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09/12/14
Résumé:  Mon patron compte sur moi pour l'organisation du séminaire annuel.
Critères:  fh fplusag extracon cocus hotel voir fellation cunnilingu -bourge
Auteur : Tito40      Envoi mini-message
Séminaire annuel

Ça faisait deux mois et demi que je ne dormais plus. À l’essai sur un poste de secrétaire général, j’étais au service du président. C’était mon premier emploi en sortant d’une grande école de commerce et je voyais là une chance de valoriser ma formation, ainsi que mes atouts linguistiques. Le patron est une terreur. Froid, cassant, exigeant et, qui plus est, beau mec, il écrase tout de sa classe. Il a aussi beaucoup de chance et il en joue.


Quand j’ai décliné l’invitation à la réunion annuelle de l’encadrement qui se tenait un week-end entier, il m’a regardé droit dans les yeux, me disant que ce n’était pas une option. J’ai donc dû annuler une sortie prévue de longue date avec mes potes.


Ma copine m’a largué dès le premier mois. Je rentrais tellement tard et partais tellement tôt que ça n’avait rien changé à ma vie de dingue. Sauf que mon linge sale s’entassait, et que le frigo était vide.


Ce séminaire, m’avait-on dit, est un moment convivial. Les conjoints sont invités. Des activités sont prévues pour ces derniers pendant que nous travaillons au plan stratégique.


J’étais chargé des invitations et de l’organisation. Sur la ligne qui me concernait, j’ai naturellement coché « néant » pour la case conjoint. 119 personnes au total. J’ai noté que le président serait accompagné de son épouse, Sandrine, que j’avais déjà vue en photo dans la presse locale.


Avec les invitations, j’ai envoyé les plans d’accès et les horaires à respecter. Arrivée au plus tard à 11 heures le samedi, et fin du séminaire le dimanche 17 heures après une réunion de clôture. Je savais qu’il allait encore me faire bosser comme un malade pendant que les autres se prélasseraient dans les installations de cet hôtel très bien équipé.


Et pour moi d’ailleurs ça ne durerait pas deux jours, mais trois. J’ai dû me rendre sur place le vendredi pour m’assurer que tout était en ordre, vérifier le matériel à disposition dans la salle, les menus, la liste des chambres, le planning des activités des conjoints, l’animation soirée, etc.


Je me suis fait peur au réveil en voyant dans le miroir mon visage ravagé. La fatigue. Des valises sous les yeux, le teint terne, je me suis dit que je ne tiendrais pas des années à ce rythme. Mais si je voulais faire carrière, il fallait que je réussisse, et c’était le meilleur endroit pour ça. Une belle boîte dirigée par un avion de chasse. Il fallait que je tienne.


Les invités sont tous arrivés en avance, y compris le président. Quand je suis descendu, il était installé au bar avec son épouse. Ils buvaient un café. Son épouse est magnifique en photo. En vrai, elle semble un peu plus âgée, mais infiniment plus classe. Il m’a semblé qu’elle n’était pas bien grande, fine, souriante, très peu maquillée. Quand je me suis dirigé vers eux, elle a été la première à me remarquer et j’ai senti dans son regard une chaleur que je n’attendais pas. Un regard mystérieux, profond, mutin, pétillant, qui m’a immédiatement mis à l’aise.


Son mari m’a enfin remarqué et s’est levé pour les présentations. J’ai été surpris par les fleurs qu’il m’a envoyées. Courageux, travailleur, intelligent, fidèle, honnête, j’en étais presque gêné. Je ne pouvais qu’apprécier, mais en même temps ça devait avoir un but commercial, tellement il est calculateur.


D’un naturel direct et peu influençable, j’ai assez mal vécu ces quelques instants. La présence de cette femme magnifique qui me regardait comme un chien regarde sa gamelle m’avait un peu déstabilisé. Je me faisais sans doute des idées.


Fort heureusement, une employée de l’hôtel est venue me chercher pour régler quelques détails ; j’ai pu ainsi m’éloigner de mon boss et de son épouse. Les minutes qui ont suivi, je n’ai pourtant pas réussi à me débarrasser de son image et de m’imaginer des choses incongrues.


Il en avait de la chance, ce mec. Il a tout pour lui. Un physique solide, une belle gueule, une autorité naturelle, un charisme certain, et surtout il réussit tout ce qu’il entreprend. Évidemment, il a épousé la plus belle des femmes, celle dont je pourrais rêver. J’ai sans doute ressenti une pointe de jalousie devant une réussite aussi insolente, mais c’est bien l’envie de lui ressembler et de réussir aussi bien que lui qui m’habitaient intimement.


Après son discours, très applaudi, nous nous sommes retrouvés devant le bar pour un apéritif avant de rejoindre la grande salle de restauration où j’avais fait des plans de table – 15 tables de 8 – dont une à laquelle nous ne serions que 7 puisque j’étais seul.


Alors que je discutais avec le directeur financier et son épouse et que nous vidions tranquillement nos coupes de champagne, j’ai senti une main me caresser le dos pour se joindre à notre conversation. Je m’attendais à voir un collègue et j’ai failli tomber à la renverse quand j’ai réalisé que c’était l’épouse du président qui venait de me toucher. « Puis-je me joindre à vous ? » Mon champagne ne voulait plus descendre et j’ai mis du temps à retrouver mon souffle. Son large sourire dévoilait une denture parfaite, et je sentais sa main posée sur mon bras m’électriser. Alors que je balbutiais comme un ado, la honte m’a pris en traîtresse. Il fallait que je me reprenne, que je fasse bonne figure. J’ai alors tenté de sourire, mais je devais avoir la mâchoire grippée.


C’est le directeur financier qui a répondu par un « Mais bien entendu, Madame, avec plaisir », me volant cette réplique qui ne venait pas. Et je n’ai rien compris, puisqu’elle est immédiatement repartie après l’avoir remercié. « Elle est con ou quoi ? Elle veut se joindre à nous, on dit oui, et elle repart en disant merci. Jolie, mais bizarre. Ah, ces bourgeoises… »


Je devais avoir le cerveau lent ce jour-là, et je l’ai réalisé quand nous sommes passés à table. Elle est venue se poser sur la chaise vide à côté de moi, me plongeant dans un embarras visible à ma couleur cramoisie. J’ai vu au loin la directrice du marketing prendre place à côté du président alors qu’elle devait être à une autre table. J’ai regretté un instant qu’on ne respecte pas mon plan de table, mais je sais faire contre mauvaise fortune bon cœur. Alors, puisque j’avais la chance d’avoir à mon côté la plus belle femme du monde, autant savourer.


Facile à dire.


Si au début tout le monde était un peu guindé en raison de sa présence, elle nous a vite mis dans sa poche. Elle rit à chaque blague, participe à toutes les conversations, sourit, questionne, et passent par son regard et ses gestes une large palette d’émotions. On a tous vite oublié qui elle était pour se délecter de ce qu’elle est : une femme simple et directe, drôle par moments, digne et droite.


Notre second contact avait été tactile, et ce côté « je te parle donc je te touche » m’avait surpris, bien sûr, mais comme ça a duré pendant tout le repas, j’ai fini par ne plus y faire attention. Mais quand c’est sa jambe gauche qui est venue effleurer ma jambe droite, j’ai eu comme un frisson. Maladresse ? Une fois peut-être, mais pas la seconde, pas la troisième. Elle me touchait de plus en plus souvent et ça ne pouvait qu’être volontaire. Si ça m’a pétrifié, ça m’a aussi ému. C’était le début de l’été et madame ne portait pas de collants ou de bas. Enfin, c’est ce qu’il m’avait semblé. Et sentir sa peau nue contre mon pantalon me faisait aussi ressentir une chaleur intense. Surtout que, petit à petit, il ne s’agissait plus de contacts fortuits, mais d’un contact permanent. Elle avait appuyé sa jambe contre la mienne et bougeait son pied de haut en bas, provoquant un frottement très doux. Elle me caressait. Et je n’ai rien fait pour qu’elle arrête. En même temps, je ne pouvais pas imaginer autre chose que le prolongement d’un comportement très tactile.


Les conjoints étaient pris en charge par des animateurs l’après-midi pendant que nous travaillions. Karting, spectacle, puis retour à l’hôtel pour profiter du hammam, du sauna, de la piscine, de la salle de sport. Pendant ce temps, nous étions en mode gamberge ; le président nous avait concocté un programme lourd, mais pas ennuyeux. J’ai eu du mal à me concentrer en repensant sans cesse à cette femme, à son contact chaleureux, à ses yeux, à ce que je pouvais imaginer de son corps. Et je regardais le président, me disant encore et encore qu’il avait une chance inouïe. J’ai dû me faire violence pour arrêter de penser à eux au lit. Mais ça m’a traversé l’esprit.


Nous avions quartier libre une heure avant le dîner et j’en ai profité pour aller faire quelques brasses. Alors que je nageais, j’ai vu madame sortir du sauna, une serviette autour du buste. Elle s’est arrêtée pour me regarder. J’ai bien cru que j’allais me noyer.


Elle s’est approchée du bord pour me parler et j’ai dû m’approcher. Accoudé aux margelles, j’ai relevé la tête. Elle était là, debout devant moi. Sa serviette n’arrivait qu’à mi-cuisses. De ses deux mains sur son torse, elle pressait cette serviette pour éviter qu’elle ne tombe. Elle me demanda simplement si j’accepterais qu’elle soit à nouveau à notre table le soir. J’ai mis du temps à répondre, partagé entre la bienséance qui consistait à la regarder dans les yeux, et mon instinct qui me commandait de regarder sous la serviette. J’ai évidemment accepté, avec très, très grand plaisir. Quand elle s’est tournée pour partir, j’ai laissé mon instinct piloter mes yeux qui se sont fixés sur ses jambes, sur ses cuisses, essayant de deviner ce que cachait cette putain de serviette. Sûrement un beau petit cul…


Pour le dîner, madame avait passé une tenue de circonstance. Sans être très « habillée », on voyait immédiatement que tout avait été choisi avec goût, et d’une coordination parfaite. Un maquillage très léger lui donnait un aspect infiniment naturel. Son chemisier blanc n’était pas opaque, et laissait deviner une lingerie noire à fine dentelle magnifiant une poitrine pas très grosse, mais de jolie forme. Sa jupe, blanche également, était de forme échancrée et ajustée. La matière devait être légèrement élastique, mais aussi très lourde. Ça tombait droit. Ses escarpins pointus à talons moyens renforçaient le galbe naturel de ses jambes légèrement musclées. La classe.


Le dîner s’est déroulé comme s’était déroulé le déjeuner, fait de caresses fortuites et désormais habituelles, et de contacts de sa jambe gauche. Je pouvais voir du coin de l’œil que sa jupe était légèrement relevée ; il m’était impossible de regarder directement, mais la tentation était grande.


Elle touchait aussi son voisin de gauche, mais il m’avait semblé tout de même qu’elle le faisait moins souvent qu’avec moi. Je me suis demandé si elle lui touchait aussi la jambe.


Alors que nous étions au dessert, j’ai senti son pied se glisser entre les miens. Cette fois, il ne pouvait plus s’agir d’un geste maladroit. Sa jambe venait maintenant au contact de l’intérieur de mon mollet, et j’ai senti clairement son pied caresser ma cheville. Elle avait dû quitter sa chaussure. Elle était en train de me chauffer grave, comme on dit.


Son mari est venu la chercher au milieu du dessert. Je me suis à la fois senti libéré et déçu. J’aurais adoré que ce contact perdure, fût-ce pour un temps, et sans en rien attendre de plus que le maintien d’une érection terrible dont elle m’avait fait cadeau.


Au terme du repas, les troupes se sont dispersées. Certains sont allés poursuivre au bar, à leurs frais, d’autres sont allés à leur tour profiter des installations de l’hôtel. Pour ma part, seul est crevé, j’ai rejoint ma chambre pour y prendre une douche rapide et me coucher.


J’étais endormi quand j’ai entendu frapper. Au début, j’ai cru que c’était dans mon rêve. Ça a insisté, alors j’ai attrapé et enfilé rapidement mon pantalon pour aller ouvrir. Je me demandais qui pouvait bien avoir besoin de mes services à cette heure avancée. En vrai, je ne savais même pas qu’elle heure il était.


Madame…


J’ai à peine eu le temps d’entrebâiller la porte que déjà elle me poussait vers l’intérieur pour la refermer derrière elle. Sans un mot elle a pressé l’interrupteur. Elle se trouvait juste sous l’éclairage de l’entrée, encore plus resplendissante que durant le repas. Elle est venue se coller à moi, et je dois dire que les minutes qui ont suivi m’en ont mis un coup sur la tête. Je suis d’un naturel décidé. En général, je comprends vite ; et avec les femmes – ou plutôt avec les filles, puisque je n’ai jamais couché avec une vraie femme – je suis toujours à l’initiative. Je sais ce que je veux, je le dis ou je le montre, et je le fais ou je le fais faire. Là, pas le temps. Elle m’a roulé une pelle d’anthologie et s’est immédiatement mise à l’œuvre pour faire tomber mon pantalon à mes pieds. Elle m’a poussé en direction du lit jusqu’à ce que je m’y retrouve sur le dos. Elle est restée debout devant moi, un doigt sur les lèvres pour me dire « Silence… »


Elle a ôté rapidement son chemisier. Il n’y avait plus de dentelle en dessous. Quand elle a descendu sa jupe, j’ai aussi pu constater qu’elle ne portait pas – ou plus – de culotte. Ses souliers sont restés au sol quand elle s’est avancée sur le lit à genoux entre mes jambes. Elle a saisi mon gourdin qui déjà me faisait mal. Elle m’a masturbé quelques instants avant de s’avancer à califourchon sur mon bassin pour diriger mon manche vers son sexe que je n’ai même pas eu le temps de voir. Elle s’est empalée, restant droite en se caressant les seins en même temps qu’elle montait et descendait sur un rythme lent. Les yeux fermés, elle ne s’occupait pas vraiment de moi. J’ai eu l’impression qu’elle ne voulait que ma queue en elle, qu’elle me considérait comme un sextoy, un vibro vivant. « En tout cas, me suis-je dit, elle aime la bite. » Elle serrait son périnée pendant la descente pour le relâcher une fois à fond, et le contractait à nouveau par saccades en remontant. Je ne voulais pas passer pour un gland – enfin, façon de parler – mais avec ce traitement, je risquais fort de ne pas tenir longtemps. Je sentais déjà la sève monter quand elle s’est interrompue. Elle ne s’occupait pas de moi en apparence, mais elle savait très bien ce qu’elle faisait. Elle était venue pour me baiser.


Elle s’est enfin allongée sur moi pour une étreinte bien plus tendre. Sa peau sur la mienne m’a fait découvrir une autre sensation. Elle était très chaude, sa peau était très douce. Sa sueur sentait bon ; sa bouche avait pris la mienne et laissait couler une salive que j’ai immédiatement adorée. Je la buvais avec délectation. Elle s’est mise à bouger lentement, tout en m’embrassant, ses mains sous mes bras. Elle me tenait les bras derrière la tête comme pour me dire qu’elle ne voulait pas que je la touche. Ses pieds tenaient fermement mes cuisses, de sorte que je ne pouvais pas bouger. Il fallait que je la laisse faire. Elle gémissait tout doucement à chaque fois qu’elle s’enfilait à fond, et soufflait à chaque montée. Puis son rythme s’est accéléré. Je ne sais rien d’elle, mais j’ai eu l’étrange sentiment de la comprendre, de savoir ce qu’elle voulait. Elle m’a guidé sans un mot. Mais je n’en pouvais plus. Une femme de cette expérience ne peut pas ignorer les signes qui annoncent la jouissance du mâle ; alors quand j’ai voulu m’extraire et qu’elle m’a serré plus fort en accélérant encore, j’ai compris qu’elle ne voulait pas s’arrêter. J’ai retardé comme j’ai pu mon orgasme, mais j’ai fini pas inonder son vagin. Ce n’était ni trop tôt ni trop tard, puisqu’au moment où j’ai senti mes premiers jets, j’ai aussi senti des spasmes puissants à la base de ma queue et ses dents me mordre dans le cou. Elle s’est tendue de tout son corps, puis s’est allongée sur moi de tout son poids.


Je n’osais ni parler ni bouger, et je crois que nous nous sommes endormis comme ça. Quand j’ai ouvert un œil, toujours ignorant de l’heure qu’il pouvait être, je suis resté comme un con à ne savoir quoi faire. Ma queue, bien que rabougrie, était toujours à l’entrée de son vagin. Dans cette position, je ne voyais pas grand-chose de son corps. Ses épaules lisses et soyeuses, le sommet de ses fesses qui semblaient bien fermes, sa crinière brune sans ordre et qui sentait si bon, l’odeur en général, faite de jasmin, de sueur et de foutre : j’étais le sujet d’un tableau de maître.


Je me sentais bien, dans une plénitude assez classique après avoir fait l’amour, renforcée par l’idée que je venais de baiser la femme du mec que j’admire, mon patron. Mais ça a peu duré. Rapidement, j’ai été pris par une forme de panique. Il devait la chercher dans l’hôtel. « Et s’il savait qu’elle est avec moi, s’il savait qu’elle est nue dans mon lit, que nous venons de faire l’amour, qu’elle est pleine de mon sperme ? »


Je l’ai sentie relever la tête. Elle s’est redressée pour m’embrasser. J’en ai profité pour essayer de la toucher, mais immédiatement elle a saisi mes poignets pour renvoyer mes bras derrière ma tête. Elle m’a regardé dans les yeux, puis s’est reculée. À genoux, les fesses sur ses talons, elle a posé ses mains sur mon torse, et à la manière d’une masseuse thaïe, m’a prodigué un massage doux et lent sur tout le corps. Elle n’a rien oublié, sauf mon popaul qui avait repris une taille et une raideur des grands jours. J’ai fermé les yeux, me laissant bercer par ces caresses sensuelles, espérant qu’elle n’allait pas laisser ma rigidité orpheline. Ma panique était passée. « Advienne que pourra… » Sa bouche est venue cracher sur mon gland, et j’ai compris que la suite serait aussi bonne. Jamais on ne m’avait sucé comme ça. Sans les mains. Elle n’a oublié aucun millimètre carré de peau avec sa langue, avant de me prendre en entier dans sa bouche chaude et humide. De ses mains, elle pinçait mes tétons pendant que sa bouche me pompait avec application.


J’avais relevé la tête pour la regarder faire. Quel magnifique spectacle qu’une femme qui suce avec autant d’envie… La pipe qu’elle m’administrait et cette vue féérique m’ont vite amené au bord de la jouissance, ce dont elle a dû se rendre compte sans que je ne dise quoi que ce soit.


Elle s’est redressée, s’est reculée, s’est allongée sur le dos, les jambes pliées et écartées.

Elle a tapoté le lit entre ses jambes, m’invitant ainsi à la rejoindre.


Je me suis jeté sur sa chatte béante. J’avais déjà mangé des chattes, avant ; mais là, j’avais l’impression de découvrir cet exercice céleste. Elle se caressait les seins pendant que je m’occupais de lécher son clitoris, de fouiller son vagin de mes doigts. Son intimité état une offrande totale, sans retenue. À chaque coup de langue je la sentais vibrer, se tortiller. Je n’avais toujours pas entendu un mot depuis son arrivée, mais ses gémissements valaient toutes les déclarations. Je crois qu’elle a joui plusieurs fois ; enfin, c’est ce qu’il m’a semblé.


Quand elle a tendu les bras, j’ai compris qu’elle me voulait en elle. Tout de suite. Dans ses bras, j’ai soudain eu du mal à distinguer nos corps. Nous ne faisions qu’un dans cette étreinte charnelle débridée. Plus j’accélérais le rythme, plus elle semblait en vouloir encore plus. Nos sueurs mélangées, nos baves mêlées, nous étions en fusion. J’étais comme dans un rêve, rêve qu’elle a interrompu en parlant pour la première fois, d’une voie saccadée, claire et suave :



Plus tôt, elle avait fait de moi ce qu’elle voulait, m’empêchant de me retirer. Dans cette position, elle avait besoin que je coopère, et n’avait pas trouvé d’autre moyen que la parole pour me dire ce qu’elle souhaitait. J’ai pris un plaisir immense à lui offrir ce plaisir réclamé. Quand elle m’a montré sa jouissance en me griffant le dos à sang, j’ai à peine retenu mon éjaculation pour enfin me libérer en elle, cherchant à ressentir chaque millimètre carré de sa peau et chaque cellule de son vagin en même temps que je jouissais. Une extase pleine, unique, animale.


Je me suis endormi. Je ne sais plus dans quelle position j’étais à ce moment-là, mais à mon réveil j’étais seul, en travers du lit, nu et frigorifié.


Il était 5 heures.


J’ai pris rapidement une douche avant de me loger sous la couette. Impossible de trouver le sommeil cette fois, les images et les sensations de cette soirée revenant en boucle me satisfaire, et la crainte des représailles qui allaient suivre si quelqu’un pouvait identifier celui qui avait baisé madame cette nuit. À 6 h 30 je me suis enfin levé pour aller au petit déjeuner prévu à 7 h, la peur au ventre.


La salle était déjà pleine de mes collègues silencieux avalant leur pitance. Madame était face à son époux cocu, le sourire aux lèvres. Ils parlaient à voix basse. Elle m’a regardé, m’a ostensiblement souri. J’ai vite changé de direction pour les éviter. Je n’ai rien pu avaler.


Les conjoints étaient attendus à 9 heures pour une excursion pendant que nous rejoignions la salle de conférence pour terminer nos travaux. La journée, pourtant studieuse, a ressemblé pour moi à un calvaire. J’éprouvais un sentiment prégnant de honte, et chaque fois que je croisais le regard de mon boss, j’étais au bord de l’arrêt cardiaque. Il ne pouvait pas ignorer que sa femme avait « disparu » une partie de la nuit, ni qu’elle sentait le sexe à plein nez à son retour à leur chambre. Que savait-il au juste ? Et à mon sujet ?


Nous avons terminé nos travaux à 16 h 30, juste quand les conjoints revenaient fatigués de leurs visites.


Le président, comme il est d’usage, s’est fendu d’un discours pour lever le séminaire.

Il a remercié collectivement les participants et leurs conjoints pour leur participation active et sympathique, discours très convenu ; mais quand l’épilogue est arrivé, j’ai eu l’impression d’être écrasé par les regards de mes collègues :



« Chacune… » J’ai eu une bouffée de chaleur en imaginant ce qu’il avait derrière la tête en disant ça.


J’avais hâte que tout le monde parte pour aller vomir. Saluant les collègues et leurs conjoints à la sortie de l’hôtel, je me voyais près du but. Puis arrivèrent le président et son épouse, radieuse comme toujours. Arrivé à ma hauteur, il empoigna ma main avec vigueur, et les yeux dans les yeux, à voix basse, son visage presque contre le mien, renouvela ses remerciements appuyés, terminant par « Et merci surtout pour Sandrine. »


Elle le suivait de près. À son tour elle me tendit sa main, approcha son visage du mien, et également à voix basse me dit de regarder dans la poche intérieure de ma veste, avant de tourner les talons.


Enfin dans les toilettes, j’ai découvert son string dans ma poche revolver, ainsi qu’une carte de visite portant son numéro de téléphone portable, et sur laquelle elle avait inscrit « Appelez-moi dès que vous avez cette note. »


Elle savait pertinemment que j’allais trouver sa carte dans les cinq minutes de son départ, et sans doute aussi que je n’oserais pas l’appeler alors qu’elle était avec son mari en voiture. Je décidai donc de lui envoyer un SMS :


J’ai trouvé votre cadeau et votre carte. Merci infiniment. Merci aussi pour cette merveilleuse nuit. Je suppose que c’était un accident ? Bien à vous.


La réponse est arrivée quelques minutes plus tard :


Je vous appelle.


Et en effet, mon téléphone vibra immédiatement.



Lundi matin, fidèle au poste, je suis arrivé le premier au bureau.

J’avais du mal à me concentrer.


Quand le comité de direction s’est terminé, le patron m’a demandé de le suivre dans son bureau. Pas le choix : j’allais devoir soutenir son regard.


Je me sentais quand même un peu merdeux. Assis face à lui, le bloc-notes ouvert, le stylo debout, j’attendais ses instructions.



Des mois qui ont suivi, je pourrais raconter chaque détail, mais il me faudrait des centaines de pages. Je me suis installé chez eux, au service de monsieur le jour, au service de madame à chaque fois qu’elle me le demandait. C’était en pleine nuit, au petit matin, le week-end, sous la douche, dans la cuisine, dans le garage, dans le salon, dans sa chatte, dans son petit cul, dans sa bouche. Son mari restait parfois là à nous regarder en se masturbant mais ne la touchait jamais. Il l’encourageait, me félicitait, m’engueulait quand je n’y allais pas assez fort.


Quand il était en déplacement nous dormions ensemble, nous endormant souvent « emboîtés » après une étreinte de folie. Dès le premier soir chez eux, alors que notre première nuit avait été silencieuse, elle avait beaucoup parlé, de façon assez crue mais aussi très claire. Elle disait ce qu’elle voulait : ça me simplifiait la vie et ça m’excitait terriblement.


En revanche, quand elle me demandait ce que je voulais, j’avais plus de mal. J’étais incapable d’exprimer mes attentes, mes envies, sans doute par peur de choquer. Alors elle précisait ses questions : « Voulez-vous que je vous suce ? Un doigt dans le cul, ça vous tente ? » Curieusement, ce qu’elle me proposait correspondait à chaque fois à ce que je n’osais pas dire.


En décembre, elle m’a embrassé alors que je partais au bureau, toujours gentille et souriante. Elle m’a dit que je pouvais rentrer chez moi dès ce soir, et espérer que j’avais apprécié ces mois ensemble. Je m’y attendais pour un jour ou l’autre, l’intensité de nos ébats s’étant un peu réduite. J’ai accepté en lui rendant son baiser et en lui passant une dernière fois la main entre les cuisses.


Mes collègues n’ont jamais rien su de tout ça, et le boss n’a jamais abordé le sujet au boulot. J’attends avec impatience le prochain séminaire pour la revoir, même si je n’en attends rien d’autre qu’un réveil de souvenirs encore frais.


Je me demande quand même si un jour j’aurais avec une femme, qui serait la mienne, des relations d’une telle intensité. J’en doute.