Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 16505Fiche technique7613 caractères7613
Temps de lecture estimé : 5 mn
11/11/14
Résumé:  On se cherche, on se trouve...
Critères:  fh extracon revede cunnilingus
Auteur : Bmadb            Envoi mini-message
Douce évolution

Jeudi, dix-sept heures, plus qu’un client à livrer. Enfin, une cliente et pas n’importe laquelle : ma préférée !


À vrai dire, elle me fascine, m’énerve, m’intrigue et, avouons-le, m’excite ! Mariés l’un comme l’autre, nous badinons depuis un moment par sms. En fait, je ne me souviens plus quand ni comment notre petit jeu à commencé, je sais juste qu’on s’amuse bien. La règle est simple : rester virtuel. Mais est-ce vraiment simple ? Sur le papier j’imagine que oui, bien sûr, mais à chaque rencontre il y a ce « malaise ». Alors on en rigole, on en joue même mais il n’empêche qu’il y a un truc. Cette fois, ce sera comme d’habitude :



Bises chastes, sourires amusés, échanges de banalités, quelques blagues, des coups d’œil gênés et éventuellement des confidences faisant suite à des discussions récentes puis :



Et bises à nouveau. En dehors de ça aucun contact physique, peu de regards directs et chacun repart de son côté, imaginant ce qui aurait pu se passer… Oui, mais si aujourd’hui tout était différent ?


J’arrive comme d’habitude, personne en vue dans les écuries, pas de problème je connais la maison. Je décharge et range la marchandise sans me poser de questions, mais un peu déçu quand même : on ne s’est pas vus depuis longtemps. Mais bon, à bien y réfléchir, c’est peut être mieux comme ça après tout.


Seulement voilà, juste avant que je ne parte, elle arrive. Magnifique, sensuelle, torride : comme d’habitude les mots me manquent pour la décrire. Toujours le même sourire espiègle et mutin, mais je remarque quelque chose d’inhabituel dans ses yeux lorsqu’elle s’approche. Un je ne sais quoi, une petite étincelle en plus. Sa bise est plus appuyée et nos lèvres plus proches que d’habitude. Sa façon d’écraser sa poitrine contre moi, de poser sa main dans mon dos, tout cela me trouble terriblement. Tellement d’ailleurs que je ne réagis pas ! Comme il fait chaud aujourd’hui, elle me propose de boire un coup avant de repartir et moi bien sûr, histoire de grappiller un peu de temps avec elle, j’accepte.


J’en profite pour lui faire signer les papiers et là encore sa main s’attarde bien plus longtemps que nécessaire sur la mienne pour prendre le stylo, ses yeux magnifiques me fixent avec une intensité nouvelle. Là, je perds pied : on joue ou on ne joue plus ? Je dois en avoir le cœur net. Pendant qu’elle signe les papiers je passe derrière elle, trop près, je la frôle, la caresse presque. Au pire, je pourrai dire que c’était involontaire et que je suis désolé. Il me semble qu’elle ne réagit pas. En fait, si : elle retient son souffle, ne bouge plus. Moi non plus : je reste comme ça, une main légèrement en contact avec ses fesses. Je suis tétanisé ! Bon et maintenant, gros malin tu fais quoi ? Mais je n’ai pas le temps de répondre à cette question car d’un seul coup elle se redresse et se retourne. Nous sommes face à face, les yeux dans les yeux. Très proches. Trop ?


Je ne saurais pas dire qui a bougé en premier, peut-être l’avons-nous fait en même temps, mais à partir de la tout s’accélère et devient flou. Ses bras autour de mon cou, nos lèvres, nos langues, tout se mélange. Nos corps et nos esprits s’embrasent. Je crois que je la soulève du sol, que l’on rentre dans un box vide. Un dernier sursaut de conscience :



Et me voilà parti à sa poursuite jusqu’à la maison, dans les escaliers, la chambre. La porte se referme et nos corps se rejoignent. C’est amusant, j’ai imaginé ce moment des centaines de fois, je l’ai même écrit ! Et pourtant, rien ne se déroule comme je l’avais pensé. Les vêtements tombent les uns après les autres et malgré notre expérience conséquente, nos gestes sont maladroits, un peu comme des adolescents qui se découvrent, frénétiques. Ça y est, nous sommes nus tous les deux, les yeux dans les yeux, nous nous allongeons côte-à-côte. L’intensité retombe mais pas l’excitation. Mes mains parcourent son corps, découvrant une à une ses merveilles. D’abord ses seins, déjà aperçus, souvent imaginés, mais quel délice de pouvoir enfin les caresser, les embrasser, les sentir se tendre de désir, quel bonheur qu’écouter les gémissements que cela provoque. Je m’attarde, je déguste, léchant ses tétons puis les coinçant entre mes lèvres, tour à tour, ne quittant l’un que pour revenir à l’autre. Ses mains qui se perdent dans mes cheveux me dirigent, de gauche à droite au rythme de ses envies et soudain vers le bas. Je descends donc la bouche le long de son ventre, tantôt léchant, tantôt embrassant, tantôt mordant. Chaque action provoque une réaction différente, un sursaut, un frisson, une tension.


Enfin, je découvre son sexe, déjà luisant de plaisir et vibrant d’impatience. Je le contourne, lentement, cruellement. J’explore chaque recoin de son corps à ma portée, la regardant se crisper à chaque fois que j’approche de ce fruit jusque ici défendu mais désormais offert. Mes mains glissent sur sa peau satinée, se rapprochent un peu plus à chaque passage, écartent au maximum ses cuisses afin de me libérer l’accès. Ses doigts ont quitté mes cheveux et ils remontent le long de ses cuisses, leur destination n’est pas difficile à deviner : apparemment la patience n’est pas son fort. Mais avant qu’elle puisse s’octroyer une caresse salvatrice, je la bloque. Nos regards sont comme soudés l’un à l’autre et tout en continuant à la fixer, je souffle légèrement sur son sexe. C’est en entendant son gémissement plaintif et en lisant le désir dans ses yeux que je décide de mettre fin à son attente.


Je fais remonter lentement ma bouche depuis le genou jusqu’au sexe offert. Le premier contact est électrique, elle pousse un cri de jouissance et se cambre au maximum, s’offrant encore un peu plus. J’écarte doucement ses lèvres afin de libérer son clitoris et commence à le titiller du bout de la langue, profitant pleinement de l’instant. Elle lance son bassin à ma rencontre, ma langue s’écrase sur elle, puis rentre en elle, bientôt remplacé par mes doigts. Elle se contorsionne afin de profiter au mieux de mes attentions. À cet instant j’ai le sentiment de n’être qu’un objet dédié à son plaisir et bizarrement j’adore ça ! Je tente de synchroniser les actions de mes mains et de ma langue, augmentant le rythme ou le diminuant peu à peu, m’adaptant à ses réactions. Ses mouvements deviennent de plus en plus saccadés, incontrôlables. Elle se tend une dernière fois, agrippe mes cheveux et écrase une nouvelle fois ma bouche sur son sexe. Puis elle retombe sur le lit dans un grand cri libérateur, terrassée par son orgasme. Alors que je la contemple reprendre son souffle, étendue et débordante de sensualité, un coup de klaxon me tire de ma rêverie…


Zut, le feu est vert ! Reprends-toi mon garçon et roule ! C’était un joli rêve mais là, maintenant, retour à la réalité. Non, ne nous faisons pas d’illusions, aujourd’hui ce sera comme d’habitude. Ou pas, qui sait ?