Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 16566Fiche technique25073 caractères25073
Temps de lecture estimé : 15 mn
27/12/14
Résumé:  Gilles, au pied du mur après l'étrange demande de ses voisins.
Critères:  2couples couple extracon cunnilingu 69 -extraconj -fellation
Auteur : Jipslux      Envoi mini-message
Échange de bons procédés

Quarante-cinq ans. Bel âge… Claire, ma blonde épouse, est mon aînée de deux années ou presque, et nos trois enfants, deux garçons jumeaux de vingt-trois ans et une fille de vingt terminent leurs études du côté de Paris. Jacques et Jean, brillants Normaliens, exercent le professorat tout en terminant un cycle de recherche à La Sorbonne, l’un en lettres classiques et l’autre en sociologie. J’ai appris par des amis qu’ils vivaient de plus une vie assez dissolue, profitant de leur ressemblance et de leur gémellité pour séduire plus d’une naïve. Mais ça, c’est une autre histoire.


Anna, elle, a choisi des études scientifiques, et après une prépa a intégré Centrale, pas moins, aussi sage que ses frères sont dévergondés.


Après cette rentrée et l’installation de notre fille dans son internat parisien, nous nous sommes retrouvés seuls avec notre chat, un peu comme lorsque, jeunes mariés, nous nous installions à Reims. Cela nous fit tout drôle de rejoindre l’appartement vide et les premiers soirs, même s’ils étaient occupés par ses préparations de cours à l’école de santé pour Claire, et moi par mes projets d’architecture.


Nos voisins de palier, dans notre grande maison du boulevard de la Victoire, ont emménagé il y a quelques mois suite à un changement dans la société de Pierre, cadre commercial. Sa jeune femme, Manon, la trentaine comme lui, est bibliothécaire depuis la rentrée dans l’école où exerce Claire ; elle est mignonne comme tout avec ses cheveux courts à la garçonne, et sa grande silhouette mince d’adolescente a si bien retenu mon regard que ma femme au début y a trouvé un petit ombrage.



Mais je suis sage, et si nous avons donné quelques coups de canif dans le contrat par le passé – moi avec de jeunes stagiaires, garçons et filles, Claire avec un de ses collègues – un voile de pudeur est passé entre nous suite à ces écarts. Si le ronron du quotidien nous berce ainsi, la situation semble nous convenir, aussi bien à ma chère Claire qu’à moi. Moins prude que moi, elle prend souvent l’initiative de nos ébats et aime démarrer la journée par une sensuelle chevauchée. Elle en a pris l’habitude et remplace mon réveille-matin par une pipe matinale qui se prolonge parfois par une position qu’Andromaque lui envierait. Elle m’appelle alors « mon Hector » et me rappelle de temps à autre que cette petite satisfaction de l’aube empêche les tentations grivoises de la journée.


J’aime me laisser faire, mais je pousse la délicatesse jusqu’à patienter jusqu’à son plaisir, question de savoir-vivre. Je ne pense pas qu’elle simule, ou alors elle est une fieffée comédienne ; quant à moi, sauf dans le cas d’une pipe aboutie qui ne laisse rien cacher, il m’arrive de retenir mes liqueurs et d’arrêter avant l’explosion, lui ayant laissé entendre que nous orgasmes étaient synchrones. Tantra oblige. Cette retenue rend encore meilleure l’étreinte suivante, le soir quand je rejoins Claire sous les draps et que je l’honore dans son premier sommeil (feint ou non) ou qu’elle me surprend dans un langoureux partage de caresses. La baiser quand elle est ensommeillée est une des nos découvertes. D’abord réticente, elle en fit sa gâterie de femme enceinte. Très fatigable dans cette période mais désireuse de me satisfaire, elle m’offrait son dos. Je l’enlaçais et la pénétrais par derrière, et souvent elle s’endormait tandis que trouvais mon plaisir au bout d’un long moment de caresses prolongées.


Ce qui ne m’a pas empêché de courir quelques aventures, particulièrement quand les enfants étaient petits. J’étais insatiable et Claire peu disponible ; je vous le raconterai une autre fois. Claire s’est vengée plus tard, et notre couple s’est soudé plus fort après ces épreuves pour arriver à notre petit train-train quotidien.


Donc nos nouveaux voisins. Pierre, je le croise rarement ; il est souvent en déplacement au siège parisien de sa boîte. Manon, je la vois parfois entre deux portes : elle a pris l’habitude de se rendre à l’école avec Claire ; elles font ensemble le chemin et s’attendent chez l’une ou l’autre s’il le faut. En quelques mois, une petite complicité s’est établie, d’autant plus facile que les deux femmes n’ont pas de rapports hiérarchiques. Pour ma part, je suis assez libre de mon temps. Le cabinet est au rez-de-chaussée de notre immeuble, et c’est ainsi lentement que j’ai pris l’habitude de m’offrir un peu de temps avec Manon quand Claire tardait un peu, pour lui offrir un café ou simplement bavarder. Claire n’en était pas dupe ; cela la faisait rire et elle ne manquait pas de me faire remarquer qu’un désir secret se voyait dans ces cas-là comme le nez au milieu de la figure :



Oui, un désir secret. Juste un secret désir. Pas très secret, finalement.


Puis il y eut la fête de Noël à l’école. Claire m’en avait parlé comme à chaque fois. Je n’y avais jamais mis les pieds, redoutant ces réunions de collègues étrangers à mon activité et à qui je n’aurais rien à dire. J’y suis donc allé. Un peu en retard, bien sûr, mais pas suffisamment pour ne pas me faire remarquer.



Je dus faire le tour de tous les collègues que Claire me présenta, des gens charmants. Champagne, petits fours. On arriva au personnel de la bibliothèque.



Manon avait une petite étincelle dans les yeux. Le champagne, sans doute. Si, école oblige, les collègues de Claire se tutoyaient, j’avais – comme Manon avec moi – gardé un vouvoiement de rigueur.


La soirée se poursuivit ainsi. Je redoutais que les gens me parlent de mon activité : il se trouve toujours des quidams désirant faire travailler un ami d’amis architecte – et de préférence gratuitement – sur leur projet personnel : aménagement d’appartement, percement d’une fenêtre ; de la broutille. Comme je travaille surtout sur de la commande publique ou des grand comptes, j’élude vite. La tournée faite, je me retrouvai face à Manon. Claire me dit :



Manon rougit, rosit plutôt, ce qui me mit aussi dans l’embarras. Je ne dis rien, mais d’un geste de la main appuyé d’un regard je lui fis comprendre que j’attendais sa demande.



Nous sommes rentrés vers minuit, à pied, sans reparler de cette conversation. Arrivés à notre palier, Manon nous proposa de prendre un dernier verre chez elle. Pierre rentrerait le lendemain soir, il était en tournée dans le Nord. Une petite liqueur nous convint, et Manon se décida à commencer :



Claire me regarda dans les yeux :



Je regardai tour à tour Claire puis Manon. Les idées se bousculaient dans ma tête.



La soirée se finit ainsi chez Manon. L’au-revoir fut tendre mais bref : je la pris dans mes bras un petit instant, suffisamment pour apprécier son corps svelte. Elle est presque de ma taille, doit rejoindre mon mètre quatre-vingts si elle porte des talons. Je sentis le doux parfum de son cou, effleurai sa nuque de mes lèvres. Claire nous rejoignit, nous entourant amicalement de ses bras.


On en resta là. Je rejoignis mes pénates avec Claire, sans un mot. La nuit fut silencieuse, je m’endormis sur le dos. Je fus réveillé plusieurs fois par Claire qui avait pris, comme nous avons l’habitude de la dire « les affaires en main ». Je ne bougeai pas, me laissai faire comme chaque fois, savourant pleinement les caresses de ma femme, ses mains, sa bouche, ses intérieurs humides de son plaisir. Mon sexe restait dressé, dur, vigoureux, et Claire avait l’art de pousser loin ses caresses puis de les arrêter juste avant l’explosion du plaisir. Après la bouche ou le ventre, ses mains prirent doucement le relais pour calmer le dard proche de la folie, le calmer, le faire revenir vers une douceur propice à durer.


Là, je me rendormis, insatisfait certes, mais avec la promesse du plaisir futur ; et cela recommença deux fois. Enfin, au comble de l’excitation, d’autant plus que le reste de mon corps était immobile, Claire, me chevauchant et resserrant son vagin autour de ma queue comme pour l’essorer, parvint à ses fins : mon plaisir s’écoula comme un torrent ; elle-même gémit de contentement et elle resta ainsi comme une fleur piquée sur ma queue de longues minutes avant de s’écrouler de fatigue, et s’endormit à mes côtés.


Je restai ainsi longtemps, la queue dressée comme une antenne, je me rendis compte qu’aucune pensée ne m’était venue en ce début de nuit. Surpris, pris par les caresses de Claire, accaparé par son désir, rien ne m’était venu qui évoquât la scène qui avait précédé notre retour : la demande de Manon. Je n’avais même pas pensé à elle, c’est maintenant seulement que me revenaient son regard, sa silhouette, son cou, le parfum de sa nuque. Le parfum de sa nuque. Ses courts cheveux qui mettaient en valeur de grands yeux que je trouvais maintenant délicieusement dévorants. Le désir vint. Oui, Manon, je te ferai un enfant. Il faudra que tu me laisses le temps. Et je m’endormis.


Je me réveillai le lendemain samedi et filai comme un voleur : un rendez-vous de chantier m’attendait. J’abandonnai Claire endormie au reste de la nuit, elle avait besoin de récupérer.


Douche rapide, café, tenue réglementaire, et hop, au boulot ! Un chantier dans la vieille ville qui mettait à jour des vestiges antiques ; les travaux dureraient des mois. Il fallait bien préparer le dossier et ne pas commettre d’impairs.


Je rentrai avant midi, passai chez le fleuriste : deux jolies petites compositions, pour Claire et Manon. Escalier monté quatre à quatre. Claire était dans la cuisine, en peignoir, la table prête pour trois. Je demandai :



Je posai mes deux petits cadeaux sur deux des assiettes, et Claire reprit :



J’étais le premier surpris, oui je l’avais pensé, rêvé ; j’avais dû le dire en rêvant tout haut et Claire l’avait entendu.



Là-dessus, on sonne et Claire va ouvrir.


C’est Manon, bien sûr, revenant de la ville. Sous son manteau d’hiver, la belle robe noire que je lui vois souvent et qui lui donne ce style délicieusement filiforme. Elle embrasse Claire, puis m’enlace et me dit :



Le cou, la nuque, le parfum.



C’est Claire qui me répond :



Il est vrai que je trouve que les choses vont un peu vite, je le dis. Claire me dit :



Nous nous installons ; j’offre les fleurs à mes deux complices qui sont touchées de la délicatesse. Claire me remercie d’un baiser, puis Manon m’offre sa bouche, que je ne refuse pas. Elle y reste un moment, sa langue est un délice, puis me murmure à l’oreille : « Merci, Gilles. »


Les repas préparés par Claire sont toujours bons et efficaces : des produits sains, naturels ; peu de bêtes sont conduites à l’abattoir pour nous. Pas de vin : le champagne de la veille mérite une petite accalmie. Nous parlons d’autre chose, de l’école, des personnes rencontrées hier soir, de mon chantier. Un petit café au salon, fauteuils, et tout à coup Manon demande :



Claire la mène au couloir qui conduit à notre refuge nocturne ; je les suis. Ma femme a effacé les effets de la nuit, le ménage a été fait. Manon s’assoit sur le lit :



Oui, la demande est surprenante ; oui, c’est possible. Manon fait glisser sa robe puis, nue comme un ver, se glisse sous les draps et nous attend. J’ai eu le temps d’admirer son beau corps désirable. Je considère Claire ; mon regard l’interroge sur l’étrangeté de la situation, j’essaie de penser à autre chose. Elle est moins grande que notre hôte ; que va penser Pierre à son retour ? Et puis Claire se déshabille et s’approche de moi qui n’ai pas bougé. Elle m’effeuille, je me laisse faire. Elle pose mes vêtements les uns après les autres sur le fauteuil, termine par les chaussettes, s’agenouille devant moi, prend ma queue entre ses lèvres et commence à la faire glisser dans sa bouche. Raideur, désir, bouche adorée. L’abandonne, se lève et me tire par la queue vers le lit. Manon écarte les draps ; je me place entre les deux femmes, la queue toujours dressée.


Calme, yeux fermés. La main de ma femme rejoint mon sexe, le saisit fermement, ce qui assure son durcissement prolongé. Je sens la main de Manon et son bras qui s’approchent doucement, glissent sur ma cuisse, croisent la main de Claire, se mêlent à elle et dansent sur ma bite. Je m’endors ainsi.


Tendre réveil : Claire s’est glissée sur moi et me fait un magistral pompier. Je garde les yeux fermés, me concentre sur ma queue. « Tenir, tenir… » Je pense à la scène de la nuit passée. Je pense à la demande de Manon. Je pense à cette technique que j’utilise depuis longtemps : l’éjaculation rétrograde. Un gros travail de yoga qui m’avait permis, avant de rencontrer Claire, de sortir d’une sexualité désordonnée, de maîtriser mon plaisir et celui de ma (ou de mon) partenaire, et aussi ma fécondité : je ne donne mon sperme, je ne l’offre maintenant qu’à qui le peut recevoir. Qu’en sera-t-il pour Manon et Pierre ? Il faudra que je sois en mesure de leur faire ce cadeau.


Claire lâche ma bite raide, doucement remonte sur moi et vient s’empaler, va-et-vient en gémissant. Une bouche embrasse mon visage, mon cou, couvre mes lèvres. C’est Manon. Sa bouche est adorable. Nos langues se mêlent. Quel bonheur…


Je voudrais que les filles s’échangent. Non, ce n’est pas encore le moment. « Vous avez le temps » m’a-t-elle dit. Oui, ce temps, il faut que je le savoure. Et qu’il dure, qu’il dure…


Claire geint doucement. Son plaisir vient, je le sens. Il arrive. Je retiens le mien, il attendra. Je me concentre sur Manon et ses lèvres. Je désire le reste ; son corps, il faudra le mériter. J’ai le temps.


Claire vient. Long souffle doux, puis des halètements que je connais bien, une crispation, détente, son ventre lâche le serrement de ma queue qui se détend un peu. Elle se glisse sur le côté, laissant la place à Manon qui grimpe sur moi. Va-telle se faire pénétrer ?


Elle glisse, garde ma bouche, écrase ma queue encore raide entre nos deux ventres. Jambes sur jambes, cuisses sur cuisses, ventre sur ventre. Sa taille est tout adaptée à la mienne, pas comme Claire qui est plus petite. Les sensations sont différentes. Je pense à autre chose. Une de mes petites amies stagiaires, un de mes écarts : Marie-Laure. Très grande, plus grande que moi. Très maigre, presque anorexique. Son physique me fascinait. Six mois de stage, l’amour fait à heure fixe chaque jour de la semaine dans le petit studio de la cour que je réserve à nos collaborateurs occasionnels. Et puis disparition en fin de travail, après son congé. Semble faire carrière aux USA après son diplôme.


Manon est là, sur moi, glisse comme un serpent, me jauge, m’aspire, me mange. Une main quitte ma tête qu’elle caressait pour rejoindre ma queue qu’elle prend doucement. Caresses, va-et-vient. Je m’endors.


Il est plus de 17 heures quand je me réveille. Les filles ne sont plus là dans la chambre, ni dans l’appartement. Un mot sur la table de l’entrée : Claire est au cinéma. Je sonne chez les voisins. Personne.


Je prépare un petit dîner, Claire a écrit revenir vers 19 heures.

À son retour, je lui demande son sentiment sur notre petite sieste crapuleuse.



Je lui évoque mon désir et ma crainte de faire naître un sentiment de jalousie.



Nous ne revoyons pas notre voisine du week-end, Pierre et elle avaient le projet de rejoindre des parents en région parisienne.


La semaine suivante est plus que bousculée. Le préfet m’a chargé d’assurer la surveillance des travaux et des fouilles du chantier de samedi en coordination avec l’Architecte des Bâtiments de France ; je suis contraint de rester sur place tous les jours, la sauvegarde se faisant maintenant sous la neige qui risque d’abîmer les vestiges. Les vacances de Nouvel-An sont compromises. Je ne croise ni Manon ni Pierre, mais Claire les a rencontrés. Ils ont déjeuné plusieurs fois ensemble, elle ne m’en dit guère plus. D’après elle, Pierre semble OK ; il faudra que je le voie.


Ils nous invitent le premier samedi de janvier pour dîner. Une quinzaine de jours après notre sensuelle rencontre avec Manon. Claire a préparé une galette, j’ai pris une bonne bouteille dans la cave. Nous y allons vers 18 heures, la nuit tombe vite.

Nous n’oublions pas les vœux de nouvelle année. Manon s’approche de moi avec Pierre et lui dit :



Il me serre les mains et m’embrasse sur les deux joues. Puis nous passons au salon.

Je retrouve les lieux déjà vus, un peu troublé, un peu voleur. La présence de Pierre devrait me gêner ; en fait, elle me rassure. On bavarde. Le chantier dont tout le monde parle. Son boulot. Leurs parents. L’école de santé. Pierre est jovial, je le voyais plus sérieux. On passe à table. Dîner charmant, léger. Au moment du café et des liqueurs, Pierre se lève et déclare :



C’est ainsi que commence notre cohabitation. La soirée est belle. Je me retire avec Manon tandis que Pierre et Claire finissent le rangement et la vaisselle. Manon me désire comme cet enfant rêvé. Dans la chambre, nous occupons le fauteuil, mêlant nos bouches pour préparer nos corps. Pierre et Claire nous rejoignent plus tard, enlacés aussi, et quelques minutes après ce sont quatre corps nus qui se rejoignent sur le grand lit.


Combinaisons multiples, à deux, à trois, à quatre. Je découvre le corps de Pierre, très lisse, agréable. Je goûte sa queue, douce et raide, parfumée comme la nuque de Manon. La vulve de Manon, acidulée, moins sucrée que celle de Claire. Je pénètre Claire en embrassant Manon, que Pierre a prise en levrette. Nous échangeons. Double levrette : Pierre et Claire, Manon devant moi. Son con est doux, humide, accueillant. Nous passons au 69. J’adore. Nous changeons. Je reprends Claire, Pierre baise sa femme. 69 de filles, 69 de garçons. Levrettes parallèles, missionnaires parallèles, ronde alternée, entassement, mélanges, l’un ou l’une de nous se repose dans le fauteuil et regarde les trois autres s’emmêler.


L’échange dure la soirée. Pierre jouit dans sa femme en levrette. Quand il se retire je le remplace, jouis à mon tour dans le ventre de la fille en croisant les yeux de Claire qui m’encourage du regard. Puis nous nous regroupons sous les draps, épuisés. Nuit. D’une traite pour moi.

Mission accomplie, donc. Une première fois, bien sûr.

La vie suit son cours ; Manon vient dormir chez nous librement quand Pierre est absent, et nous somme invités quand nous sommes quatre. Claire n’a pas perdu ses petites habitudes du matin et y a même initié son amie. J’adore Manon : elle a mis un petit piment de liberté, de libertinage dans notre ménage qui ronronnait un peu. J’aime prendre Manon et Claire alternativement ; je m’exerce à réserver mon sperme à la fille grande et mince. L’éjaculation rétrograde le permet, même si je ne suis pas toujours sûr du résultat. J’arrive à une éjaculation sèche avec ma femme, humide avec mon amie, maintenant. Que faire de plus ?


Combien de fois ? Non, pas tous les jours, les essais de fécondation ; il ne faut pas exagérer ! Trois ou quatre fois par semaine, une petite pause pendant les règles, ou en cas de fatigue. Claire, elle, a maintenu son rythme : elle avait décidé il y a longtemps que vider le garçon tous les jours était une garantie de fidélité ; elle s’y maintient, et Manon l’y aide parfois.


Je vous raconterai plus tard le résultat, la bonne nouvelle si elle veut venir. Aussi mes aventures passées et mes escapades parisiennes avec Pierre ou chez mes enfants, si le cœur vous en dit.