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n° 16504Fiche technique141383 caractères141383
Temps de lecture estimé : 82 mn
10/11/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Un chemin détourné menant à la passion.
Critères:  fh jeunes inconnu amour vengeance noculotte fellation cunnilingu 69 pénétratio fsodo init -coupfoudr
Auteur : Pierre-Renard  (Un homme comme un autre rencontre une jeune fille.)            Envoi mini-message
Amandine




J’avais à cette époque 22 ans et j’habitais un de ces immeubles rappelant plus une cage à lapins qu’une construction sérieuse, vu le nombre d’appartements disposés le long d’une barre de huit étages. Je n’avais pas à me plaindre car mes parents m’aidaient à louer un deux-pièces (53 m², pas mal !) au deuxième étage donnant sur une cour intérieure et non sur la rue. Comme tout immeuble de ville, la porte d’entrée donnant sur le hall de l’escalier (type : salle des pas perdus) était en verre et commandée par un digicode. Depuis, on aurait fait mieux car on aurait fait une deuxième barrière « digicodée » au niveau des ascenseurs.


C’est ce que j’appelais le « bocal », lieu où l’on croisait les habitants de l’immeuble sans les voir, lieux de rencontre autour des boîtes aux lettres. J’étais en thèse ; je synthétisais des molécules qui devaient être biologiquement actives (si possible) à partir d’éléments simples. J’étais ce que l’on appelle un chimiste.


Ce que je vais vous raconter a commencé un vendredi de juillet vers 16/17 heures :


Je suis rentré tôt car je viens de passer plus de neuf heures au labo pour le lancement d’une synthèse qui va m’occuper un bon mois, si ce n’est plusieurs.


En rentrant, je me mets à ranger des papiers sur ce qui me sert de bureau ; on peut se demander d’ailleurs si la fonction de ce meuble (une planche sur deux tréteaux) n’est pas, plutôt, un moyen de rassembler en un lieu précis, sous forme d’une pyramide, tous les papiers qui ont un quelconque intérêt pour moi. Voilà pas que je tombe sur la quittance du loyer dû pour le mois de mai et sur le rappel comminatoire daté du mois de juin venant du « gestionnaire de biens » ; je dois dire que, dès réception de cet avis, j’avais prévenu mon gestionnaire que j’allais faire le nécessaire mais je n’ai encore rien fait.


Donc, me voilà à faire un chèque, le mettre sous enveloppe avec deux mots d’excuse très hypocrites : je n’étais pas en France en juin mais dans un laboratoire allemand pour apprendre une nouvelle technique ; ils n’allaient pas demander un certificat de présence à l’étranger ! Vu l’heure assez tardive et l’habitude des postiers à faire les levées vers 17 h, je sors en trombe de mon « sweet home » pour courir à la poste à cinq cents mètres de mon immeuble.


Je ne prends pas l’ascenseur (il faut toujours l’attendre), je dévale les escaliers, manière comme une autre de montrer que je n’étais pas complètement paralysé et j’atterris dans le « bocal » au rez-de-chaussée. Je le traverse et, au moment, où j’ouvre la porte vitrée je vois une fille penchée sur le tableau listant les patronymes des habitants avec les touches pour les appeler par interphone ; comme toujours, les étiquettes (malgré la haute tenue de l’immeuble) avaient subi l’épreuve du temps et pour certaines, des vicissitudes les laissent presque illisibles.

Sans réfléchir et, sûrement, par une certaine galanterie (cela existe toujours, surtout quand cela ne coûte aucun effort), je retiens la porte ouverte quand, après ma sortie ultra-rapide du bocal, la fille se retourne.



Voilà la conversation échangée sur le pas de porte ; quelqu’un m’aurait demandé, alors, de lui décrire la fille, j’aurais été bien en peine de lui répondre quoi que ce soit.

Me voilà dans la rue à marcher d’un bon pas, mon « timing » est idéal, je suis sûr d’arriver à la poste avant la levée. Manque de chance ! Voulant vérifier si je ne me suis pas trompé dans l’adresse du gestionnaire de bien, je cherche la lettre dans ma poche, dans toutes mes poches : pas de lettre. L’aurai-je perdue en chemin ?


Je fais demi-tour les yeux fixés sur le trottoir à la recherche de l’objet. Je ne trouve rien et l’évidence perce, petit à petit, dans ma tête que je suis parti sans la prendre. Me voilà devant l’immeuble ; mon code fait merveille, la porte s’ouvre et je monte quatre à quatre les marches de l’escalier. J’arrive sur le palier du second : ma porte est entrouverte. Zut alors ! Je croyais l’avoir tirée avec force de façon à la fermer ; dans ma tête pas d’interrogation, pas de soucis : je suis parti si vite que je n’ai pas vérifié sa fermeture. Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive car la porte est doublée à l’intérieur d’un rideau qui a tendance à se coincer entre elle et le chambranle quand on la tire brusquement.

Je rentre calmement, enfoui dans mes pensées, m’interrogeant déjà sur les places possibles de ma lettre égarée. À ce moment-là, les piles de documents entassés sur mon bureau tombent par terre en même temps que je vois une forme humaine bondir de derrière pour fuir vers la porte.



Pas de réponse



Je n’ai pas le temps d’en dire plus ; la personne, une fille, se précipite vers la porte. Manque de chance pour elle : ses pieds glissent sur les feuilles et documents divers tombés sur le sol et elle s’étale de tout son long tandis que je ferme la porte au verrou. Elle se relève et me trouve devant elle ; elle se précipite vers les fenêtres mais elle n’arrive pas à les ouvrir ; elle réagit comme un oiseau affolé qui se heurte aux murs d’une chambre à la recherche d’une issue possible.



Toujours pas de réponse.



Je suis de plus en plus énervé ; j’arrive à la coincer près de la fenêtre. Je suis plus que soulagé qu’elle n’ait pas pu l’ouvrir car je vois qu’elle est complètement affolée (avec une certaine perte du sens commun) et, en moi-même, j’ai peur que, dans son affolement, elle ne veuille sauter du deuxième étage. J’arrive à lui saisir un bras, je la secoue pour qu’elle reprenne ses esprits.



Toujours pas de réponse mais elle se calme un peu, s’assoit dans le coin tout en reprenant son souffle, se frotte les bras que j’ai un peu malmenés et me fusille du regard d’un air hostile et boudeur.


C’est à ce moment que je reconnais la fille : il s’agit de celle que j’avais fait entrer dans l’immeuble il y a à peine une demi-heure. Elle porte un jean délavé, informe avec des trous et des points d’usure un peu partout sur les jambes, une manière de se distinguer des autres peut-être. Elle est pieds nus dans des spartiates et son T-shirt gris, trop grand pour elle, cache ses formes. Aucun effort pour ses cheveux noirs, mi-longs, très fournis qui auraient besoin d’être disciplinés par un peigne et une brosse après un bon shampoing. Il ne fait aucun doute qu’elle est en révolte contre tout : son entourage, la société et naturellement moi qui l’ai surprise. On sent chez elle une volonté farouche de s’opposer à tout, ses yeux noirs me fusillent, traduisant un front du refus. Son visage allongé est pourtant bien avenant : peau mate, yeux comme des diamants noirs, petit nez, lèvres charnues et bien dessinées, cheveux broussailleux retombant sur ses épaules et cachant les oreilles, un visage bien équilibré mais il lui manque le sourire, son visage fermé n’arrange rien.


Mon problème, maintenant, c’est de la faire parler afin de diminuer la tension, pour elle, pour moi. Je prends le temps avant de continuer ma demande d’explications, de fouiller ses poches qui me semblent bien pleines. Tétanisée elle se laisse faire mais je le fais doucement car je sens qu’elle va craquer, ses yeux s’humidifiant petit à petit, puis des larmes coulent sur ses joues. Je n’ai pas envie d’avoir une crise d’hystérie à canaliser. Elle est volontaire et bravache mais j’ai l’impression qu’elle est près de la rupture ; celle-ci arrive au moment où je récupère dans sa poche de derrière une liasse de billets. Elle éclate en sanglots mais ne dit toujours rien.



Elle opine de la tête mais ses sanglots l’empêchent de parler. En moi-même, je me dis qu’il faudrait que je mette un peu d’ordre dans mes affaires afin de ne pas laisser des liasses de billets n’importe où. Je suis même incapable de dire où elle les a trouvés ; seule chose dont je me souviens, c’est que j’avais retiré la veille une somme de 400 euros à un « DAB ». Vu son état, il m’est difficile de me renseigner auprès d’elle.


Tout en commençant à remettre de l’ordre dans les documents tombés sur le plancher, je réfléchis au problème posé ; que faire, que dire, comment la faire parler ? Je ne suis ni un psychologue ni un thérapeute. Profitant d’un moment d’accalmie de sa part, alors qu’elle renifle toujours (vive le Sopalin fourni gracieusement par moi) et pleure doucement de façon continue, je reviens à la charge.



Silence. Elle commence à m’énerver prodigieusement.



À peine ces paroles prononcées, j’entends pour la première fois sa voix, un peu rauque du fait de ses pleurs passés et présents.



Elle est complètement paniquée. Elle tremble de toute sa personne et part en gros sanglots. Je continue à ranger mes papiers lui tournant même le dos afin de la laisser se calmer.


Assez rapidement je ne l’entends plus renifler et je la regarde fixement ; je vois alors qu’elle baisse les yeux. Elle est en quelque sorte matée et je vais enfin pouvoir la faire parler. J’attends encore un peu afin d’observer son comportement : elle n’ose plus me regarder, elle tord dans ses mains les morceaux de Sopalin que je lui ai donnés et elle essaye de prendre une attitude moins volontaire. Elle est plus que gênée, j’ai l’impression qu’elle se rend compte qu’elle est dans le pétrin et qu’elle appréhende la suite de l’aventure.



Sa réponse se fait attendre un certain temps.



Je dois dire que ces deux déclarations m’ont un peu désarçonné car je pensais plutôt avoir à faire à une fille semi-SDF en rupture de famille et je m’aperçois qu’il s’agit d’une fille au cursus normal avec un but dans la vie.



Je dirais qu’elle n’est pas causante ; elle traîne sur les mots et j’ai l’impression, vu ses réticences, que le dialogue va être difficile. Je la regarde de plus en plus fixement et je lui parle de plus en plus sèchement. Elle n’ose plus lever la tête.



J’ai l’impression qu’elle ne porte pas les hommes dans son cœur !


À ce moment de la discussion, je me sens mal à l’aise. Dit-elle la vérité ? Un commandement à payer par un huissier pour une petite somme est malheureusement crédible avec certains créanciers alors qu’une lettre recommandée avec AR aurait suffi. A-t-elle préparé son histoire ? C’est difficile de le savoir.



Durant cet échange sa voix s’est améliorée ; elle ne geint plus et elle parle plus distinctement ; elle me regarde dans les yeux comme si elle attendait quelque chose de moi. Afin de lui mettre un peu de plomb dans sa cervelle, je joue au grand méchant loup.



Je m’aperçois que j’ai eu une parole très malheureuse car elle retombe en sanglots et se remet à trembler de partout. Je la laisse se calmer ; elle est de plus en plus recroquevillée dans le coin de la fenêtre, la tête dans les genoux. Yeux baissés, elle me chuchote :



Elle recommence à bafouiller et elle ne se rend pas bien compte de la portée exacte de ce qu’elle vient de dire mais en même temps elle me regarde de plus en plus d’un drôle de regard comme si je pouvais être la planche de salut d’une personne se noyant. J’ai l’impression qu’elle me trouve à son goût et le « je ferais n’importe quoi » peut très bien être aussi interprété comme un appel du pied pour un câlin, câlin menant à l’amnistie. Je dois dire que cette réflexion ne m’est pas venue de suite mais un grand moment après son départ.


Mon problème immédiat est de marquer le coup afin de lui faire comprendre que certains comportements dans la vie ne mènent à rien de bon.



Les mots ont de plus en plus de mal à passer.



Grand silence.



Il ne faut pas croire qu’elle déclare cela d’une très grande gaîté de cœur ; sa voix est quasiment inaudible. J’ai bien peur, qu’une fois encore, elle ne se rende pas compte du sens exact de sa réponse.



Toutefois, avant de partir, je te demande d’écrire sur cette feuille de papier ta confession et d’indiquer que, pour prix du silence de ma part vis-à-vis de la police, des autorités judiciaires et de ta mère, tu demandes et acceptes d’être punie.



Une manière comme une autre de tester sa mentalité.


Elle a un mouvement de recul ; elle me regarde avec ses yeux sombres d’un regard furieux.



Et je n’ai pas fait deux pas en arrière vers le téléphone qu’elle capitule.


Devenue toute pâle, elle a le visage tout défait ; de grosses larmes coulent silencieusement de ses yeux gonflés, son nez coule. Je lui donne encore du « Sopalin » pour se moucher et pour éponger sa figure. Je l’oblige à se lever et venir s’asseoir au bureau où je lui présente un stylo et une feuille blanche.



Je, soussignée, Amandine Flament, déclare avoir accepté, en échange d’un non signalement à ma mère et à la police, d’être punie suite au cambriolage et au vol de 300 euros que j’ai effectués chez Mathieu Malbranche le vendredi 5 juillet entre 16 h et 17 h. Cette punition sera décidée et effectuée au moment où, assez forte pour y faire face, je le lui demanderai.


Tu dates et signes.


Elle reste paralysée sur sa chaise ; elle prend bien le stylo mais sa main tremble tellement qu’elle ne peut pas écrire. Finalement c’est moi qui finis par écrire et je la fais signer.



Certes c’est un peu grandiloquent mais j’essaye de lui faire comprendre qu’être un « homme » c’est faire face avec courage à toute situation.



Il faut dire qu’elle n’est pas belle à voir : visage tout rouge, yeux gonflés, nez tout rouge et gonflé. Je lui ouvre une canette de coca et elle s’enfuit avec dans la salle de bain. Je dois dire qu’elle ne s’est pas exactement enfuie car avant de disparaître elle se retourne, me regarde avec ses yeux de braise et marque le pas comme si elle a envie de me parler. Elle esquisse alors un pâle sourire avant de s’enfermer dans la salle de bain.


Je me retourne alors vers le bureau, en fait plutôt vers les pieds dudit meuble, pour commencer à trier papiers et documents. Je suis assez rêveur, je ne sais que penser de la fille, de sa situation exacte. Elle me semble plus que paumée mais, vu ses yeux, je me fais la réflexion qu’elle ne doit ni fumer, ni sniffer. C’est déjà un bon point !


J’entends beaucoup d’eau couler, j’en conclus qu’elle suit mes conseils. Seule question que je me pose : ira-t-elle jusqu’à se faire un shampoing ?


Un grand moment se passe puis elle ressort de la salle de bain. Elle a meilleur aspect : elle a rajusté sa tenue, baigné sa figure et, ô miracle, discipliné ses cheveux après s’être fait un shampoing. Elle a même poussé la coquetterie en les séchant avec mon sèche-cheveux. Elle baisse les yeux et ne sais pas quoi faire de ses mains ; elle est très, très gênée. En même temps, elle me regarde par en-dessous afin de guetter mes impressions à la vue de sa nouvelle tête. Elle voudrait me faire du charme qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.


Il faut dire qu’elle est plaisante à voir : assez grande (1,70 m, peut-être), un corps assez mince, une tête bien faite avec des yeux noirs magnifiques, un petit nez ni trop pointu ni trop épaté, une bouche aux lèvres charnues et une chevelure somptueuse retombant en plusieurs nappes sur ses épaules et son dos. Malgré sa tenue on peut deviner qu’elle est dotée d’un beau fessier (elle est jeune !) donnant envie à des mains baladeuses de le caresser. Seule ombre au tableau on ne peut rien deviner de sa poitrine cachée sous son T-Shirt informe.



Je n’en dis pas plus car je sens qu’elle va se remettre à pleurer vu les yeux humides qu’elle présente.



Je dirais que mes pensées ont été dépassées par mes actes mais je suis content de moi. Rien de plus gratifiant que les cadeaux gratuits surtout que, dans le cas présent, je ne suis pas sûr de la réalité de l’histoire d’Amandine et des raisons exactes de son cambriolage. C’est aussi, peut-être, un moyen de la revoir car elle m’intéresse sans encore me l’avouer.


Elle me regarde d’un air plus que surpris avec des yeux encore plus mouillés et elle se précipite sur moi en claquant un baiser sur ma joue tout en me disant merci. Se reculant, elle marque un temps d’arrêt en me regardant dans les yeux, bouche entrouverte comme prête à s’offrir à la mienne pour un baiser plus sensuel. Je reste de marbre car j’ai un peu trop l’impression que si je réponds à son avance, elle se serait blottie dans mes bras et je ne suis pas d’humeur à accepter ce type de point final.



Puis elle sort en prenant son temps et en se retournant plusieurs fois pour me dévisager de ses yeux noirs.


Moi, je suis content de moi mais ma lettre n’est pas postée ! Elle m’attend sournoisement sur la table de la cuisine. On ne voit qu’elle !




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Durant les jours qui suivent j’oublie presque ce qui s’est passé le vendredi précédent ; j’ai autre chose à faire. Cependant, je me pose parfois, au moment où je m’installe dans mon lit le soir pour lire le « Monde », ces questions :

Les dires d’Amandine reposent-ils sur une réalité ?

Qu’est-ce que je vais faire si elle vient chercher sa punition ? Je me vois mal la coucher sur mes genoux pour la fesser ! Je pense que la fessée va passer à l’as.

Pourquoi, malgré ses problèmes, me regarde-t-elle avec ses yeux-de-merlan-frit comme si elle voulait me dévorer en entier ? Pourquoi tant d’intérêt pour moi ?

Le fait de lui demander de revenir pour être punie ne serait-ce pas pour moi un moyen détourné permettant de la revoir ?


Je dois dire que je n’ai pas les réponses et mes réflexions se terminent toujours de la même façon : on verra bien (courage des hommes !) le moment venu.


Il faut dire qu’Amandine m’intrigue beaucoup. Comment expliquer qu’une fille, semblant ne pas avoir de problèmes, se transforme en semi-SDF et se mette à cambrioler ? Comme elle est intervenue toute seule, elle ne peut même pas trouver une excuse dans un effet de groupe à moins qu’il ne s’agisse d’un pari (complètement idiot) fait avec des copines. Il reste l’ennui peut-être, du fait de son inactivité présente après une année studieuse tournée vers un seul but, le bac.


Il se passe plusieurs jours sans nouvelle d’elle et je me dis : je me suis fait avoir, je suis trop bon. Cependant, je ne regrette pas mon geste de générosité : la fille n’avait pas eu à faire à la police, elle avait pu avoir les moyens de tout taire à sa mère et elle avait récupéré 300 euros.


Quinze jours après la première rencontre mouvementée, il devait être à peu près 15 h 30 le samedi.



L’interphone m’appelle du rez-de-chaussée ; encore un baratineur qui va me parler d’assurance, de placements financiers ou encore de fenêtres ! Dommage que je sois chez moi alors que j’aurais pu aller au cinéma avec une copine.



Naturellement, comme toujours, l’interphone avale la plus part des sons et je ne fais aucun rapprochement avec un nom connu.



Que vient faire la mère dans cette histoire à moins qu’Amandine se soit plainte de la solution trouvée et acceptée par elle ? Il y a un fait, c’est que proposer une punition corporelle pour solde de tout compte à notre époque, c’est assez mal vu. On préfère ne rien faire ou, au pire, laisser la police régler le problème.


Entendant l’ascenseur arriver je me mets sur le pas de la porte et je vois en sortir une femme d’aspect énergique, au visage avenant, assez fine de corps et bien habillée de 40-50 ans en tenue estivale, pantalon léger de couleur vert pâle, chemisier blanc, quelque cheveux blancs dans une toison noire assez courte.


Suit à sa remorque, air boudeur et yeux baissés, Amandine. Je remarque que, par rapport à la première fois, elle a fait un effort : son pantalon « jean » est serré, certes, mais non déchiré ; il fait ressortir ses petites fesses rondes sous une taille de guêpe. Son T-shirt est propre et moule son buste en faisant ressortir sa petite poitrine (je suis sûr qu’elle doit râler sur la petitesse de ses seins) bien droite (miracle du soutien-gorge ou non ?). Sa tignasse noire somptueuse propre et disciplinée retombe sur ses épaules.


J’ai l’impression d’avoir en face de moi une mère venant faire une visite protocolaire à des amis avec sa fille qui préférerait être ailleurs. Si la mère me regarde droit dans les yeux, la fille ne me jette aucun regard ; yeux baissés, elle est là par devoir.



Je les fais entrer et j’attends ; un ange passe ! Puis, Amandine, toujours yeux baissés, ou regards dans le lointain, murmure quelques paroles.



J’enlève quelques livres des chaises se trouvant à peu près libres, je les fait asseoir puis, très homme du monde :



Madame Flament accepte un verre d’eau avec de la menthe alors qu’Amandine refuse tout net en me regardant par en dessous ; elle est gênée d’être là. De plus, elle a dû voir mon air étonné quand elles sont entrées toutes les deux dans l’appartement. Je n’attendais pas sa mère.



Durant toute la tirade sèche et directe de sa mère, Amandine se recroqueville sur elle-même et n’ose plus regarder personne. Son air est de plus en plus sombre et on la sent tendue. Cela doit être la cinquantième fois qu’elle entend sa mère avoir ce type de discours et crier après elle.


Que répondre ? Que dire à une mère couvant sa fille et qui s’aperçoit que celle-ci peut se fourvoyer dans une voie impensable ?



Pas à dire, la mère est directe, a une conception pragmatique de l’éducation et n’occulte pas les problèmes. Elle a une manière expéditive pour les régler. On sent qu’elle, seule, a toujours décidé ce qui était bien ou mauvais pour l’éducation de sa fille. J’avais pensé à une fessée à la main (sans être sûr d’en arriver là), elle c’est tout de suite la badine !



Manière comme une autre de se défausser du problème car je ne tenais pas tellement à corriger Amandine.



Durant cet échange Amandine regarde de plus en plus ses pieds. Elle a sorti un paquet de mouchoir en papier de sa poche qu’elle malmène dans ses mains. Elle se transforme en fontaine larmoyante. C’est alors que j’ai ces paroles assassines.



Je vois la mère pâlir, sauter de sa chaise et se ruer sur sa fille devenue pâle comme une morte, lui balancer deux gifles magistrales, Clac ! Clac !



Elle se redresse, pose la badine sur la table et, hors d’elle, se dirige vers la porte.



Mais la mère a déjà claqué la porte, hors d’elle. Pas à dire : elle ne fait pas dans les fioritures.


Me voilà bien avancé. Amandine est revenue s’asseoir sur sa chaise près du bureau, complètement tétanisée, teint blafard avec deux joues rouges suite aux magistrales gifles reçues, le regard vague, pleurant silencieusement et moi, je ne sais quoi dire et je suis dans une situation bien compliquée car je suis chargé de devenir aussi le bras armé de sa mère avec une baguette de coudrier d’un demi à un centimètre de diamètre sur 60 à 80 cm de long. Passer outre aux souhaits de la mère, cela me semble difficile car elle vérifiera l’état des fesses de sa fille quand cette dernière rentrera chez elle.


J’attends sans rien dire ; pour me donner contenance je prends le verre à moitié vide de la visiteuse ; je le lave, le remplis avec un coca et je vais le porter sur le bureau près d’Amandine. Elle me regarde à travers ses larmes



Puis j’attends. Il faut dire que je suis aussi un peu énervé par le larcin non prévu d’Amandine sur le don fait à sa mère ; cela fait, quand même, un tiers de la somme globale ! Moi qui voulais laisser de côté la mère au même titre que la police, je suis servi. Qu’est ce qui lui est passé par la tête ? Acte manqué, provocation, défi affirmé envers les adultes, manière de dire : « Na ! Je fais ce que je veux ». Pas à dire, elle a besoin d’être recadrée et de mûrir.


J’attends qu’Amandine ce calme. J’étudie la badine laissée par Mme Flament ; elle est souple mais elle doit facilement marquer la peau sur laquelle elle frappe. Je n’ai aucune expérience des punitions corporelles ; il faut que cela fasse mal, mais que cela ne blesse pas.


J’ai déjà donné, une fois, une fessée amoureuse à une copine ; elle voulait l’avoir pour voir si elle était plus réceptive aux étreintes. Je dois dire que j’ai joué le jeu mais j’ai dû raccourcir la séance car j’avais mal à la main et, je dois l’avouer, j’avais de plus en plus envie de jouer à d’autres jeux avec elle. Elle a cependant versé quelques larmes pendant la fessée et après, les étreintes s’étant traduites par un orgasme explosif.


Toutefois, elle n’a jamais voulu recommencer au cours de nos étreintes ultérieures avant que nous nous séparions d’un commun accord car elle partait dans un labo à Marseille. Il faut dire que j’avais eu le malin plaisir de lui rajouter cinq très fortes claques sur les fesses alors qu’elle venait de me dire : stop, mot magique qui avait pour but d’arrêter l’exercice. Elle m’en a voulu un peu car elle avait eu du mal à s’asseoir durant trois à quatre jours et il lui était difficile d’expliquer à ses amies ce qui lui était arrivé. Mais mes baisers bien placés sur son corps avaient permis de nous réconcilier, surtout en pensant que ce premier exercice avait été suivi d’exercices de pénétrations divers très excitants.


Comme Amandine semble ne pas vouloir prendre la parole, j’attends sans rien dire et je réfléchis à la punition que je vais lui donner. Finalement utiliser la badine me semble assez judicieux ; on n’est pas en contact direct avec la partenaire ; on peut définir le nombre de coup et régler l’intensité de la flagellation en fonction des réactions de la punie. De plus, on peut admettre qu’il y ait un mot magique pour arrêter le processus ; c’est alors la victime qui dose le cinglage. Il faut dire que je n’avais pas pensé à ce moyen avant que la mère d’Amandine en parle. Je pensais avant (c’est beaucoup dire car j’espérais, en moi-même, ne pas avoir à le faire) utiliser ma main droite. Mais, quelle va être la réaction d’Amandine quand je vais lui dire de quelle manière elle va être corrigée. Attendons, on verra bien sur le moment.


Le temps s’allonge sans qu’il ne se passe rien ; Amandine renifle, de temps en temps elle me regarde en biais (surtout si je ne la regarde pas) ; moi, je songe à tout et à rien. Qu’elle parle et qu’on en finisse.



Silence !



Elle me regarde enfin droit dans les yeux en faisant un effort sur elle-même pour ne plus pleurer, comme si elle s’est résignée à la situation présente et au futur rapproché. Elle prend conscience qu’elle ne peut plus éviter la punition et que celle-ci va lui être donnée. Sa mère était venue avec elle pour être sûre qu’elle sera réellement punie.



Au moment d’aller me coucher, je lui ai donné 200 euros (gardant 100 euros pour moi) ; je l’ai vue pâlir et me dire de suite :



Je pense qu’elle devait croire à un chagrin d’amour. J’ai bien essayé de raconter à nouveau mon histoire idéale mais elle ne m’a pas laissé continuer.



C’est alors qu’en pleurant (je ne voulais pas qu’elle croit que je m’étais prostituée) je lui ai raconté de A jusqu’à Z mon après-midi et le marché fait avec vous. Elle n’a rien dit sur le moment, elle m’a simplement embrassée en me disant :



Elle n’a quitté ma chambre que bien plus tard. Juste avant de m’endormir, je me suis aperçue qu’elle avait des larmes aux yeux.

Elle ne m’a pas parlé du problème le lendemain car elle était partie quand je me suis levée (elle tenait la caisse du supermarché) et, le soir, nous avions des amis à la maison. Par contre le dimanche, elle m’a pris entre quatre yeux dans la salle de séjour. J’ai bien essayé de trouver une échappatoire mais elle s’est montrée très sèche.



Nous avons discuté deux heures. Naturellement j’ai eu droit à un sermon, même plusieurs, car elle revenait toujours sur les mêmes choses. Je m’étais fourvoyée et il ne fallait plus que je déraille. Elle a convenu que je ne devais pas rester oisive et elle a obtenu, depuis, que je travaille durant le mois d’août au supermarché. Elle m’a fait remarquer que le week-end serait à peine suffisant pour que je me repose.


Par la suite, elle m’a repris plusieurs soirs entre quatre yeux ; elle essayait de comprendre le pourquoi de mon geste. Je ne savais pas quoi répondre. Petit à petit, je me suis aussi aperçue que la récupération de 100 euros sur votre don était une grave erreur. Je voulais les lui donner mais je ne savais pas comment faire. C’est au cours de ces dernières discussions qu’elle en est venue à parler de punition. Elle ne savait que me dire, pour finalement arriver à la conclusion que je devais accepter la fessée donnée par vous, qu’elle viendrait avec moi pour vérifier que vous n’étiez pas complètement tordu. Elle a beaucoup apprécié que la police n’intervienne pas dans le problème. Je ne sais pas comment elle va réagir pour le larcin des cent euros, c’est la première fois qu’elle me gifle.


Je reste un grand moment silencieux après cette grande tirade ; c’est la première fois que j’entends Amandine parler aussi longtemps. Elle est psychologiquement anéantie et fataliste. Je pense qu’elle est prête à tout pour revenir en arrière et pour tout effacer. Elle me regarde avec ses yeux noirs qui expriment une sorte de prière muette « Je ne sais pas quoi faire, je suis en train de perdre ma mère, aidez-moi. ». Ce n’est pas moi qui vais rompre le silence (moi aussi je suis un peu perdu car c’est le moment où théoriquement je dois passer à l’action).



Elle est abattue mais aussi provocatrice : « puisque tu l’as dit, fais-le ».



Tout ceci, dit d’un ton des plus ironiques.


Je peux lire dans ses pensées : Tu parles, tu parles mais tu ne passes pas à l’acte. Quel courage ! Toute sa tête montre une certaine déception ; elle avait accepté la sentence, elle avait accepté de souffrir et, maintenant, rien n’arrive. J’ai l’impression qu’elle cherche à retrouver en moi l’autorité du père qu’elle n’avait jamais connu. Elle est malheureuse et demandeuse.



À l’annonce du traitement, elle se recroqueville sur sa chaise, elle blêmit et des larmes silencieuses ont glissé sur son visage (les larmes lui vont très bien quand elle ne crie pas). Mais la suite me surprend.



Sous-entendu : « vous allez voir ce que vous allez voir, je sais résister à la douleur ». Je reconnais bien là son caractère volontaire qui m’était déjà apparu dans ses comportements.



Je vais chercher le matériel dans ma chambre et je le dispose sur la table. Pendant ce temps, Amandine pâle comme une morte se lève et se dirige, les yeux dans le vague, vers la table, elle ne me regarde pas.



Devant son regard interrogatif, pour éviter toute interprétation oiseuse, je m’empresse de lui mettre les points sur les « i ».



Elle se dandine et enlève son jean avec beaucoup de difficulté mais je ne suis pas sûr que ses mouvements pour s’en débarrasser n’aient pas été exagérés afin de faire appel à ma libido. Je peux alors apprécier ses petites fesses dans sa petite culotte bleu pâle, taille basse. Je ne suis pas sûr d’ailleurs qu’elle n’ait pas fait exprès de ralentir sa sortie du pantalon.


Je prends conscience alors que je ne suis pas complètement insensible à ses charmes. Elle a de grandes jambes fines avec des muscles longilignes (j’ai appris depuis qu’elle faisait à l’époque beaucoup d’athlétisme) et une taille de guêpe. L’ensemble forme un tableau charmant. Je m’arrange toutefois à ne pas trop fixer les parties basses de sa personne afin de ne pas la gêner et de ne pas augmenter mon excitation ; je suis là en bourreau et non en amant (bien que l’envie me taraude).


Je dispose alors sur la table la couverture pliée en trois avec deux oreillers pour qu’elle puisse y poser sa tête et le traversin au bord de la table pour quelle puisse y appuyer son ventre.


Durant tous ces préparatifs, elle fait celle qui ne voit rien de spécial comme si cela ne la concerne pas. Je mets de la musique de façon assez forte pour couvrir le bruit qu’elle pourrait faire en criant, ce n’est pas la peine de faire cancaner les habitants de l’immeuble.


Je la prends par un bras, elle a un léger mouvement de recul et je la fais venir contre la table. Des larmes coulent de ses yeux mais elle ne dit rien, elle semble comme muette et anesthésiée. Elle se courbe sur la table, tête sur les oreillers mains de chaque côté de ces derniers, ventre sur le traversin, le reste du corps à quatre-vingt-dix degrés avec les pieds touchant le sol. Je vais alors chercher la tige de coudrier.



Silence, reniflements ; je lui donne un paquet de mouchoirs. En même temps je tire sur sa culotte vers le haut de façon à bien dégager ses fesses ; j’en profite un peu aussi pour les tâter, pour me rendre compte de leur tonicité mais aussi, par envie, de mesurer leurs douceurs. Et je prends mon courage à deux mains.



Sweaak… sweaak… sweaak… sweaak. Je vais de plus en plus fort car Amandine serre les dents et ne dit rien. sweaak…



Pour une fois elle semble avoir mal. Je regarde les dégâts : les trois premiers coups ont à peine rougi ses fesses, l’avant-dernier a laissé une trace et le dernier en a laissé une, bien nette, qui gonfle petit à petit. Mon problème maintenant cela va être d’équilibrer les coups entre les deux fesses et d’éviter que la pointe de la badine vienne en contact avec ses fesses afin de ne pas la blesser.



Ayant donné deux coups successifs, elle accuse le coup en faisant une ruade et en se servant de sa main droite pour effacer la douleur sur ses fesses.



Elle lève la tête vers moi, affolée, son visage est barbouillé de larmes, mais elle ne dit rien ; elle serre les dents et ses mains sont accrochées aux oreillers qu’elle pétrit de toutes ses forces à chaque coup. Elle pleure et gémit.



Mais elle ne demande pas « merci », ce que j’aurais préféré. Je ne dis rien ; je regarde ses fesses et je vois cinq marques plus ou moins nettes de mes coups. Je ne peux pas dire encore comment elles évolueront, j’attends un peu qu’Amandine retrouve ses esprits. Pour marquer un temps de pause, je lui dis.



Silence et gémissements


Sweaak… weaak… sweaak . Aaaoouu… Aaoou… Je n’en peux plus, ça fait trop mal. Je vous demande pardoooonnnn…


Mais elle ne prononce pas le mot magique « merci » ; elle ne veut pas se montrer faible. Son regard est très expressif et semble dire : pas question que je renonce et que je dise « merci ».



Elle ne dit plus rien mais ne demande pas « merci » ; elle sanglote sans bruit, tout son corps est parcouru de tremblements qu’elle n’arrive pas à surmonter. Je regarde les dégâts : cinq nouvelles zébrures rouges qui gonflent petit à petit. Certaines des autres zébrures sont rouge-bleu maintenant. Elle a la peau qui marque.



J’attends un peu qu’elle se calme et je reprends. Sweaak… weaak… sweaak .

Elle ne dit rien. Je regarde les fesses : de nouvelles zébrures sont apparues, serait-elle anesthésiée ? Je lui relève la tête qu’elle a enfouie dans l’oreiller ; elle est en larmes mais elle se contrôle. Elle me regarde d’un air suppliant ; je fais celui qui ne le voit pas. Son agitation intérieure apparaît bien dans le jeu de ses mains qu’elle ne cesse de fermer et d’ouvrir sur les oreillers, dans les tremblements de ses jambes et de son corps.



Elle refuse toujours de demander « merci ».



Je marque un temps de pause ; je regarde de près ses fesses ; elles prennent de plus en plus une couleur lie-de-vin mais, heureusement, il n’y a pas de blessures. Les derniers coups les ont bien marquées.



Elle n’a plus la force de crier mais elle ne veut pas demander « merci ». Elle geint. Je crois que je vais arrêter la punition car je ne veux pas qu’elle tombe en catalepsie. Je lui donne un coup un peu plus fort pour la faire réagir.



Elle pousse un grand cri rauque et, en même temps, je la vois se jeter en arrière et s’accroupir tout en se tenant le ventre.



Elle reste un certain temps accroupie, puis elle reprend sa position en se cachant sa figure sous l’un des oreillers qu’elle maintient avec ses mains sur sa tête pour se cacher aux yeux de tous. Je suis surpris par ce changement d’attitude quand je vois, à ses pieds, une flaque ; ses jambes elles aussi sont mouillées et des gouttes tombent encore de sa culotte.


Sous le coup des émotions et, peut-être, à cause de la douleur due au dernier coup de badine, elle n’a pu se retenir en public et elle s’est épanchée dans sa culotte.


Voilà encore une situation non prévue ; j’arrête la fessée. Je lui mets la main sur l’épaule ; elle me repousse vigoureusement :



Pour se cacher encore plus dans son oreiller et sous ses bras.

Elle sanglote sans retenue ! Je comprends qu’elle est plus qu’humiliée. Elle avait accepté l’idée d’être fessée comme une gamine pour résoudre un problème qui aurait pu être très grave pour elle et, voilà pas qu’elle se retrouve incontinente comme une toute petite fille qui ne sait pas se retenir en public.


Je vais chercher une serpillière et j’éponge sans rien dire ce qui est sur le sol ; en faisant cela je m’aperçois que ses jambes, ses chaussures sont souillées et ne parlons pas de sa petite culotte. Sans rien dire je lui enlève doucement ses chaussures et je fais descendre sa culotte en la tenant des deux mains par l’élastique et je la lui enlève.



Elle s’est laissé faire, comme anéantie par la situation. Elle a tout fait pour que je puisse enlever facilement sa culotte, en se décollant de la table et en levant ses pieds l’un après l’autre. Je l’emporte dans la salle de bain et je la mets à tremper dans le lavabo. Je reviens vers elle mais je vois qu’elle est toujours prostrée. Que faire ? Me vient alors l’idée qu’un moyen de la faire revivre est peut-être de lui laver les jambes. Je reviens dans la salle de bain ; j’ai du gel douche au lait d’amandes douces. Je prends mon gant de toilette, le gel douche, une petite bassine que je remplis d’eau tiède et je retourne vers elle.



Je dis cela très doucement, elle ne répond rien mais quand je commence à la tartiner de gel douche et que je la cajole avec mon gant de toilette imbibé d’eau tiède, elle me facilite l’opération en écartant ses jambes. J’ai commencé par les pieds et petit à petit je suis remonté vers les genoux puis plus haut. J’aurai dû m’arrêter là mais j’étais attiré par son entrejambe et ses fesses.


Avec mon gant enduit de gel douche, je passe sur l’intérieur de ses cuisses. Je les savonne puis je les rince et les sèche avec ma serviette. Finalement, je remonte jusqu’à son périnée avec d’un côté son sexe et son méat urinaire et, de l’autre, l’anus entre les deux lobes des fesses. Je leur fait subir le même traitement mais, peut-être, avec plus de douceur encore.


Finalement, après l’avoir séchée, je ne peux résister à l’envie de caresser ses cuisses (elles sont fermes avec de beaux muscles longilignes) ainsi que son sexe et le sillon entre ses deux fesses ; la peau est si douce ! Ma main droite libérée du gant de toilette descend et remonte le long de ses cuisses comme pour les redessiner. La visite ne s’arrête pas là, elle remonte à son sexe recouvert d’une toison noire et je fais courir mes doigts dans son sillon intime devenu très humide et je fais des allers et retours entre ses grandes lèvres et son petit trou arrière. De temps en temps, mon index plus indiscret que les autres doigts s’insinue entre ses deux grandes lèvres, les flattant avec douceur. Durant cette visite domiciliaire, la main gauche n’est pas au reste car elle caresse, tâte doucement et cajole ses fesses, rondes et fermes et d’une très grande douceur malgré les traces de la flagellation reçue.


Elle ne marque aucun mouvement de recul, elle écarte tant qu’elle peut ses cuisses, elle me laisse faire et, au bout d’un certain temps, son bassin se met à bouger et vient au-devant de mes doigts qui tâtent, caressent et farfouillent dans les endroits les plus intimes de sa personne. Conscient ou non, son corps recherche le contact de mes mains, de mes doigts.


C’est ainsi que, sans le vouloir au départ, je me retrouve à la caresser de plus en plus intimement. Cela fait un certain temps qu’elle ne pleure plus ; la musique qu’elle émet est très différente « Ah… Ha… ah. Ha… ah… Ha… ».

Quand mes doigts caressent ses grandes lèvres, ils sont très vite enduits de ses secrétions intimes. J’en profite pour en enduire ceux qui flattent doucement son petit trou.


Cela fait un certain temps que je joue à ce petit jeu et je m’aperçois assez rapidement que toute accélération des mouvements de mes mains se traduit par une augmentation auditive de ses ahanements qui allaient devenir cataclysmiques quand un de mes doigts s’est introduit de façon brusque au plus profond de son anus. Que n’ai-je pas fait ? Amandine se cabre alors en poussant un grand cri et retombe en tremblant de tous ses membres et reste sans voix, yeux fermés. Elle vient d’avoir, sans que je le sache, son premier orgasme.



Confuse, mais je pense très déstressée, elle reprend sa position sur la table sans le traversin qui est tombé sur le plancher. Moi, j’arrête de la titiller, je vais chercher le tube d’apésyl et je lui enduis les fesses et les cuisses avec. Cela me permet de voir le résultat de la fessée donnée ; les traces du cinglage sont bien visibles ; certaines sont boursouflées mais toutes dessinent des barres transversales (j’en compte quatorze bien visibles dont cinq très marquées) sur ses deux fesses mais il n’y a aucune trace de blessure.


Pendant au moins cinq minutes je lui masse (plutôt caresse) les fesses et le haut des cuisses ; elles sont fermes, pas trop musclées et d’une douceur incomparable. J’aimerais bien être son coquin car cela doit être agréable d’y déposer ses lèvres. Je dois dire que durant toute cette période je ne l’entends plus pleurer et elle respire paisiblement. Amandine est la tête dans ses oreillers et je ne vois pas comment je pourrais la faire changer de position.


Une fois l’opération « tartinage » effectuée, je retourne dans la salle de bain pour me laver les mains et déposer le tube d’apésyl. Je traîne un peu car je ne sais pas comment gérer la suite. J’ai Amandine sur les bras, je considère la punition comme finie et il faut qu’elle retourne chez elle.


Je reviens dans la salle de séjour pour m’apercevoir qu’Amandine n’est plus la tête dans l’oreiller mais s’est retournée dos sur la table, jambes un peu relevées en position plus ou moins écartées, pieds à plat sur la table. Elle a les yeux dans le vague, elle ne pleure plus et, par moment, un petit sourire se dessine sur ses lèvres légèrement entrouvertes. Je peux admirer son pubis et ses grandes lèvres, recouverts d’une toison noire et courte laissant apparaître une strie médiane très humide, couleur chair. Elle ne cache rien de son intimité.


À mon entrée elle ne montre aucune gêne, écartant encore plus ses cuisses. J’ai l’impression qu’elle me provoque. Ne serait-elle pas en train de se dire : « Eh bien vas-y, viole-moi maintenant » ? Je m’approche d’elle, elle ne fait rien pour refermer ses cuisses, elle renforce sa position sur le dos en positionnant ses bras à plat de chaque côté de son corps comme une invite à aller plus loin.


La vue de son sexe entrouvert à moitié caché par ses poils pubiens, « noir profond », me rend tout chose et je dois avouer que cela m’excite, ma verge s’allonge et se durcit, trouvant l’espace qui lui est imparti de plus en plus restreint. J’utilise alors dans mon subconscient la méthode Coué : il ne faut pas que je la pénètre… il ne faut pas que je la pénètre… Je suis le bourreau et non un amant disposé à la faire jouir. Je ne suis pas à ce point idiot pour répondre à ses avances car je n’ai pas envie de l’avoir après sur les bras ; de plus je ne la connais pas du tout.


Je ne sais pas quoi lui dire et je ne suis pas insensible. C’est alors (acte instinctif sans réflexion) que je la bascule en arrière et remonte ses jambes de chaque côté de ma tête sur mes épaules ; elle ouvre grands ses deux yeux et me regarde d’un air interrogatif alors que ses lèvres s’entrouvrent pour esquisser un sourire tremblant. Je plonge alors vers le bas de son ventre, positionnant ma bouche vers son nombril que j’embrasse, mordille et lèche puis je descends lentement vers son sexe. Elle a un petit mouvement de recul quand j’arrive à sa petite forêt pubienne mais elle ne fait rien pour éviter le contact, elle ne dit rien, ferme les yeux. Allongée sur la table, elle est partie dans un autre monde. Je joue, alors, avec ma langue, mes lèvres et son sexe pendant que mes dix doigts se baladent sur ses fesses, sa poitrine et dans tous les endroits cachés de son corps, écartant ses grandes lèvres, pinçant son clitoris et flattant les bordures de son petit trou.


Très vite, je m’aperçois qu’elle n’est pas insensible à mes caresses car son sexe laisse sourdre un filet visqueux de liquide vaginal qui finira par envahir toute sa toison pubienne sous les effets de ma langue fourrageant dans son intimité. Quand mes mains passent sous son T-shirt puis son soutien-gorge et qu’elles ont trouvé ses petits seins, ses petits tétons (pincés plus ou moins forts par mes doigts), ses gémissements et ahanements redoublent. Ma langue et ma bouche ne sont pas en reste, elles font des allers et retours le long du périnée entre sexe et anus en se délectant de ses secrétions intimes. Elle enserre de toutes ses forces mon cou (elle aurait envie de m’étrangler qu’elle ne ferait pas autrement !) avec ses jambes, moyen comme un autre de me retenir collé à son bas-ventre qui vient de plus en plus à la rencontre de ma bouche.


Dès que ma langue s’est introduite à l’entrée de son sexe, elle laisse filer une plainte continue entre ses lèvres, son corps et sa tête s’arquant vers l’arrière, yeux toujours fermés et lèvres entrouvertes sur un profond sourire d’extase. Très rapidement son ahanement s’accélère au point d’en perdre par moment la respiration. La fin est prévisible : au moment où je lèche et mordille son clitoris, que ma main droite flatte son entrefesse, mes doigts pénétrant un peu plus dans son petit trou et que ma main gauche titille ses seins, elle est prise de véritables convulsions en poussant des grands cris. Elle vient d’avoir son deuxième orgasme.


Elle reste allongée sur la table au moins cinq minutes, jambes semi-écartées, les yeux dans le vague, un demi-sourire sur les lèvres, le temps de reprendre ses esprits et, peut-être, de revivre ses sensations.

Elle a fini par se lever sans rien dire et se mettre sur ses pieds en se tordant pour voir dans quel état étaient ses fesses.



Quand je lui dis cela, elle est debout, nue des pieds jusqu’à la ceinture ayant son T-shirt sur le buste mais elle me surprend encore une fois. Sans parler, elle l’ôte ainsi que son soutien-gorge pour aller toute nue devant moi vers la salle de bain en claudiquant du fait du cinglage de ses fesses. Je ne m’attendais pas à un tel comportement et, en voyant mon air étonné, elle me balance avec un regard pétillant de provocation et de malice :



Elle a raison, certes, mais, sa grande simplicité naturelle me surprend ; il doit y avoir une certaine dose de provocation dans ce geste avec, je pense, une certaine reconnaissance pour ce que je lui ai fait connaître.


Elle disparaît alors, pendant au moins une demi-heure dans la salle de bain. J’entends l’eau couler et moultes ablutions, puis plus grand-chose. Elle est ressortie nappée dans mon grand drap de bain mauve.



Je vais voir ce que je peux lui prêter ; je fouille dans un tiroir de ma chambre et sors tous mes slips ; j’en trouve un avec une forme ancienne enveloppante.



Je vais chercher mon agrafeuse et, quand je reviens, je vois qu’Amandine s’est approprié le slip nettement trop grand pour elle (elle a laissé tomber le drap de bain mais elle porte haut ses petits seins pointus). Je m’agenouille à ses pieds et je joue, alors, à la couturière, mettant le slip à sa taille en utilisant des agrafes pour faire les plis. Je dois avouer que cet exercice me permet d’admirer de près son intimité et d’avoir des contacts fréquents avec ses fesses et ses cuisses que je ne peux m’empêcher de caresser. Elle, ne faisant aucun effort pour éviter ces caresses. Finalement, satisfaite de l’ouvrage, elle retourne dans la salle de bain pour finir de s’habiller.


Elle est à nouveau présentable, elle a même discipliné ses cheveux mais elle semble fatiguée et inquiète. Elle revient et s’assoit difficilement sur une chaise car ses fesses lui font mal. Ses mains recommencent à trembler, sous l’impact d’une forte émotion.



Je n’avais pas beaucoup d’inquiétude, vu qu’elle avait eu une mention bien au bac. Reste le problème des fréquentations. On peut espérer qu’elle ne rencontrera pas des condisciples qui l’entraîneront dans de nouvelles bêtises.



Madame

Comme prévu, j’ai puni Amandine. Je voulais vous demander de ne pas être trop sévère avec elle ; je pense, qu’elle a compris que son comportement était catastrophique pour elle mais, surtout, pour vous. Son angoisse actuelle est de vous avoir perdue. Actuellement, elle est en crise, c’est peut-être le contrecoup de dix-huit ans de sagesse ; elle veut peut-être nous montrer qu’elle peut faire des bêtises sans avoir réfléchi aux conséquences. Avec l’aventure qu’elle vient de vivre, elle a pris conscience que tout acte a des conséquences. Elle a de grands besoins d’amour et des bras de sa mère mais elle a besoin aussi de pouvoir en donner et ce serait un drame pour elle si elle ne pouvait plus vous en montrer et vous en donner par suite d’une incompréhension entre vous.

Mathieu




Elle se lève alors, vient vers moi et m’étreint en cachant sa tête dans mon épaule ; elle y reste un grand moment pour cacher ses larmes. Puis d’une toute petite voix elle me susurre :



Nous nous embrassons en bons camarades (peut-être qu’elle aurait voulu un autre type d’étreinte ?). Ses yeux sont bien humides mais ne coulent plus. Elle va vers la porte, prépare ses lunettes noires et alors qu’elle commence à l’ouvrir, elle se retourne vers moi.



Je vois son visage s’éclairer. Elle esquisse un petit sourire malheureux et elle part, comme à regret, se tournant une dernière fois vers moi au moment de passer la porte. Ses yeux grands ouverts semblent vouloir prendre les dimensions physiques et morales de ma personne puis je l’ai entendue descendre l’escalier avec précautions, ses fesses devant lui faire mal.


En moi-même, je pense à ce qui venait de se passer, et la question qui me turlupine est de savoir pourquoi elle s’était laissé faire alors qu’elle avait possibilité de mettre fin à son calvaire en demandant « merci ». Il faut dire aussi que je ressens un mélange de joie et d’inquiétude du fait des moyens de consolation que j’ai trouvés pour la calmer à la suite de son cinglage punitif. Va-t-elle tout raconter à sa mère en me chargeant de mille actes répréhensibles ou va-t-elle, au contraire, tout occulter car elle a apprécié mes dernières actions ?




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Je ne la revois par la suite qu’en août. Cela faisait trois jours que j’étais revenu de mon école d’été et nous sommes un samedi ; il est 15 h/15 h 30 et j’essaye de mettre un peu d’ordre dans ma cuisine car j’avais été faire des courses au supermarché ; il faut bien que je recharge mon frigo.



Encore quelqu’un qui veut me fourguer une marchandise !



J’appuie sur le bouton déclenchant la porte et je l’entends monter quatre à quatre l’escalier. J’ai à peine le temps d’aller à ma porte et de l’ouvrir, qu’elle est sur le pas de la porte. Ce que je vois me surprend. Ce n’est plus la jeune fille provocatrice, au regard hostile, que j’avais vue il y a trois semaines mais plutôt une jeune fille de bonne famille, un sac à la main, rendant visite à des amis : petite robe courte d’été bleu ciel laissant deviner au niveau de la poitrine les deux tétons de ses petits seins soulignant ainsi l’absence de soutien-gorge, cheveux propres attachés en arrière avec élégance, un visage reposé respirant le bonheur de vivre et, surtout, ses yeux noirs brillant de tous leurs feux.


Je m’efface pour la laisser passer et nous nous embrassons en bon camarade.



Bien qu’ayant l’impression d’être tombé dans un piège, je me sens très heureux de l’invitation car tout semble indiquer que la crise de la fille vis-à-vis des autres et la crise fille-mère deviennent du passé.



Je vois Amandine qui sourit et ses yeux noirs pétillent.



Après cette grande tirade, le silence s’installe dans la pièce. Je suis heureux du dénouement mais je ne sais pas que dire à Amandine ; je ne la connais pas assez et je ne sais pas ce qui peut l’intéresser. Je suis aussi un peu inquiet car elle avait dû parler de moi à sa mère. Je ne puis m’empêcher, cependant, de lui poser la question que je voulais lui poser depuis le samedi où je l’avais punie.



Je m’étais bien aperçu durant ce sinistre après-midi qu’avant la correction elle était psychologiquement abattue et qu’elle était prête à tout afin d’effacer ses actes passés.



Cela ne va pas être de tout repos pour moi car je vais rester plus d’une heure, seul, avec la mère d’Amandine, celle-ci ne terminant qu’à 12 h 30 le dimanche. Heureusement qu’il y a à bricoler ; il se peut que le travail à faire soit long ce qui permettra à Amandine d’arriver. J’espère que celle-ci n’a pas raconté tout ce qui s’était passé entre elle et moi le jour où je l’ai punie.


Nous nous asseyons ; elle me donne un papier sur lequel sont marqués son adresse et le numéro du code de son escalier ; elle habite au troisième étage d’un petit HLM à deux pâtés de maisons de chez moi.


Puis grand silence. Amandine finit par sortir de sa rêverie et prend un air espiègle, tout en faisant un effort pour cacher son trouble, visible de par sa respiration syncopée, les mouvements de sa poitrine, et les tremblements de ses mains, elle sort de son sac un petit pochon.



Après cette sortie un peu scabreuse, le silence se réinstalle. C’est alors qu’Amandine se lève et vient vers moi pour me donner le slip emprunté et le nouveau d’une couleur bleu clair avec des petits dessins d’Éros blanc, rouge ou vert : tout un programme !



C’est dit tranquillement à petite voix puis, après m’avoir donné les deux sous-vêtements, elle retourne s’asseoir, elle est rouge comme une pivoine, elle a beaucoup de peine à respirer tant son émotion est profonde.


Comme je suis en short et pieds nus je ne vois pas pourquoi je ne le ferai pas (manière comme une autre de se montrer au naturel) et puis c’est un moyen comme un autre de montrer sa plastique physique.



Je me retire deux minutes dans ma chambre, passe le nouveau slip qui n’en est pas réellement un (il s’apparente plutôt à un « boxer ») et je reviens avec, en ayant gardé mon T-shirt blanc et noir.



Naturellement je fais le nécessaire et je me retrouve seulement avec mon boxer.

Elle me scrute alors de ses deux yeux, m’obligeant à tourner sur moi-même. Je suis très, très décent mais elle me regarde en détail comme devaient le faire autrefois les acheteurs d’esclaves.



Elle me met en boîte, ses yeux pétillant de malice. C’est alors qu’elle se lève, se met pieds nus et avance comme marchant sur des œufs vers moi, puis elle s’agenouille à mes pieds. Je pense qu’elle va se prosterner devant moi. Pas du tout, elle lève ses deux mains, attrape de chaque côté l’élastique de mon boxer et le baisse comme je l’avais fait trois semaines avant pour elle avec sa culotte souillée. Je suis plus que confus car mon sexe libéré de toute contrainte s’est gonflé dès sa libération.



Je ne suis pas sûr qu’elle n’en ait pas une très grande envie. Toutefois, toujours à genoux, elle fait le nécessaire pour retirer mon boxer, m’obligeant à lever les pieds l’un après l’autre.



Que dire ? Je lui passe la main dans les cheveux et je lui masse les épaules. Elle a mon slip dans les mains. Elle se penche vers mon sexe et y dépose une série de petits baisers. Je dois dire que j’apprécie au plus haut niveau les sensations ressenties.



Je suis loin d’être insensible à la situation… Ma verge déployée se met à trembler ; j’ai du mal à la calmer et je n’ai rien pour la cacher ; ce serait ridicule de mettre mes mains devant. Je ne sais comment me dépatouiller de la situation. Elle a dix-huit ans, pas de petit ami, elle a des chances d’être vierge et je sens qu’elle veut que je la fasse « femme ». Ma libido ne demande pas mieux mais j’ai peur de la toile d’araignée qu’Amandine est en train de tisser autour de moi. Mes mains continuent à la masser et se dirigent petit à petit vers le bas de son torse.


Pendant que j’agis à mon corps défendant et que je réfléchis sur la situation, elle s’est relevée brusquement, fait deux pas en arrière ; elle libère alors ses cheveux, enlève deux boutons sur ses épaules et sa robe tombe sur le plancher. Je découvre alors toute sa beauté, ses formes, certes graciles encore, mais bien proportionnées, sa peau un peu mate, ses longues cuisses musclées, son sexe recouvert d’une courte toison noire et drue (elle n’a pas sa culotte, enlevée lors de sa montée dans l’escalier comme elle me l’avouera plus tard alors que je critiquai sa balade dans la ville sans culotte), ses deux petits seins en forme de poires, ornés chacun d’un petit téton brun qui ne demandent qu’à être massés, léchés, embrassés et mordillés pour s’épanouir. Elle ne dit rien et s’approche de moi pour coller son oreille à ma poitrine.



Je ne bouge pas mais je dois dire que mon sexe me rappelle de plus en plus son état d’excitation maximum. Sans attendre, la petite maligne saute à mon cou et s’accroche à lui avec ses deux bras qu’elle passe derrière ma tête tout en m’enserrant avec ses deux jambes au niveau de la taille. Je sens alors son pubis au contact de mon sexe.



Elle pose alors sa tête sur mon épaule gauche et me susurre dans l’oreille :



Elle est toute rose de confusion et cache son visage dans le creux de mon épaule.

Ne pouvant plus résister, me voilà parti vers la chambre, Amandine étroitement accrochée à moi, et moi lui soutenant (caressant un peu aussi) les fesses. Arrivés au lit, nous basculons vers lui, moi dessus, elle en-dessous ; ce n’est pas pour cela qu’elle me libère de l’étau de ses jambes. Je dois livrer bataille pour me débarrasser de son étreinte et m’asseoir à ses côtés.


Je la regarde alors dans les yeux. Elle ne fuit absolument pas mon regard ; nos deux regards se noient l’un dans l’autre. Elle est devenue très sérieuse et sa poitrine se soulève rythmiquement sous l’influence de l’émotion. Je ne dois pas être très différent pour un observateur indépendant.



Elle me regarde fixement, devient brusquement très sérieuse.



Il n’y a pas de dessin à me faire, l’araignée m’avait pris dans sa toile mais je suis heureux d’être ainsi capturé.


Je pousse, alors, Amandine plus loin sur le lit ; ma bouche parcourt son visage en s’arrêtant pour poser mes lèvres sur son front, ses yeux, son nez, ses joues, ses oreilles que je mordille ; je laisse de côté pour le moment sa bouche, même si je la vois essayer d’attraper au passage la mienne avec ses lèvres… Je descends vers sa poitrine que je couvre de baisers ; elle se laisse faire. Elle a remis sa tête sur le lit et ferme les yeux, elle se concentre sur les sensations que mes baisers lui délivrent. J’atteins, enfin, ses seins, je les malaxe avec mes mains, ma bouche, je mordille ses petits tétons de jeune fille. Elle soulève alors sa tête, elle attrape la mienne avec ses mains, fourrage avec dans mes cheveux et maintient ma bouche sur ses tétons qui se dressent aux bouts de ses petits seins.


Elle est loin d’être insensible à mes baisers et mes morsures car elle commence à geindre et à ahaner. Sa respiration a changé de tempo et devient beaucoup plus syncopée, sa tête se balançant de gauche à droite et vice versa. Durant ce petit jeu, mon sexe reste à un niveau d’excitation maximum ; je pourrais déjà l’utiliser pour la pénétrer mais pourquoi aller vite, nous avons tout l’après-midi devant nous…


Ma bouche descend vers son nombril ; ses gémissements ont pris un régime de croisière. J’arrive vers le centre de sa féminité. Elle est complètement nue, allongée sur le lit, je peux admirer alors toute sa beauté que j’avais entraperçue trois semaines avant. Amandine repose à l’état d’abandon sur le dos, elle sourit en me regardant mais je sens derrière ce sourire une très grande émotion. Elle ouvre ses jambes et je vois son intimité profonde. C’est la deuxième fois que je peux voir et admirer son sexe, fine strie rouge, caché par une frondaison pileuse noire, très dense et courte.


Bien que je sois de plus en plus excité et que mon sexe me fasse plutôt mal, je n’accélère pas mes caresses et ma bouche descend entre ses cuisses afin que ma langue puisse jouer avec son clitoris et les bords de son antre féminin.


Amandine a refermé ses yeux et maintenant elle ahane (ah… ah… ah). La fréquence de ses cris et gémissements est liée à la fréquence du passage de ma langue ou de mes lèvres sur ses organes les plus intimes. Je lèche, je suce, je mordille ses grandes lèvres, son clitoris. Ma langue n’est pas en reste, je la manie de façon à m’insinuer entre ses grandes lèvres, entre ses fesses jusqu’à lécher son petit trou. Mes mains malaxent ses fesses ou ses seins en fonction du moment. Ses râles deviennent continus. Il est temps que je calme le jeu afin d’éviter qu’elle ne parte seule au septième ciel.

Au bout, d’un petit moment, j’arrête mes baisers, je relève la tête, Amandine revient à la raison et me regarde avec beaucoup d’interrogation dans ses yeux.



Elle pousse comme un ouf de soulagement et son regard devient grave.



Silence, nous reprenons nos esprits, je la prépare et l’excite avec ma main qui masse son sexe en le pénétrant de mes doigts. Entre deux ahanements elle arrive à me dire d’une voix tremblante d’émotion :



Elle ne me demande pas d’être doux, elle me demande de jouer mon rôle d’homme. C’est en toute conscience qu’elle demande à être déflorée mais elle a la notion de l’importance de l’acte.


Elle écarte encore plus ses jambes, les replie un peu pour me faire de la place entre elles ; je lui caresse l’intérieur des cuisses avec mes mains et mes doigts remontent vers le centre de sa féminité, centre devenu très humide depuis le début de nos jeux. Mes doigts sont recouverts de ses secrétions.


Je positionne mon sexe face au sien, je soulève vers l’arrière ses jambes en les mettant sur mes épaules. Je me courbe sur sa bouche, ses pupilles sont dilatées et mes yeux se noient dedans comme je le ferais dans des lacs aux noirceurs profondes. Nos lèvres se joignent, nos langues se mélangent, elle m’étreint en passant ses bras autour de mon cou qu’elle enserre violement.



Je ne réponds pas mais je l’embrasse encore plus fort en mettant mes mains sous sa tête. C’est alors que mon sexe touche le sien. Je ne la pénètre pas de suite, je fais des va-et-vient avec, le long de sa vallée intime. Excitée comme une puce, elle me donne de grands coups avec son pubis tant elle a envie que je la pénètre et sa respiration syncopée devient de plus en plus anarchique, ses gémissements et ses cris, étouffés par ma bouche, deviennent de plus en plus intenses.


C’est à ce moment que, n’en pouvant plus, je la pénètre brusquement d’un seul coup. Elle ne pousse pas de cris, elle soude encore plus sa bouche à la mienne, je sens qu’elle fait une grimace mais elle ne se plaint pas de la douleur.


Une fois soudés l’un à l’autre, je marque un petit moment de pause pour reprendre doucement avec des mouvements lents. Très rapidement, cependant, Amandine me rappelle à son souvenir en bougeant son bassin pour frotter de plus en plus rapidement ses parois vaginales sur mon sexe. J’accélère alors mon mouvement en essayant de ne pas exploser de suite. Dès que je sens que je vais exploser, je ralentis mes mouvements et je profite de ces moments de calme pour mélanger ma langue avec celle d’Amandine.


Enfin, je me relève tout en accélérant, une main sur un de ses seins et l’autre fouillant entre ses fesses. Je la regarde intensément, elle ferme ses yeux, son visage est grave, sa respiration violente. Elle ahane de plus en plus rapidement tout en bougeant la tête de droite à gauche. Brusquement ses cris et gémissements cessent, elle se retient. C’est alors que tout son corps, pris de tremblements, se cabre dans un mouvement violent. Elle saisit de ses deux mains mes épaules en y enfonçant ses ongles, comme le ferait un aigle saisissant sa proie avec ses serres, elle resserre ses jambes autour de mon corps et sa bouche laisse passer un grand cri. Je dois avouer que son orgasme a pour conséquence mon éjaculation.


J’essaye bien de rester en elle mais, à peine nos orgasmes vécus, elle s’arrange pour me pousser de côté mettant sa tête entre ses deux bras face au lit afin de ne plus voir personne. Était-elle gênée par le spectacle donné ? Ou veut-elle revivre ses émois ? En fait, les émotions ressenties lors de notre combat amoureux se sont terminées pour elle par des larmes. Je m’en aperçois par ses reniflements et par ses yeux chargés d’eau quand, ayant repris ses esprits, elle se retourne vers moi pour m’embrasser doucement sur mes lèvres, mes yeux se noyant dans les siens grands ouverts.


Elle vient alors se réfugier contre moi, la tête sur ma poitrine, ses jambes et sexe serrées contre les miennes et mon ventre. Elle ne me dit rien, elle a le regard dans le vague et très rapidement elle s’assoupit.


Je reste, moi aussi, sans rien dire ; j’essaye de répondre à ces questions : ai-je bien fait ou est-ce que je me suis mis dans le pétrin ? Est-ce qu’il y a un avenir avec Amandine ou est-ce simplement une action sanitaire ? J’avais déjà eu des copines et les choses étaient claires avec elles. On faisait l’amour mais sans engagement pour le futur ; c’était un acte de santé, libérateur de tous nos stress. Avec Amandine c’est très différent : elle est amoureuse de moi, prête à faire toutes les folies. J’espère qu’elle prend bien la pilule ? Je m’assoupis finalement.


Peu de temps après, je sens une bouche qui se promène sur ma poitrine, dispensant à droite, à gauche, en bas des petits baisers légers. C’est Amandine qui profite de mon assoupissement pour aller à la découverte de mon corps. Je suis complètement réveillé quand sa bouche atteint mon sexe qu’elle commence à mordiller.


Je l’attrape dans mes bras, l’embrasse avec fougue ; elle répond à ce baiser avec la même fougue mais elle me force à revenir sur le dos. Elle me veut tout à elle pour profiter de mon corps, jouer de la langue, de la bouche avec mon sexe qui n’en demande pas tant. Elle le regarde se mettre au garde-à-vous et c’est à ce moment-là qu’estimant qu’il avait la dureté suffisante, elle se met alors à califourchon sur mon ventre et s’empale dessus.


J’essaye bien de l’attraper mais elle s’arrange pour me renvoyer dos au lit et alors, tête dressée vers le plafond, yeux grands ouverts, elle commence des mouvements de va-et-vient de son bassin empalé sur ma verge. Assez rapidement ses râles reprennent et ils vont crescendo quand mes mains se mettent à malaxer ses fesses.


Entre deux ahanements elle se met à me regarder, yeux pétillants, pupilles dilatées, bouche entre-ouverte sur un grand sourire et il ne faut pas attendre très longtemps pour qu’elle obtienne un nouvel orgasme traduit par une longue plainte. Moi par contre, je reste sur mes désirs non assouvis. C’est elle qui se fait plaisir en utilisant ma virilité, marquant ainsi une certaine indépendance d’esprit.


J’ai profité d’un intermède à la fin de cet exercice (il fallait bien respirer) pour lui susurrer à l’oreille que ce serait bien qu’elle prenne une douche. Il faut, quand même, mettre un peu d’ordre dans nos rapports, et une douche me semblait un bon moyen de ralentir nos envies respectives et de nous permettre de réfléchir.



Toujours son franc-parler !



Je ne dis rien, j’arrange le lit ; j’efface toute trace de nos exploits (entres autres quelques traces de sang) en allant chercher une éponge mouillée. Cet intermède me permet de réfléchir.



Elle me prend par la main et elle m’entraîne vers la salle de bain et, finalement, nous nous retrouvons à deux dans la baignoire sous la douchette, elle, me passant du gel douche sur tout le corps avec une présence appuyée sur mon sexe et la fente entre mes fesses, moi lui rendant la pareille avec un travail très minutieux au niveau de ses seins, de ses grandes et petites lèvres. Je dois avouer que c’est un grand moment de douceur et d’abandon pour nous deux. Nous ne faisons pas de discours mais nous prenons la dimension physique l’un de l’autre, les yeux dans les yeux.


Tout a cependant une fin ; nous nous rinçons après avoir abandonné nos caresses savonneuses et nous nous retrouvons à nous sécher mutuellement, manière comme une autre de nous caresser à nouveau.


Nous nous dirigeons alors vers la salle de séjour, nus comme des vers, tout en nous embrassant et en nous regardant yeux dans les yeux. Amandine est magnifique avec ses yeux de diamant noir et son sourire de grand bonheur sur ses lèvres.


Arrivée dans la salle de séjour, elle s’accroche à mon cou et m’entraîne sur le plancher ; j’aurais préféré le lit car plus confortable mais elle veut que nous recommencions de suite à nous câliner.


Je me retrouve très rapidement sous elle car comme le sol est dur, j’ai pitié d’elle ; je crois en fait qu’elle m’a bien manipulé car c’est elle qui va faire le nécessaire pour m’exciter à nouveau. Elle commence à faire courir sa bouche et ses lèvres sur ma bouche, mon nez et mes oreilles puis elle descend vers le temple de ma virilité. Elle commence alors à caresser mon sexe, à l’embrasser et à le mordre et c’est à ce moment qu’elle décide de se mettre en soixante-neuf.


Je me retrouve avec son entrejambe sur la tête et naturellement ma bouche, mes lèvres et ma langue n’ont qu’une envie : jouer avec son sexe, alors que mes mains lui pétrissent ses fesses et que mes doigts caressent le pourtour de son anus. Pendant ce temps, avec ses mains, ses lèvres, elle prend possession de mon sexe, le prenant par moment en bouche pour le sucer, l’avaler ou faisant courir sa langue le long la hampe, sur le gland, sur mes bourses et entre mes fesses.


Je dois dire que nos divers exercices s’avèrent très efficaces car elle ne tarde pas à ahaner sous l’action de ma langue qui s’enfonce entre ses grandes lèvres et, moi à avoir ma verge qui devient dure comme du bois. Je pense qu’elle va vouloir changer de position pour que je la pénètre ; il n’en est rien car, quand je lui fais la remarque que je vais exploser bientôt, tant son action buccale sur mon sexe est efficace, elle tourne sa tête vers moi et avec son sourire désarmant et ses yeux de braise.



Elle enfourne alors ma verge au fond de sa bouche pompant celle-ci comme elle le ferait avec une tétine accrochée à un biberon. Je ne dis plus rien, je continue mes caresses buccales ; elle ahane de plus en plus, et mon visage est inondé par ses secrétions. Moi, j’ai de plus en plus de difficulté à me retenir. Ce qui doit arriver, arrive : j’ai un spasme brusque et je me décharge en plusieurs jets puissants dans la bouche d’Amandine tout en poussant un grognement. Au même moment, je sens son corps se tendre et se détendre, ses mains s’accrocher à mes fesses, ses ongles s’enfoncer dedans sans aucun cri de sa part, vu ce qu’elle avait dans la bouche. Comme je ne la vois pas recracher tout indique qu’elle a avalé ma semence. Je n’en reviens pas !


Nous ne disons rien sur le moment. Amandine descend de sa position et vient s’allonger à mes côtés ; ses yeux brillent et elle semble plus qu’heureuse en se lovant contre moi.


Je ne puis m’empêcher de lui faire remarquer :



Je n’allais pas la contredire vu l’extase où ses jeux buccaux m’avait amené. Je sais maintenant comment elle désire que je la câline et elle sait aussi comment m’amener au septième ciel.


Nous restons à terre pendant un certain temps sans rien dire, savourant le moment vécu. L’heure tourne et nous devons nous relever et nous rhabiller. Je peux alors admirer le numéro d’Amandine qui fait un strip-tease à l’envers. Puis nous allons nous nettoyer le visage et nous rafraîchir.


Il est 19 h 30 quand nous nous retrouvons convenables et prêts à sortir.



La vie courante reprend ses droits.



Elle me regarda avec un grand sourire amoureux. Je lui prends la main gauche et je vais acheter le pain avec elle ; je la raccompagne jusqu’à son immeuble. Là, elle me prend dans ses bras pour m’embrasser longuement sur la bouche ; nos langues se mélangent, nos mains pétrissent le corps de l’autre.


Ses voisins doivent s’apercevoir qu’elle a un petit ami car ce baiser dure longtemps, interrompu parfois pour respirer ; plusieurs personnes de son immeuble passent près de nous durant ce grand moment de douceur ; ils ne perdent pas une miette du spectacle et nous sourient.


Je finis par la quitter et, faisant demi-tour, je reviens chez moi ; je suis heureux mais inquiet aussi. Certes, j’adore ses yeux, sa peau douce mais ferme et son corps tout entier mais est-ce que je suis fait pour vivre avec elle plus tard ? Pour la première fois, ma rencontre avec une femme n’est pas qu’une histoire de libido à soigner. De plus je suis très inquiet de rencontrer sa mère seul à seul le lendemain ; certes il y a un petit travail à effectuer mais n’est-ce pas un moyen inventé par Amandine (ou sa mère) pour un entretien en tête à tête.


Je dois dire que je dors mal dans la nuit qui suit. À tout moment je me demande quelle idée j’avais eu pour entrer dans une telle galère ; mon côté célibataire me dit que je me suis fait piéger. Mais je dois avouer que je suis heureux du piège qui m’avait été tendu.




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Donc, le dimanche je me retrouve à midi avec un bouquet de fleurs au pied de l’escalier menant à l’appartement d’Amandine. Je dois avouer que je suis attendu, sa mère m’ouvre de suite la porte de l’escalier dès que je sonne chez elle.



Quand j’arrive au palier elle m’attend sur le pas de porte de son appartement et, après les civilités d’usage, je lui offre les fleurs ce dont elle me remercie.



Je vais de suite m’occuper du tiroir et il est bien coincé par un empilement interne d’ustensiles de cuisine. J’arrive à l’entrouvrir d’un à deux centimètres mais je ne peux aller plus loin. Il faut pour débloquer le système, que j’arrive à défaire l’entassement avec une aiguille ou un couteau.



Elle sort de la cuisine et revient avec plusieurs aiguilles.



Je vais bien passer une bonne demi-heure à m’escrimer sur ce fichu tiroir mais finalement il se rend et je peux dire à la mère d’Amandine que tout est ok.



C’est ce que je craignais. Une des raisons de mon invitation devait être cet entretien en tête-à-tête que j’appréhendais au plus haut point.



Il m’est difficile de dire à Sylvie ce que je sais ; c’est à Amandine de parler à sa mère. J’ai donc menti comme un arracheur de dents.



Je ne pouvais pas dire à sa mère que ses sourires aux anges m’étaient adressés et que nous avions déjà mélangé nos sabots.



Je me disais en moi même que j’étais un bel hypocrite. Nous continuons à parler d’elle, du temps et des derniers ragots du quartier. Sylvie en tant que caissière occasionnelle au supermarché connaissait tout ce qui se passait dans le coin.


Amandine nous surprend alors que l’on devise calmement dans la salle de séjours.



Elle se tourne alors vers moi.



Sagement j’attends… Je vois revenir Amandine en petite robe rouge d’été assez courte. Son visage est joyeux et elle me dévore de ses grands yeux noirs.



Moi aussi, je la dévore des yeux en souriant.


Elle va à la cuisine et revient avec une bouteille de blanc sec bien fraîche ; elle attrape dans le buffet un très grand verre (genre hanap !) qu’elle remplit presque à ras bord puis elle se dirige vers moi avec son air espiègle que je connais bien et qui me fait si bien fondre.



Elle s’approche de moi et, sans me laisser faire un geste, elle s’installe à califourchon sur mes genoux soulevant un peu sa robe pour ne pas la froisser. Elle pose alors ses lèvres sur les miennes en un baiser très tendre, puis elle se recule en arrière pour mettre ses yeux dans les miens. Nous ne nous disons rien mais nos cœurs battent de concert ; elle se noie dans mes yeux, je me noie dans les siens. Nous restons un grand moment ainsi puis, mutine et espiègle, elle me susurre dans l’oreille :



Ce que je peux vérifier de suite en passant mes mains sous sa robe. Je suis choqué tout en étant heureux de malaxer ses fesses avec mes mains, certains de mes doigts allant à la découverte de ses grandes lèvres.



Puis, elle met un doigt sur sa bouche pour m’intimer l’ordre de me taire et me fait boire un peu de vin. Je garde mes mains sur ses fesses et ses cuisses, mes doigts se perdant dans son intimité ; elle me faisait boire en alternance avec ses lampées. Nous sommes en phase tous les deux, yeux dans les yeux. J’ai, cependant, un peu peur qu’elle ne se mette à ahaner sous mes caresses de plus en plus intimes, mes doigts sont de plus en plus voyageurs.



Sa mère nous rappelait à la réalité ; Amandine, quitte mes genoux et court jusqu’à sa chambre pour mettre une culotte et, quand sa mère arrive avec l’entrée, elle est redevenue une petite fille sage, assise bien droite sur sa chaise.


Le repas allait se passer au mieux ; je suis à côté d’Amandine et nos pieds n’ont de cesse que de se toucher l’un l’autre. Sa mère ne semble pas s’apercevoir de notre connivence.


J’ai tout faux et je m’en aperçois au moment où nous desservons la table. J’emmène les derniers verres à la cuisine alors que Sylvie commence à faire le café.



Je ne sais que répondre, je dois rougir.



Je suis très mal à l’aise ; Sylvie nous avait vus de la cuisine et s’était montrée des plus discrète ; elle me regarde avec sévérité toute en souriant.



Nous revenons dans la salle de séjour avec le café ; Amandine se prélasse dans un fauteuil, souriant aux anges. Une fois le café servi, Sylvie s’éclipse mais elle revient presque de suite de sa chambre avec une petite boîte dans sa main.



Devant l’air sérieux de sa mère elle arrête de sourire, se demandant pourquoi sa mère était si solennelle.



Amandine devient toute rouge, elle me cherche des yeux pour que je vienne à son secours. J’opine de la tête en souriant pour lui dire de parler. Elle a les larmes aux yeux ; elle a du mal à respirer et ses seins se soulèvent au rythme de sa respiration chaotique.



Amandine bondit de son fauteuil, saute dans mes bras en se cachant le visage dans mon cou pour verser quelques larmes. C’est ce moment que choisit Sylvie pour prendre la parole.



Amandine quitte mes bras pour ceux de sa mère. Elle met la bague à son doigt et il y a des larmes des deux côtés. Nous finissons par prendre le café, puis Sylvie nous pousse vers la porte.



Naturellement, nous ne faisons pas répéter le conseil et prenons rapidement congé de Sylvie. Cependant, avant de sortir Amandine remet la bague dans son écrin et laisse le tout dans sa chambre. Ce n’était pas un refus de l’objet mais elle n’est pas encore sûre de notre futur.



Je m’attendais un peu à cela et, quand je la regarde dans les yeux, son air espiègle et de sainte nitouche me disent mieux que tout discours ce qui allait se passer.


Arrivée dans l’appartement, elle joue à la maîtresse de maison puis rapidement nous nous retrouvons pieds nus face à face, émus tous les deux. Amandine a du mal à respirer ; ses seins se soulèvent au rythme de sa respiration. Moi, je ne sais quoi dire. Nous prenons conscience que l’aventure du futur commence. Je viens à elle et lui dépose un baiser sur les lèvres, elle me le rend. Pendant ce temps mes mains dégrafent sa robe qui tombe à ses pieds. Je prends sa tête dans mes mains pour en prendre possession. Pendant ce temps, elle ouvre ma chemise et la jette à terre puis elle s’agenouille pour défaire mon pantalon qui a très vite suivi le chemin de la chemise.

Nous sommes face à face en petite tenue au milieu de la salle de séjour. Je prends ses mains dans les miennes, elle me sourit, je lui souris.



Je la prends par la main et nous rejoignons le lit. Elle se serre contre moi en me forçant à s’allonger à ses côtés.



Nous n’allons pas prononcer beaucoup plus de paroles dans les heures qui suivent. Nous allons pour la première fois jouer avec nos corps, sans retenue, avec l’envie de donner à l’autre tout l’amour que chacun avait emmagasiné depuis deux jours. Nous allons pour la première fois essayer de ne faire qu’un pour le futur.


Je soulève son buste pour défaire son soutien-gorge ; les tétons de ses petits seins sont déjà dressés. Ma bouche papillonne sur son nez, ses yeux, ses oreilles. Chaque fois qu’elle arrive sur sa bouche, Amandine me répond en l’ouvrant de façon à ce que nos langues jouent l’une avec l’autre et ses bras passés autour de mes épaules m’étreignent au point que j’ai de la difficulté à respirer tant elle veut que mon corps ne fasse qu’un avec le sien.


Je reprends toujours au bout d’un certain temps l’exploration de son corps ; ma bouche reprend son parcours ; je butine ses oreilles, son cou, ses épaules et ses bras mais je n’oublie pas au passage de m’attarder sur ses seins, les léchant, les mordillant, les tétant. Amandine, alors, met ses mains dans ma tête et je l’entends gémir. Parfois, je lève la tête pour avoir une idée de son visage mais elle garde ses yeux fermés comme concentrée sur les sensations que je lui apporte.


Je descends petit à petit vers le ventre et le bas-ventre. Comme elle avait encore sa culotte, je dois lui soulever le bassin pour la faire glisser. Elle ne fait aucune difficulté mais elle se redresse.



Alors, elle s’assoit ; elle me regarde avec ses yeux brillants de malice ; elle croche mon slip et elle le fait descendre à mes pieds. Comme elle est à la portée de mon sexe, elle se contorsionne de façon à pouvoir déposer de petits baisers dessus. Je dois avouer que j’aime bien et que mon sexe commence à se tendre et durcir.


Elle s’est recouchée sur le dos, ma bouche a repris son exploration en descendant vers son pubis, butinant sa toison noire pour finir dans son antre secret. Au fur et à mesure que je descends, elle écarte les cuisses ce qui fait que lorsque j’arrive à son sexe, elle a les jambes grandes ouvertes. C’est alors que ma langue entre en jeu, s’insinuant entre ses grandes lèvres pour atteindre sa plus profonde intimité.


De temps en temps, j’interromps mon exploration pour voir ce que devient Amandine ; elle gémit ou ahane, bouche entrouverte, yeux clos, je l’admire ! Puis je retourne à son corps. Ma bouche, ma langue jouent avec son sexe. Mes mains, après avoir joué avec ses seins, sont venues à la hauteur de ses fesses que je malaxe avec un grand plaisir. Petit à petit mes doigts se positionnent entre les deux fesses et je peux les faire courir tout autour de son petit trou. Ses ahanements sont devenus réguliers (aha… aha… aha). Je joue avec elle, accélérant mes caresses buccales sur son sexe et son anus avec mes doigts ou, au contraire, ralentissant ces caresses.


Le rythme de son ahanement devient de plus en plus rapide. Brusquement, elle ne se contrôle plus ; son bassin vient au-devant de ma bouche et de mes mains ; sa tête s’agite dans tous les sens, ses mains s’accrochent à ma chevelure puis elle se cabre avec un grand cri de guerre (Hahooooouuu !). Il ne fait aucun doute qu’elle vient d’avoir un bel orgasme. J’attends qu’elle reprenne ses esprits pour coller mes lèvres aux siennes et nous nous embrassons goulûment.


C’est suite à ce moment-là qu’elle me bouscule en se redressant pour me faire tomber sur le dos et elle s’assoit sur mes jambes. Alors, elle commence à explorer mon corps avec sa bouche. Elle débute par les yeux puis les oreilles qu’elle a un malin plaisir à mordiller activement, me faisant même un peu mal. Mais elle est pardonnée d’avance car suit de près le contact de ses lèvres sur les miennes et un long baiser très doux. Puis elle descend sur mon torse qu’elle malaxe à plaisir avec ses mains, qu’elle cajole avec ses lèvres, sa bouche et sa langue. Parfois ses dents entrent en jeu et il y a de longues phases de « mordillages » plus ou moins prononcés.


Petit à petit son exploration descend vers le bas de mon torse ; ses mains ont quitté ma poitrine pour aller reconnaître mon sexe (de plus en plus fier !), mes fesses qu’elle caresse avec douceur, et elle investit mon sillon intime avec ses doigts. Elle joue aux mêmes jeux que moi. Je suis au septième ciel mais je suis en même temps inquiet car je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir tenir avant de décharger. Je la laisse faire mais j’évite qu’elle ne prenne mon sexe dans sa bouche car je tiens à ne faire qu’un avec elle.


Je reprends la direction des opérations en la forçant à se remettre sur le dos ; elle ne résiste pas beaucoup ! Je reviens avec ma bouche au niveau de son sexe, ma langue recommence à titiller son intimité et mes doigts à jouer du piano autour de son anus (parfois un doigt allait s’attarder à l’intérieur). En fonction de la rapidité de mes caresses, elle ahane plus ou moins rapidement bouche entrouverte, yeux fermés, jambes grandes ouvertes. Je sens que ma verge, gorgée de sang, a besoin de se soulager. Alors sans rien dire, je me redresse, je prends son bassin dans les mains pour la soulever un peu, positionnant ses jambes sur mes épaules et je la pénètre de mon sexe d’un grand coup. Cela se fait sans problème car son sexe, depuis le début des premières étreintes, s’est transformé en fontaine tant elle secrète de mucus vaginal.


Ce n’est plus un ahanement qui sort de sa bouche mais une suite de grands cris (aaaah… aaaah… aaaah). Leur fréquence est calquée sur ma manière d’agiter mon sexe dans le sien. Elle me facilite les choses car son pubis vient en rythme à la rencontre de mon bas-ventre. Comme je ne veux pas jouir de suite, dès que je sens que je vais exploser, je ralentis. Elle a entouré mes épaules de ses bras et, à chaque cri, elle enfonce ses ongles dans mes épaules.


Mon but est de l’amener à l’extase parfaite. Naturellement, cela ne dure qu’un temps car je ne peux pas tenir longtemps ces rythmes réfléchis et j’accélère mes mouvements de va-et-vient en soufflant comme un bœuf. Je ne mets longtemps à décharger en elle en poussant un grognement. Je suis récompensé dans mon labeur par la manière dont elle se cabre au moment où je jouis et les grands cris qu’elle pousse. Je suis en sueur, elle n’est pas en reste. Je gagne aussi quelques griffures sur mes épaules.


M’étant retiré, je me couche à côté d’elle ; elle vient dans mes bras, me regarde avec ses yeux noirs. Elle me susurre alors à l’oreille :



Je lui mets alors de doux baisers sur ses yeux, ses lèvres et, enlacés nous nous endormons alors, serrés l’un dans l’autre.


Ce n’est que le début d’un long après-midi où nous allons explorer mutuellement nos corps les faisant vibrer par nos jeux sexuels. Amandine veut tout connaître de nos possibilités. M’étant réveillé le premier de notre petite sieste post-coïtale, je recommence à la câliner avec mes mains, ma bouche, ma langue prenant connaissance de tout son corps. Naturellement, je la réveille mais elle fait celle qui dort tant qu’elle peut le faire. Elle se trahit quand elle se remet à gémir. Elle rend alors mes baisers, mes caresses. Elle me serre fortement dans ses bras quand mon sexe redevient tout dur et elle me susurre alors à l’oreille :



Je ne dis rien mais, en moi-même, je me fais la réflexion qu’il faut qu’elle apprenne le terme de « levrette ». Pour moi cela ne pose pas de problème car ma verge est plus que tendue et son intimité laisse sourdre ses secrétions intimes.


Elle se met à quatre pattes sur le lit et je me positionne derrière elle alors que mes mains jouent avec ses petits seins, tétons tout durs. Je m’enfonce brusquement en elle et je commence mes mouvements de va-et-vient.



Je me garde bien de lui obéir tant je suis heureux d’être celui qui la fait gémir, celui qui est le maître de ses ahanements. Je change constamment le tempo de mes allers et retours en elle. Au bout d’un petit moment de ce jeu, elle tourne sa tête vers moi. Elle me regarde en souriant et je reconnais de suite son sourire malicieux.



Naturellement, je ne m’attendais pas à cette demande. Je vois où elle veut en venir car au-dessus de son sexe il n’y avait que l’anus mais elle est encore assez prude pour ne pas parler de sodomie. Je dois dire que je suis embêté et heureux de cette demande.



Manière comme une autre de me rappeler ce que je lui avais fait quelques semaines avant. Comme je ne veux pas trop que cette nouvelle étape lui cause de douleur, je me redresse un peu, mes mains abandonnent sa poitrine et sa tête, je récupère un peu de ses secrétions intimes avec mes doigts pour enduire son petit trou. Je le prépare alors tout en maintenant ma verge en mouvements lents dans son sexe ; je fais pénétrer dans son fondement un, puis deux, puis trois doigts tout humectés de ses secrétions. Elle a mis sa tête sur l’oreiller entre ses bras et chaque fois que je la titille de mes doigts, elle ne peut s’empêcher de pousser vers l’arrière ses fesses comme si elle voulait s’empaler au plus profond d’elle-même. À chaque pénétration ses ahanements sont un peu plus rauques comme si elles lui apportent une certaine douleur.



Je n’ai plus qu’à m’exécuter ; je suis, cependant, un peu marri que ce soit elle qui me force la main. Je retire mon sexe de son antre naturel, je vérifie l’état de dureté de mon pénis puis je me positionne à hauteur de son ouverture anale et pousse lentement le bout de ma verge dans l’orifice ; je m’aide de mes doigts pour la maintenir dans la bonne direction. Dès que je commence à m’introduire dans son petit trou, je sens qu’elle se crispe. Elle a arrêté d’ahaner et fait entendre des grognements rauques ; je ne vois pas sa figure mais je pense qu’elle fait la grimace sous la douleur mais elle ne fait rien pour s’échapper à mon étreinte. Pour moi, ce n’est pas facile car, vulgairement parlant, son cul est des plus serrés et mon pénis de taille ordinaire a toutes les peines à forcer l’entrée de son petit trou.


Assez rapidement, pourtant, la porte d’entrée est forcée et je sais que je vais pouvoir faire coulisser mon sexe dans son fondement sans trop de problèmes. Par acquis de conscience je lui demande :



Elle relève sa tête de ses bras, me regarde de ses yeux magnifiques ; ils sont humides ce qui me fait penser qu’elle a dû avoir mal lors de ma première action.



Sous cette injonction il ne me reste plus qu’une issue : la faire monter au septième ciel en la sodomisant. Je commence alors une cavalcade de plus en plus rapide de mon sexe dans son postérieur ; au début je sens qu’elle souffre encore de mes coups de boutoir mais bientôt elle se remet à gémir et à ahaner en fonction du tempo de mes mouvements.


Afin d’être sûr qu’elle arrive à la jouissance maximum, je passe mes mains sous son bassin et mes doigts se positionnent sur son sexe afin de le caresser, le pincer et le pénétrer.


Le résultat se fait un peu attendre mais ses cris deviennent de plus en plus rauques ; tout à coup elle crie et s’affale de tout son long sur le lit alors que son corps est parcouru de tremblements erratiques ; elle vient d’atteindre le point ultime de son plaisir. Je ne sais si c’est le fait de son cri ou celui des mouvements brusques qu’elle fait à ce moment-là qui entraîne mon éjaculation. Il faut dire que ma verge est toujours prisonnière de son corps.


Nous mettons un certain temps à nous remettre de cet accouplement ; elle est un peu essoufflée, un peu déconcertée par ce qu’elle a vécu et ressenti ; moi, je suis dans l’état du coureur de fond à l’arrivée et mon pénis est douloureux (je l’avais besognée sans gel !).


Ayant repris nos esprits, elle se tourne vers moi, met sa tête dans le creux de mon épaule et me susurre à l’oreille.



Moi, je l’embrasse doucement sur les lèvres.