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n° 16582Fiche technique20284 caractères20284
Temps de lecture estimé : 12 mn
13/01/15
Résumé:  Alors qu'il tente de séduire son amie, un jeune homme plutôt maladroit va rencontrer une femme directive et sûre d'elle qui lui apprendra à se laisser aller.
Critères:  fh inconnu danser fête fdomine cunnilingu anulingus fdanus init
Auteur : RafaelC  (Mes expériences et mes fantasmes. Bonne lecture à vous.)            Envoi mini-message

Série : La laisser faire

Chapitre 01
Se convertir à elle

Raphaël accepta finalement de venir à la fête perdre quelques heures à s’infliger l’hilarité des jeunes femmes qui n’accordent leurs regards qu’aux mâles immenses, sportifs et spirituels. Ça et les conversations bas de gamme qui caractérisent toujours ce genre de soirée. Clara, son amie et souffre-douleur avait dû beaucoup insister pour qu’il soit présent. Elle l’aimait beaucoup malgré sa constance à râler et à jouer les misanthropes.


Les fesses dans un canapé de prix, Raphaël resta sans parler à personne, tandis qu’un célébrissime groupe de pop britannique qu’il ne connaissait pas dégorgeait guitare, basse, batterie et chœurs. Cela semblait pourtant plonger en extase la majorité des filles présentes. Il hésitait à mettre ses écouteurs pour s’isoler dans son propre univers musical.


Une Américaine du New-Hampshire ou de l’Idaho bougeait son corps rebondi sur le parquet en poussant à intervalles réguliers des cris de chienne que l’on abat. Sur son visage une couche épaisse de crèmes de jour, de nuit, de soin, d’anti-âge, d’antiride et enfin du fond de teint, cher et dégoûtant. Raphaël ne parvenait pas à comprendre ce qui, en elle, attirait les jeunes imbéciles aux cheveux saturés de gel.


La volaille américaine s’esclaffa devant de nouveaux invités qui venaient d’entrer dans la pièce, dont un petit ténébreux aux cheveux longs et noirs qui l’embobina avec de mauvaises blagues. Il n’aurait pas besoin d’en faire plus pour la convaincre de monter dans une des chambres mal insonorisées de l’étage pour cinq minutes de baise. Le brun l’embrasserait sans conviction, pressé de la diriger vers sa braguette, qu’elle ouvrirait sans se défaire de sa saloperie de rire aigu. Elle glisserait dans sa bouche grasse une queue qui cracherait bien vite son jus, trop vite pour que l’un ou l’autre en profite et s’en souvienne vraiment. Juste une conquête de plus dans leurs palmarès respectifs.


Personne ne se souciait de la présence de Raphaël. Il sortit un moment respirer un oxygène plus sain. Le jeune homme avait fait de la ville nocturne son territoire et aimait se promener en imaginant derrière les fenêtres encore éclairées des amants nus occupés à se caresser ou à se lécher le corps. Il se demandait combien en étaient encore à d’interminables préliminaires ; combien d’hommes se faisaient suçoter le sexe par des bouches de femmes, combien de sexes de femmes recevaient de gourmands coups de langues d’hommes ? Et combien accueillaient une invitée occasionnelle venue goûter aux seins de madame ou à l’anus de monsieur ?


Devant les immeubles plongés dans l’ombre, Raphaël imaginait des scénarios plus intrigants encore. Combien de maîtresses traînant sur le parquet flottant, leur soumis, combien d’hommes, homosexuels assumés ou non, enfilés les uns dans les autres ? Combien de femmes jouissaient-elles en ce moment précis et combien de litres de spermes se répandaient sur combien de mètres de peau ?


Raphaël sourit, un peu honteux de ne penser qu’à ça, pas différent en cela des rustres qu’il critiquait sans cesse. Et aussi parce qu’il se disait que la réalité, derrière les vitres, devait être très différente des scènes qu’il fantasmait, et plus étonnante encore.


En passant devant les grilles du parc, il se dit que, avec cette agréable chaleur de juin, ça devait aussi pas mal forniquer dans les buissons et eut une grimace en se figurant toutes les petites épines qu’on devait se foutre dans les fesses lorsque l’on venait se butiner ici.


Tandis qu’il prenait l’air et s’excitait tout seul, que faisait son amie Clara ? Elle n’avait probablement pas remarqué sa disparition, et peut-être était-elle occupée à fourrer sa langue dans plein de bouches indifférenciées au cours d’un jeu à boire. Tout faux. Elle lui envoya un message pour lui demander ce qu’il foutait, qu’il arrête de bien montrer aux gens à quel point il était un égoïste pourri qui se sentait supérieur et qu’il revienne tout de suite agiter son cul à la soirée. Difficile de résister à une si gentille sommation. Il retourna, le cœur allégé, le sexe calmé, les poumons rafraîchis, se replonger dans le pop-rock mélodique et les corps en mouvement.


Une série de petits verres au contenu douteux mais riche en alcool parvint à détruire les dernières fortifications de sa timidité. Néanmoins il parvenait, avec bien des efforts, à conserver un semblant de contrôle sur ses gestes. Pour ses paroles, ce n’était pas nécessaire puisqu’il ne trouvait toujours personne avec qui débuter une conversation.


Heureuse que son ami condescende enfin faire honneur à la soirée, Clara décida de s’installer sur ses jambes, inconfortablement, mais avec un plaisir que Raphaël partagea. Le bras gauche du jeune homme alla tranquillement contourner les hanches de son amie pour se poser sur son ventre et le cajoler tandis que sa main droite cédait à l’envie d’éprouver la douceur et l’élasticité de celle de Clara. Elle osait parfois monter de quelques centimètres sur l’avant-bras, jusqu’à frôler les environs des seins. Ils ne prononçaient pas un mot, se connaissant suffisamment pour savoir que toute phrase sortant de leur bouche chargée en alcool ne servirait à rien. Entre eux, tout se faisait toujours avec prudence et lenteur. Raphaël craignait d’exaspérer Clara s’il lui venait l’envie de pousser la tendresse au-delà de la décence requise en public et entre des amis que seul un abus de vin blanc a pu un jour souder l’un à l’autre, puis presque l’un dans l’autre. Ils gardaient le souvenir flou d’un Raphaël parvenant difficilement à bander malgré le fait qu’ils se soient embrassés pendant une heure, égarant un de ses doigts dans le cul de Clara, puis de Clara tentant de donner de la force à sa queue par d’habiles succions. Comprenant qu’ils étaient trop saouls pour faire quoi que ce soit de sexuel, ils avaient renoncé et s’étaient contentés de dormir dans les bras l’un de l’autre. Raphaël ne digérait pas cette tentative ratée de coucher avec son amie et se promettait de tout faire pour parvenir enfin à se régaler de la fente de Clara.


Celle-ci semblait apprécier cet instant de tendresse simple en compagnie de son vieil ami. Serrée contre lui, elle ne sentit pas que le sexe de Raphaël commençait à gonfler et qu’il désirait de plus en plus enfoncer son visage dans sa nuque pour la mordiller et inspirer un peu plus fort l’odeur persistante de son savon à la noix de coco.


Raphaël risqua un baiser encore chaste dans le cou de Clara qui écarta son visage en guise de rejet poli. Elle lui sourit, désolée, et posa ses lèvres mouillées sur sa joue pour le consoler avant de se lever pour s’en aller trouver un plus sérieux candidat avec lequel aller s’isoler à son tour dans une chambre. Ce ne serait pas Raphaël, qui avait raté l’occasion de devenir l’un de ses partenaires sexuels et resterait un brave copain, un confident dont le rôle est d’écouter docilement les récits de baises auxquelles il ne participait pas.


À nouveau seul dans le divan fatigué, peu excité par la musique à présent électronique et le spectacle de l’Américaine qui se laissait explorer les seins et les fesses par un nouveau prétendant, un grand blond cette fois-ci, Raphaël songea à retourner à ses fantasmes près des grilles du parc puis dans son appartement avec ses livres, ses films et ses jeux vidéo.


Une araignée minuscule se laissa glisser depuis le plafond et atterrit dans une assiette d’arachides. Raphaël observa l’arachnide courir chercher un abri en traînant son fil de soie. Il remarqua soudain une créature assise sur le montant de la fenêtre ouverte. Ses doigts jonglaient avec une cigarette blonde qu’elle dégustait lentement. Elle avait le teint blafard et les os saillaient sous sa peau. Raphaël, qui ne se sentait en général guère attiré par les femmes décharnées, eut la brusque envie de se retrouver coincé entre les bras de la fille et d’obéir à ses caprices. Plus que son physique, l’espèce d’assurance narquoise qu’elle dégageait éveillait l’intérêt de Raphaël. Au point de lui faire oublier sa déconvenue.


Sa cigarette consumée, la jeune femme ôta le cadavre de sa bouche et l’écrasa impitoyablement sur la grosse pierre du montant. Avec une lenteur calculée, elle tourna son visage dans la direction de Raphaël et le fixa, sans même cligner des yeux. Elle adopta une pose théâtrale, la joue sur le poing, le sourire en coin, les yeux à demi clos. Le jeune homme se sentit suffisamment en confiance pour oser aller aborder l’inconnue.



Ses réponses sèches tenaient davantage de la moquerie que du mépris face à l’approche maladroite de Raphaël. Sans se défaire de son sourire déstabilisateur, elle tapota la pierre du plat de la main. Raphaël s’assit timidement, sachant que la jeune femme jouait de son trouble et comprenait que la séduction n’était pas sa spécialité. Il avait l’impression que des morceaux de cacahuètes dégoûtants incrustaient ses dents et peinait à garder une contenance.



Effrayante affirmation, se dit Raphaël. Mais il sentait que sa présence était loin de déranger Charlotte. Il la détailla un peu plus. Elle avait presque la peau sur les os, les tendons ressortaient sur le dos de ses mains, mais il se dit qu’elle était très bien comme ça, elle semblait épanouie et non fragile ou déprimée. Charlotte portait des escarpins noirs, une jupe étroite, un chemisier simple et un maquillage discret.



Elle lui proposa une cigarette qu’il accepta, lui alluma, puis se servit elle aussi.



Charlotte apprécia que Raphaël lui oppose enfin un peu de répartie.



Elle recommença à fixer Raphaël, puis commença à froncer les sourcils.



Raphaël sentit qu’il perdait à nouveau confiance en lui-même.



Raphaël accepta sans regret de quitter l’appartement. Il ne se rendit pas compte que Clara, loin d’avoir trouvé un type à son goût avec lequel elle aurait rapidement imaginé une vie commune, avait assisté bouche bée à toute la scène.


Charlotte proposa à Raphaël de le ramener chez elle. Le jeune homme accepta volontiers car, dans son propre appartement, le linge sale débordait et que la litière du chat n’était pas changée.



Elle recommença à l’embrasser et aurait bien caressé son sexe dans le wagon si trois jeunes à moitié endormis et une grand-mère acariâtre ne s’y étaient pas trouvés.


Ils arrivèrent enfin chez Charlotte qui ne laissa pas vraiment à Raphaël la possibilité de s’attarder sur la disposition des pièces et la décoration intérieure. Elle déboutonna la chemise du jeune homme et câlina son torse.



Raphaël se sentait à la fois horrifié et fasciné par ce qui se passait. Il n’aurait jamais pensé, quelques heures plus tôt, se retrouver dans une telle situation mais rien n’aurait pu le faire repartir. Lui qui avait toujours été si peu habile appréciait de devenir le jouet de cette femme.


Restée debout devant lui, Charlotte se défit avec méthode de sa jupe et approcha son entrecuisse encore voilé par une ravissante culotte rouge du visage de Raphaël.



Raphaël inséra deux doigts dans la lingerie et caressa les lèvres déjà trempées de cyprine. Charlotte l’encouragea en émettant des gémissements étouffés et en collant plus encore son bas-ventre contre le nez de Raphaël. Son désir augmenta encore d’un cran lorsqu’il respira le parfum épicé de l’excitation féminine. Il avait trop envie d’elle, sa main libre descendit sur sa braguette pour libérer enfin sa queue frémissante et pénétrer Charlotte brutalement et profondément.


Une gifle sévère le rappela à ses devoirs.



Charlotte agrippa la nuque de Raphaël et le força à poser sa bouche sur le tissu humide. Il l’écarta du bout des doigts pour accéder entièrement au trou juteux dans lequel il enfonça sa langue tout en laissant deux doigts aller et venir de plus en plus rapidement. Malgré son manque d’expérience, Charlotte appréciait le traitement et lui faisait savoir par de petits cris rauques et en griffant délicatement sa nuque de ses ongles vernis.


Raphaël craignait à tout moment d’éjaculer dans la geôle de son caleçon mais comprenait que la frustration décuplerait d’autant son propre plaisir. Il n’oublia pas le clitoris de Charlotte qu’il parvint sans trop de difficulté à décalotter avant de le titiller du bout de la langue. Il avait l’impression de déguster une friandise rare, aux saveurs clandestines.


Charlotte se retourna soudain et présenta son œillet foncé à son amant.



Surpris par cette invitation, il s’empressa néanmoins de lui donner satisfaction. Sa bouche explora consciencieusement l’anus de la jeune femme et il put bientôt introduire son index dans l’étroit conduit et le sentir palpiter. La croupe de Charlotte ondulait, animale. Elle ne cherchait plus à jouer quelque rôle que ce soit mais se laissait complètement emporter par son plaisir. Raphaël tentait de frotter sa bite contre ses vêtements serrés mais ne cédait pas au besoin de la sortir, l’empoigner et prendre Charlotte en levrette. Le cul de celle-ci continuait à avaler et ressortir son doigt, aussi fermement qu’elle le pouvait. La seconde main de Raphaël hésitait entre ses petits seins qu’il pressait avec fermeté et son bouton qu’il ne faisait qu’effleurer pour la rendre plus folle encore.


Il laissait à présent errer sa langue sur ses cuisses et se rendit compte avec qu’elle avait gardé ses escarpins. Il aurait voulu qu’elle le force à les lécher, qu’elle l’écrase avec méchanceté.



La jouissance sourde et puissante de Charlotte détruisit toute sa détermination. Il baissa en hâte son pantalon et se branla avec frénésie au-dessus de son magnifique petit cul. Seuls deux ou trois allers-et-venus furent nécessaire pour qu’il crache de longs jets de sperme qui atterrirent sur la chute de rein de la jeune femme.


Après avoir retrouvé un peu de ses sens, elle goûta avec soin le liquide poisseux, s’assurant de ne pas en laisser sur sa peau.



Puis, ayant avalé les dernières gouttes de sperme qui restaient sur le sexe de Raphaël, elle ajouta :




(À suivre. Tout commentaire constructif sera le bienvenu.)