n° 16576 | Fiche technique | 60683 caractères | 60683Temps de lecture estimé : 36 mn | 10/01/15 |
Résumé: Camille se fait jeter par son mec après une longue histoire. Sa copine Jen doit s'occuper d'elle, l'accueillir chez elle et c'est un nouveau départ qui s'annonce. | ||||
Critères: f fh ff fbi vacances voir fsodo init confession | ||||
Auteur : Tortue675 (Aimer, écrire, raconter, vivre, partager.) Envoi mini-message |
« C’est fini, ce n’est plus possible. Pars et ne viens plus autour de ma famille. »
C’est avec ces mots que Marc met fin à huit ans de vie en commun. Je ne peux pas dire que je suis dévastée, ni heureuse mais je sais juste que ma vie va subir de nombreux changements. Bon prince, il me laisse notre compte commun, relativement fourni. Mais venant de lui, c’est un pourboire plus qu’un service après ces années passées ensemble. Les huit dernières ont été particulières.
Je suis née dans la banlieue parisienne et de parents hollandais, j’ai toujours pu profiter de cette double nationalité. Le goût du voyage, de l’aventure. Sans éclats, sans véritable folie, je suis une fille assez sérieuse. J’ai rencontré Marc à mes vingt-deux ans, lors d’une soirée de fin de formation qui se déroulait dans le même lieu qu’une soirée entreprise.
On avait discuté, rigolé et j’avais terminé la soirée chez lui pour ne plus en bouger, par un quelconque concours de circonstance.
Car Marc vient d’une très bonne famille, l’argent n’est pas un problème. Dès que notre relation a été assez sérieuse, j’ai été priée de rester sans véritable travail. La famille voulait faire de moi une bonne mère de famille. Les enfants étaient attendus, mais je m’étais toujours arrangée pour prendre la pilule en cachette. Si bien qu’ils m’ont crue stérile.
J’avais quand même une certaine liberté dont je profitais pour quelques projets personnels, et surtout je faisais beaucoup de sport. Une abonnée régulière au Club Med Gym, quatre fois par semaine minimum, séances de deux heures ou plus si j’en sentais le courage.
Si bien que j’ai une silhouette sur laquelle beaucoup d’hommes aiment se retourner quand je passe près d’eux.
Blonde, cheveux aux épaules, 1,75 m, 58 kg. Et plutôt jolie si j’en crois mon entourage, alors oui, je ne laisse personne insensible à mon charme.
Après une nuit pour digérer cette nouvelle, j’appelle une de mes meilleures amies, Jen, pour lui annoncer ce changement dans ma vie. Elle me répond du tac au tac :
L’après-midi même on est en train de déambuler dans les rues parisiennes, boutique après boutique. On est en plein mois d’août donc c’est assez facile car il n’y a que peu de monde. Des magasins fermés, mais pour dépenser des sous dans les vêtements il y aura toujours quelque boutique ouverte. Grâce à son aide, je me lâche un peu et achète des tenues très cools, branchées. Loin de ce que j’ai pu avoir jusque-là dans ma garde-robe, qui reste très « bonne famille ».
Pendant une pause, Jen me demande :
Grâce à Jen, j’ai un appart dans lequel je vais pouvoir commencer à emménager dès ce soir (même si rien n’est rangé ni préparé, mais un canapé de fortune fera l’affaire), j’ai prévu des vacances dès le week-end prochain, une amitié totale « retrouvée » (on ne s’était pas perdues, mais on ne se voyait pas souvent) et une garde-robe qui m’a coûté plusieurs centaines d’euros. Des sandales, chaussures d’été, bottines, trois jupes, deux robes et cinq tops. Et deux ensembles de lingerie made in Aubade.
La célébration de mon célibat est prévue pour ce soir dans un bar.
Un mojito dans la main, mon amie Jen hilare à mes côtés et un mec qui essaie de me brancher. Ça commence assez fort. Je lui plais, il m’intéresse. Je suis plutôt réservée sans être timide. Mais la drague n’est plus mon truc.
Je demande quelques minutes à Jen et je prends ce garçon par la main pour sortir du bar, il y a un petit parc juste à côté, on va pouvoir discuter tranquillement et enfin s’entendre parler.
Je relève la tête vers Jen et elle voit que je suis en larmes.
Lorsque je me réveille, ma montre annonce déjà 5 h 30 et le soleil est faible mais éclaircit la pièce. Je comprends la sortie de mon sommeil lorsque j’entends quelques couinements. Jen n’est pas rentrée seule apparemment. Je me lève discrètement pour aller aux toilettes, et la porte entrebâillée de sa chambre me permet de tout voir. Je n’en crois pas mes yeux, c’est le mec qui m’a draguée. Il est sur Jen en missionnaire, les va-et-vient sont rapides et elle est toute transpirante. Son état laisse à penser qu’elle passe un excellent moment et que son orgasme n’est pas loin s’il n’est pas déjà venu plusieurs fois dans la nuit. Je les regarde quelques secondes, j’ai chaud. Mon bas-ventre frissonne. J’aurais pu être à sa place. Je vais aux toilettes et soulage ma vessie. Après m’être essuyée, je reste sur ces toilettes et commence à me caresser. Je suis excitée et l’image de ce mec sur mon amie me hante l’esprit. Si j’avais accepté ce qu’il m’avait demandé, j’aurais passé une nuit torride. Au lieu de ça, je suis excitée, seule, sur des toilettes à devoir laisser mon imagination me donner du plaisir. Mes doigts caressent activement mon clitoris et en deux minutes, je suis saisie d’une sensation de bonheur qui me laisse pousser un léger gémissement et me casse les jambes. Je continue les gestes lentement pour essayer de calmer mon intimité. Je suis experte en plaisir solitaire. Durant ces dernières années, cela est devenu une habitude hebdomadaire, vu les problèmes rencontrés avec Marc pour faire l’amour, il me fallait une échappatoire.
En repassant devant la chambre de Jen, je vois le mec debout et elle à genoux sur le lit, à le sucer, aller lui gober les testicules, le masturber, tout cela pendant qu’elle le regarde dans les yeux avec un sourire coquin.
J’en suis jalouse, je retourne sur mon canapé et j’entends un gémissement masculin. Mon imagination fait le reste.
Ma nuit est épouvantable. Je m’endors pendant dix minutes pour me réveiller, me retourner et partir dans un autre rêve. Tous sont à connotations sexuelles, et à chaque fois je suis la frustrée qui regarde les autres jouir, s’aimer, prendre leur pied. La plupart de mes amis de deux sexes prennent vie dans ces rêves.
Au réveil, le petit déjeuner se passe avec Jen ravissante qui me raconte sa soirée, ne sachant pas ce que j’ai vu pendant la nuit. En toute franchise, elle me donne les détails, sans gêne. J’apprécie énormément.
Aujourd’hui, c’est la journée rangement de ma pièce, ensemble, dans une ambiance décontractée et musicale. En fin de journée, on a presque réussi à transformer ça en petite chambre mignonne. Je suis allée acheter des bougies pour décorer, parfumer, etc. Mettre ma petite touche perso à cette pièce.
J’ai enfilé ma robe fraîchement achetée, rouge, avec un décolleté léger sans qu’il ne soit vulgaire. Elle arrive à mi-cuisse et souligne très bien ma taille. Jen n’en revient pas qu’elle m’aille si bien.
Ça se confirme dans le métro, en talons, la plupart des regards se tournent vers moi. Les mecs d’envie, les filles de jalousie.
Le restaurant se passe à merveille. On a choisi quelque chose de gastronomique pour manger délicieusement et ne pas être trop dérangées. Vers minuit, on se décide d’aller boire un verre dans un club, pas très loin des Champs-Élysées. Je veux fêter cette nouvelle vie avec dignité, avoir de bons souvenirs, l’argent n’est pas encore un vrai problème.
Dès notre entrée, les mecs ne nous ratent pas. Une blonde assez grande, talons, robe rouge, ça ne passe pas inaperçu. Rajoutez sa copine brunette, plus petite mais avec un joli décolleté et des seins magnifiques et fournis, je pense que la plupart se demandent qui ils voudraient aborder.
Après avoir eu nos verres, on s’installe à une petite table discrète et rapidement on discute avec quelques mecs venus faire la conversation. Bien entendu, on ne les laisse pas facilement faire. On refuse plutôt directement, au début. Après quelques dizaines de minutes, on remarque un groupe de gaillards qui font la fête, assez costauds d’apparence.
On se décide à aller danser un peu, en restant proches d’eux.
Cela ne manque pas, certains viennent se joindre à nous et on se retrouve à danser tous ensemble.
Un d’eux me plaît, et je m’en approche sans en avoir l’air et on danse ensemble. Deux morceaux plus tard, il me propose de prendre un verre au bar, je le suis en avertissant Jen d’un clin d’œil qui me retourne un sourire complice et malicieux.
William m’informe qu’ils sont rugbymen et qu’ils viennent de gagner une petite compétition et fêtent ça ici pour marquer le coup. Je suis totalement novice dans ce sport, et je me laisse conter, draguer. Je prends les choses à la légère, l’alcool aide à me libérer des derniers tabous, je ris beaucoup. Je sais que je lui plais, beaucoup nous regardent mais je m’en fous, je me sens bien.
Il m’attrape par la taille, une main en bas du dos et m’attire à lui et m’embrasse. Je fonds.
Je pose mon verre et on part sur un échange de baisers passionnés. Étant collée à lui, je peux facilement sentir une bosse sous son pantalon, c’est indéniable. Il me propose d’aller à son hôtel, je ne peux lui refuser. Il m’attire énormément, je me laisse aller, j’ai envie de me faire plaisir et je le mérite.
L’hôtel est à deux pas du club, la chambre s’avère magnifique. À peine entrés, nos baisers reprennent, mes mains se perdent dans son dos musclés, sur ses fesses. Il n’en fait pas moins, il passe une main sous ma robe pour caresser les miennes. Il joue avec le string, et je ferme les yeux pour profiter du moment.
Je lui enlève son t-shirt pour révéler ce corps rempli de muscles, d’abdos qui en feraient rêver plus d’une. Je passe mes mains partout, rêveuse. Je ne veux pas aller trop vite, je veux profiter, je me laisse faire. Il m’embrasse le cou, masse mes seins dont les tétons pointent sans aucune retenue, montrant mon degré d’excitation. Voyant son pantalon serré au maximum par une érection fulgurante, je me décide à déboutonner sa braguette et le lui enlever. Il est en boxer devant moi, je l’admire. Pas un gramme de gras, que du muscle. Il n’est pas très grand mais costaud. C’est beau. Je lui demande de se tourner et vois ainsi de belles fesses musclées également, ainsi que des cuisses dures comme du béton. Je passe ma main sur son dos, puis autour de son corps pour l’enlacer. Mon visage sur son omoplate. J’apprécie l’instant puis je passe mes mains sur ses abdos, descends sur son sexe encore emprisonné dans le boxer. Je mets un doigt sous l’élastique puis descends ce boxer, seule entrave à la nudité de mon Apollon. Ses fesses sont rasées, je le fais se retourner et vois ce sexe dressé vers moi, vers sa prétendante qui espère bien lui faire passer de bons moments et qu’il saura aussi l’amener vers le septième ciel. Ce pénis m’enivre. Je ne pense pas en avoir vu de telle sorte dans ma vie. C’est sûr que Marc n’est pas une référence dans ce domaine et avant lui je n’ai pas eu beaucoup d’histoires, en tous cas je ne me rappelle plus de beaucoup de choses (et ne veux pas non plus).
Là, j’admire cette verge, dont une goutte séminale fait briller le gland décalotté. Je me mets à genoux pour poser un baiser sur ce sexe. Je le prends en main et constate la dureté. Rien à voir avec les semi-érections dont j’avais l’habitude jusque-là et que je devais essayer de faire monter pendant de longues minutes avant d’en profiter pendant un ébat de deux minutes maximum.
Je caresse les bourses et avale cette verge pendant que William pose les mains sur ma tête et me fait faire un va-et-vient régulier. Je sens que cela lui plaît beaucoup et qu’il serait prêt à éjaculer rapidement si je continuais, je m’arrête et me relève. Il m’enlève la robe très rapidement, d’une main experte. Je suis en petite tenue devant lui, il admire mes petits seins et me dégrafe le soutien-gorge. Je me laisse faire, j’ai envie, tellement envie qu’il me prenne là, comme ça, tout de suite. Une main sous mes fesses, il me soulève comme si je ne pesais rien, et m’allonge sur le lit. Il s’allonge sur moi pour m’embrasser, une main en dessous de mon corps pour enlever le string. Je pense qu’il veut me prendre maintenant, mais il se relève et descend vers mon intimité pour la caresser. J’écarte mes jambes pour lui donner total accès. Je suis intégralement rasée, il vient donner un coup de langue sur ma fente mouillée puis va vers mon clitoris pour l’exciter davantage, si c’est possible. Il doit être expert en ce domaine car sa langue me fouille, me titille et je sens une vague électrique monter en moi. J’ai chaud, je n’en peux plus, mes tétons sont en feu lorsqu’il me les caresse, cela me fait frissonner et ses coups de langues m’achèvent.
Il sort un préservatif, l’enfile et vient sur moi m’embrasser. Son pénis trouve le chemin tout seul et il me pénètre sans aucun problème. Il est au fond de moi et commence un doux va-et-vient, il me lèche les tétons et me prend de plus en plus fermement. Je ferme les yeux et me laisse aller. Il passe les deux mains sous mes fesses et je le sens au fond de moi, sa bite me fourre l’intérieur, j’en veux plus, encore plus, je m’accroche à son cou et on est en tous les deux assis, l’un dans l’autre. Il me demande de me mettre à genoux, et vient derrière moi me prendre en levrette. Position que je n’ai pas faite depuis une dizaine d’années. J’ai toujours refusé de montrer mon intimité à Marc de cette manière, et il s’en est accommodé. Ce soir, je n’ai aucune pudeur, j’écarte les genoux pour lui donner une belle vue, je sens une goutte de ma mouille me couler sur la cuisse, je suis terriblement excitée.
Je ne lui refuse même pas ça, je ne sais pas ce qu’il m’arrive. Effectivement, la photo est très érotique, porno même. Mais on ne voit rien d’autre qu’un joli corps offert au photographe.
Il ne se fait pas prier, ma minette accueille à nouveau ce membre tout dur. Je le sens encore mieux en moi. Je sens ses boules me taper le clitoris au fur et à mesure des allers-retours. Avec son pouce hasardeux, il vient caresser mon anus qui n’a jamais connu de traitement de faveur. Je lui dis qu’il pouvait me caresser mais qu’il n’y aurait rien de plus. Bien sûr, il essaie de rentrer le début d’un doigt, la phalange, je lui montre que je suis obstinée, d’un coup de rein. Il se retire. Mais il revient à la charge. Je fais celle qui ne se laissera pas faire, mais finalement il arrive à me mettre un doigt dans le petit trou pendant qu’il me prend. Cela déclenche une sensation forte en moi, je ne peux plus ouvrir les yeux, ma respiration accélère, mon bas-ventre est tout frétillant, je sens une explosion venir. Je pousse quelques cris de bonheur, ce qui l’encourage à me prendre de plus en plus fermement, je l’entends aussi commencer à gémir, avoir son orgasme et cela me remplit de plaisir, je ne peux retenir mes gémissements et j’explose quelques secondes après lui. Je ne veux pas que ça s’arrête, je pousse quelques coups de rein pour l’inciter à continuer, c’est bon. Puis il s’écroule sur moi.
Ce n’est que le début de la nuit et j’ai eu un orgasme tel que cela ne m’était pas arrivé avec un mec depuis au moins trois ou quatre ans. Avec Marc, j’ai toujours dû me finir seule dans la salle de bain. Frustrée.
Quand je rentre au petit matin chez Jen, ou plutôt chez « Nous » maintenant, elle est au petit déjeuner avec un rugbyman elle aussi.
Je me prélasse dans la baignoire pleine d’eau et de mousse. Je me suis assoupie pendant quelques minutes, Jen entre dans la salle de bain.
Jen se déshabille devant mes yeux, ou plutôt enlève le sweat-shirt bien trop grand offert par le rugbyman et la nuisette qui est en dessous. Nue, elle est ravissante. Deux seins plutôt lourds, en poire, magnifiques. Quelques maigres bourrelets qu’elle cache bien et qui ne gâchent la beauté de son corps. Des fesses charnues, et un ticket de métro à l’ancienne à l’avant. Sans pudeur, elle enjambe la baignoire pour venir me rejoindre. Je peux voir son intimité, encore luisante d’excitation, lèvres rouges écarlates. On arrive à se positionner dans la baignoire pour qu’on ait de la place pour nos jambes. Je ne peux m’empêcher de prendre ses pieds et les caresser. Elle fait de même, jusqu’au mollet.
Je lui fais confiance, elle m’attrape par le poignet, et vient poser ma main sur sa cuisse, vers l’intérieur. Même sous l’eau, je sens la douceur de la peau. Elle me lâche le poignet et je continue à la caresser à cet endroit, allant presque jusqu’à son entrejambe.
Et me voilà à faire à nouveau confiance à Jen. En fermant les yeux, je sens mes autres sens s’éveiller. L’odeur du gel douche à l’amande, la chaleur de l’eau qui joue avec mon corps. Jen pose ses mains sur mes genoux pour les caresser et une main va sur ma cuisse, comme ce que je lui ai fait peu de temps avant.
Mon téton pointe, je joue avec, les sensations me font déjà vibrer. La nuit passée m’a réveillé les sens qui ne se sont pas encore engourdis.
Je laisse ma main sous l’eau et joue avec mon minou. J’aime ce petit nom pour notre intimité féminine. Je tourne un doigt sur mon clitoris, encore sensible lui aussi, puis je tente de m’exciter le plus possible ce qui ne semble pas dur. Les yeux fermés, je n’ai plus de tabou dans cette baignoire. Cette chaleur, l’eau, cette sensibilité, cette complicité avec Jen me plaît.
Elle s’arrête de caresser mes cuisses, passe du gel douche sur son doigt et vient sur mon anus. Étrange de sentir quelqu’un venir me toucher là. Mais j’ai les yeux fermés, je continue à me caresser le sein et je sens son doigt tenter de s’insérer en moi, il y parvient facilement, il entre, petit à petit, aucune douleur mais une électricité qui s’accroît en moi. Elle a tout son doigt en moi, elle le ressort et cette sensation est jouissive, tellement bonne. Elle vient remettre du gel sur ses doigts et maintenant elle essaie d’en enfoncer deux en même temps. Cela écarte un peu plus mon anus mais c’est agréable et je lui demande de continuer. Elle bouge le bout des doigts pour frotter la paroi. Ma main droite revient jouer avec mon clitoris et une minute plus tard je suis à nouveau en train de gémir et jouir alors que ma copine m’encule avec ses deux doigts.
Et je le pense sérieusement. Un déclic vient de se produire. Si on peut avoir tant de bonheur avec le sexe, orgasmes, seule, avec une amie, pourquoi se mettre des tabous dans nos vies ? Pourquoi se refuser le plaisir ? Cela me convenait jusqu’à aujourd’hui avec un mec qui avait du mal avec la sexualité, mais dans une famille de la haute, remplie d’argent, cela n’était jamais un vrai sujet. Même tabou. C’était tout simplement un sujet qui n’existait pas.
Cette rupture est finalement le plus beau cadeau que je pouvais espérer de la vie.
C’est l’heure du départ pour l’Espagne, enfin un peu de vacances.
J’ai encore rangé ma pièce et l’appartement pour qu’on ait un endroit merveilleux à partager. J’ai pu récupérer beaucoup d’affaires de « chez Marc », il n’y a maintenant presque plus rien. Marc pensait certainement voir une fille en détresse arriver prendre ses dernières affaires mais il a vu une fille toute jouasse, heureuse de vivre. Il n’a pas dû comprendre. En le voyant, j’ai eu pitié. Non de lui, mais de moi-même. Être restée enfermée dans ce monde qui n’était pas le mien pendant ces années, attendant quelque chose ne sachant même pas quoi.
Hier soir on n’est pas sorties. On s’est fait une soirée DVD-pizza en se racontant beaucoup de petites choses. On a du temps à rattraper ensemble.
On arrive enfin à Port-Bou, petite ville de la côte. Notre appartement est situé à côté de la plage, à 200 mètres. Pratique.
Lorsqu’on entre, je constate qu’il y a une très grande chambre avec à chacun des deux côtés un grand lit.
On éclate de rire ensemble. Il va donc falloir cohabiter et perdre ce côté pudique.
Je suis ici pour m’éclater, je pense pouvoir passer d’excellentes vacances, Jen aussi, on va en faire de mémorables.
On fait une petite sieste pour récupérer de l’avion, on range nos affaires et on se prépare un sac pour la plage.
J’ai pu m’acheter un bel ensemble deux-pièces bleu. Un haut type bandeau, de fines bretelles qui passent derrière le cou, un entre-seins ouvert et lien à nouer dans le dos. Une culotte avec des liens à nouer sur les côtés et des petits frous-frous à l’avant et arrière.
Je mets une robe frangée colorée avec plein de petites fleurs au ton joyeux. Ça me permettra de me balader et peut être d’aller au restaurant après notre après-midi.
Une longue serviette et quelques effets de plage et nous sommes parties pour bronzer, exposer notre corps au soleil… et aux mecs avides de belles formes.
Des mecs jouant au volley-ball sont à quelques mètres de nous. Jen m’a demandé qui je choisirais. Et c’est assez difficile. Ils sont six et au moins trois ou quatre sont vraiment « cute ». Avec leurs corps de sportifs, les mecs ont l’air de prendre soin d’eux. Ils semblent heureux d’exposer leurs muscles et belles formes et savent que les filles apprécient particulièrement.
Je décide d’aller me baigner et en passant près d’eux, certains regards dévient. Le mec qui est au service vient de complètement le rater. Il devait avoir l’esprit ailleurs. Lorsque je suis à l’eau, je me retourne et je vois que leur partie a pris une pause. Certains sont partis vers la buvette, deux autres regroupent les affaires, un dernier se dirige vers l’eau pour aller se baigner. Mauvaise idée après une longue exposition au soleil en plus du sport mais je ne suis pas médecin. Je dévie le regard et entreprends quelques brasses pour tenter de rejoindre la bouée rouge située à deux cents mètres du rivage. Cela fait si longtemps que je n’ai pas nagé librement ainsi dans l’océan. L’eau est tiède, douce et presque transparente. La mer n’est pas profonde, au moins jusqu’à la bouée, j’imagine. J’aurais presque envie d’être nue et sentir l’eau porter mon corps. L’eau caresser cette peau, se faufiler partout. J’en ai presque des étoiles devant les yeux à imaginer toutes ces sensations. La bouée approche, quelques brasses et je la touche enfin. Je me retourne et vois la plage qui est devenue plus petite. Je suis assez loin, on ne s’imagine pas. Évidemment, le mec a entrepris de me suivre. J’étais certaine qu’il était intéressé.
J’entreprends de lui faire la bise. Mon visage perle de gouttes de mer salée, le sien est bronzé et sent le parfum mêlé à un léger fumet de sueur. Il rougit. Je suis sous le charme.
À moi de rougir maintenant. Je sens qu’il a dû se forcer pour sortir ce compliment. Je ne peux le laisser repartir ainsi. Je m’approche doucement de lui.
En disant cette dernière phrase, je l’ai attiré vers moi et je l’embrasse langoureusement. Je mets ma main dans l’eau au niveau de son bassin et je sens une énorme bosse dans son short que j’entreprends de caresser rapidement. À ce moment-là, je prends mon élan sur la bouée et je pars en avant d’une nage relativement rapide.
Il est tout abasourdi, resté près de la bouée. Je jette un regard rapide et le vois reprendre ses esprits en plongeant. Je n’ai pas vraiment réfléchi et ne sais quelle stratégie prendre. J’ai de très bonnes facilités de nage et une bonne condition physique, je pense pouvoir facilement gagner. Mais aux deux-tiers de la course, je fais mine d’avoir plus de mal et le laisse revenir sur moi. Si bien qu’aux derniers trente mètres, on entame un sprint diabolique. On arrive sur le sable mouillé, il faut encore dix mètres en courant pour atteindre le sable sec. Et on arrive exactement au même moment sur le sable chaud et brûlant, notre arrivée à ce défi un peu fou. Ses potes l’applaudissent, mon amie sourit et tout le monde est d’accord pour nous annoncer ex-æquo même s’ils ne connaissaient pas les règles, ils l’ont facilement deviné. Il me dit alors :
Et on se tope dans la main juste avant de prendre un chemin opposé pour rejoindre nos amis respectifs.
Quand je raconte ça à Jen, elle me croit à peine. Mais elle a bien remarqué l’érection toujours présente chez ce beau brun. Je ne lui demande que d’être discrète dans l’appartement. Et qu’elle me laisse le créneau à partir de 22 h. Avant, elle peut faire ce qu’elle veut, après, elle peut être là, ça ne me dérange pas et je ne pense pas qu’il sera intimidé. On verra bien.
J’ai mis ma jolie robe rouge, des dessous noirs en dentelles. Aubade, tanga et soutien-gorge à fines bretelles. Bien sûr, j’arrive en retard, je n’ai pas envie d’être la première et d’attendre. Vingt minutes que je le fais patienter.
On prend l’apéro, un grand cocktail chacun en apéro et on discute d’entrée de jeu. Pas un seul blanc dans la conversation, on parle de tout. On enchaîne sur l’entrée, que je prends assez légère mais avec une demi-bouteille de blanc pour nous deux, puis le plat principal, copieux, dont je prends le temps de savourer d’autant plus qu’on a une pleine bouteille de rouge à partager. Magnifique. J’ai pris les plats quasiment les plus chers, sans me soucier du prix. Lui se contente de manger léger. Le dessert sera une farandole des spécialités de la maison que l’on se partage autour de deux cafés bien serrés
La facture est à plus de 200 €. Je n’ai aucun scrupule car j’ai envie d’une bonne nuit. Pas de sommeil.
Jen m’a annoncé par texto qu’elle a une migraine. Elle a profité de la soirée, a attrapé un petit jeune mais il est vite parti après avoir fait son affaire. Elle dormira donc, avec des bouchons d’oreille. Mais je sais qu’elle a le sommeil lourd, je ne m’inquiète pas, bien que j’en informe mon partenaire d’une nuit.
On entre dans la chambre plongée dans une quasi obscurité. J’allume une petite bougie sur ce qui fait office de table de chevet et vois l’ombre de Jen, couchée sur le côté, nous tournant le dos, un seul drap fin sur son corps. C’est joli de la voir ainsi même si je sais qu’elle souffre un peu.
J’embrasse Jean et je prends les devants en lui enlevant son t-shirt. Encore un mec musclé, je le savais depuis cet après-midi. Je passe mes lèvres sur ses muscles et je déboutonne son jean, gonflé à l’entrejambe. Il l’enlève lui-même ensuite et il est maintenant en slip. Surprenant mais, vu sa carrure, cela lui va très bien. Il s’approche de moi et veut mener la danse en commençant à me fourrer sa langue dans ma bouche et jouer avec la mienne. Il me retourne, il est juste derrière moi et appuie sur mes épaules pour que mes bras touchent le lit et que je sois totalement cambrée devant lui. Il relève ma robe et voit mes fesses arrondies recouvertes de ce tanga en dentelle. Il commence des baisers dans le bas du dos et cela me donne la chair de poule. Il le sens bien. Sans rien enlever, il descend ses baisers, en donne sur ma peau, mes fesses, le tanga, passe d’une fesse à l’autre et je trésaille à chaque fois qu’il y a un bisou sur le tanga juste au niveau de mon abricot intime. Il continue sa descente, hume tout en léchant et se dirige vers mon sexe trempé d’excitation. Il écarte le tanga et je sens alors sa langue passer de bas en haut sur mes grosses lèvres.
Il me fait relever, m’enlève la robe et me fait allonger sur le dos. Il arrive à m’enlever le soutien-gorge sans problème et descend mon tanga jusqu’aux chevilles sans se soucier de l’enlever complètement. Il écarte mes deux genoux et plonge la tête entre mes cuisses. Ses deux mains sont sur mes petits seins dont les tétons sont comme deux pointes qui veulent être malaxées, torturées, mordillées, malmenées. Et il a les doigts experts, ainsi que la langue qui entre en moi puis lèche mes petites lèvres lorsqu’il écarte les grosses avec deux doigts. Puis il remonte jusqu’à mon bouton de rose pour l’exciter encore plus si c’est possible. Il n’hésite plus à insérer deux doigts en moi pendant que sa langue récolte ma mouille, son nez en étant luisant.
Je veux essayer de me relever pour lui faire sa gâterie bien méritée mais il me bloque les deux épaules sur le lit, descend son boxer et veut commencer à me pénétrer, je lui chuchote alors :
Il se renfrogne mais s’exécute à mon grand soulagement, car il avait raison et j’étais à la limite de lui céder. Mais je l’en remercie de comprendre.
À peine la capote installée, il grimpe sur moi et place son gland à l’entrée de mon antre d’amour. Qu’il pénètre sans ménagement, sans brutalité mais avec vigueur et jusqu’à la garde. Je suis mouillée comme rarement cela m’est arrivé. À ce moment commence un va-et-vient de plus en plus rapide, sûr, expert. Il est peut-être jeune, mais a de la pratique, sait se maîtriser et surtout a de l’énergie à revendre. De longues minutes à me limer ainsi, j’ai de plus en plus de mal à me retenir, je sens qu’il va me rendre dingue.
Il s’allonge à côté de moi et d’un geste ferme du bras me fait grimper sur lui. J’aime cette position, je la maîtrise à la perfection, j’en fais ce que je veux. Il me triture les seins, les malaxe pendant que je le chevauche à mon rythme. Mon clitoris frotte sur son bas-ventre à chaque mouvement, j’ai mes deux mains plantées dans les muscles de ses deux bras. Au bout de deux minutes, je sens mon orgasme venir, je ne veux pas le laisser s’échapper, je plante mes griffes dans sa chair. Je murmure et souffle en même temps et je crispe tous mes nerfs, rejette la tête en arrière, la bouche grande ouverte dans un silence que j’aurais voulu déchirer d’un cri de jouissance. Mais je ne peux réveiller mon amie qui a l’air de dormir. Mon orgasme est puissant, il me coupe les jambes et je m’écroule sur Jean. Il se pousse sur le côté et je me retrouve allongée sur le ventre. Il me grimpe dessus et il repart dans mon intimité avec une ferveur que je n’ai jamais connue. Mon orgasme est encore vivant, il le maintient en vie avec son activité, je soupire, peut-être trop fort. J’ouvre les yeux et je vois Jen qui nous regarde. Elle me sourit, je vois une de ses mains sur sa poitrine, et elle se retourne pour nous tourner le dos à nouveau.
Je l’entends gémir et pousser un petit râle de plaisir. Il se calme et s’écroule sur moi, ce qui me calme également, je pensais presque qu’il arriverait à me faire jouir à nouveau. Il n’en était pas loin.
Il se relève, enlève son préservatif et le pose à terre, me retourne sur le dos et plonge à nouveau entre mes jambes. Ses mordillements de clitoris me font voir quelques étoiles, je suis électrisée, sa langue redevient curieuse et je ne mets pas plus de cinq minutes à exploser à nouveau. Je suis éreintée, je m’endors quasi instantanément après.
Le soleil pointe déjà, mes tétons encore. Mon corps est brûlant, on s’est réveillé deux fois dans la nuit pour remettre ça. J’ai été au bord d’une explosion à chaque fois mais cela ne s’est plus produit.
Jean a léché mon anus, y a mis un doigt mais n’a pas essayé d’aller plus loin. Pourtant je pense que je me serais laissée tenter après l’initiation de Jen.
Celle-ci est partie chercher le petit déjeuner, je n’ai pas envie que Jean reste. Je le vire assez rapidement en lui expliquant à demi-mot que ce moment est privé et que de toute façon le deal était de profiter de moi jusqu’à l’aube et rien de plus.
Il me laisse son numéro sur la table mais à peine est-il parti que je m’empresse de le déchirer en plusieurs petits morceaux et de le mettre à la poubelle. Je ne veux pas avoir un moment de faiblesse plus tard et le rappeler, ou bien garder son numéro en France. Je me connais, je pourrais facilement en vouloir à nouveau. Voire plus.
À peine Jen partie, je vais prendre une bonne douche et je m’allonge sur une chaise longue sur la terrasse de l’appartement. À l’ombre, il fait déjà chaud. Je suis nue sous ma robe de chambre blanche fine, fournie avec l’appartement. Elle est douce, et cela me permet de ne pas avoir de frottement sur mes parties intimes qui ont besoin de calme. Je feuillette les journaux, les voisins passent et me font signe. Ils ne voient rien de mon corps mais ma blondeur (et certainement mon corps) les attire. Je lis quelque journal people et je m’assoupis pour me réveiller lorsque mon portable sonne. Jen m’appelle pour savoir si je veux déjeuner avec elle. Je regarde l’heure et effectivement, mon ventre aussi appelle me rappelle que c’est l’heure du déjeuner. Je la rejoins dans quinze minutes. Je me rends compte aussi que ma robe a légèrement glissé et que les voisins qui ont dû passer par là ont certainement pu y voir un sein s’ils avaient l’œil averti. Connaissant les hommes, je n’en doute pas. Je souris de cette exposition involontaire. Je suis décidemment en train de me dévergonder sexuellement. Même mon corps me joue des tours. Et cela ne me déplaît pas au vu du plaisir que je ressens depuis ma séparation libératrice.
J’ai passé la journée à me balader à la plage, en commençant par déjeuner avec Jen, puis faire quelques magasins sur la côte, des boutiques de créateurs également. La carte bleue a chauffé, j’ai quelques sacs avec moi. J’attire tous les regards sur mon passage mais c’est surtout mes fesses qui intriguent. J’ai décidé de porter un string noir, toujours Aubade car j’aime la qualité. Pas de soutien-gorge. Un pantalon en lin, fin, léger. Bien sûr on voit à travers et les hommes me suivent quelques instants, au moins du regard. Je porte également un chemisier bleu royal, ample, manches courtes. Un régal à porter.
On passe la soirée dans un pub rempli de touristes ainsi que de locaux venus chercher des touristes. On se fait draguer et Jen me demande en me chuchotant dans l’oreille, de choisir son mec pour cette nuit. Ce jeu me plaît et au bout d’une heure je vois un mec d’environ quarante ans. Fine barbe, cheveux courts, grand et plutôt corpulent. On sent l’homme viril et bien foutu sous sa chemise. J’en parle à Jen qui fait d’abord une petite grimace, puis se prenant au jeu, se décide à aller lui parler. Je lui laisse le choix de valider ou je devrai en choisir un autre.
On discute tous les trois et je vois que le jeu entre les deux devient intime. Il a sa main sur la cuisse de Jen qui en fait tout autant. Je les laisse tranquille quelques minutes en allant faire quelques connaissances. Quand je reviens à la table des deux futurs amants, Jen m’annonce vouloir rentrer à l’appartement, je lui dis que je vais l’accompagner et le mec nous suit. Jen me dit de manière discrète qu’elle a annoncé au mec que je serai là dans la chambre à faire ma vie et que je ne serai pas trop indiscrète. J’en rougis mais ne manifeste rien.
Lorsqu’on arrive, je leur annonce que je vais prendre un bain pendant un long moment, qu’ils disposent donc de l’appartement comme ils veulent.
Rapidement je les entends rigoler, des habits qui tombent par terre et des étreintes passionnées. Mon bain est coulé, la mousse recouvre toute l’eau et j’entre dans cette eau bien chaude, fumante, mon corps se relaxe d’un seul coup. J’y reste un long moment, les yeux fermés, profitant de ce presque silence pour réfléchir, méditer. J’imagine aussi les corps qui s’échauffent dans la pièce à côté.
Je sors de la salle de bain discrètement au bout de plusieurs dizaines de minutes, avec ma robe de chambre pour aller me glisser sous les draps. Les deux amants sont dans les bras l’un de l’autre, un drap tentant de garder une certaine pudeur sur leurs corps. Ils reprennent vite leur jeu. Je les entends distinctement, je peux m’imaginer ce qu’il se passe même si j’ai le dos tourné. Je me mets à plat ventre puis tourne la tête pour essayer d’en attraper quelques images. Elle est allongée sur le dos se tripotant les tétons et les seins elle-même. Il la tient par les hanches et la chevauche vigoureusement. Les gouttes de sueurs perlent de chaque corps. L’odeur de sexe m’enivre. Cela m’excite terriblement de voir mon amie ainsi. Je ne pouvais pas imaginer cette sensation aussi intense dans mes pensées. Il n’y a rien d’exceptionnel, mais c’est cette passion, ce moment que l’on vole à l’autre couple, l’autre personne qui rend l’instant si particulier. Voir cela d’aussi prêt est particulier. Je chavire et m’oblige à tourner la tête pour ne plus rien voir et tenter de dormir. Même si mon sexe est terriblement humide.
Le matin est arrivé depuis quelques heures au vu du soleil déjà bien haut. Je dors sur le côté, et après un nouvel ébat qui a laissé s’échapper quelques râles de plaisir, j’entends la porte claquer. J’imagine que le mec est parti vaquer à ses occupations viriles de vacancier sur la côte espagnole après avoir eu la nuit qu’il souhaitait. Entendre à nouveau ces ébats m’a excitée. Ça fait une demi-heure que je suis réveillée et je me sens à nouveau en chasse. Mon entrejambe est en feu pour reconquérir un mâle qui saura me faire chavirer, crier des mots crus.
Je me sens bien comme ça, c’est bon de sentir un vent léger avec la chaleur du soleil qui tape dans l’appartement. Je pourrais rester ainsi de longues heures si seulement je n’avais les hormones qui étaient réveillées ainsi. Ma robe de nuit ne recouvre plus beaucoup mon corps, je sens l’air frais sur mes poils quasi invisibles de blonde.
Je sens mon lit bouger, le drap également. Au moment où je pense que c’est Jen qui est venue me réveiller, je sens une main sur mon bras. Je fais toujours semblant de dormir, ne bougeant pas. Le corps se rapproche du mien et je sens des poils, une carrure qui ne peut être celle de Jen. Surtout vers le bas du corps, il n’y a plus de doutes. Il est venu se frotter à moi, il m’enlace tendrement. Il ne parle pas, me caresse sur toute la longueur du corps, n’a aucune honte à attaquer ce corps qui ne lui est pas dédié. Du moins initialement. Je n’ose bouger, je n’ose lui donner le droit d’aller plus loin. Lorsqu’il caresse mes fesses, j’ai la chair de poule sur les bras. Son instinct téméraire lui fait aller tâter mes lèvres intimes et il comprend de suite que je suis ultra excitée car il se retrouve avec deux phalanges trempées de ma mouille. Sans rien demander il vient poser son gland sur mes lèvres. Je ne sais comment réagir. Si je fais mine de me réveiller, je ne peux décemment le laisser continuer alors que j’en ai assez envie au fond de moi. Je ne peux pas non plus le laisser me pénétrer sans protection, je ne le connais pas du tout. Je pense à Jen qui pourrait aussi nous surprendre, elle est certainement partie chercher le petit déjeuner, elle n’en a que pour quelques minutes. À force de réfléchir, son gland a commencé à écarter mes lèvres et doucement il entre en moi. Ma grotte l’accueille. Ma mouille lui facilite le passage et cette verge se trouve bientôt profondément dans mon intimité. Il entame un va-et-vient doux et ferme. Je suis obligée de montrer que je suis réveillée car je n’arrive pas à contenir ce plaisir d’être ainsi pénétrée au réveil.
Je passe mon bras au-dessus de son corps pour attraper ses fesses et lui montrer que je veux qu’il me prenne ainsi, plus fort. C’est bon, c’est intense. Pas de baiser ni de préliminaires, juste du sexe comme un sextoy vivant qui aurait été là au bon moment. Comme une commande privée. Juste ce qu’il me fallait. Il se retire et son gland glisse sur mon périnée déclenchant un petit spasme de bonheur qu’il interprète comme une invitation à continuer son chemin. Son bout rempli de ma lubrification se pose sur mon orifice qui n’a jamais connu telle faveur. Celui-ci étant aussi humidifié par ce fluide abondant ayant coulé de mon vagin, dès lors qu’il pousse un peu, son sexe s’insère en moi. Lentement, il ne me fait pas mal du tout, je me relaxe, pousse sur mes fesses pour que cela entre mieux. Le moment, l’instant, l’inconnu parfait pour me dépuceler de ce côté-là. Je peux sentir ses poils pubiens sur mes fesses, il est en moi jusqu’à la garde. Il entreprend une main sur mes seins, mais je lève la jambe droite et il comprend qu’il doit aller me caresser mon mont de Vénus, mes lèvres boursouflées d’excitation et surtout mon clitoris gonflé qui réagit au quart de tour. Son sexe ressort à moitié de mes fesses puis revient au fond, il fait cette manœuvre quelques fois et accélère progressivement la cadence. Des caresses clitoridiennes, il m’insère deux doigts dans ma féminité, je peux sentir qu’il frotte ses doigts sur sa bite dans mon cul. Je soupire de plus en plus fort et il accélère le mouvement. Sa verge déflore mes intestins dans un jeu intense et hautement jouissif. Je ne peux résister à la vague qui arrive dans mon bas-ventre et me fait crier deux ou trois fois avant de se répandre dans mon corps en me donnant des frissons, ma peau vibre de ce plaisir. Et cela le fait jouir aussi quasi instantanément car il attrape mon bras, continue son mouvement et sa semence envahit ce trou jusque-là immaculé. Il ressort et je sens le sperme couler sur mes fesses puis sur le drap. Le mec se lève sans mot dire. Je ne bouge plus, sens le liquide continuer à s’épandre pendant qu’il se rhabille et sors de l’appartement en claquant la porte. Je fonds en larmes. Je ne comprends même pas pourquoi. Cela a été intense et parfait. Rien à reprocher. Quand Jen arrive trois minutes plus tard, elle pose ses affaires et vient me voir de suite. Elle s’allonge à côté de moi, prends mes mains dans les siennes après avoir essayé d’essuyer quelques larmes.
Et Jen soulève le drap derrière moi, passe une main sur ma fesse et sent le sperme sur sa main, qu’elle essuie sur le lit ensuite.
On a une nouvelle fois pris un bain ensemble, on s’est mutuellement shampouinées et on s’est laissé aller à certains caresses appuyées. On est restées toute la journée à discuter, à se découvrir.
Ça fait un mois qu’on est revenues de vacances. J’ai trouvé un petit job d’assistante et on continue la cohabitation avec Jen. Mieux, on a des relations intimes lorsque l’une ou l’autre a besoin de tendresse. Souvent, le week-end surtout, il y a un ou deux mecs qui viennent nous amuser, mais on n’a jamais fait de trucs à trois. Soit on regarde l’autre faire l’amour, soit on n’est que toutes les deux en privé. Cela restera notre secret et risque de continuer encore tant que la cohabitation perdure. Rien n’est prévu pour changer cela dans les prochains mois au vu du bonheur et de la motivation qu’on arrive à se donner l’une à l’autre.
Peut-être est-ce la manière moderne de concevoir le couple parfait, non ?