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n° 16593Fiche technique19191 caractères19191
Temps de lecture estimé : 12 mn
17/01/15
Résumé:  En voyant passer un homme à sa fenêtre, Nicole se souvient de cette année 1990, parenthèse enchantée remplie de passion cachée, de découvertes, de jeux et de lumières : elle avait initié à l'amour un ami de son fils. Elle avait 40 ans, lui 20 !
Critères:  fh fplusag voisins fépilée amour facial fellation fdanus fsodo init confession
Auteur : DuranDuran            Envoi mini-message
Merci pour ce moment, jeune homme !

Comme souvent les après-midi d’ennui, je suis à la fenêtre de mon appartement et je regarde le temps qui passe. En fond sonore, j’entends la télé qui vante les effets bénéfiques d’une crème antirides miraculeuse. Toute ma vie, j’ai appliqué différentes crèmes de jeunesse, et pourtant les rides sont là. J’ai 65 ans, je suis trois fois grand-mère, et même si j’ai tenté de conserver la forme par de longues randonnées ou séances de gym, je sens le poids des ans dans la langueur nouvelle de mes mouvements.


Je suis attirée par une silhouette dans la rue d’en face. C’est un homme mûr, bien bâti, cheveux poivre et sel, courant doucement vers le parc en tenue de sport. J’ai un flash ! C’est sûrement Hervé ! Le fameux Hervé ! J’en suis certaine maintenant ! Ses épaules larges, son allure. Il a dû venir voir ses parents pour Noël, et va digérer son réveillon au parc Flaubert.


Et soudain, des vagues de souvenirs inondent mon cerveau nonchalant. Une douce chaleur irrigue mon corps. Hervé, mon bel Hervé ! Ma parenthèse enchantée… 1990 ! Quelle année !



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J’avais 40 ans. Mon mari était militaire ; je travaillais à mi-temps chez un libraire, et le reste du temps je m’occupais de mes trois enfants. Pierre, l’aîné, dont on venait de fêter la majorité. Il n’était pas vraiment en avance dans sa scolarité, préférant comme son père le physique à la réflexion. Ses meilleures notes étant, de très loin, en sport ! Karine et Valérie, jumelles en pleine crise d’adolescence. Elles étaient jolies, un peu sottes, au caractère épouvantable. Nous les avions confiées à une école militaire choisie par leur père. Heureusement pour moi, elles ne rentraient que tous les mois.


Mon fils Pierre avait un seul véritable ami, un peu plus âgé que lui : Hervé. Ses amis s’étaient cotisés pour lui offrir une guitare pour ses 20 ans. Il avait intégré une école préparatoire pendant que mon fils redoublait sa terminale. Il habitait à deux pâtés de maisons. Ses parents s’étant installés dans notre ville dix ans auparavant, je voyais grandir Hervé depuis l’âge de 10 ans. C’était maintenant un beau jeune homme aux cheveux corbeau, très mince, au regard doux et intelligent, très différent de son père qui venait parfois à la librairie, arrogant, cynique, agressif ! Très différent aussi de sa mère, que je croisais dans les conseils de classe, très élégante, voire très belle, mais imbue de sa petite personne.


Depuis toujours, Pierre amenait Hervé pour le goûter, après le collège, et ensuite après le lycée. Hervé m’appelait toujours « Madame Videl », même si je le grondais gentiment en lui demandant de m’appeler Nicole. Mais le pli était pris et le temps n’y changea rien !

En ce temps-là, j’étais une très jolie femme, me disait-on ! Moins « classe » que la maman d’Hervé, mais beaucoup plus souriante, plus tactile, plus charnelle. De mes origines italiennes – ma mère étant de Sienne – j’avais ce physique en belles courbes, qui respirait la sensualité et la santé. Le sport avait compensé mes grossesses, et comme disait souvent mon mari « On te croquerait ! », lui qui croquait si peu ! Ma mère me comparait à Ava Gardner, morte cette année-là. Peut-être la bouche, en effet ? Mais peut-on croire une mère sur la beauté de ses enfants ?


Hervé, donc ! La révélation est arrivée un soir de printemps. C’étaient les premières chaleurs. Les corps n’étaient pas encore habitués et tout le monde s’habillait léger. Hervé a frappé à la porte et est entré. Pierre absent, je lui ai proposé de l’attendre à la cuisine avec un verre de limonade. Il adorait la limonade, même à 20 ans ! Ou tout du moins me le laissait-il croire… On « papota », mais je sentis Hervé troublé, mal à l’aise.


Je le surpris à jeter des regards furtifs sur mes jambes, et me rendis compte avec honte que ma jupe de lin s’était ouverte et dévoilait mes cuisses jusqu’à quasiment ma petite culotte. Je rabattis ma jupe quand Pierre entra à son tour dans l’appartement. La nuit, je repensai sans cesse à ce regard, et je me surpris à être flattée de susciter l’émoi chez un si beau garçon.


Hervé, comme d’habitude, passait souvent, mais je le regardais maintenant différemment. Et je me rendis compte que lui aussi avait des regards moins « enfantins ». Il venait traîner à la cuisine ; parfois il me frôlait, sous prétexte de me proposer de l’aide pour ranger la vaisselle. Même quand Pierre était absent, il passait rendre un livre ou déposer un cours.


Alors on parlait. Je ne me reconnaissais plus. J’attendais ses visites avec impatience. Je m’habillais plus court, je testais ma séduction. Mon mari n’avait jamais été tendre. Il était souvent en mission et il abusait parfois de l’alcool. Les sourires et les attentions d’Hervé me touchaient plus que cela n’aurait dû. Un jour, il me dit en rougissant que j’avais de belles jambes. Mes hormones me travaillaient. Certaines nuits, quand mon mari était en déplacement, la tension était tellement forte que, malgré la honte, je remontais ma nuisette jusqu’au nombril et, écartant largement mes cuisses, je me caressais en pensant à la peau douce d’Hervé et en imaginant son sexe dans ma bouche, un sexe fin mais long et sucré.



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Hervé est passé un chaud matin de mai, le 14 exactement. Il venait chercher Pierre, mais Pierre était déjà parti au lycée. J’étais seule, surprise, en nuisette, ma courte nuisette. Je n’avais pas encore eu le temps de prendre ma douche. Hervé ne disait rien, le rouge aux joues. Après un long silence, il me demanda s’il pouvait récupérer un bouquin dans la chambre de Pierre. Sans penser à mal, je le précédai dans l’escalier. Et je me rendis compte à la deuxième marche qu’il allait avoir une vue privilégiée sur mes fesses. À ce moment, j’aurais dû m’excuser, le laisser passer devant moi. Mais un petit diable m’habitait. Je continuai ma montée, lentement. Et me retournai brusquement.


Il avait les yeux dans ses chaussettes, la tête baissée. Sa timidité m’émut. Je pris conscience qu’il était beau, mais qu’il avait aussi 20 ans de moins que moi… Je m’assis sur le lit de Pierre ; Hervé fouilla dans la bibliothèque, sans rien dire, mais son souffle était court. Mes mains étaient à plat sur mes cuisses nues. Il s’assit à côté de moi, mais à distance respectable. Il tenait un roman de science-fiction. Je m’en souviens, c’était de la collection Anticipation, chez Fleuve Noir. Son beau visage imberbe se tourna vers le mien. Il voulut me dire quelque chose mais sa voix se brisa dans un silence gênant. Il regarda fixement mes lèvres. Je pris doucement son visage dans mes mains. Il trembla et je tremblai. Je déposai délicatement un baiser sur sa joue, puis sur son front, ses lèvres, son menton.


Ses lèvres cherchèrent mes lèvres. Maladroitement, il glissa un bout de langue dans ma bouche. Ses bras étaient toujours ballants le long de son corps. Dans un soupir, je lui demandai de me prendre fort dans ses bras. Lentement mais fermement, je le basculai sur le lit. J’avais conscience de faire une grosse bêtise, mais ma raison m’avait abandonnée. Nous étions allongés, les lèvres toujours soudées. Je pris les mains d’Hervé et les posai sur mes seins. D’abord craintives, ses mains prirent de l’assurance et le petit coquin commença à masser ma belle et forte poitrine avec plus de vigueur. Il glissa ses doigts sous la nuisette et toucha mes tétons avec tendresse. Ma main glissa sur son jean. Il fit un petit écart instinctif, mais très rapidement se rapprocha. Je pris sa tête, et doucement la fis descendre, d’abord sur mes seins, puis mon ventre, puis encore plus bas. Son visage était entre mes cuisses, le nez dans mon pubis. Je le sentis se raidir.



Je fus surprise et assez frustrée de cette interruption.




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La semaine suivante, ce fut notre première fois. Il sécha sa séance de football et nous eûmes trois heures pour nous. Je m’étais complètement épilée, sauf un tout petit triangle minuscule au-dessus du pubis. Depuis 25 ans maintenant, j’ai gardé cette « coupe ». J’ai enfin pu goûter son sexe, bien plus gros en fait que ce que j’avais imaginé, mais aussi sucré.


La première pénétration fut émouvante. Son excitation était tellement violente qu’il avait peur de jouir trop vite. Sans me rendre compte de la malice de mes actes, je lui proposai de jouir une première fois dans ma bouche. Cela prit quelques secondes. J’ai encore en mémoire, 25 ans plus tard, le délicieux goût de son jeune sperme. Ensuite, nous eûmes plus de temps pour savourer cette première fois.


Nous restions le plus discret possible. Mais la tentation et un certain sentiment d’interdit, ainsi qu’une véritable complicité, nous amenaient à multiplier les rencontres câlines. Les fois suivantes, qui furent nombreuses et jamais découvertes, j’agissais véritablement comme une initiatrice. Et lui comme un élève doué, imaginatif et très curieux. Il me demandait souvent de prendre des poses analysées dans des revues érotiques qu’il volait chez le marchand de journaux. Dans un autre contexte, cela m’aurait semblé d’un ridicule profond, mais je ne ressentais aucune humiliation ; je participais à ses jeux si peu innocents avec toute la candeur du monde. Il me faisait énormément rire.


Il testait aussi beaucoup. Surtout ma souplesse et mon élasticité. Je me souviens très bien d’une fois où il m’avait mise à quatre pattes, le dos très cambré, les seins sur les draps. Avec mes deux mains, j’écartais mes fesses encore fermes, et lui essayait de faire coulisser dans ma chatte différents objets : légumes provenant du frigo ou bougies, et même un manche de tournevis.


D’autres fois, Il testait aussi la capacité de dilatation de mon anus avec ses doigts. Et sans honte, je le laissais faire. Mon anus le fascinait ! Ou comme il le disait en riant aux éclats, « Ce trou noir est troublant ! » Et je m’abandonnais à ses fantasmes de découvreur de terræ incognitæ. Il m’a goûtée partout, m’a pénétrée partout. Avec lui, j’ai eu mon premier orgasme anal. Mon mari s’y était essayé plus d’une fois, mais toujours avec brutalité et un langage d’une vulgarité qui me choquait. Hervé, lui, était un ange, un bel ange sexué et gentiment pervers.


Avec le recul, je cherche encore ce qui m’a jeté dans ses bras avec autant de folie ! La faiblesse de mon sentiment maternel, sûrement. Mais aussi la bestialité rustique de mon mari, la beauté de mon doux amant, la proximité d’Hervé avec mon fils Pierre, la préciosité et l’arrogance de ses parents, mon appétit pour l’acte sexuel, l’ennui, me rassurer sur ma capacité de séduction ? Je ne sais pas ; sûrement un peu de chaque chose.



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Je me souviens bien de notre centième jour. C’était un samedi ; Pierre était parti à la plage avec son père et ses sœurs. J’avais prétexté un mal de crâne pour rester seule. Hervé m’avait prévenue qu’il était seul chez lui. Nous étions convenus de nous voir chez lui. Pour la première fois, j’allais entrer dans son univers.


Il était allongé sur son lit, en caleçon. Je lui annonçai que pour fêter cet anniversaire, je le sucerais dix fois dans la journée. Il pourrait jouir tant qu’il voudrait. J’avais dit cela sans réfléchir ! Nous avions appelé cet anniversaire « la journée de la pipe » en rigolant comme des adolescents. Il était aux anges, le bel ange. Il jouait à l’endormi. Je m’agenouillai sur le lit et fis gonfler son sublime membre dans ma bouche. D’une main baladeuse, il me tripota la chatte sous mon slip. Puis je ne bougeai plus, n’aspirant plus. Nous sommeillâmes ainsi quelques minutes, ma tête sur son ventre. Son sexe dégonfla dans ma bouche.


Il tint à me préparer le petit déjeuner, et partit à la cuisine. Je le retrouvai assis. Je me mis à genoux, sous la table, devant lui et gobai à nouveau sa belle bite. Il eut bel appétit. Je le pompais vaillamment au bruit des biscottes. Nous allâmes à la salle de bain et prîmes la douche ensemble. Nue, accroupie à ses pieds, les cuisses largement ouvertes, comme il aimait à me voir, je le suçai comme une possédée, malaxant ses couilles, et il se vida pour la première fois de la journée dans ma gorge. Nous nous douchâmes, touchâmes, bouchâmes longtemps.


La journée commençait bien. Il m’indiqua les toilettes pour un petit pipi. Je gardai la porte ouverte ; il s’approcha. Ma miction l’excita, et lentement il se branla sans pudeur devant moi. Je l’attrapai par la queue et pour la quatrième fois de la journée et le gratifiai d’une fellation experte.


Je rentrai discrètement chez moi. Il me rejoint une heure plus tard, pour le déjeuner. Nous nous dévêtîmes et nous excitâmes mutuellement. Je fis couler de la crème sur mes seins qu’il lécha ; j’utilisai sa queue comme cuillère pour manger mon yaourt vanille. Et de cinq !


Après le café que je pris seule car il n’aimait pas le goût, on s’allongea sur le canapé devant la télé, ma tête sur son ventre musclé. Il y avait la fin d’un match de foot. Notre jeu : à chaque but, je devais le sucer. Nous n’eûmes pas de chance : un seul but à la quatre-vingt-neuvième minute. Je décidai donc de le sucer à fond. Il ne se fit pas prier et j’avalai la deuxième ration de son doux nectar.


Bien qu’insatiable, j’avais quelques obligations logistiques, et je dus faire quelques courses pour le repas familial du dimanche. Assis à ma droite dans ma voiture, il profita de la conduite pour me tripoter l’entrejambe. À sa demande, je n’avais pas mis de culotte ; ses caresses et les souvenirs de mes nombreuses gâteries me firent mouiller en abondance. Je le laissai sur la route, à un magasin de sports, et fis mes courses. Au retour, ma tension sexuelle était trop forte. Je récupérai Hervé, pris un autre itinéraire qui s’éloignait de la ville. Au premier chemin vide, j’arrêtai la voiture. Il avait sorti sa bite et se masturbait doucement. Je le suçai avec violence et lui demandai de me prendre sur le capot. Le petit salaud me retourna, remonta ma jupe en jean, prit un peu de mouille de ma chatte inondée et l’appliqua sur ma rondelle. Il m’encula directement, sans plus de préparation, et je jouis en quelques secondes. Je me retournai, et sans penser à l’endroit d’où venait sa queue, je la remis dans ma bouche et l’aspirai jusqu’à ce qu’il me lâche quelques giclées de sperme dans la gorge. Et de sept !


J’étais épuisée, vidée, remplie, repue. Heureusement, la voiture connaissait le chemin de la maison toute seule. Et une question me taraudait : comment arriver à 10 ?


Les courses rangées, fatiguée, je m’allongeai sur le dos en travers du lit de ma chambre. Ma tête dépassait et tombait dans le vide. Hervé profita de la situation pour enfoncer un sexe mou dans ma bouche. Il pouvait caresser mes seins en même temps et ne se fit pas prier. Sa bite prit rapidement une belle dimension – ah, la belle jeunesse ! – et je le suçai pour la huitième fois de la journée. Il s’allongea enfin à mes côtes et nous pûmes faire une petite sieste normale. Je m’endormis, ne pensant à rien.


J’entendis une voix dans le salon. Hervé avait-il invité quelqu’un ? Je m’habillai le plus convenablement possible et le rejoins. Il était au téléphone ; à l’écoute de la conversation, c’était avec un copain de lycée. Je m’approchai et lui caressai la braguette, lui sortis une petite queue flasque et l’avalai. Assise à même le sol, je tentai de l’exciter. Sa queue grossissait lentement entre mes lèvres. J’écartai d’une main la culotte que je venais de mettre, attrapai un stylo qui traînait et l’enfonçai dans ma chatte. Hervé était rouge, sa voix tremblait d’excitation. Et quand j’enfonçai le stylo dans mon anus, il dit à son ami qu’il devait partir en urgence et raccrocha. Il sortit la queue de ma bouche et jouit sur mon visage. Et de 9, dont 4 avec éjaculation ! Je n’étais pas loin d’avoir gagné mon pari !


Je pris une rapide douche, me vêtis convenablement d’une robe à fleurs et de chaussures à talons lacées à la spartiate. Pourquoi me souviens-je aujourd’hui si bien de ces chaussures ? Les facéties de la mémoire, sûrement. L’heure avait tourné trop vite ; mon mari et mes enfants n’allaient pas tarder à rentrer de la plage. Il fallait nous dire au revoir ! Il avait les yeux humides de tant de bonheur partagé. Je m’agenouillai devant lui, dégrafai les boutons de ma robe et glissai son sexe entre mes seins. Il me souriait avec amour, avec reconnaissance, avec tendresse. Son beau membre durcissait ; avec la langue, je récupérai les petites gouttes perlant sur son gland. Je le suçai une dernière fois, avec délicatesse, et doucement l’éloignai de moi. Il ne dit rien et sortit prendre son scooter. Je me réajustai, montai dans la chambre de Pierre, et par la fenêtre je vis partir mon bel éphèbe, le casque au coude…



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Deux mois plus tard, il m’annonça avoir rencontré une fille. Nous nous éloignâmes sans heurts, mais pas sans chagrin. Je n’ai jamais plus eu d’amant…


Plus d’un quart de siècle, et mon ventre brûle encore à raviver ces souvenirs. Perdue dans mes rêveries, je n’ai pas entendu la première sonnerie de l’interphone. De nouveau une sonnerie. Plus insistante. Je décroche.



Je crois reconnaître la voix…