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n° 16557Fiche technique23656 caractères23656
Temps de lecture estimé : 15 mn
21/12/14
Résumé:  Une femme rencontre un couple de gays. Chacun chez soi ? À voir...
Critères:  hh fhh vacances hotel fellation hsodo confession
Auteur : Viona
Le maillot manquant



Il me faut un moment pour réagir à cette intrusion dans mon intimité. Je suis tranquillement installée à la terrasse de ce café en bordure de plage, essayant de profiter de cet instant magique, sans mari, sans enfant, sans soucis pour quelques jours, un cocktail coloré et délicieux à la main, lorsque ce malade arrive.



Il commence à me gonfler, ce mec. Une nouvelle technique de drague ? Alors, si c’est le cas, c’est nul. Pour moi, le souvenir que j’ai de la drague, c’est une approche plus douce. D’accord, cela fait bien longtemps que je ne suis plus « sur le marché », mais tout de même… Les mœurs n’ont pas changé en si peu de temps.


Six ans que je vis avec Damien et deux ans que Lucie est née. Je suis d’autant plus choquée que j’imaginais ces quelques jours seule comme une sorte de liberté retrouvée. Oh, loin de moi l’idée d’en profiter pour je ne sais quelle aventure sans lendemain. Ce n’est pas mon genre. Mais j’aurais bien aimé une cour discrète, preuve que les hommes me trouvent encore attirante malgré mes 40 ans. On a les fantasmes que l’on peut ! Pas question de céder, non : juste pour vérifier que je suis encore désirable. Les regards de Damien ne me suffisent plus. Il est trop impliqué pour être impartial.


Je dois vraiment avoir l’air d’une cruche pour que le gars se calme. Il va partir, me laissant seule avec mes questions, mais il se ravise. Et comme si cela le mettait mal à l’aise de le dire, il se penche vers moi et doucement, presque dans l’oreille, ajoute :



Et il part. Je le suis des yeux. En réalité, il fait juste quelques pas et va rejoindre un ami assis juste en face. L’ami sourit, embarrassé par cet incident.

Je ne comprends rien. Qui sont ces mecs ? Que me veulent-ils ? Deux garçons. La trentaine, pas plus, plutôt bien habillés, un peu comme… Oui, c’est cela : deux homos. Celui qui vient de m’agresser semble plus efféminé que l’autre, mais à peine. Deux beaux garçons, bien bâtis.

Ils partent. Cet incident reste pour moi un mystère. Qu’ai-je pu bien faire pour mériter ce courroux ? Même si je les avais remarqués avant, mon attitude n’aurait pas changée. Je suis pour le mariage gay. La différence ne me choque pas, au contraire, je peux comprendre que l’amour emprunte des chemins parallèles.

« Bah, au diable cet importun, il ne va pas me gâcher le plaisir du soleil, de la plage et de la baignade. »


Quelques minutes plus tard, j’étends ma serviette sur le sable fin. Il fait beau. Une petite brise rafraîchit l’atmosphère, et en pleine semaine de ce mois de juin il n’y a pas beaucoup de monde sur la plage. Voilà je n’ai plus qu’à enlever ma robe et mon corps va reprendre contact avec le soleil. Déjà je sens sa chaleur sur ma peau. Les bretelles de ma robe passent facilement, je n’ai plus qu’à tirer pour me retrouver en maillot de bain. C’est un « une pièce » ; je n’ai pas encore eu le temps d’en acheter un autre. C’est celui dont je me sers à la piscine, chaque semaine. Confortable, mais un peu austère, et pas plus tard que tout à l’heure je vais me faire plaisir avec le joli bikini que j’ai vu en vitrine.

Je tire sur ma robe. Elle glisse difficilement.


Merde ! Catastrophe ! Me voilà les seins à l’air. Comment est ce possible ? Cela veut dire que j’ai oublié le maillot. Pourtant je le vois encore sur le lit. Je me vois le prendre pour le mettre et… Merde, Damien m’a appelée. On a discuté. Il m’a donné des nouvelles de ma fille. Nous avons longuement parlé et… et je suis partie, sans maillot… Juste la robe. Rien dessous.

Putain de conne que je suis ! Je comprends, maintenant. Le mec est venu se plaindre du spectacle que je lui offrais sans le savoir. Comme d’habitude je suis toujours en pantalon, je n’ai pas fait attention. Je devais avoir les jambes écartées et… « Oh, mon Dieu ! Les jambes écartées, le sexe bien à l’air… En plus, avec le soleil qui donnait en face… un projecteur n’aurait pas fait mieux. »


Pourtant sur le chemin de l’hôtel, si je suis confuse de ce que j’ai fait sans le vouloir, je ne comprends pas vraiment la réaction de l’homme. Un hétéro se serait rincé l’œil et peut-être venu tester s’il avait une chance avec cette femme qui ne lui cachait rien. Mais un homo ! Pourquoi ?


Le lendemain matin, au petit déjeuner, j’ai la surprise de me retrouver en face du couple de gays. Celui qui m’a engueulée me regarde en chien de faïence, l’autre toujours souriant. Je décide d’aller m’expliquer, et surtout de m’excuser.

Bons princes, ils rient de cette mésaventure. Je n’ose pas demander pourquoi ma nudité a entraîné cette réaction. Nous nous quittons réconciliés.

Heureusement, un peu plus tard, je croise celui qui n’avait rien dit et j’ai le courage de le questionner :



L’homme hésite :



Je suis réservée, mais j’aime bien appeler un chat un chat.



Nous nous quittons presque complices.


C’est mon dernier jour. Demain, je reprends le train pour retrouver ma petite famille. Un peu de nostalgie. Un peu d’impatience ! En tout cas, je n’arrive pas à dormir. J’ai passé quelques jours merveilleux, de repos, de soleil et de plage. Il a fait beau tout le temps. Encore un mois de juin record ; en tout cas, je ne vais pas m’en plaindre.


Lasse d’attendre le sommeil, je vais sur le balcon. Au moins je peux rêver sous le ciel étoilé. Mes fesses découvrent la fraîcheur du plastique de la chaise. Ma nuisette laisse passer la petite brise sur mon corps et sèche la transpiration. Il fait chaud dans la chambre, mais je sais aussi que ce n’est pas seulement la température extérieure qui m’étouffe : c’est aussi la brûlure de mon corps. Depuis deux heures, je résiste à l’envie de me caresser. Cela fait plusieurs jours que j’ai quitté mon homme et il me manque. Sa bouche me manque, surtout lorsqu’elle me suce le minou. Son sexe me manque, beau bâton de chair que j’aime pomper, et surtout sentir en moi.


Je résiste. Je résiste. Je veux rester "vierge" pour des retrouvailles que je sais grandioses. Je sais que lui aussi m’attend et qu’il ne s’est pas branlé pour garder toute sa vigueur. C’est comme un pacte muet entre nous. Dès qu’il va me toucher, je vais jouir. Dès que je vais le sucer, il va me balancer sa crème. Après, nous allons recommencer, plus lentement, plus doucement, pour faire monter le plaisir et nous amener à la jouissance ensemble.

Il faut que j’arrête d’y penser. C’est trop dur.


Soudain le balcon s’éclaire juste à côté. Il faut dire que, manifestement, j’occupe la chambre "enfants" d’une suite dont la porte de communication avec la chambre "parents" est fermée. Par contre, le balcon est continu entre les deux. Jusqu’à ce soir, je n’avais pas vraiment fait attention à ce détail, passant la grande majorité de mon temps dehors. J’avais juste apprécié que l’insonorisation entre les deux chambres était efficace, ne supportant pas que l’on puisse entendre d’une chambre à l’autre tous les moments de la vie.

L’éclairage diminue, me replongeant dans une douce obscurité. Mais la fenêtre s’ouvre.



Je me recroqueville car ma nuisette ne cache pas grand-chose, et en plus je reconnais un des gars du couple gay. Il n’est pas seul ; l’autre arrive derrière et l’enlace.



C’est Guillaume qui est derrière et qui câline son ami dans le cou. Il suffit à Marc de tourner la tête et les deux hommes s’embrassent. Je n’ose respirer de peur qu’ils me découvrent et apparaître comme une voyeuse. Heureusement ils reculent, et toujours enlacés rentrent dans la pièce.

Je me lève le plus délicatement possible pour rentrer moi aussi, mais une curiosité malsaine me pousse pour aller regarder. Je n’ai jamais vu deux hommes faire l’amour.

« Juste quelques minutes et j’arrête, pensé-je, juste pour voir comment… qui fait quoi. De toute façon, ils ne sauront pas… »


Ils s’embrassent toujours mais leurs mains ne sont pas inactives. Elles se glissent entre polo et peau, tirent sur les ceintures, dézippent la fermeture Éclair et révèlent deux corps nus. Deux corps de mâles déjà en rut. Chacun s’empare de la verge de l’autre et la branle sans que leurs lèvres ne se quittent.

Étrange spectacle que ces deux corps bronzés sans aucune trace de maillot. Guillaume a peut-être été choqué de ma féminité affichée aux yeux de son amant, mais en tout cas il a dû en voir d’autres sur la plage naturiste. À moins, à moins qu’il existe une partie réservée aux gays.

Beau spectacle que ces belles queues maintenant bien raides et tendues, caressées l’une à côté de l’autre, l’une en face de l’autre.


Marc abandonne les lèvres de son ami pour aller lui sucer les seins. Il s’attarde un peu, mais d’une flexion des genoux, le voici face au gros bâton de Guillaume. Je l’avais trouvé efféminé ; je le découvre propriétaire d’une queue redoutable. J’ai une vision parfaite de la scène, et comme dans un rêve je vois les lèvres s’ouvrir pour aller sucer le gland totalement découvert. Les bourses disparaissent dans la paume des mains.

C’est magique. Que ce soit un homme ou une femme, une bouche est une bouche, et y voir disparaître la queue magnifique est un cadeau.


Je n’en peux plus. C’est la goutte qui fait déborder le vase, et rien ne peut me retenir de me caresser. Ma chatte n’est qu’une flaque que je lutine et dont le clito est un volcan que j’attise. Mes seins sont une poudrière, et il suffit d’un attouchement sur le téton pour que je jouisse.

Les yeux grands ouverts, je me caresse, me repaissant de ce spectacle, une main sur ma chatte, l’autre qui virevolte d’un téton à l’autre. Putain, que c’est bon… Jamais je n’aurais pensé que la vision de deux hommes puisse me donner tant de plaisir. Le plaisir me trouble. La jouissance m’assaille. Je perds l’équilibre mais me rattrape au bord de fenêtre.

Horreur ! Malheur ! Le bruit est net et franc. Je vois Guillaume sursauter et me découvrir.



D’un bond il est sur moi.



Il m’entraîne dans leur chambre. Je ne sais que faire. Je ne sais que dire. Marc se relève.



J’atterris entre ses bras.



L’homme paraît tout à coup fragile. Il s’assied sur le lit. Son sexe s’est replié, mais reste encore imposant.

Marc me fait signe de ne rien dire. Il me montre une chaise. J’hésite, mais je me sens coupable et j’obéis. Lui va vers son ami, le cajole, lui parle à l’oreille, caresse la verge qui reprend de la vigueur.

À nouveau il s’agenouille. À nouveau il suce son amant, aspire la bite, la lèche tout le long, la soulève pour aller lécher l’anus. Guillaume s’est allongé et se laisse faire, grognant régulièrement lorsque sa queue disparaît dans la gorge de son amant.


Mais Marc se redresse. Ils sont si près que je peux voir la gouttelette qui suinte du méat. Il soulève les jambes de l’homme allongé pour les poser sur ses épaules, fléchit les jambes et pointe son gland vers la rondelle luisante de salive. Il pousse doucement, et si les cuisses me cachent ce qui se passe entre les fesses de Guillaume, la position parle suffisamment pour savoir qu’il entre. Il écarte le muscle noueux qui doit avoir connu assez d’expériences pour livrer le passage à ce genre d’objet. Bien vite, le pubis touche les fesses. Il est bien au fond du cul, mais ne s’y attarde pas. Aussitôt il s’active. C’est une possession tout en force. Quel étrange spectacle… Un homme allongé, propriétaire d’une queue qui lui donnerait un statut de mâle dominateur, mais qui se fait prendre par un autre, se transformant ainsi en femme. En femme, oui, mais avec sur le ventre cette longue tige que de temps en temps une main vient flatter.


Marc bourre son amant sans retenue. C’est étrange comme le bruit de cette queue qui ramone le cul de Guillaume ressemble à une queue qui coulisse dans un vagin humide. Si je ferme les yeux, rien de ce que j’entends ne pourrait faire penser que ce sont deux hommes. Le claquement des peaux qui se heurtent, le chuintement du piston qui s’active ; même les grognements et soupirs sont identiques.

Je n’ose reprendre mes caresses, et pourtant la braise en moi se réactive. Heureusement, Marc lance ses derniers assauts. Je devine la jouissance qui monte, les glandes qui produisent les dernières gouttes du liquide crémeux qui va bientôt se ruer à l’air libre.

Voilà ; il stoppe ses mouvements, bien à fond et collé aux jambes de son ami. Des secousses accompagnent son éjaculation. Il crache sa semence dans le cul de son amant.


Ils restent immobiles un instant, mais bientôt Marc se retire, entraînant avec lui de son foutre qui suinte. Guillaume aussi bouge. Comme dans un ballet bien organisé, Guillaume vient se placer derrière Marc à quatre pattes sur le lit. La longue queue trouve seule le chemin des fesses. Elle semble encore plus longue et plus grosse dans cette position, mais Marc ne se plaint pas lorsque son amant commence à entrer. La possession est lente et continue. Le gland entraîne avec lui le muscle de la corolle formant une sorte de cratère, mais d’un seul coup l’anus se retend sur la hampe pour ne former qu’un anneau souple et tendu que la tige franchit tranquillement.


Incroyable ; le cul a tout accepté ! Les entrailles de Marc doivent être pleines de cette masse de chair gonflée. Mieux, il se tortille comme une femme lorsqu’un homme l’enfile en levrette.

Si ce n’est des couilles et un sexe qui pendent, on pourrait penser que Guillaume encule une femme, tellement les attitudes et les gémissements sont les mêmes. À chaque fois que la grosse queue retrouve l’air libre, on redoute qu’elle ne puisse regagner les profondeurs. Et pourtant…


Enfin Guillaume montre des signes de jouissance. Son sexe, vrillé dans le cul de son ami, doit libérer toute la liqueur que son activité a produite. Ils s’effondrent. Guillaume couvre son ami de son corps protecteur.

Le silence retrouve sa place. Les respirations ralentissent. Les deux hommes semblent dormir. Je me sens étrangère. Avant, c’était du sexe pur. Maintenant, c’est de la tendresse. Je me lève et doucement je m’éclipse.


Dans ma chambre je n’ai qu’une envie : c’est de me rafraîchir. Une douche. Eau brûlante, puis tiède, puis froide afin de chasser cette excitation coupable. Enfin je me sens un peu plus calme. Je dois penser à dormir. Demain, je retrouve mon mari et notre enfant. Je vais redevenir l’épouse sage et responsable. Tout cela ne sera plus qu’un souvenir, un bon souvenir.

La serviette sur la tête, je sèche mes cheveux. Deux pas et je suis de retour dans la chambre. Du shampooing dans les yeux trouble ma vue. Je vois des taches informes. Mais ces taches ne bougent pas alors que je frotte mes yeux.


Deux silhouettes en réalité se détachent de la fenêtre. Deux silhouettes que je reconnais, bien sûr, deux corps charpentés, deux hommes. Leur visage est serein. Ils me regardent. Marc s’approche. La serviette tombe à terre. Il me pousse vers le lit, m’y allonge. Guillaume s’installe à côté de moi. Alors Marc entreprend d’éveiller nos sens, passant de ma chatte à la queue de son amant. Mon clito est une miniature à côté du dard qui reprend vie, mais la quantité n’est pas indispensable. Il est plus facile de me sucer que de gober le monstre masculin. D’ailleurs les lèvres ne quittent plus mon minou pendant qu’une main branle la queue.


Je jouis facilement. Rien ne remplace une langue gourmande et des lèvres qui pincent le bouton de chair pour le faire sortir de sa délicate protection. Je suis humide et je ruisselle.

Mon suceur a une autre idée derrière la tête, et cette idée me convient très bien. Déjà je soulève mes jambes pour les poser sur ses épaules alors que la verge se place et glisse, glisse dans ma grotte abandonnée depuis des jours. Mes muscles se pressent pour envelopper au mieux le chibre vigoureux.

Je ne connais rien de meilleur que de sentir mon ventre gonflé par une bite. Déjà mon amant s’active et me ramone. Son ami semble jaloux de notre plaisir. Je peux comprendre que Guillaume ne soit pas enchanté de voir son homme avec une femme, mais j’imagine qu’ils en ont discuté. Il nous regarde. Enfin, si je suis bien ses yeux, c’est plus vers les fesses de Marc que vers moi qu’il se concentre. Sa main entretient son érection pendant que l’autre va caresser les fesses de son ami.

D’ailleurs il passe derrière lui. Je pressens ce qui va se passer. Il le fait. C’est comme s’il me possédait à travers son ami. N’est-ce pas le plus beau des cadeaux pour un gay ? Posséder une femme est au-dessus de ses forces. Mais enculer son ami qui lui-même baise une femme, c’est déjà plus dans ses cordes.


Il l’a enculé d’une seule poussée. J’ai moi-même ressenti la violence de l’avancée, la puissance de la queue qui dilate tout sur son passage. Après, il s’est calmé, un petit sourire aux lèvres. Une façon de me dire, par-dessus son ami « Il te baise, mais il est à moi. » Moi, je m’en fous de son titre de propriété. La seule chose qui m’intéresse, c’est la queue qui me bourre et qui semble transcendée par l’enculade. Les deux hommes ont du mal à se synchroniser. Mais à partir du moment où ils s’accordent, je subis le plus délicieux des supplices.


Boum, Marc s’enfonce en moi.

Boum, Guillaume s’enfonce en lui, projetant encore plus loin la bite de son amant dans mon ventre.

Boum, boum… Boum, boum… Boum, boum… C’est le rythme de la vie.


Ils sont vigoureux et endurants. Ma grotte se dilate encore, je ruisselle de plaisir. Le "boum" se transforme en "floc", charmant clapotis qui excite mon amant. Il accélère. Son ami ne peut plus suivre.

Je réalise la réalité de Marc : il avance et me baise ; il recule et s’enfonce le dard de son ami. Son visage est un livre ouvert. L’expression change à chaque instant. J’imagine son plaisir. C’est le mien aussi de vivre pareille expérience.


Voilà, un dernier rictus, quelques derniers mouvements et ma chatte est inondée de son jus. C’est bon. Il s’effondre sur moi, mais Guillaume n’a pas dit son dernier mot. Ses coups redoublent. Le corps de son ami tressaille à chaque poussée. Toujours avec ce sourire de défi, Guillaume marque sa propriété. Enfin on sent qu’il va venir. Il va inonder une nouvelle fois les entrailles déformées par l’énorme braquemart. Mais il se recule et balance son sperme sur le dos de son amant. Encore une façon de marquer son territoire. Il crache si fort que les premiers jets giclent jusqu’à mon visage. Les seconds sont moins forts et s’arrêtent sur le dos et les fesses de Marc.


Moi, je fais un geste dont je ne me serais jamais sentie capable, mais le sourire de contentement de Guillaume m’énerve un peu. J’attrape, d’un doigt qui se veut provocateur, une traînée de semence qui coule sur ma joue et la guide à mes lèvres. Mon regard aussi est un défi alors que je vais jusqu’à pousser un « Miam, c’est bon ! » lorsque je suce le doigt gluant.

Non mais !


Le calme revient. Chacun reprend son souffle. Ils sont tous les deux encore assis sur mon lit. Ils vont partir. Bientôt, tout cela ne sera plus qu’un souvenir. Demain, je vais retrouver ma famille et je vais chasser de ma mémoire ce moment. Mais… une question me taraude, une idée folle : un gay, un vrai, ne peut pas bander pour une femme ?

Voir Marc coincé entre son amant et une maîtresse de rencontre me donne des idées… une idée… Après tout, je ne suis pas à cela près ! Quitte à être une femme infidèle, voire une salope – pire, une femme qui détourne du chemin de l’homosexualité un homme – pourquoi ne pas essayer ?

Il suffit de… Bien sûr, c’est très simple !


Déjà je me lève et me dirige devant les deux hommes. Sous les regards étonnés, je me dirige vers Guillaume. D’une main je soulève son sexe déjà affalé sur les bourses et l’embouche. Cela sent très fort, mais je résiste. Je le suce.

Si jamais j’arrive à le faire bander, alors tout va devenir possible. Bientôt, c’est moi qui vais être coincée entre eux. Une queue dans la chatte, une autre dans le cul…


C’est promis : demain, je dirai « mon vagin » et « mon anus ».

Je serai redevenue une épouse, une mère.