n° 16528 | Fiche technique | 60054 caractères | 60054 10325 Temps de lecture estimé : 42 mn |
04/12/14 corrigé 09/06/21 |
Résumé: Kélia est une espionne. Un pouvoir psychique lui permet de transférer son esprit dans le corps de n'importe qui à proximité. Elle doit infiltrer une base, mais sa mission est perturbée par les nombreuses pulsions sexuelles qui animent les corps utilisés. | ||||
Critères: #aventure #sciencefiction #fantastique ff ffh fbi uniforme nympho grossexe grosseins piscine douche cérébral facial fellation cunnilingu 69 fgode jouet | ||||
Auteur : Vakarm_xp Envoi mini-message |
Kélia était morte de fatigue. Pourtant sa mission ne lui avait jusqu’ici demandé qu’un minimum de déplacements. Blottie dans le conduit de ventilation, elle était pour le moment hors de danger. Sa position était inconfortable, mais sûre.
Le Major Mac Rickard avait beau être un militaire d’un professionnalisme irréprochable, il aimait Kélia depuis toujours. Ils étaient entrés si jeunes dans le projet « État-d’Âmes » ! Elle avait démontré des capacités psychiques supérieures à toutes celles observées depuis sur d’autres sujets. Elle avait en quelque sorte grandi en sa compagnie. Les performances de Kélia avaient justifié l’investissement dans ces longues années de recherche et d’entraînement. Loin d’être la première recrutée, elle avait néanmoins été la première à obtenir officiellement son grade d’Âme-Sœur et à servir activement lors de missions. Le major et elle étaient très complices, mais restaient formels lorsqu’ils étaient en service.
L’objectif de la présente mission : s’approprier des données stratégiques sur les programmes d’armement zéfariens et localiser les otages disparus entre leurs mains. Rien de moins. Mais malgré cette mission à hauts risques et l’inconfort de sa situation, des idées de plus en plus tordues s’infiltraient dans l’esprit de Kélia. Elle était hantée par Gabrielle et la chambre 0622…
— oOo —
Jusqu’ici la mission s’était déroulée plutôt facilement. Kélia était entrée dans le bâtiment vêtue de l’uniforme de prolétaire zéfarien. En passant devant le bureau de réception, elle avait salué la première réceptionniste et s’était empressée de s’asseoir sur l’une des chaises de la salle d’attente.
Ne la reconnaissant pas, le second réceptionniste s’était tourné vers son écran pour consulter les fiches. La caméra avait pris un cliché de Kélia dès son entrée mais l’ordinateur ne pouvait l’identifier. Aussitôt, Kélia s’était transportée dans l’esprit de l’homme dont elle avait alors pris le contrôle. Elle avait cliqué pour se donner l’autorisation d’entrer, puis elle avait contraint son hôte à se tourner vers elle en disant :
De retour dans son corps, elle s’était levée et dirigée vers la première porte vitrée, que la réceptionniste débloquait à distance. Plutôt simple…
Une fois en lui, elle avait pu sentir qu’il était terriblement amoureux de sa collègue. Il faut dire que celle-ci était splendide. Lui-même était plutôt mignon, un beau blond au regard pénétrant. Kélia aurait bien aimé s’infiltrer dans la plantureuse femme pour savoir si le sentiment était réciproque. Une fois dans un corps, elle pouvait ressentir les émotions du sujet sans pour autant connaître ses pensées. C’était l’une des grandes difficultés de ce jeu de possession : ressentir ce que l’hôte ressent, subir ces charges émotionnelles parfois contradictoires pouvait vous bouleverser. D’ailleurs, posséder un homme amoureux donnait à Kélia la vague impression d’aimer elle aussi… Lors de possessions prolongées, il lui était arrivé brièvement de ne plus distinguer ses propres émotions de celles de son hôte. C’est sans doute de cette façon qu’elle avait développé une certaine attirance sexuelle envers les femmes. Mais quoi qu’il en soit, il fallait rester fixé sur l’objectif afin de toujours distinguer ses amis de ses ennemis.
Kélia s’est dirigée vers les toilettes, est entrée dans une cabine et a repris contact.
Kélia pouvait connaître le nombre d’humains présents dans un rayon d’une quinzaine de mètres, mais son esprit ne pouvait traverser les murs de béton ni les épaisses portes d’acier. Elle s’infiltra dans l’esprit de la première âme à proximité et fit un tour d’horizon de la pièce adjacente. Un petit coup d’œil lui permit de savoir dans quoi – ou plutôt dans qui – elle s’était embarquée. Elle était dans un homme en veste et cravate, plutôt grand, qui avait mal au genou gauche. Devant lui se trouvait une jeune femme blonde, très jolie, qui lui présentait son décolleté et semblait attendre une réponse à une question… Kélia se risqua donc à une formule passe-partout :
Kélia s’empressa de quitter son hôte avant de faire trop de bêtises et se transféra dans l’esprit de la jolie blonde afin de laisser l’homme répondre de lui-même :
On pouvait lire sur sa poitrine : "Sergent S. Adams – Chef des opérations – Niveau 3".
Le sergent Adams était un grand brun aux yeux sombres qui la fixait d’un regard intense. On pouvait y percevoir du désir. Un beau spécimen, au goût de Kélia. Mais l’heure n’était pas à l’imprudence.
Elle savait rarement comment se comportait un hôte au naturel : était-il bourru ou jovial ? Avait-il eu une mauvaise nouvelle ou une raison de se réjouir ? Elle n’en avait la plupart du temps aucune idée ; il valait donc mieux rester neutre. Pourtant elle ressentait dans le corps de la jolie blonde les tiraillements caractéristiques d’une intense envie de sexe. Mais n’était-ce pas plutôt elle-même qui était attirée par le sergent Adams ? Les deux se mêlaient sans doute.
Un tour d’horizon de la pièce lui permit de savoir où se diriger. Elle jeta discrètement un coup d’œil dans ses poches et y trouva des clés, un téléphone et une carte d’accès sur laquelle était inscrit "Julie McAllan – Adjointe administrative – Niveau 2".
Le sergent, accrédité niveau 3, avait certainement un accès plus étendu au bâtiment, mais il était plus facile d’emmener Julie dans les toilettes des femmes où attendait le corps de Kélia.
La jolie blonde se dirigea vers les toilettes, passa devant la cabine où attendait le corps presque inerte. Une enveloppe dépossédée garde ses fonctions vitales ; il respire et se maintient, mais semble un peu perdu. Dans la glace des toilettes, Kélia examina Julie. Il était toujours étrange de se regarder dans la peau de quelqu’un d’autre. « Ce que je suis belle ! pensa Kélia. Tiens… Par contre, j’ai des seins refaits ! Merde, ce qu’ils sont fermes… » Son entrejambe la chatouillait.
« Cette fille a vraiment la libido au plafond ! J’ai trop envie de sexe… »
Curieuse, elle regarda le téléphone et jeta un œil aux messages :
Julie, merci pour ces photos. Concernant la soirée d’hier, j’espère que vous comprendrez que tout ceci doit rester absolument secret.
S. Adams
P. S. Celle avec la culotte rose est particulièrement bandante ; celle sans l’est encore plus.
Kélia sourit. « Oh oh… On sait pourquoi elle fait du bon travail ! Il est temps de sortir de ce corps sinon je vais commencer à me caresser… » Elle remaquilla le visage de Julie et prit soin de déposer sa carte d’accès sur la tablette des toilettes afin de pouvoir la récupérer en tant que Kélia, puis elle retourna à son bureau et libéra la jeune femme.
Kélia était de nouveau dans son propre corps, même si son esprit restait troublé par l’excitation de la blonde. Elle prit une profonde inspiration pour se relaxer. Retrouvant son calme, elle sortit de la cabine et glissa la carte dans sa poche.
Bien entendu, les bureaux stratégiques ne sont jamais à l’entrée d’un immeuble. Ils sont soit tout en haut, soit au contraire – pour éviter toute attaque aérienne – situés très en profondeur. Les Zéfariens avaient sans doute privilégié cette solution. Elle devait donc chercher à descendre. Mais avant, il fallait régulariser sa situation…
Kélia s’appropria à nouveau le corps du réceptionniste, tout juste à portée de ses pouvoirs psychiques. Une fois en place, elle ouvrit le fichier d’Émilie Molson et cocha la case « sortie ». Officiellement, elle n’était plus là : il lui fallait donc rester très discrète devant les caméras de surveillance. Mais juste avant de quitter le corps de l’homme, elle décela une étrange sensation qu’elle n’avait encore jamais expérimenté. « Merde, se dit-elle, je bande ! Quelle tension… Tout le monde ici est en manque de sexe ! » C’était déroutant, mais elle devait parvenir à contenir ces pulsions de désir afin de ne pas compromettre sa mission. Avant tout, garder l’esprit clair.
Avant de sortir des toilettes, Kélia jeta un coup d’œil dans le miroir qui lui confirma qu’elle avait bien l’allure d’une Zéfarienne. Elle se savait belle, avec ses grands yeux bleus, sa petite bouche aux lèvres charnues, ses traits effilés et son teint basané. Plutôt petite pour une femme aussi athlétique, elle était dotée d’une musculature à la hauteur de sa fonction : des abdos fermes, des fesses de béton et des cuisses fuselées. Elle aurait aimé avoir une plus grosse poitrine, mais ses seins fermes et pointus étaient vraiment jolis. Ses mamelons pointés vers le haut semblaient toujours érigés, ce qui ne manquait pas d’attirer des convoitises. Kélia savait que dans la rue elle attirait l’attention, ce qui pouvait être un handicap dans son travail d’espionne. Mais ici, où tous les gens qu’elle avait vus étaient magnifiques, elle passait inaperçue.
Elle prit sa respiration, sortit dans le couloir et se dirigea vers la porte d’acier. D’un geste sûr, elle passa la carte d’accès sur le capteur magnétique. Click ! La porte s’ouvrit. Inévitablement, Julie McAllan allait tôt ou tard s’apercevoir de la disparition de sa carte. Il fallait donc « l’oublier » avant de franchir la porte. Kélia la déposa discrètement sur le coin d’un distributeur d’eau et s’avança.
La pièce qu’elle traversait maintenant était immense et remplie de bureaux individuels séparés par des cloisons mobiles. Certains étaient fermés par une porte, d’autres ouverts sur l’espace principal. Cette zone couvrait sans doute tout le reste de l’étage. Il fallait donc trouver un ascenseur ou un escalier. Kélia avançait d’un pas faussement assuré, cherchant l’accès à l’un ou à l’autre du coin de l’œil. Ici aussi, tous les Zéfariens qu’elle croisait étaient très beaux, comme si cela avait été un critère de sélection pour travailler dans ce bâtiment. Elle repéra un bureau vide et s’y glissa. Ses quinze mètres de portée psychique ne pouvant couvrir toute la zone, elle s’introduisit dans une cible en déplacement à l’intersection du corridor central. Vers l’Est, elle vit une porte au fond, même chose du côté opposé. Au Nord se trouvait la porte par laquelle elle était entrée ; au Sud, il lui sembla voir deux portes… probablement des toilettes.
Kélia prit la décision de tenter la porte Est. Alors qu’elle sortait du bureau où elle s’était réfugiée, une voix l’interpella :
La femme haussa les épaules et entra dans son espace de travail. Kélia avança vers la porte Est d’un pas assuré lorsque la voix du major retentit dans son conduit auditif.
Kélia atteignit la porte qu’elle avait repérée, mais un rapide coup d’œil au tableau la jouxtant lui apprit que l’accès était réservé au niveau 3. Où trouver une carte niveau 3 ? Elle aperçut une femme en uniforme militaire, jupe, chemise blanche et cravate, qui se dirigeait vers un des bureaux à porte fermée. Une sergente zéfarienne, certainement d’origine asiatique, la trentaine fine et souriante, à peine plus grande que Kélia. Kélia la suivit, et lorsque la femme entra dans le bureau vide, Kélia se précipita à sa suite, la poussa à l’intérieur et investit son esprit immédiatement. Elle cacha son propre corps, presque inerte, sous le bureau. Heureusement qu’elle était plutôt légère, parce que son hôte ne disposait pas d’une musculature aussi puissante que la sienne ! Elle prit soin de fermer tous les stores et fouilla dans ses poches : pas de carte d’accès. « Merde… » Puis elle avisa le sac à main au pied de son bureau… « Bingo ! » Il contenait des clés, un téléphone, du lubrifiant et un porte-monnaie duquel elle sortit avec soulagement une carte de niveau 3 au nom d’Hitomi Sapporo. Elle remarqua également un vibromasseur au fond du sac… Un gros vibromasseur ! Kélia était intriguée ; elle n’avait jamais utilisé ce genre de jouet. Celui-ci était plutôt doux, long de bien plus de vingt centimètres pour un diamètre en conséquence.
Un coup sec résonna à la porte. « Oups ! » se dit Kélia qui se dépêcha de tout remettre en place avant de réintégrer son propre corps et de se tasser loin des jolies jambes. Le sergent Sapporo eut l’air hébété, se demandant ce qu’elle faisait. Puis, entendant frapper de nouveau, elle se leva pour aller ouvrir.
L’homme que Kélia avait vu un peu plus tôt avec la jolie blonde entra et referma la porte. Sapporo était souriante et joviale.
« Incroyable ! se dit Kélia, qu’est-ce qu’ils sont libidineux, ces Zéfariens ! » Elle regrettait à présent la précarité de sa cachette mais espérait que les pulsions violentes des deux sergents les empêcheraient d’être trop attentifs à l’environnement.
Sapporo défit un à un les boutons de sa chemise avec un sourire enchanteur.
Le sergent Adams descendit d’un geste fébrile pantalon et caleçon, ne gardant que le haut de son uniforme. Il avait libéré une belle tige dressée que Kélia ne put qu’entrevoir un instant par un interstice du bureau. La curiosité la tenaillait. Bien sûr, elle pouvait toujours entrer dans Hitomi, mais c’était beaucoup trop intime… « Quoique, après tout… pensa-t-elle, juste une incursion, une toute petite incursion… » Et elle plongea.
À peine entrée dans son esprit, elle sentit que le corps d’Hitomi était dans un état d’excitation intense. Elle découvrit la poitrine de la jolie Asiatique, des petits seins magnifiques aux mamelons gigantesques, et ne put s’empêcher de les caresser lentement, d’en pincer les bouts. Ses impulsions mentales ne pouvaient contrôler le flot de chimie hormonale qui envahissait le cerveau d’Hitomi.
Sans que Kélia en soit vraiment consciente, elle ôta la jolie culotte de dentelle de son hôte, révélant un instant une fine toison taillée surmontant une fente glabre. Il ne restait plus sur elle de son uniforme qu’une jupe diablement courte et la cravate qui tressautait sur sa poitrine nue. « Je dois m’expulser de ce corps, se dit-elle. Absolument. Maintenant. » Mais elle n’en avait pas envie. Adams s’approchait, le sexe dressé. Kélia ne pouvait résister aux pulsions d’Hitomi. Elle s’agenouilla devant l’homme et prit son sexe entre ses mains. Il était long, épais et dur. Quelle virilité ! Elle lécha les testicules lentement puis commença à glisser ses lèvres sur le sexe, en un mouvement régulier de bas en haut. Puis, très délicatement, elle remonta jusqu’au gland qu’elle entreprit de couvrir de petits coups de langue. Le sergent Adams était surpris par tant de finesse. Kélia enfourna aussi loin qu’elle le put le sexe dans la bouche qui n’était pas la sienne. À la voir sucer si adroitement cette queue imposante, on pouvait la croire experte. Pourtant il s’agissait bien de sa première relation sexuelle !
Depuis l’instant où elle avait envahi ce corps, Kélia ne contrôlait plus son désir. Elle faisait aller et venir doucement l’homme dans sa bouche avec un ravissement absolu. « Mais qu’est-ce qui me prend ? » Les pulsions étaient plus fortes qu’elle ; elle aimait ça et refusait de quitter ce corps. « Comment fait Hitomi pour vivre avec des envies aussi accaparantes ? » Elle se retourna pour présenter ses fesses au sergent, relevant sa jupe sur sa taille. Alors qu’il la contemplait, elle s’étira jusqu’au sac d’Hitomi et en sortit le vibromasseur. Rien que d’avoir trouvé l’objet quelques instants plus tôt l’avait allumée, mais cette fois, envahie par les envies sauvages d’Hitomi, elle le voulait en elle. Elle le lécha d’abord, mit le contact, puis s’exposant à quatre pattes, jupe relevée, le glissa langoureusement entre ses cuisses.
Elle fit pénétrer brutalement le vibromasseur dans le vagin trempé, l’enfonça à fond et commença de violents allers-retours. Son excitation atteignait une incroyable intensité, elle se sentait incroyablement pervertie. Adams la regardait faire avec un air abasourdi, son imposant sexe à la main.
Elle retira le vibromasseur et le pointa sur son clitoris. Adams s’agenouilla et la pénétra lentement alors que son petit bouton était soumis aux infernales vibrations. Se retenir de hurler était incroyablement difficile. C’était si bon ! Jamais Kélia n’aurait été aussi débauchée de son propre chef, mais au travers d’Hitomi ses envies étaient décuplées. Aussi insoutenables que son niveau d’excitation. Tout son corps se crispait et elle sentait approcher l’orgasme…
Sam la limait tant bien que mal, visiblement dépassé par les événements. Il avait des difficultés à soutenir cette cadence démentielle. Kélia se surprenait à en redemander toujours plus. Elle adorait être remplie à fond, elle aurait voulu que ce sexe aille au même rythme que les vibrations du plastique doux sur son clitoris. Elle sentit le pouce de l’homme se glisser facilement dans son anus et y coulisser profondément. Après quelques secondes, elle succomba à l’orgasme le plus intense qu’elle eût pu imaginer. Son corps s’agitait de tremblements irrépressibles. L’émotion était si puissante que Kélia elle-même s’y perdait. Il lui fallut de longues secondes pour savoir qui elle était.
« Wow ! se dit-elle, c’est donc ça, baiser ! » Sam se retirait délicatement, mais Kélia, perturbée par les événements, en voulait plus ! Encore plus ! Le corps d’Hitomi était rassasié, mais pas le cerveau de Kélia, qui n’était plus désormais que désir intense. Il lui en fallait encore. Sachant qu’elle ne devait pas, elle se glissa dans Sam. Elle contempla Hitomi, jupe sur la taille, jambes encore ouvertes sur une adorable béance, la cravate pendant entre ses seins, le visage perdu dans le vague.
Kélia s’approcha. Pour la première fois elle éprouvait non pas une vague attirance, mais un réel désir sexuel pour une femme. « Ça y est, pensa-t-elle ; en plus de ma première femme, voilà ma première fellation vécue du côté de l’homme ! » Elle savait que ça n’avait aucun sens, qu’elle ferait mieux de retourner dans son propre corps, mais avant que la raison ne l’emporte Hitomi posa ses lèvres sur son gland… « Oh, bordel ! » C’était absolument divin. Cette petite Asiatique prenait son sexe jusqu’au fond de la gorge, le dévorant en entier, ses jolis yeux plantés dans les siens. Hitomi parvenait à aller beaucoup plus loin que Kélia ne l’avait fait : son nez venait buter dans la toison de l’homme à chacun de ses allers-retours de plus en plus rapides. Kélia glissait ses doigts dans les cheveux de la si jolie sergente qui s’interrompit un instant pour lui retourner un superbe sourire, de la salive au coin des lèvres. Le désir de Kélia, additionné à celui de Sam, était trop intense. C’était si bon… Puis Hitomi augmenta la cadence.
Kélia, fascinée, regardait le mouvement du beau visage, les lèvres distendues sur cette queue. Quelle magnifique créature ! Kélia se demanda si elle aimait vraiment les femmes ou si elle était sensibilisée par le désir de Sam. « Oh, tant pis, peu importe ! » C’était si bon… Même si elle n’était pas habituée aux réactions d’un corps masculin, elle devina que le point de non-retour n’allait pas tarder à être franchi.
Fascinée, Kélia se regarda déverser de longs jets de sperme sur le visage d’Hitomi. La bouche ouverte, elle tentait d’en capter une grande partie mais il en dégoulinait jusque sur ses adorables seins, maculant la cravate. La belle Asiatique s’empressa de tout rattraper et de porter l’épais liquide à sa langue. Elle avalait tout ce qu’elle pouvait récupérer et goba directement les derniers tressautements de l’homme. Kélia sentit une grande paix se répandre en Sam. « Wow… Quelle délivrance ! » Elle profita un moment de ces sensations nouvelles et finit par se résoudre à retourner en elle-même.
« Incroyable ! C’était incroyable ! »
Hitomi rattrapa les dernières gouttes qui perlaient sur ses seins et suçota son doigt avec gourmandise.
« Oh non ! Le major a tout suivi ! Et il va falloir lui expliquer… » Dégrisée, Kélia temporisa. Avant tout, reprendre le cours de la mission. Garder le contrôle. Pourtant ce désir, ce putain de désir, elle l’avait encore.
Sam Adams s’était rhabillé.
« Quoi ? se dit Kélia, ils ne peuvent coucher qu’avec les gens de leur niveau d’habilitation ? » Son imagination encore sollicitée par sa récente double expérience sexuelle était saturée d’images envahissantes. Elle se voyait partager Sam avec Hitomi et Julie, glisser le pénis raide entre les seins fermes de Julie, prendre les filles tour à tour… Ou être Julie et se faire éjaculer sur la poitrine… Ou, pourquoi pas, passer rapidement de l’un à l’autre durant l’action… C’en était trop. Il ne fallait pas laisser ses pensées dériver ainsi ! « Reste concentrée, Kélia, focus ! » se répétait-elle.
Elle fit le point. Elle avait une carte de niveau 3, elle pouvait passer la porte Est : c’était ce qui importait. Après avoir attendu patiemment que les deux amants sortent pour se diriger vers les toilettes, Kélia s’extrait de dessous le bureau. Elle assouplit ses muscles avant de marcher calmement vers la porte qu’elle franchit sans anicroche pour se retrouver devant un ascenseur. Une caméra la fixait : son intrusion de niveau 3 était probablement déjà immortalisée. « Tant pis, ils n’auront pas l’occasion de vérifier car ils ne sauront jamais que je sui venue. » Elle avait dû garder la carte d’Hitomi, cette fois : impossible de la lui rendre. « Ils vont sans doute croire qu’elle l’a perdue… Après tout, elle a été un peu distraite ! »
Une fois dans l’ascenseur, seuls les étages avec un accès niveau 3 étaient autorisés. « L’aménagement des autres étages sera peut-être plus fidèle aux plans que j’ai dans mon interface visuelle ? » L’étage le plus bas qu’elle pouvait atteindre était le sixième sous-sol. Elle appuya sur le bouton et la cabine descendit puis s’arrêta. La porte s’ouvrit brièvement et un couple, en tenue de ville, se tenant par la main, monta dans l’ascenseur. Surprise par l’absence de protocole, Kélia s’empressa de sortir. Ça sentait le chlore, l’air était humide… « Une piscine ? Ici ? » Kélia était confuse, ce n’était guère logique…
En entrant dans le vestiaire des femmes, Kélia jeta un coup d’œil rapide sur l’endroit. L’interface intégrée à ses implants oculaires lui signala la présence de deux caméras. Kélia se hâta donc vers un secteur non surveillé. Elle passa devant les douches communes ; une splendide brune aux longs cheveux et aux mensurations plantureuses s’y prélassait sous un jet rythmé. Kélia ne put s’empêcher de la regarder. La belle jeune femme la remarqua et lui adressa un sourire radieux. Kélia lui sourit instinctivement en retour.
Kélia se dirigea vers les casiers et en fouilla quelques-uns. Malheureusement, elle ne trouva aucun renseignement utile, pas plus qu’une carte de niveau 4 ou supérieur. Elle remarqua une trappe de ventilation dans un coin, beaucoup trop petite pour s’y glisser. Mais le tuyau devait sûrement aboutir à un conduit beaucoup plus volumineux. Elle trouva un tee-shirt sans manches à sa taille et un petit short assorti. Vraiment petit, le short, puisqu’il laissait libre le bas de ses fesses ! Sa coupe n’était pas compatible avec sa culotte à laquelle elle dut donc renoncer. Elle se changeait lorsqu’elle détecta l’approche de la femme aperçue sous la douche. « Merde, j’espère que ce ne sont pas ses vêtements que je suis en train d’enfiler ! »
La femme arriva devant les casiers d’un pas souple et détendu. Elle était encore trempée de la douche et complètement nue. La nature l’avait dotée d’une poitrine énorme, une paire de seins massifs qui se tenaient parfaitement, un spectacle à couper le souffle. Elle tenait un imposant vibromasseur rose dans la main et son visage s’éclaira d’un sourire dévastateur :
Kélia eut un instant d’hésitation. Elle aurait tellement volontiers dit oui ! Mais il y avait cette mission à accomplir et cette caméra intraoculaire qui retransmettait tout au major. Elle crevait d’envie de satisfaire son propre corps, fût-ce avec l’ennemi. Elle en avait envie, tellement ! Qui aurait pu refuser quoi que ce soit à cette femme si sublime qui l’invitait ? Elle rêvait d’embrasser ces seins généreux à pleine bouche, de descendre le long du ventre délicat jusqu’au pubis soigneusement taillé en une fine bande qui conduisait au bombé de lèvres exquises…
Kélia était figée, ne disait pas un mot, comme si elle avait quitté son corps. La splendide brune sourit.
La brune posa un pied sur le banc, le plus naturellement du monde, dévoilant un peu plus les plis nacrés de son sexe. Kélia bafouillait.
Devant l’air abasourdi de Kélia, elle continua :
Un sourire enthousiaste illuminait le visage de la brune, mais Kélia se sentait mal à l’aise. Quelle étrange façon d’envisager l’avenir !
Kélia se remémora la liste de noms… Oui, Gabrielle Newcastle, disparue au cours d’une mission… Encore sous l’effet de la surprise, elle tentait de reprendre pied mais ne pouvait détacher ses yeux de l’incroyable poitrine. Elle parvint cependant à serrer la main tendue.
La voix de Mac dans son conduit auditif l’interrompit :
« Pénible ? Oh non… » Kélia saisit les seins de Gabrielle à deux mains et les caressa doucement, les palpa tendrement.
Gabrielle lui retira son haut.
Gabrielle se leva, tendit la main à Kélia et lui glissa :
Commença un ballet qui aurait rendu fou de désir n’importe quel spectateur. Kélia avait jeté au sol le mini-short et avait suivi l’inconnue. Elles étaient si belles, se caressant mutuellement sous le jet d’eau tiède… Gabrielle faisait glisser entre ses doigts les pointes de seins de Kélia en transe. Elle l’embrassait dans le cou, lui caressait le creux des reins, empoignait ses fesses fermes et musclées. Des doigts aventureux prirent possession du sexe de Kélia qui feula de désir. Elle poussa Gabrielle à se coucher au sol, embrassa son ventre en se dirigeant lentement vers l’ouverture des jambes. Ses lèvres effleurèrent le pubis taillé et descendirent vers la vulve qui dégageait une odeur enivrante. Kélia déposa de petits baisers sur le clitoris tendu, fit glisser sa langue le long de la fente avant de l’y plonger doucement, puis revint au clitoris qu’elle lécha furieusement. La plantureuse brune se tortillait de plaisir alors que Kélia répétait sans cesse son mouvement.
Kélia, à quatre pattes au-dessus de sa partenaire, prit le vibromasseur et l’inséra doucement dans la vulve de Gabrielle qui s’ouvrait magnifiquement sous la poussée. La brune frémissante leva la tête vers l’entrejambe de Kélia et enfouit son nez dans le buisson, trouvant rapidement de la langue les chairs délicates qu’elle y recherchait.
Gabrielle récupéra le vibromasseur enfoui au plus profond d’elle-même et le remonta jusqu’au sexe de Kélia. Elle l’y glissa avec douceur, aidée par les sécrétions de l’espionne surexcitée. Elle entama une série de va-et-vient ponctuée de coups de langue sur le clitoris de Kélia. Sans cesser son mouvement, elle lui inséra lentement un doigt dans l’anus. Kélia, terriblement surprise, pensa « C’est vachement cochon ! » Avec le vibro, la bouche, le doigt, c’était trop ; elle allait venir ! Gabrielle sortit entièrement le vibromasseur et Kélia grogna de frustration, coupée dans son élan. Mais elle sentit l’objet se présenter à la place du doigt, et lentement se glisser dans son sphincter qui s’ouvrait comme si elle eût déjà une longue pratique de la chose. Le vibromasseur l’emplissait de ses vibrations, la langue avait repris son œuvre virevoltante sur son clitoris ; Kélia explosa de jouissance dans un orgasme extraordinaire.
Il lui fallut plus d’une minute pour retrouver ses esprits. Gabrielle la caressait doucement. Kélia retira le vibromasseur avant de le lécher et de l’introduire dans le sexe de la belle brune. Elle s’affaira à lui dévorer les seins et fit des va-et-vient rapides avec l’objet, jusqu’à ce que Gabrielle atteigne l’orgasme en hurlant :
Alors que la douche les inondait toujours de son eau tiède, elles restèrent longuement blotties l’une contre l’autre, se caressant les cheveux.
Kélia la regarda en se demandant si Gabrielle se foutait de sa gueule.
Gabrielle arborait un beau sourire confiant. C’était manifestement une femme heureuse et épanouie, ce qui troublait Kélia.
Sur plusieurs points, Gabrielle avait horriblement raison. Élevée en tant qu’espionne depuis la plus tendre enfance, prisonnière de son pouvoir que le gouvernement utilisait à ses fins propres, Kélia n’était pas plus libre que Gabrielle. Elle était bouleversée ; il n’était pas prévu qu’elle tisse des liens avec quiconque. On l’avait préparée à sentir les émotions contradictoires des gens qu’elle possédait, mais ses propres convictions avaient été ébranlées. Mais quoi qu’il en soit, elle n’était pas à l’aise avec cette idée d’élevage d’enfants. Il produisait probablement des familles dysfonctionnelles et des enfants manipulés, endoctrinés, modifiés génétiquement.
Gabrielle était partie. Songeuse, Kélia se regardait, nue, devant le miroir.
Lorsqu’elle l’appela par son prénom, outrepassant le protocole, il comprit qu’il devait passer en mode ami.
« Maintenant qu’il m’a vue faire l’amour, il me prend pour une proie facile ! Ce n’est pas parce qu’on se connaît depuis longtemps qu’il peut se permettre… » Kélia venait de réaliser qu’elle était toujours nue devant le miroir, offrant un spectacle provoquant à Mac. Elle alla se rhabiller.
Kélia resta sidérée, aussi effrayée que révoltée, et choisit de ne pas répondre. La révélation la laissait pantoise et écœurée. Mac, le seul humain qu’elle considérait comme de sa famille, pouvait envisager de faire exploser ses neurones ! Et au nom d’un prétendu état démocratique ! Quel salaud !
La révélation de Mac avait sur Kélia l’effet inverse de celui escompté. Sa vie, son absence de choix, ne valaient finalement pas mieux que la vie de la belle Gabrielle. Élever des centaines d’enfants n’était pas dans les plans de Kélia, mais cette perspective ressemblait plus à une vraie famille que ce qu’elle vivait. Elle était prise au piège.
~ Émilie ! Ou Kélia ? Comme tu veux… entendit-elle, sans pouvoir en découvrir la provenance. Ne t’inquiète pas, c’est Gabie. Je suis télépathe, une ancienne du projet Âme-Sœur canadien. Il n’y a que toi qui puisses m’entendre. Écoute, ne panique pas, mais je sais tout !
Kélia fut terrassée par un sentiment de détresse. Elle était dévoilée. La panique montait en elle. Elle avait du mal à respirer. Elle avait beau chercher, elle ne détectait personne autour. Il n’y avait pas une âme dans un rayon de quinze mètres.
~ Ne t’affole pas ! Je ne dirai rien. Je veux juste t’aider. J’ai entendu le major, tes implants… Il te faut juste un casque qui brouille la réception le temps qu’on les désactive. T’as qu’à venir chez moi ce soir. Keith pourra t’aider, il l’a fait pour moi.
~ Si je me parle en pensée, comme ça, tu le perçois ?
~ Oui.
~ Merde, tu m’as entendue parler de tes seins alors ?
~ C’est bon, Kélia, moi aussi j’adore tes seins ; il n’y a pas de quoi être gênée. Alors, tu viendras ?
~ Je ne sais pas, j’ai besoin de temps pour réfléchir. Ce monde me fait atrocement peur. Mais le mien aussi… J’ai l’impression de ne plus avoir de refuge nulle part !
~ Fais-moi confiance : ce sera ici, chez toi. Tu y seras bien.
~ J’ai peur, j’ai trop de questions, Gabie ! J’ai l’habitude de tout contrôler ; je me vois mal du jour au lendemain avec des enfants partout, élevés sans père…
~ Ce n’est pas un mode de vie pour tout le monde, mais comme moi tu es faite pour. Je te ferai rencontrer mes enfants. Tu verras, ils sont merveilleux. Ils ne sont pas orphelins, ils connaissent leurs parents. En fait, le rôle des parents ici est surtout affectif. Passer du temps avec nos enfants, on ne voit pas ça comme une corvée. C’est un privilège de les dorloter, tu comprends ?
~ Dis-moi, tes enfants, ils sont modifiés génétiquement ?
~ Pas du tout ! C’est pour ça qu’on choisit des gens aux propriétés génétiques favorables. On veut que ça reste naturel.
~ Et vous n’avez pas envie de changer d’air parfois ? Vous êtes toujours enfermés, non ?
~ Une fois que la confiance est établie, tu sors comme tu veux. La semaine prochaine, je serai sur une plage de la Jamaïque !
~ Bon… D’accord, je me planque jusqu’à ce soir, je sais pas encore où… Puis je vais tenter de trouver un moyen d’aller te voir.
~ Génial ! Je sais que tu as remarqué le conduit de ventilation dans les vestiaires. Comme tu t’en doutes, il est beaucoup plus gros au-dessus de la piscine. Tu peux y accéder par la salle de maintenance, face à la chambre 0643.
~ Attends, depuis quand m’as-tu démasquée ?
~ Dès que je t’ai vue. Je t’ai scannée, désolée. Ça fait partie de mon rôle ici de scanner les nouveaux. Normalement j’aurais dû appeler la sécurité. J’ai préféré te baiser !
~ J’apprécie cette délicate attention.
Kélia n’osait pas dire qu’elle avait surtout envie de recommencer des centaines de fois !
~ Moi aussi, j’adorerais. Des milliers !
Kélia se rendait compte qu’elle ne pouvait rien cacher à Gabrielle et trouvait ça plutôt gênant.
~ En effet, mais tu as droit à ton intimité, comme tout le monde. Je ne suis pas toujours en train de scanner les gens : il y a plusieurs choses que je préfère ne pas savoir ! Mais une fois que j’ouvre la communication, il n’y a pas de filtre… Eh oui, je vois que tu penses actuellement à un chevreuil qui fait du ski, juste pour me tester ! Par ailleurs, mes amis proches arrivent à ressentir lorsque je les scanne… Kélia, tu veux vraiment savoir ce qui est difficile à gérer dans ce mode de vie ? La jalousie. Au début, on croit que nos amants nous appartiennent ; mais ce n’est pas le cas. Ici, on apprend que si on est vraiment amoureuse, on accepte que l’autre puisse aimer d’autres hommes ou femmes, on veut son bien. Mais oui, ça prend un moment pour s’y habituer. Hommes et femmes ici sont superbes, il faut accepter que ceux qu’on aime puissent être tentés ! J’ai eu des hommes qui auraient voulu former un couple officiel et que je leur sois exclusive, mais ce n’est pas dans ma nature. Peut-être qu’un jour j’y songerai, mais maintenant je veux encore m’amuser !
~ Merci, Gabie, j’apprécie beaucoup ta franchise.
~ À ce soir, ma belle Kélia… J’ai envie de toi !
Quelle révélation ! Gabrielle était télépathe. Incroyable. Et cette splendide femme au cerveau unique et au charme à tomber avait envie d’elle… Kélia avait beau être complètement déroutée par toutes ces découvertes, elle jubilait. Elle déambulait dans le corridor à la recherche de la pièce de maintenance…
« Ouais, c’est ça ! se dit Kélia. Donnez-moi plutôt des raisons de ne pas vouloir changer de camp ! C’est génial : j’ai le choix entre deux formes d’esclavage ou la mort… » Pourtant, elle reprit paisiblement :
Intérieurement, la rage bouillait. « Une Québécoise d’élevage, oui ! »
Kélia fit face à la porte de maintenance. Elle ne sentait aucune présence à l’intérieur ; c’était parfait. Tout le système de ventilation s’y trouvait : il n’y avait qu’à ouvrir la trappe et y entrer. Merci, Gabie !
— oOo —
C’était comme ça qu’elle s’était retrouvée dans le conduit de ventilation au-dessus de la piscine. Après sa courte discussion avec le Major, il lui fallait maintenant attendre dans l’obscurité. Kélia sortit le vibromasseur de sa poche et le porta à son nez, à ses lèvres. Ça lui plaisait d’avoir un objet aussi intime de Gabrielle. « Oh, Gabie ! » Kélia se sentait devenir humide rien qu’à repenser à la somptueuse brune, et les coutures du petit short qui rentraient dans son intimité et venaient frotter son bouton ne faisaient rien pour faire baisser la tension. Il lui fallait penser à autre chose ; le mieux était de ne pas rester seule dans le noir, mais de se projeter dans un des esprits disponibles.
La piscine était occupée par cinq personnes, Kélia pouvait le sentir. Elle se projeta, choisissant son hôte au hasard. Elle se retrouva dans un homme, allongé sur le bord de la piscine. Un enfant juste devant lui battait des bras à la surface de l’eau.
Une femme non loin s’amusait avec trois autres bambins. L’ambiance était sereine, le tableau beau et touchant. Puis une sixième personne apparut à la porte :
Elle aida les enfants à sortir de l’eau et les embrassa.
C’était un magnifique moment familial. Un moment comme Kélia n’avait jamais eu la chance d’en vivre. Elle se sentait émue et un peu triste. Mais ce sentiment ne dura pas. Dès que les petits furent sortis, la femme se tourna vers l’hôte de Kélia. Elle était très grande, une jolie brune avec les cheveux aux épaules et des yeux en amande. Elle enleva le haut de son maillot et dévoila de jolis petits seins bien fermes.
Elle s’approcha et baissa le short de bain de l’hôte allongé sur sa serviette. Kélia baissa les yeux vers son membre qui durcissait. « Houlà ! Quel pénis ! » C’était un membre si respectable que Chélie eut besoin de ses deux mains pour le masturber. Une queue longue qui fut bientôt dure comme le roc. Dès que Chélie eut posé ses lèvres sur le gland, Kélia gémit. Les sensations masculines étaient si différentes ! La bouche s’activait autour de son sexe, salivant abondamment. Puis Chélie vint s’accroupir au-dessus de lui et écarta un peu son maillot, révélant une vulve adorable et rose. Mais ce n’est pas là qu’elle guida le membre dont elle s’était emparée. Kélia regarda stupéfaite le sexe énorme glisser entre les fesses de la fille qui descendait sur lui, s’empalant profondément. La sensation était intense ; Kélia sentait le pénis enserré dans un étau doux et soyeux. Kélia entendait Chélie ronronner de plaisir. « Il faudra que j’essaye ça avec un homme, un jour… » Sa partenaire s’activa et commença une furieuse chevauchée à laquelle il eût été difficile de résister si une autre femme n’était pas apparue au bord de la piscine. Kélia ne voyait pas son visage, mais avec ses énormes seins, ça ne pouvait être que Gabrielle. Elle ne portait comme vêtement qu’une ceinture à laquelle étaient suspendus plusieurs vibromasseurs. Elle s’approcha et fit un clin d’œil à l’homme.
~ Ça te plaît, être un homme ?
Kélia sursauta : Gabrielle pouvait donc l’entendre même lorsqu’elle était dans quelqu’un !
~ Il semblerait que oui !
Chélie, toujours active sur le sexe fiché dans son fondement, hurlait maintenant de plaisir. Un long spasme contracta tous ses muscles, serrant si brusquement la base de la verge de Kélia qu’elle faillit céder au jaillissement que réclamait le corps de Victor. Pourtant, ce qu’elle voulait, c’était autre chose… Chélie était maintenant immobile, assise sur lui, reprenant son souffle. Gabie s’adressa à elle :
« Oh ! se dit Kélia, dis oui ! Dis oui ! »
~ Je sais ce que tu veux, cochonne ! transmit Gabrielle à Kélia en faisant son plus beau sourire.
Kélia se sentait en plein délire ! Gabrielle avait lu en elle ; elle ne pouvait lui cacher le fantasme qui l’avait traversée. La brune plantureuse se pencha en se malaxant les seins, les compressant l’un contre l’autre et les roulant ensemble. Elle se mordilla elle-même les mamelons puis glissa la queue luisante entre ses gigantesques seins. La colonne de chair disparut entre les globes souples et fermes. Le va-et-vient était si excitant ! Kélia pouvait parfois voir son gland surgir contre la gorge de Gabrielle qui lui adressait un sourire absolument sublime.
~ Je n’ai jamais rien vu d’aussi excitant !
~ Attends d’éjaculer dessus, ma belle, tu vas jubiler.
~ Hum, je ne la savais pas si gourmande ! C’est très bon !
~ Attends, je prends sa place !
Kélia prit possession de Chélie et laissa Victor reprendre ses esprits. Ce dernier jubilait en voyant son pénis entre les gros seins de Gabrielle.
~ Oh oui, Kélia ! C’est tellement doux quand c’est toi, c’est trop fou !
Kélia goûtait Gabie avec une avidité incroyable. Non loin d’eux, autour de la piscine, d’autres couples et un autre trio – deux hommes sur une femme – se livraient à toutes sortes d’ébats. Kélia s’empara d’un petit vibro sur la ceinture de sa belle et le lui inséra doucement entre les cuisses.
La queue de l’homme toujours coulissant entre ses énormes seins, Gabrielle se mit à s’agiter frénétiquement le clitoris au-dessus du visage de Chélie.
Elle feula, le corps tendu comme un arc, puis vibra longuement, transmettant ses soubresauts à la queue de Victor toujours bloquée entre ses seins. Elle se détendit enfin et sourit en laissant échapper un dernier soupir de contentement.
Kélia se leva et prit les seins de Chélie entre ses mains pour les présenter à Gabrielle.
~ Tu aimes ses seins ? Ils sont mignons non ?
~ Ils sont bien, mais tu es la seule femme qui m’excite vraiment, Kélia.
Les deux copines glissèrent leurs lèvres le long du sexe de Victor, tendu à en exploser. Elles sucèrent chacune un testicule puis joignirent leurs langues en lui titillant le gland.
~ Ça a l’air trop bon, je vais en lui ! pensa Kélia.
~ Oh oui, vas-y !
En s’accaparant de nouveau le corps de Victor, Kélia retrouva cette sensation de raideur extrême à l’entrejambe. Les filles suçaient la queue tendue à tour de rôle, chacune tentant de la prendre encore plus profondément. Puis Kélia releva le corps de Victor devant les deux femmes à genoux et commença à se masturber au-dessus d’elles.
Gabrielle présenta ses fabuleux seins à deux mains, prête à tout recevoir ; Chélie serra sa poitrine, plus modeste, contre la sienne. Kélia lâcha un grand râle et éjacula longuement sur les deux femmes amusées de le voir dans cet état. De longs et intarissables jets de sperme couvrirent les deux poitrines.
~ C’est indescriptible, Gabie ! J’aimerais que tu puisses connaître ça !
~ Je te connais, toi : c’est déjà beaucoup.
Puis Kélia retourna dans son propre corps.
Elle ramassa de grandes traînées de sperme sur les seins de Gabrielle avec son index et inséra la semence dans son vagin. L’excédent alla dans sa bouche.
~ Merci, Kélia ; j’ai du sexe plusieurs fois par jour, mais je vais toujours me souvenir de cette fois-là !
~ Gabie ! Mon corps souffre… Je suis si excitée !
~ Pauvre Kélia ! Il faut attendre. La piscine ferme à minuit ; les lumières seront éteintes, tu pourras sortir. Le major ne devra alors rien voir ni entendre, tu dois mettre un bandeau : utilise ton tee-shirt et viens me rejoindre chambre 0622. J’ai prévenu Keith ; il désactivera tes implants cervicaux. Ensuite seulement nous soulagerons ton joli petit corps. Je te ferai découvrir des plaisirs que tu ne soupçonnes même pas !
~ Je viens d’éjaculer sur les énormes seins d’une femme sublime, c’est déjà une expérience peu commune pour une femme, non ?
~ Cette nuit, tu seras à moi ! Dans ton propre corps ! Et tu auras mes gros seins dans tes vraies mains ! À ce propos, ils plaisent à tout le monde, mais toi tu en fais vraiment une obsession ! J’adore qu’ils te plaisent à ce point… Un besoin maternel ? Une insécurité ?
~ Va savoir… J’ai hâte de posséder de nouveau un homme pour glisser entre tes seins et noyer ton visage de sperme… Après quoi je reprendrai mon propre corps pour te nettoyer de ma langue… Mes bouts de seins seront si durs qu’ils en écorcheront les tiens…
~ Ha-ha, il faudra que je demande à Charles de te laisser l’utiliser. Il a le plus gros pénis qu’on puisse trouver ici ; c’est monstrueux ! J’ai tellement hâte de mettre mon nez entre tes cuisses, Kélia ! Je veux ton petit corps contre le mien, toute la nuit…
~ Oui, moi aussi… mais sors de ma tête, maintenant, j’ai trop de trucs à me dire seule à seule.
~ À tout à l’heure, Kélia.
Kélia était conquise, bien déterminée à devenir la plus acharnée des jolies Zéfariennes. Elle avait trouvé en Gabrielle la femme de sa vie. Et coincée seule dans l’obscurité du conduit d’aération, frustrée, elle frottait ses cuisses l’une contre l’autre, faisant rouler la couture du petit short contre son intimité impatiente. Chambre 0622 ; plus que cinq heures à attendre…