n° 16525 | Fiche technique | 8131 caractères | 8131Temps de lecture estimé : 5 mn | 30/11/14 |
Résumé: Ma voilà partie pour une petite baignade solitaire... Mais l'est-elle vraiment ? | ||||
Critères: f inconnu plage fsoumise voir exhib nudisme fmast hmast nopéné confession -exhib | ||||
Auteur : Carolinep Envoi mini-message |
Il y a des choses dont je suis fière. En premier lieu ma réussite professionnelle : à 35 ans, je suis une des seules femmes cadre dirigeante de mon entreprise. Ensuite ma réussite personnelle : je suis mariée à Quentin, un homme doux et attentionné ; nous avons trois enfants en bonne santé. Enfin mon physique : sans fausse modestie, mes amies jalousent ma ligne conservée malgré la maternité, mes longs cheveux blonds naturellement bouclés et mes jambes élancées que j’entretiens, il faut l’avouer, à grand renfort d’activités sportives. Comme me le dit parfois Quentin pour me taquiner, je suis une MILF (de luxe, qui plus est !) et, pour ce que je vois des tentatives de drague dont je fais l’objet, plutôt en vogue.
Et il y a des choses dont j’étais moins fière. La première, nous y avons remédié : il s’agissait de mes seins. Après trois allaitements, Quentin a insisté pour que je me fasse refaire la poitrine. Finis, les gants de toilette : j’arbore maintenant deux globes fermes et rebondis, ni trop gros, ni trop petits. C’est plutôt une réussite. C’est en tout l’avis de Quentin, et notre vie de couple en a été complètement relancée ! La deuxième chose dont je suis moins fière est survenue au cours d’un voyage en amoureux dans le Midi…
Soyons clairs : je ne devrais normalement pas en parler. Ma réputation et ma dignité sont en jeu, mais voilà : je ne peux pas penser à cette histoire sans qu’un frisson me parcoure l’échine, à tel point qu’elle m’obsède jusqu’à troubler mon sommeil. C’est pourquoi j’ai décidé de partager ce poids par le biais de ce texte écrit en cachette.
Nous étions partis un week-end d’été dans un hôtel au bord des calanques de Cassis, laissant les enfants à Paris. La première soirée est délicieuse, et très romantique car l’endroit est féérique. Ayant abusé du vin pendant le repas, je décide de m’astreindre à un petit jogging salvateur le lendemain matin. Alors que Quentin dort encore, je m’échappe donc, habillée d’un ensemble de sport, short court et polo moulant.
C’était sans compter sur le soleil méditerranéen : à peine avais-je couru une vingtaine de minutes que je m’arrête, suffoquant sous l’effet de la chaleur.
Haletante, je contemple l’endroit : une petite plage déserte nichée dans une crique isolée, au petit matin. Pourquoi ne pas s’autoriser un bain rafraîchissant ? Je m’approche de l’eau et, après avoir vérifié une énième fois que l’endroit était désert, je me dévêts complètement et plonge dans la grande bleue.
Quel bonheur ! La sensation de fraîcheur est décuplée par le fait d’être nue : je sens l’eau fraîche glisser sur mes seins, puis venir le long de mon ventre jusqu’à s’immiscer entre mes poils pubiens, ce qui me procure une impression délicieuse. Après quelques brasses, je fais demi-tour pour rentrer vers le rivage, pas mécontente de cette petite escapade aquatique. Et là, problème : mes vêtements sont toujours présents, mais impossible de retrouver ma culotte et mon soutien-gorge. La perte matérielle n’est pas énorme (on va rarement courir en dentelles de soie), mais ils ne peuvent pas avoir disparu comme cela…
Je me rhabille à la hâte. Encore trempée de ma baignade, mon tee-shirt colle à ma poitrine, laissant apparaître deux tétons qui, malgré moi, se dressent du plaisir un peu pervers d’être observés. Plutôt que de prendre la poudre d’escampette, j’essaie d’envisager sereinement la situation. Tout d’abord, s’il s’agissait d’un violeur, je serai déjà passée à la casserole. Je suis donc plutôt tombée sur un voyeur, qui par fétichisme m’a volé mes sous-vêtements. Il est très certainement encore sur les lieux. Sans que je puisse expliquer pourquoi, je ne me sens pas en danger. Et je ne vais pas rentrer comme cela à l’hôtel. J’appelle donc :
Après trois appels réitérés, l’homme finit par sortir de sa cachette, une minuscule grotte qui m’avait échappée. Il doit avoir environ cinquante ans ; son physique est plutôt quelconque mais je remarque l’intensité de son regard.
Un point pour lui.
Un autre point pour lui. Il enchaîne :
Je ne le laisse pas terminer sa phrase et, tremblante de colère :
Un point pour moi. Je tourne les talons et m’apprête à partir.
Sa voix est sereine, il ne donne pas l’impression d’un pervers complexé. Je m’arrête. Je ne devrais pas. Mais ce matin n’est pas un matin où l’on fait ce qu’il faut faire. Je me retourne, le regarde sans sourire et enlève mon tee-shirt. Son regard dévore mes seins. Je ne peux m’empêcher de trembler.
Le ton est plus autoritaire, il sait qu’il me tient. En silence et toujours sans sourire, je m’assieds pour enlever mon short.
Il sort son sexe et commence à se masturber. Je continue de lui faire face. Je n’ai pas peur et je veux le lui montrer. Mais au premier mouvement de rapprochement, le spectacle est fini. Je ne peux m’empêcher de prendre du plaisir. Je sens l’humidité monter entre mes jambes, ma respiration s’accélère. Cela ne lui échappe pas.
Je m’exécute. Je suis maintenant à genoux, une main posée sur le sable, l’autre à plat au niveau de mon nombril.
Oui, je sais : mon doigt atteint mon clitoris. Sans attendre son ordre, je commence à le masser, doucement d’abord, puis de plus en plus rapidement. Je finis par m’allonger sur le sable, les jambes écartées vers lui, agitant frénétiquement mon clitoris. Je glisse alors un doigt dans mon vagin, sans difficulté car je mouille abondamment. Deux doigts, puis trois pour des allers-retours de plus en plus rapides ; je deviens folle ! Je ne m’étais jamais masturbée avec une telle intensité, et sans aucune retenue. Je ne peux retenir des râles aigus, alors que lui m’encourage par de petites phrases. Nous restons comme cela, espacés de quelques mètres. Nous finissons par jouir ensemble.
Sans un mot, il repose délicatement mes sous-vêtements sur un rocher et regagne sa grotte. Je me rhabille et reprends ma course.
J’ai retrouvé Quentin à l’hôtel. Je ne lui ai jamais parlé de cette aventure. Je ne sais pas comment il le prendrait. Sans doute un jour le ferai-je, ou il le découvrira en lisant cet article. C’est d’ailleurs ce que j’espère peut-être, sans oser me l’avouer : explorer, avec ou sans lui, toutes les possibilités du plaisir que m’a laissé entrevoir le pêcheur de la crique secrète !