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Temps de lecture estimé : 22 mn
17/12/14
Résumé:  L'inspecteur Brouwer se rend au domicile de l'un des principaux suspects, tandis que son adjoint Grant va enquêter sur les lieux de tournage où travaillait occasionnellement Melinda.
Critères:  fh ffh 2couples fhhh collègues uniforme grossexe grosseins travail voir exhib vidéox hmast cunnilingu fsodo humour policier -policier
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Palmyra's murderer

Chapitre 04 / 04
Deux cadavres et des premiers pas au cinéma

Palmyra’s murderer – 04



Résumé de l’épisode 1 : Grant, un policier qui travaille dans la paperasse, dresse le procès-verbal de l’arrestation d’une dénommée Elyna Solberg, somptueuse jeune fille qui semble avoir déliré un soir de fête, après avoir trop bu. L’inspecteur Brouwer mène une enquête sur la disparition de prostituées dans le quartier chaud de Palmyra. Il n’a que peu de pistes sérieuses, et seulement deux adjoints, Wunkel et Gordini. Quelques hommes en plus ne seraient pas un luxe pour aller fouiller le vieux centre-ville. Il fait alors appel à Grant, que le travail d’inspecteur a toujours fait rêver.


Résumé de l’épisode 2 : Brouwer et Grant partent enquêter chacun de leur côté dans le quartier chaud, vitrine sordide des nuits glauques de Palmyra, à la recherche d’informations sur Melinda Falken, la dernière disparue. Grant, draguant l’endroit où la jeune femme a été vue pour la dernière fois, entre dans un bar, « Le sang chaud », pour tenter d’y glaner quelques renseignements. Brouwer, quant à lui, va questionner une certaine Marjolia, célèbre prostituée de Palmyra, se disant que si quelqu’un a entendu parler de quelque chose, ce doit être elle. Mais tant Brouwer que Grant reviennent plutôt déçus ; l’enquête piétine.


Résumé de l’épisode 3 : L’inspecteur Gordini a fouillé l’appartement de Melinda. Il a découvert un carnet d’adresses où manquait une page arrachée à la hâte. Sur son répondeur, un message étrange d’un certain Lane, et deux de Hans, qui semble être le patron du bar « Le sang chaud », où se trouvait Grant, par hasard, la nuit précédente, et où il apparaît finalement que Melinda bossait au black. L’inspecteur Wunkel s’est rendu chez le dénommé Lane, mais n’a donné depuis aucune nouvelle et est injoignable. En allant à nouveau fouiller l’appartement, Brouwer et Grant apprennent qu’un homme se faisant passer pour un policier est venu aussi explorer le studio de Melinda. Ils découvrent ensuite que la jeune femme tournait également des films X sous le pseudo de Melixa pour une boîte nommée Eden Features. Brouwer finit aussi par trouver la page manquante du carnet, ainsi qu’une sorte de journal intime. Brouwer et Grant se séparent : le premier file chez Lane, tandis que son adjoint va enquêter chez Eden Features.




__________________




La voiture de l’inspecteur Brouwer s’arrêta au 78, Carrousel Boulevard, devant une luxueuse résidence. Il était presque onze heures du matin et Brouwer n’avait pas dormi depuis plus de vingt-quatre heures. Il fut tenté de piquer un petit roupillon en allongeant le siège mais il se reprit aussitôt, saisit un revolver au fond de la boîte à gants, en vérifia le chargement et sortit du véhicule. Il fit quelques pas devant la demeure, observant de loin s’il décelait quelque chose d’anormal, puis il entra sous un porche fleuri. Le jardin était magnifique, grand, chargé, mais bien entretenu. Et la maison était plus que fastueuse. Il alla jusqu’à la porte d’entrée et frappa fort avec la crosse de son arme, puis la rangea. Une voix de femme résonna assez vite à travers le bois épais.



La voix avait un fort accent slave. Brouwer farfouilla dans ses poches à la recherche de sa carte professionnelle qu’il présenta à quelques centimètres du judas. Une jeune femme blonde magnifique (et merveilleusement roulée, pensa le policier) lui ouvrit finalement la porte.



Brouwer avait bien une idée, mais il se contint et préféra continuer son enquête :



Toujours sans nouvelles de Wunkel et commençant à en être sérieusement inquiet, l’inspecteur décida d’orienter la discussion vers ce sujet. De sa voix lente et grave, il reprit :



L’inspecteur Brouwer soupira et hocha la tête. Les infos commençaient à se recouper, et les pièces à s’emboîter. Il sortit un petit carnet et un stylo d’une de ses poches et s’empressa d’y griffonner ce qu’il venait d’apprendre.



Elle saisit un trousseau de clefs, sortit du hall et, passant devant Brouwer qui la suivit en regardant ses fesses, se dirigea jusqu’à une construction attenante à la maison, qui semblait être un vaste garage. Elle en ouvrit la grande porte et eut soudain un mouvement de recul.



Brouwer comprit instantanément.



Il entra dans le hangar, talonné par la jeune femme alarmée. L’odeur était horrible et lourde, mais pas encore très forte. À l’intérieur du garage étaient rangées, alignées en épi, quatre voitures de luxe et une autre place était vacante. Cherchant d’où provenait la puanteur, Brouwer s’avança jusqu’à une grosse Mercedes noire.



Elle courut jusqu’à la maison. Brouwer eut une moue de dépit :



La jeune femme revint avec un nouveau trousseau qu’elle tendit à l’inspecteur. Il s’en saisit et s’approcha de l’arrière de la berline.



Brouwer ouvrit le coffre d’un geste franc, jeta un œil à l’intérieur et détourna impulsivement la tête, écœuré par le spectacle et l’odeur. La femme se mit à hurler et recula en geignant, puis défaillit soudain et s’écroula à côté du policier sans que celui-ci ait eu le temps de la retenir. Il regarda à nouveau et plus précisément ce que contenait le véhicule.

Le corps à l’arrière de la voiture n’était certainement pas celui de Wunkel, mais c’était un cadavre, voilà qui était certain. Un cadavre de plus. Ça commençait à faire beaucoup. Brouwer s’agenouilla à côté de la jeune femme livide.



Soit c’était le corps de Lane, soit ça faisait de ce dernier le suspect numéro un de toute l’enquête.



Il lui tapota le visage à plusieurs reprises. Elle ne réagit pas. Il la prit avec difficulté dans ses bras et la porta à l’extérieur du garage, puis jusqu’au seuil de la maison. Il entra et poussa une porte derrière laquelle il trouva, au sein d’une immense salle de séjour, un canapé où pouvoir la déposer.



Elle entrouvrit un œil et se releva d’une saccade, puis se mit à pleurer en baragouinant quelque chose d’incompréhensible dans une langue que Brouwer estima trop gutturale. Mais il attendit poliment qu’elle eut terminé avant de demander si le corps était bien celui de son mari. Elle le devança, toutefois, achevant finalement d’une voix désespérée :



Brouwer lui prit doucement la main et lui dit simplement :



Après un poli silence larmoyant, il reprit :



La jeune femme acquiesça vaguement et Brouwer s’empressa d’aller décrocher.






***




Grant était venu à pied jusqu’à Palace Square ; ce n’était qu’à quelques centaines de mètres du studio qu’occupait Melinda Falken, la dernière disparue. Celle-ci tournait des films X sous le pseudonyme de Melixa pour Eden Features, dont le siège se trouvait ici, à Palace Square. À quelques mètres sur sa gauche, le numéro 16. Une petite plaque dorée signalait sobrement : Eden Features, société de production. Il jeta un œil à l’intérieur, à travers la porte d’entrée vitrée. Au beau milieu d’immenses plantes vertes se devinait un large bureau où une femme semblait travailler. Il entra et reçut une bouffée de chaleur ; il salua la secrétaire en s’approchant de son desk.



La femme donna à Grant l’impression d’une pornstar à la retraite. Pas très vieille, mais usée, pensa-t-il.



Il hésita un instant. Il s’était demandé s’il devait avouer être flic et poser brutalement ses questions, ou s’il devait feinter, mais il n’avait pas tranché jusque-là. Devant le regard insistant de la secrétaire, il opta pour la seconde solution :



La femme le regarda encore instamment, attendant visiblement qu’il poursuive. Mais Grant resta silencieux.



Le tournage… Grant hésita.



La secrétaire ne paraissait pas plus étonnée que ça.



Elle avait l’air d’attendre qu’il donne un nom. Le premier qui lui vint à l’esprit fut celui qui le hantait depuis quelques jours dès qu’il pensait cul :



La femme décrocha son téléphone et appuya deux touches.



Elle reposa le combiné, puis tendit la main pour désigner le large escalier ouvert au bout du hall.



Grant monta rapidement les marches, un peu nerveux. C’était peut-être une bonne façon de glaner quelques informations supplémentaires, mais jusqu’où devait-il jouer la comédie ?



« Ce bureau est encore plus bordélique que celui de l’inspecteur Brouwer ! » pensa ce dernier en pénétrant dans une petite pièce remplie de paperasses, de cassettes, de matériel vidéo, et de posters pornos. Sur un fauteuil en cuir, appuyé en arrière, un type en chemise rococo débraillée exhibait fièrement son torse velu.



Le policier l’aurait bien souhaité, en effet, mais sur les deux seules chaises s’entassait un bordel sans nom. Il déposa tout ce qui s’empilait sur l’une en équilibre sur ce que soutenait déjà l’autre et s’installa en écoutant le type.



Le type se racla la gorge dans un bruit atroce et toussa ses glaires épaisses.



Le policier se trouva con. Il ne s’était pas attendu à ça. Et difficile maintenant de faire marche arrière. Sans un mot, il se leva et s’exécuta.



« Combien de quoi ? » se demanda un instant le jeune homme avant de comprendre qu’il s’agissait de la taille de sa queue.



« Bonne question. Quand ? Et surtout, avec qui ? » Un projet fou était en train de s’insinuer à l’esprit de Grant. Elyna Solberg. Et s’il parvenait à utiliser la jeune femme en couverture… Il pourrait peut-être la convaincre en lui proposant d’effacer tout son dossier.






***




À dix-huit heures, dans le bureau de Brouwer, les trois enquêteurs étaient assis, épuisés, les coudes posés sur un recoin de table. Ils faisaient le point sur la situation pendant que mademoiselle Penelope se redressait d’entre les jambes de Gordini.



En refermant sa braguette, il attrapa un journal et se cala en arrière dans un des fauteuils.



Brouwer, consterné, observa l’un après l’autre ses deux adjoints avant de se lever.



Il lança un regard amusé vers Grant.



Brouwer soupira. En se servant une tasse de café, il grommela :






***




Le plan incroyable de Grant avait finalement fonctionné. Elyna Solberg, désespérée de sa mésaventure de la nuit où le policier l’avait enfermée, était prête à tout pour faire disparaître de son dossier les éléments qui s’y trouvaient. Elle avait d’abord proposé au jeune homme de le payer, puis de le sucer, et quand il l’avait sentie à point, il lui avait offert de travailler pour lui. Sur le principe, elle était contre, mais elle fut presque amusée lorsqu’il lui expliqua de quel genre de travail il s’agissait. Et finalement, comme elle était de toute façon prête à le sucer (après tout, il était plutôt pas mal), autant faire d’une pierre deux coups : tout effacer de son dossier et se faire un peu de fric. Sucer des bites devant une caméra n’était pas de nature à effrayer Elyna Solberg.


Grant passa la prendre le lendemain matin, le 14 octobre, à neuf heures quarante. Elle s’était faite belle, et habillée de façon provocante. Elle était très excitante, et le policier se fit la remarque qu’Eddie Stampano serait sans aucun doute ravi et pardonnerait bien vite l’absence de Melixa. Il lui fit signer son contrat, et elle monta dans la voiture à ses côtés.



Elle passa sa main entre les cuisses du jeune homme. « En effet, se dit-il, pas trop stressée. »



Elyna Solberg pouffa.



Ils ne parlèrent finalement que peu pendant le court trajet. Grant lui redonna seulement les consignes élémentaires : elle s’appellerait Elyna Grant et lui Isaac Solberg (cela amusa beaucoup la jeune femme que le policier ait donné ce nom à la secrétaire d’Eden Features), et elle ne devait jamais faire la moindre allusion à leur travail.


Lorsqu’ils entrèrent dans les locaux de la société, Grant réalisa tout de suite qu’il y avait quelque chose d’inhabituel. Beaucoup de monde, qui allait et venait. Plusieurs filles au look de pornstar étaient en larmes.



Grant se garda bien d’avouer qu’il était déjà au courant, et Elyna Solberg prononça avec civilité de vagues condoléances.



Et comme le policier l’avait prévu, Eddie Stampano poussa en effet un hurlement de victoire en apercevant la créature à son bras.



Elyna Solberg sourit poliment en s’asseyant dans une pose provocante sur le coin du bureau.



Grant haussa les épaules.



Il s’interrompit. Elyna Solberg avait relevé sa jupe et venait de passer ses jambes par-dessus le bureau pour les poser sur les cuisses d’Eddie Stampano, dont les yeux ne se détachaient plus du corps somptueux qui lui était exposé.



« La même chemise qu’hier, pensa Grant. Si on doit baiser tous les trois, j’espère que ce type va aller prendre une douche. » La provocante jeune femme branlait le réalisateur avec ses pieds à travers son pantalon en skaï.



Grant, qui avait d’abord senti monter sa bite, sentait désormais monter l’embrouille.



Et il sortit en refermant la porte. Elyna Solberg reprit sa pose aguicheuse et le policier devait faire des efforts pour ne pas lui sauter dessus. Du coup, il lui parlait de son enquête. Cela lui changeait les idées.



Mais il s’interrompit. La porte s’ouvrait. Une superbe jeune femme entra, encore plus maquillée qu’Elyna Solberg, vêtue de façon au moins aussi provocante et perchée sur des talons d’une hauteur qui impressionna le policier.



L’élève-inspecteur termina dans sa tête la phrase qu’il allait prononcer quand elle était entrée : « Ce qu’il faudrait c’est pouvoir parler avec une fille dont elle était proche. » Peut-être celle-ci serait-elle la bonne…



À défaut d’être la bonne, en tout cas, elle était bonne. Elle aussi. Et de la voir s’approcher du bureau où la jeune femme tortillait toujours du popotin pour lui toucher les fesses et palper ses seins fit monter d’un cran supplémentaire la bite du policier.



Sa voix nasillarde et lente était pénible. Même Elyna Solberg en fut agacée et décida que le mieux était de la faire taire en lui roulant une pelle. Mais Grant, tout impressionné qu’il fût, poursuivit :



Le nom fut comme une étincelle pour la mémoire du policier : il en était sûr, ce nom figurait au beau milieu d’une dizaine d’autres sur la page arrachée du carnet de Melinda Falken. Alors qu’il y réfléchissait, le truculent Eddie Stampano réapparut. En découvrant les filles qui commençaient à se peloter, il se félicita qu’elles aient déjà fait connaissance. Il invita alors tout ce beau monde à le suivre jusqu’au studio numéro trois, vers lequel, suivi par deux autres types, il poussa dans le couloir un chariot surmonté d’une impressionnante caméra.





***




Brouwer, assis à son bureau, restait sceptique en parcourant pour la énième fois les dernières pages du petit cahier qu’il avait trouvé caché dans l’appartement de Melinda Falken. La plupart des événements qui y étaient contés, même s’ils parlaient de cul, étaient plutôt anodins : quelques détails sordides sur ses clients d’un soir, ou bien le récit du tournage d’une scène porno, ou encore ses impressions après une soirée au Sang Chaud qui s’était terminée dans les bras d’un type ou parfois de plusieurs. Mais il y avait cette dernière page, qui ne cessait de titiller l’esprit vif et fouille-merde de l’inspecteur.


Melinda y avait griffonné d’une écriture visiblement hâtive ; en quelques lignes, elle expliquait que suite à ce qui s’était passé au studio, elle avait cherché des indices, mais elle avait peur d’avoir été vue. Quel studio ? Quels indices ? En toute logique, le policier se dit qu’il s’agissait certainement des lieux de tournage d’Eden Features, et que les indices pouvaient être ces noms écrits sur la page arrachée du carnet qu’il avait également découverte dans l’appartement de la disparue. Il relut cette liste, essentiellement des noms de femmes, et peut-être même des pseudonymes, sans doute ceux d’actrices pornos. La recherche qu’avait menée sa secrétaire sur les fichiers de renseignements n’avait évidemment rien donné.


Il en était là de ses réflexions lorsque la sonnerie du téléphone le sortit brusquement de sa douce torpeur. Bordel ! Il avait pourtant demandé à ne pas être dérangé ! « Allô ! » aboya-t-il en décrochant le vieux combiné. Il écouta un moment, et ses traits parurent se tirer peu à peu, puis il soupira en se frottant le visage de sa main libre. « Très bien, j’arrive. » finit-il par dire. Il coupa la communication, avant de composer un autre numéro.






***




S’il ravissait globalement Elyna Solberg, le tournage de la scène n’était pas des plus agréables à Isaac Grant. Les multiples pauses, où il devait s’interrompre de pénétrer la sculpturale Vaniliya et conserver son érection pendant qu’Eddie Stampano extirpait sa grosse queue du cul époustouflant de l’apprentie enquêtrice pour venir ajuster ses caméras, ne convenaient guère au policier. Et les objectifs, les regards lourdauds des deux collègues du réalisateur-acteur qui se paluchaient mollement dès que l’action reprenait, les conneries de toute première classe que déclamait l’actrice chevronnée de sa voix criarde aussitôt qu’on ne tournait plus, tout cela nuisait à l’évidence à ses performances.


Déjà, depuis le début, ça n’avait pas été comme prévu. Eddie Stampano, en découvrant le corps d’Elyna Solberg lorsque celle-ci s’était déshabillée, avait commencé par modifier le script : ce serait finalement lui son partenaire, et Grant s’accouplerait plutôt avec Vaniliya. L’ensemble, avait jugé l’expérimenté réalisateur, serait plus harmonieux. Et désormais, ces pauses pénibles… Le policier se demanda si le métier d’acteur lui conviendrait réellement.



Ces dernières explications achevèrent définitivement l’enthousiasme de Grant, qui dut finalement intervenir :



Lorsqu’il se fut retourné et eut constaté l’état de flaccidité dans lequel se trouvait l’acteur qu’il venait d’engager, le réalisateur soupira longuement. Mais son professionnalisme lui dictait de prendre rapidement une décision. Il avait deux possibilités : le faire remplacer au pied levé par un de ses assistants, ou bien modifier le script. Il opta pour cette dernière solution.



Et sa queue toujours gonflée, il s’avança au milieu des deux jeunes femmes, posant une main sur chaque croupe. Grant soupira en observant encore une fois les quatre gros seins qui s’agitaient déjà de nouveau, mais constata rapidement que son sexe resterait mou sans doute un bon moment. Il décida qu’il ne serait finalement jamais acteur porno, et vint prendre son slip abandonné sur une chaise pour se rhabiller ; mais un des cameramen se retourna pour lui faire signe de ne pas faire de bruit, et il soupira une troisième fois lourdement.


Elyna Solberg savourait pleinement les différentes expériences de ce tournage. Être à la fois léchée par la belle Vaniliya et sodomisée par Eddie Stampano lui plaisait beaucoup. Elle avait d’abord eu un peu peur que sa grosse queue lui fasse mal, mais la dose de lubrifiant qu’il avait utilisée aurait sans doute suffi à lui faire glisser une batte de base-ball dans le cul. Et deviner les deux cameramen se branler doucement derrière leurs appareils l’excitait encore.


Toutefois, même si elle savourait tout cela, elle n’oubliait pas sa mission. La conscience professionnelle était une des qualités d’Elyna Solberg, et les déboires de son coéquipier tout autant que l’émoi que lui procurait la vision des deux types qui l’observaient venaient de lui donner une idée. Elle échafauda un plan qui lui permettrait de joindre l’utile à l’agréable. Tournant la tête sur le côté pour s’adresser à Eddie Stampano qui lui malaxait les seins en ahanant, elle dit d’une voix suppliante :



Au fond de lui, sans cesser de la sodomiser vivement, il se dit que putain, cette salope était une vraie cochonne ! Mais s’il y avait une chose à laquelle il tenait, c’était à sa marque de fabrique pendant ses films. Pas question que cette pétasse de Vaniliya et ce connard d’acteur à la bite molle touchent à ses caméras. Il prit le parti de couper la poire en deux : okay pour faire tous les trois sa fête à la petite bombe, mais il réglerait lui-même ses caméras en plans fixes, un large et un rapproché.


Après s’être relevé en extirpant une fois de plus sa grosse queue du corps d’Elyna Solberg, il expliqua à tous les participants qu’il avait de nouveau décidé de modifier le script. Mais Vaniliya fut plus difficile à convaincre :



La comédienne se releva en maugréant pendant que les deux assistants d’Eddie Stampano se déshabillaient. Elyna Solberg fut quelque peu déçue en découvrant leur bite, mais elle décida de faire contre mauvaise fortune bon cœur, et s’agenouilla en se caressant la poitrine et en passant sa langue sur ses lèvres pour achever de les convaincre de la rejoindre. Ainsi, pensait-elle, Grant pourrait entamer une discussion avec l’actrice qui avait côtoyé la disparue.



Mais la jeune apprentie enquêtrice savait que la réussite de leur mission dépendait d’elle, et, consciencieuse, elle continua scrupuleusement de se caresser, pour le plus grand plaisir du réalisateur et de ses compères.



Bien que la pensée de devoir subir les grincements crispants de sa voix horripilante n’emballât pas outre mesure le policier, Grant ne pouvait laisser passer pareille occasion.



Et tandis que cette dernière faisait connaissance avec deux nouveaux sexes, il attrapa ses vêtements et sortit à la suite de l’actrice agacée, contemplant ses fesses grandioses tout en se disant que finalement, sa vigueur reviendrait peut-être plus vite que prévu. Enfin, si toutefois elle ne lui parlait plus de ses problèmes digestifs.




À suivre…