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n° 16592Fiche technique19772 caractères19772
Temps de lecture estimé : 12 mn
17/01/15
Résumé:  Carine me cocufie avec... Éliane.
Critères:  ff couple cocus collègues fépilée cunnilingu 69 init -fellation
Auteur : Séraphin
Carine a un nouveau collègue

Carine a un nouveau collègue. Elle me l’a annoncé hier soir. Il s’appelle Patrick, il a 29 ans et n’est pas de la région. C’est tout ce que j’ai pu glaner comme informations. Il remplace au pied-levé Sophie, Sophie la copine, la confidente depuis tant d’années qui doit se reposer avant d’entamer un traitement long et douloureux. Ma femme en est toute retournée. Perturbée même. Travailler avec un homme, ça n’est pas pareil. Les complicités, les fous-rires, les cancans sur les collègues, tout ce qu’elles aimaient partager, c’est fini. Elle ne retrouvera pas de sitôt une efficacité et une complémentarité qui faisaient la fierté de leur chef de service.


Pendant quinze ans, elle n’a pas connu le stress ; elle parlait rarement de son travail, seulement pour me rapporter quelques anecdotes amusantes, quelques plaisanteries de Sophie.


Ses difficultés ont le mérite de nous rapprocher. Elle a plus besoin de moi, de mon soutien. Du coup, nos relations amoureuses ont repris de la vigueur. Il faut reconnaître qu’avec les années, comme dans beaucoup de couples, elles s’étaient un peu estompées.

Carine est une jolie femme. À trente-huit ans, elle pourrait en remontrer à bien des jeunettes. Deux grossesses rapprochées n’ont en rien altéré sa silhouette. Sans coquetterie excessive, elle soigne sa présentation et peut être très désirable quand il le faut.


La présence permanente d’un homme dans son bureau titille ma sensualité. Je prends de nouveau plaisir à la regarder, la découvrir. Quand elle sort de la douche, je lui présente sa serviette pour la voir nue quelque temps. L’observer quand elle s’habille est redevenu un passe-temps agréable. Elle s’en rend compte, bien sûr, et en joue pour me plaire.


Déjà un mois depuis que Patrick a pris ses fonctions. Quand je l’interroge, Carine reste très évasive. Oui, il est gentil, plutôt agréable physiquement ; oui, il a une copine, Valérie ; non, elle ne sait pas s’ils vivent ensemble. Professionnellement, il est efficace. Elle ne me cache rien mais ne s’intéresse tout simplement pas à lui.


Je suis un peu déçu. Au fond de moi, inconsciemment, j’aimerais qu’il se passe quelque chose, qu’il la drague un petit peu par exemple, qu’il reconnaisse ainsi que c’est une jolie femme. Ou qu’elle fasse des efforts pour lui plaire… Mais non, rien de tout ceci : une nouvelle routine est en train de s’installer.



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Je l’ai vu ! Samedi, au supermarché, tout simplement. Il est grand, assez bien bâti, brun, visage ordinaire, barbe de trois jours comme c’est maintenant la mode. Carine l’a embrassé, nous nous sommes serré la main. Pas de Valérie. Nous l’avons invité à prendre un verre mais il était pressé.



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Nous faisons l’amour. Carine est sur moi et s’active doucement. Notre position préférée. Pour elle parce qu’elle peut contrôler son plaisir, pour moi parce j’ai une excellente vue sur ses seins fermes et ronds, sur son visage dans la jouissance, sur sa belle chevelure châtain à reflets dorés qui ondule au rythme de ses mouvements. Elle vient. Je prends ses seins dans mes mains. Elle m’embrasse à pleine bouche, je sens les pulsations de son orgasme sur mon sexe.



Conversation sur l’oreiller. Carine est blottie contre moi, la tête sur mon bras. Elle me caresse le torse.



Sa main a glissé jusqu’à mon sexe tendu et me masturbe tendrement. Elle m’embrasse quand j’éjacule abondamment.



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Les jours suivants, j’observe Carine, mais rien dans sa tenue ne laisse apparaître un quelconque changement. J’en suis désappointé…


Un soir, alors que nous nous mettons au lit, je me décide :



Quoi qu’elle dise, elle y a donc réfléchi.



Comme souvent ces jours-ci, ma main s’immisce dans son entrejambe. Son sexe est tout humide. L’idée l’excite donc autant que moi…



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Je suis en train de me raser. Carine sort de la douche et s’essuie consciencieusement. Elle s’approche de moi, me prend dans ses bras. Je sens dans mon dos la pointe de ses seins raidis par l’eau froide.



Elle enfile une petite culotte de dentelle rose puis un soutien-gorge légèrement pigeonnant. La robe qu’elle choisit, fines bretelles, petite échancrure qui laisse apparaître le haut de sa gorge est exactement ce que j’espérais : sa silhouette est parfaite, le décolleté juste sexy mais pas trop. Elle se coiffe avec soin et se maquille délicatement.



Elle est toute rose d’excitation.



Je la regarde partir, toute fraîche et pimpante. Quand elle tourne au coin de la rue, mon cœur se serre. J’angoisse brusquement : comment moi, son mari, puis-je prendre plaisir à la mettre dans cette situation ?

Toute la journée, je pense à Carine, j’imagine des scénarios improbables, des situations scabreuses… J’ai beaucoup de mal à me concentrer sur mon travail.


Quand je rentre à l’appartement, elle est déjà là, comme d’habitude, et prépare le dîner. Elle se retourne, vient vers moi. Nous nous embrassons. À cet instant, sans connaître son récit, j’ai envie de continuer l’expérience, d’aller plus loin…



Elle prend plaisir à me faire attendre ; c’est donc qu’il s’est passé quelque chose.

Nous sommes assis sur le canapé, devant la télé.



Ce soir, elle est particulièrement chaude. Elle a envie de faire l’amour et me prodigue une fellation digne d’une professionnelle. Je la prends en levrette. De la voir ainsi devant moi, fesses offertes, je jouis violement, sans attendre son plaisir.



Je l’embrasse, elle ne proteste pas. Puisque je le lui impose, elle n’est pas impliquée dans la décision, et cette soumission nouvelle semble lui convenir ; lui plaire, même. Nous avons changé de registre.



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Je laisse passer quelques jours. Un matin, alors qu’elle s’apprête à partir, je la prends dans mes bras. Tandis que je l’embrasse, mes mains remontent le long de son dos, sous son chemisier et dégrafent son soutien-gorge.



Ses mains protestent, mais finalement j’emporte la décision et dégage le joli soutien-gorge blanc qu’elle comptait porter. Je m’écarte pour la contempler tandis qu’elle reboutonne son chemisier. Les tétons pointent sous le léger tissu, signe évident d’excitation. Elle me regarde, toute confuse.



Elle s’en va, furieuse en apparence, en me lançant des regards noirs.



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Étant rentré avant Carine, je surveille la rue. Quand elle apparaît au coin de l’épicerie, elle ne porte pas son gilet. Ses seins ondulent discrètement au rythme de ses pas. Elle ne semble pas du tout gênée et marche le buste haut, fière de sa beauté. Je lui ouvre la porte, elle me sourit.



Un à zéro. Elle marque un point et me surprend totalement. Elle m’embrasse. Mes mains caressent son dos. Pas de bretelles, pas d’agrafe pour entraver mon geste. Je sens ses seins libres contre moi.



Je n’en saurai pas plus. Ce manque d’informations me plaît. Il laisse supposer des choses que mon imagination fertile peut développer librement.


Dans les jours qui suivent, Carine soigne sa tenue. Je le remarque à de petits détails. Elle prend plus de temps à se préparer, hésite longtemps devant sa garde-robe, vérifie son maquillage devant le miroir de l’entrée et finalement… part en retard au travail, ce qui ne lui arrivait jamais auparavant. Il est temps que je reprenne la main.



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Belle journée de juin. Il fait bon dès le petit-matin.



Prête à partir, elle me regarde dans les yeux.



Elle remonte sa jupe, fait glisser la petite culotte de dentelle blanche et part sans se retourner. Je la ramasse et hume son odeur…


Je suis allé trop loin. Je le sens. J’avais très envie de cela, ça m’excite énormément, j’en suis complètement retourné : ma petite Carine, si sage, si sérieuse, toute la journée les fesses à l’air sous sa jupe… C’est trop bon.

Mais, contrairement à mes fantasmes précédents, elle n’a pas adhéré. Je l’ai forcée à faire quelque chose qu’elle me refusait.



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Elle rentre deux heures plus tard que d’habitude. Pas un sourire. En l’attendant, j’ai préparé le dîner. Il va falloir jouer serré.



Nous dînons face à face. Éliane est une collègue de travail que Carole ne fréquente guère.



Elle me regarde dans les yeux. Éliane, lesbienne ? Je l’ignorais totalement.



Je n’en reviens pas. En deux minutes, notre vie bascule ! C’est elle qui a l’initiative maintenant. Nous continuons tranquillement notre repas. Carine me parle de son travail, de Patrick qui fait l’unanimité dans l’entreprise. Comme si de rien n’était. Les idées bouillonnent dans ma tête.


Nous nous couchons. Je l’observe discrètement. Elle ôte son chemisier, puis sa jupe. Elle est nue. Elle a passé la journée sans sous-vêtements !

Je caresse son corps doux. Quand je veux la prendre, elle pousse ma tête vers son pubis. Elle se tord de plaisir et jouit sous mes coups de langue. Je n’en aurai pas plus ce soir.


Je ne dors pas. Je la vois ici, dans notre lit, avec Éliane. Les scènes érotiques que mon imagination développe sont contrariées par la jalousie. Je ne peux la partager avec quelqu’un d’autre, serait-ce une femme. J’ai envie de la réveiller, de lui dire que je l’aime, que je la veux pour moi tout seul, que tout cela est terminé.



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Carine se refuse à moi depuis quelques jours. Je peux la faire jouir avec ma bouche, mes doigts, elle me soulage quand c’est nécessaire, mais nous ne faisons pas l’amour.


Éliane vient cet après-midi. Ne rentre pas avant dix-neuf heures.


Texto reçu vers quatorze heures.


Mon cœur bat la chamade. Je ne sais que faire. Impossible de les surprendre, Carine ne me le pardonnerait pas. Il ne me reste plus qu’à attendre… et souffrir.


Dix-huit heures trente. J’attends discrètement au coin de l’épicerie. La porte s’ouvre, Éliane sort ; elles s’embrassent sur la joue, puis Éliane monte dans sa Peugeot et s’éloigne.

Voilà, c’est fini. Carine m’a trompé, et j’ai laissé faire. Quel imbécile ! Mon couple est sans doute fichu.


Quand je rentre, Carine est dans la chambre, en train de changer les draps. Je suis gêné ; elle me sourit. Nous dînons en silence. Quand elle se couche, elle se tourne vers moi.



Elle m’a entraînée vers le lit, nous nous sommes couchées. J’étais raide, crispée. Éliane m’a souri : « Détends-toi, petite pucelle… »

Elle m’a caressée partout avec une grande douceur, et m’a décontractée. Elle aime mes seins, autant que toi, et s’en est beaucoup occupée : elle en prenait un dans ses deux mains, le malaxait, titillait le mamelon, le mordillait avec ses dents puis passait à l’autre.

Elle m’a fait jouir plusieurs fois, parfois par des manières que tu n’imagines pas.

Elle aime introduire un doigt dans… dans… mon anus quand elle me lèche, et c’est très bon. Elle décalotte mon clitoris tout dressé et elle l’embrasse ; alors je meurs…

Voilà, c’était très bien, mais je n’ai pas pu m’occuper d’elle, lui rendre le plaisir qu’elle m’a donné. Quand elle s’est couchée sur moi, en 69, comme tu l’aimes tant, je n’ai rien fait ; son odeur ne me plaisait pas… Je ne suis pas une vraie lesbienne, je n’y arrive pas. Elle ne s’en est pas offusquée, il paraît que c’est courant au début. La prochaine fois, j’essaierai.


Je ne dors pas. Les images des deux femmes défilent devant mes yeux. Le récit de Carine, très érotique pourtant, me fait mal. J’ai envie de pleurer à l’idée qu’elles puissent se revoir. Elle ne dort pas non plus. Je me tourne vers elle.



Elle se penche sur moi et m’embrasse. Je la serre très fort.



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Deux mois ont passé. Carine n’a pas revu Éliane. J’ai cessé mes petits jeux. Il me semble qu’elle les regrette parfois. Notre passion amoureuse est un petit peu retombée.

Maintenant, je joue au tennis avec Patrick, tous les vendredis.

Alors que nous prenons un pot en terrasse après notre match hebdomadaire, Éliane traverse la rue, toute pimpante dans sa petite robe d’été. Elle fait un petit signe à Patrick.