plus banales. Jérôme de son côté se positionna dans l’exact alignement du dos et des fesses d’Hélène et plaça sa bite à l’entrée de son sexe. Il entreprit bien entendu de la pénétrer. Désireux de ménager autant que possible un certain silence, c’est presque sur la pointe des pieds – si l’on peut dire ! – qu’il se glissa au fond d’Hélène. Elle était de son côté obligée de faire preuve d’une énorme habileté pour éloigner le combiné au moment de chacun de ses râles. Vis-à-vis de son mari, qui s’inquiétait malgré tout de temps à autre, elle se voulait rassurante :



Jérôme souriait en appréciant l’à-propos et le self-control de sa maîtresse qu’il continuait à joliment besogner par l’arrière, en profondeur et avec régularité. Néanmoins arriva vite un moment où la situation n’aurait pas pu se prolonger trop. Jérôme comprit, parce qu’Hélène abrégeait manifestement la conversation, qu’il recevait l’autorisation tacite d’accélérer le pilonnage. Juste après avoir pris congé de son mari en lui donnant rendez-vous, chez eux, quelques heures plus tard, elle se lâcha dans un premier orgasme qu’elle avait repoussé jusque-là, on ne sait comment. Mais il n’avait de son côté pas tout donné et de nouveau entreprit sa maîtresse avec vigueur et régularité pendant quelques belles minutes, en levrette, jusqu’à la faire venir à un nouveau sommet. Mais il restait, pour ce qui le concernait, sur la faim. Enfoncé en elle, il lui laissa un petit répit et reprit la parole en même temps qu’elle reprenait ses esprits.



Hélène vint sur lui, face à lui, accroupie, jambes repliées. Elle eut l’idée de génie de se pencher sur sa bouche pour échanger un profond baiser pendant lequel elle fit en sorte que seuls leurs tétons et leurs sexes soient en contact. La sensation de ces tétons qui se frôlaient et se touchaient était d’une sensualité phénoménale. Mais l’affaire n’était pas là. C’est bien sur le sexe qu’il fallait s’empaler et elle se mit en l’action. Les mains appuyées sur les bras de Jérôme, elle le chevauchait en belle amazone et glissait sur lui dans un mouvement superbe et ininterrompu. De bas en haut, de droite à gauche, d’avant en arrière, sans s’arrêter, elle était à la manœuvre. Il voyait devant lui les déhanchements formidables de sa partenaire et le balancement de ses seins. Il commençait à gémir, mais retardait le plus possible le moment de se lâcher. Elle-même se donnait à plein, jouissait, criait, transpirait, pilonnait. Elle le baisait avec un enthousiasme merveilleux. Il fallait absolument le finir. Ils luttaient manifestement l’un contre l’autre, elle pour le faire jouir, lui pour retarder le moment de l’explosion. Mais la lutte cessa enfin, car il ne pouvait résister plus longtemps à une action si vigoureuse. Elle aima le regarder au fond des yeux au moment précis où il lâcha prise, où le spasme final marqua la fin de l’épisode, où l’homme rendit les armes, où elle sentit le sexe se relâcher.


Un long baiser, de nouveau, pour clôturer cette belle séquence. Il l’avait délicatement compris : il leur fallait désormais sans trop tarder mettre fin à ce moment. Elle ne voulut toutefois pas qu’il se rhabille avant qu’elle ait délicatement léché le sexe de son amant qui l’avait si bien comblée tout au long de la journée. Elle le fit avec soin, attention et délicatesse, afin qu’il parte propre et qu’elle en conserve de son côté quelques souvenirs gustatifs.

Avant de partir à son tour, elle prit quelques instants pour tout remettre en ordre dans son bureau, se rhabilla et reprit sa voiture au parking. Elle avait eu le temps, et l’à-propos, de calculer son timing en fonction de la nouvelle heure annoncée de retour à la maison de son mari. Elle avait le temps de faire un saut à la piscine.


Quoi de mieux, pensa-t-elle en effet en souriant, que cette séance de piscine qu’elle s’était organisée depuis plusieurs années, le plus souvent le dimanche soir, afin de garder à son corps la silhouette élégante et agréable que tout le monde lui reconnaissait. Séance de piscine qui tombait aujourd’hui particulièrement bien puisque le chlore de l’eau, puis le savon de la douche permettraient d’évacuer de manière définitive et bien naturelle les odeurs mélangées, fortes et âcres, de transpiration, de sperme, de fornication, d’humeurs diverses, de mâle, de l’homme, de l’autre homme, qu’elle portait comme les vestiges d’une bien complète journée. Car elle savait aussi qu’il lui faudrait ce soir, comme à chaque retour d’un long voyage d’affaires de l’un ou de l’autre, dans l’obscurité complète qui, hélas, accompagnait depuis toujours les ébats de son couple, ouvrir ses cuisses à son mari afin qu’il la pénètre, en missionnaire. À moins, dans le meilleur des cas et la plus extrême des initiatives lubriques qu’il se soit jamais autorisé, qu’il ait exceptionnellement aujourd’hui l’idée, l’envie et la ressource, de la chevaucher, pour une saillie unique, rapide et honnête.


À y réfléchir de temps en temps, elle regrettait bien sûr ce manque d’inspiration, d’imagination, de variété, de transpiration, en un mot de fun, de ce mariage et de ce mari qu’elle n’avait pas embouché depuis les toutes premières semaines de leur mariage et dont elle ne connaissait donc pas le goût ; qu’elle n’avait jamais vu à la besogne dans la lumière ; dont elle recevait les hommages épisodiques – ou, plus exactement, l’hommage épisodique tant il se limitait à une pénétration unique et rapide – avec un plaisir réel et non feint mais limité. Elle n’avait, bien entendu, jamais accueilli son mari ailleurs que dans son sexe, et de face ! Et n’avait jamais pu en mesurer l’endurance, dont elle doutait. Et si, par honnêteté, elle s’était toujours refusé à feindre l’orgasme, elle savait aujourd’hui que le simple petit feulement avec lequel elle accueillait l’intromission du sexe de son conjoint dans sa chatte n’était absolument rien par rapport aux cris animaux et répétés que son amant lui arrachait avec une fréquence insoupçonnée. Elle se félicitait donc d’avoir trouvé, en Jérôme une belle et agréable solution à ce problème.


N’empêche ! En dépit de toutes ces petites considérations, propre, régénérée et comme neuve en sortant de la piscine, elle se surprit à penser, dans sa voiture qui la ramenait chez elle, qu’elle éprouverait sans doute ce soir un plaisir particulier et insolite à ouvrir les cuisses à son mari. Qui donc a parlé de repos dominical ?