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n° 16550Fiche technique13407 caractères13407
Temps de lecture estimé : 9 mn
18/12/14
Résumé:  Mon mari me laisse trop de liberté. Son absence de jalousie confine à l'indifférence.
Critères:  fh couple extracon cocus vengeance dispute pénétratio fsodo -couple -couple+h
Auteur : Tito40      Envoi mini-message
Sois jaloux, s'il te plaît !



J’aurais aimé qu’il me stoppe dans mes élans. Pas à chaque fois, non, mais de temps en temps quand même. Dans ma petite tête a germé un poison subtil, me mettant chaque jour davantage moralement en difficulté. J’avais beau me dire que notre pacte était clair et notre relation solide, je ne pouvais m’empêcher de tester ces sentiments obscurs qui m’envahissaient.


Mon mari n’est pas libertin : il est libertaire. Et il ne connaît pas la jalousie. Jamais. Je n’ai reculé devant aucune provocation, allant jusqu’à hurler bien plus fort que mon plaisir réel quand un amant me faisait jouir devant lui, juste pour qu’il soit jaloux, mais rien n’y a fait.


Il m’a poussée dans les bras d’un de ses collaborateurs qui a fini par s’installer dans la chambre d’amis. Je trouvais ça très amusant d’avoir un sextoy vivant à la maison. Bien vivant d’ailleurs. Je pouvais lui demander tout et n’importe quoi, il était toujours partant. Un boy. Si j’avais juste envie de tendresse, je pouvais compter sur lui pour me cajoler jusqu’à ce que je sois rassasiée. Si je voulais du sexe brutal, il acceptait les jeux de viol ou de contrainte. Et il savait tout faire très bien. Je prenais un pied terrible à chaque fois. Mais savoir mon mari uniquement spectateur me laissait un goût amer. J’ai réalisé, après trois mois de débauche, que depuis que ce garçon était à ma disposition à la maison, mon mari ne m’avait pas fait l’amour une seule fois.


Avait-il encore envie de moi ? Avait-il une maîtresse ? Était-il blasé, usé ? Des questions qui me taraudaient en permanence.


Un soir je me suis ouverte sur mes doutes, mais il a feint de ne pas comprendre. Il ne voulait que mon plaisir et mon extase, et ça suffisait à le combler. Et comme il savait que je prenais encore plus de plaisir à me savoir regardée, il supposait que j’étais comblée. Il m’a promis de prendre mes remarques en compte, m’a baisée tendrement juste après, puis plus rien. Alors un matin j’ai demandé à Florent de prendre ses affaires et de ne pas revenir. Il n’a pas discuté. Sans doute avait-il lui aussi compris que nous étions à la fin d’un cycle ; il n’a pas insisté.


Le soir, à son retour, mon mari a été étonné. Mes explications semblaient s’évaporer à mesure que je les énumérais, entendues mais pas comprises. Nous avons repris une vie pépère. Monsieur était fatigué ou n’avait simplement pas envie. J’avais la confirmation de mes doutes : il n’avait plus envie de moi, ou plus exactement il préférait que quelqu’un d’autre me veuille dans son lit.


J’ai eu peur de le perdre.


Son absence de jalousie était un élément essentiel pour notre bonne entente ; mais là j’en avais besoin, de cette jalousie. Au moins d’un peu. Rien, ça ne faisait pas assez.


Je me suis mise à sortir sans le prévenir. J’allais voir des copines, faire les magasins, l’important était de traîner et rentrer tard. À mon retour, il attendait que je lui raconte, mais je restais évasive. J’étais allée me promener. Point. J’affichais l’air détaché mais coupable de quelqu’un qui a quelque chose à cacher. Eh bien là non plus, aucune réaction. Et en plus il respectait aussi mon souhait de ne rien dire. C’en était trop.


Il fallait que je le fasse craquer.


Une fois par trimestre, je l’accompagnais à l’issue d’une réunion du Medef pour un dîner. Jacques s’entend assez bien avec ses collègues patrons, mais il y a deux exceptions : un publicitaire exubérant et prétentieux, et un concurrent qui dirige une boîte plus grosse que la sienne, mais surtout qui n’hésite pas à graisser des pattes pour réussir. Celui-là, mon mari le déteste. C’est sur lui que j’ai donc décidé de miser pour le faire sortir de ses gonds.


Pendant l’apéritif, je suis allée le saluer. Je suis restée un long moment avec lui à discuter, lui faisant ostensiblement sourires et courbettes. Jacques est resté à distance. Je croisais de temps à autre son regard, enfin devenu noir. Je touchais au but. Ça l’agaçait de me voir avec lui. De plus, Yves, le concurrent, était venu sans son épouse et il me semblait bien lui plaire. Au moins un peu. Ou était-il simplement poli ? Voire ravi de faire les yeux doux à l’épouse de son meilleur ennemi ? Toujours est-il que quand il m’a tendu sa carte de visite, je me suis empressée de la mettre dans mon sac en lui promettant de l’appeler.


Jacques a souhaité partir juste après le dîner. Du coup, je n’ai pas pu revoir Yves et j’ai trouvé ça fort dommage. Dans la voiture, il m’a semblé ressentir un petit agacement de Jacques. Il avait été embarrassé de me voir parler avec Yves devant tout le monde. J’ai enfoncé le clou en lui disant qu’il m’avait donné une carte de visite ; j’aurais adoré qu’il m’ordonne de la jeter. Je l’aurais fait. Mais il n’a rien demandé. Et j’aurais aussi adoré qu’il me baise en rentrant. Mais là aussi j’ai été déçue.


Tous les soirs de la semaine suivante, je suis rentrée à pas d’heure. Jamais avant 1 h 30. Jacques est resté calme sans me harceler avec des questions que j’aurais pourtant souhaitées. Rien. J’avais de plus en plus envie d’appeler réellement Yves, mais je repoussais l’échéance.


Le samedi soir, je suis sortie avec des amies. Bon resto suivi d’une boîte à une cinquantaine de kilomètres de chez nous. Du coup, nous avons pris des chambres dans un hôtel pour nous reposer avant de rentrer. Je me suis fait draguer toute la soirée mais je n’avais pas envie d’une partie de jambes en l’air. Je n’ai accepté que quelques baisers et quelques mains au cul ; ça ne fait jamais de mal, mais rien de plus.


En rentrant à midi le dimanche, j’ai trouvé Jacques assis dans un fauteuil du salon, le regard noir. Il ne s’était pas rasé, ce qui est rare pour lui. Je suis venue l’embrasser mais il a tourné la tête. Enfin il réagissait.



Enfin il montrait un peu de jalousie. J’affichais un air surpris. La fille mécontente que son mari ne lui fasse pas confiance. La chieuse qui ne comprend pas les questions. Mais intérieurement j’étais heureuse qu’enfin il me montre son instinct de propriété. C’était le moment.



Jacques s’est levé d’un bond, les poings fermés, le regard sévère. Il s’est dirigé vers une baie vitrée et a fixé son regard sur le parc. Il a levé le ton.



Jacques était en colère. Enfin. Je ne l’avais jamais vu comme ça. J’avais envie de le faire monter dans les tours. C’était bien parti.



Le son qui est sorti de la bouche de Jacques m’était inconnu. Ça ressemblait un peu au son qu’on émet quand on se tord la cheville. J’y étais presque…



C’était la question à ne pas poser.


Jacques s’est retourné et je l’ai vu fondre sur moi, ses yeux bleu acier plantés dans les miens. J’ai eu presque peur qu’il me gifle. Il m’a saisie par les cheveux pour me tirer jusqu’au canapé. Là, il m’a retournée pour me forcer à poser les mains sur le dossier, et avant que j’aie eu le temps de dire quoi que ce soit, j’ai senti l’air froid sur mon cul quand il a soulevé ma jupe, puis sa queue qui me perforait la chatte. Lui d’habitude si doux me tirait sur les cheveux en m’insultant alors que ses coups de boutoirs étaient d’une violence inhabituelle. Je mouillais comme une dingue, mais il a dû penser que c’était le sperme de son concurrent qui me lubrifiait.


J’aurais voulu hurler de plaisir, mais c’était trop tôt. J’ai fait l’indifférente, la femme soumise qui se laisse faire et attend que monsieur ait terminé. Ça l’a rendu dingue. Il a tiré encore plus fort sur mes cheveux et bourré encore plus fort ma chatte en feu. Quel pied ! Pour la première fois, je prenais mon pied sans le faire savoir à mon amant.


Comme je ne réagissais pas, il s’en est pris à mon cul. Quand il me sodomise, il y va toujours doucement au début. Là, il n’en avait pas envie. Il s’est juste craché sur le gland avant de m’enfoncer son engin tout raide bien à fond. Il était tout simplement en train de me violer.


Je me suis vite retrouvée à genoux sur le tapis du salon à me faire enculer brutalement. Il voulait me faire jouir de force. Je m’étais promis de jouir en silence, et j’ai très bien réussi les deux premières fois. Il était tellement à son labeur qu’il n’a même pas senti mes spasmes. Mais avec le traitement qu’il m’infligeait, je n’ai pas pu retenir mes cris quand une vague terrible est arrivée. J’en ai pissé en même temps que je jouissais, et du coup mon cerveau a cessé de me commander. J’ai tout lâché comme un animal. Et ça a dû déclencher sa propre jouissance. Il s’est laissé aller lui aussi tout en continuant de me traiter de tous les noms.


Et là, Jacques n’a pas fait dans la dentelle :



Bon, je passe les détails. Heureusement je ne suis pas susceptible… Poussé dans ses retranchements, mon mari pouvait être jaloux. Me voilà rassurée, me suis-je dit avant de l’embrasser tendrement.


À peine sorti de son semi-coma post-coïtal, Jacques m’a regardée dans les yeux comme pour s’excuser. Il avait vraiment l’air contrit. Je lui ai avoué avoir tout inventé pour le faire craquer. À mesure que mes explications avançaient, j’ai vu son visage s’éclairer. Il m’a prise dans ses bras et m’a caressée avec tendresse. Je me suis sentie quitter le sol, puis il m’a transportée dans notre chambre pour me faire l’amour comme on fait l’amour à une honnête femme. Cette fois, pas d’insultes, pas de brutalité. J’ai pu me laisser aller à une douce extase sous sa langue experte, puis écarter grand les cuisses pour qu’il me prenne doucement. Nous avons fait l’amour tendrement, doucement, longtemps. J’ai adoré sa salive, sa sueur et son sperme.


Un dimanche après-midi au lit, ça faisait longtemps que ça ne nous était pas arrivé. Quel bonheur !