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Temps de lecture estimé : 25 mn
23/01/15
Résumé:  Marc, Alice et Éric, tous bisexuels, invitent Léa dans leurs jeux. Mais les besoins et les attentes de Marc se trouvent ailleurs. Il va voler de ses propres ailes entre filles et garçons.
Critères:  fhh grp hbi jeunes voisins vacances plage exhib fellation pénétratio double échange init
Auteur : Caval      

Série : Je suis bisexuel

Chapitre 03 / 07
Ma vie d'étudiant

Résumé des épisodes précédents : Marc est bisexuel. Il aime faire l’amour avec Alice, étudiante aux beaux-arts et/ou avec Éric, un modèle vivant pour les artistes. Il est devenu, lui aussi, modèle.


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Ma vie d’étudiant




Je sais que je suis parfaitement bisexuel depuis cette époque-là. Mes rapports sexuels avec des hommes et des femmes n’étaient pas seulement dus à des circonstances particulières, par le seul hasard des rencontres ; non, c’était un choix délibéré et mûrement réfléchi.


Pourquoi j’aime tant faire l’amour avec les femmes ? Et pourquoi ai-je en plus besoin de contacts avec des hommes ?


Avec les femmes, j’éprouve une infinie douceur ; j’aime les caresser, découvrir leur corps et pouvoir leur donner du plaisir aussi bien par le jeu de mes mains que par l’action de mon sexe. Lorsque j’entre en elles, la jouissance est toujours intense et m’électrise. Les seules déceptions que je peux éprouver, c’est lorsque ma partenaire est incapable d’atteindre la jouissance. Un rapport sans qu’elle puisse connaître l’orgasme est pour moi un échec. Or, la façon de faire l’amour n’est pas le seul critère pour amener une femme à l’orgasme. Il faut que la femme soit en confiance, qu’elle soit prête à se donner et à accepter le plaisir lorsqu’il viendra. L’acte sexuel avec une femme, c’est un moment sublime d’incarnation des émotions : des frissons, de la tension, de la détente, voire des pleurs ou des rires. Les caresses, les stimulations, les pénétrations, tout est important pour faire jouir une femme, et l’orgasme est la somme de tout cela.


La moindre réticence, la moindre gêne peut bloquer la jouissance. Il faut que l’homme comprenne avant de blâmer. Il faut être à l’écoute de l’autre et non pas seulement l’entendre ; il faut tenter de saisir le problème et faire disparaître le blocage. Cette capacité de comprendre les femmes, je l’ai acquise au fil de mes expériences. Avant de pénétrer le corps d’une femme, il faut pénétrer son esprit.


Avec les hommes, les sensations sont différentes. Les lesbiennes disent souvent que seule une femme peut faire jouir convenablement une autre femme, par la connaissance qu’elle a de son corps et de celui de sa partenaire. Selon moi, pour les gays, c’est exactement la même chose. Comme les deux partenaires sont du même sexe, leur communication et leur compréhension mutuelle deviennent souvent très intenses. Chaque partenaire connaît aussi, à partir d’expériences personnelles, quelles sont les parties les plus sensibles du corps de l’autre. Personne d’autre qu’un homme n’est capable de sucer aussi bien la queue d’un autre homme, s’arrêter au moment où il convient de réduire l’excitation, faire durer la jouissance sans que l’éjaculation n’intervienne. Je préfère souvent une fellation réalisée par un homme que faite par une femme.


Une bouche féminine, lorsqu’elle s’approche d’une queue, peut avoir deux attitudes diamétralement opposées. En premier lieu, il y a la timidité et une certaine crainte de celle qui ne le fait que pour le plaisir de l’homme, ce qui provoque un manque d’assurance et une caresse buccale assez peu plaisante ; elle oscille entre obligation et dégoût. En second lieu, il y a la femme expérimentée qui prend la trique sans ménagement, la branle violemment, l’embouche, la branle à nouveau, pensant qu’un homme ne peut jouir que dans une relation brutale.


Un homme agit différemment : il parcourt le gland délicatement avec le bout de sa langue avant de s’attaquer à la verge dans son ensemble ; il saura trouver les zones les plus sensibles et les plus jouissives.

Pour paraphraser la publicité d’une marque de voiture : « Qui mieux qu’un homme peut s’occuper du sexe d’un homme ? »


Quant à la sodomie, c’est une pratique qui s’intègre dans les rapports des homosexuels mâles. J’aime être sodomisé, pénétration que bien peu de femmes sont prêtes à offrir à leur compagnon, ou là encore par obligation et non par plaisir. Ce qu’on oublie souvent dans la sodomie entre hommes, c’est qu’outre la pénétration, c’est aussi pour le sodomisé une stimulation du point « P ». Si les femmes ont un point « G », les hommes aussi ont un point de jouissance absolue : la prostate. Le toucher prostatique procure une jouissance exceptionnelle qui peut être obtenue par un massage digital de l’anus, mais également par une queue habilement dirigée dont l’effet est encore plus puissant.



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Au début des vacances de Noël, libérés des cours, nous passions notre temps à baiser comme des castors tous les trois. Tant et tant que parfois j’en avais mal à la queue. Lorsqu’Éric émit l’idée qu’il faudrait joindre une autre fille à notre trio, Alice se récria :



Pourtant elle nous présenta une copine, Léa. Elle avait tout juste 18 ans, une jolie figure encadrée par des cheveux bruns et longs. Sous son pull, on pouvait deviner deux seins assez volumineux et une taille fine.



Lorsque Léa se dessapa, nous pûmes admirer une belle fille, pas très grande mais aux nichons amples quoique un peu tombants. Sa chatte était totalement glabre, et même en l’absence de toute excitation, ses petites lèvres vaginales pointaient sur le bord de sa fente. Elle nous montra les photos où elle avait posé. C’était à la limite entre de l’érotisme et de la pornographie. Elle apparaissait souvent seule, quelquefois avec d’autres filles. Une seule fois elle jouait avec la queue surdimensionnée d’un beau mâle noir comme l’ébène, sans aucune pénétration ; tout juste déposait-elle de petits bisous sur la tige.



Lorsque nous nous retrouvions tous les quatre, ce n’était pas pour des discussions oisives, ni même philosophiques. C’était pour le plaisir des sens. Nous n’étions pas longs à être à poil et à faire l’amour indéfiniment avec une des deux filles ou un mec et échangeant les partenaires selon les goûts, les moments ou les hasards des étreintes. Les scénarios étaient multiples et toujours improvisés, lutinant un sexe pour en perforer un autre, allant indéfiniment d’un homme à une femme. Parfois, lorsque nos amantes avaient encore quelques ardeurs alors que nous, les mâles, étions sans vie, elles faisaient l’amour en véritables lesbiennes devant nous, avec une impudeur toute particulière qui rendait la chose magnifique.


Cette vie à quatre me convenait parfaitement. D’une part, il y avait une existence sexuelle sans tabous ou hommes et femmes couchaient ensemble, indifféremment les uns avec les autres. D’autre part, il existait dans notre groupe une cohésion que je pourrais définir comme une notion de fidélité. Deux femmes, deux hommes : trois partenaires potentiels pour chacun, sans qu’il y ait la moindre duperie. Car ni les uns ni les autres n’allaient voir ailleurs. Ayant toujours vu l’amour comme le fait de donner à l’autre le bonheur auquel il a droit, Alice prenait du plaisir avec Éric, Éric prenait du plaisir avec Alice, j’étais donc ravi qu’ils soient ainsi satisfaits. Quand Léa s’est jointe à notre trio, je fus également comblé, car j’éprouvais pour elle un attachement profond.


Nous restions dans un cercle restreint, d’autant plus que la confiance était l’un des principes de nos relations. Afin d’éviter de s’embarrasser de préservatifs, nous avions fait des tests de dépistage du SIDA. Nous pouvions baiser sans crainte, en totale liberté et en allant des uns dans les autres en mélangeant nos sécrétions. Ainsi n’ai-je jamais éprouvé de répulsion à pénétrer le vagin ou l’anus d’une de nos partenaires où Éric venait de répandre son foutre, et ce, malgré quelques bruits qui nous firent souvent éclater de rire.


Je me rappelle de divins instants où, dans la même foulée, Éric m’ayant sodomisé, je sautais Alice tandis que j’utilisais le sperme coulant de mon cul pour lubrifier le cul de Léa et enfin prendre celle-ci par derrière, ma queue étant couverte de la cyprine de la jeune artiste. Sperme et cyprine nous servaient de lubrifiant pour les sodomies. L’habitude rendait les pénétrations entre les muscles puissants de l’anus sans trop de douleur et beaucoup plus aisées. Je pensais qu’il était malsain, pour des questions d’hygiène, de pénétrer un vagin après avoir pénétré un anus, mais Alice et Léa n’en avaient cure.


Léa nous avait dit qu’elle ne s’était jamais mise nue en public autrement que sur du papier glacé. Pourtant elle a vite partagé notre goût pour le naturisme. Dès sa première visite à la piscine, elle éprouva un réel plaisir à être nue devant des inconnus, à discuter avec des hommes et des femmes sans aucun vêtement, le plus naturellement du monde. Son plaisir fut tel que nous eûmes toutes les peines du monde pour lui demander de se rhabiller. Elle accepta d’enfiler une robe, mais sans aucun sous-vêtement. Sa poitrine étant imposante, dans la rue personne ne pouvait ignorer qu’elle ne portait pas de soutien-gorge tant ses nichons dansaient en tout sens. Les plus gênés, ce n’était pas elle, mais nous qui l’accompagnions.


Léa, tout en continuant à être modèle pour des photographes, posa pour Alice, en solo ou avec nous autres. Alice réalisait des compositions parfois très osées qu’elle nous disait vendre à des amateurs avertis. Elle prenait toujours la précaution de modifier l’apparence de nos visages pour éviter que nous puissions être reconnus. Par contre, en ce qui concernait nos corps, elle était d’un réalisme proche de la perfection.



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Un jour que j’allais chez Éric, il m’ouvrit la porte à poil sans dissimuler son bas-ventre, ce qui était dans ses habitudes. Cela lui avait valu un certain nombre de surprises… ou plutôt, les gens qui avaient sonné chez lui, avaient eu de quoi être ahuris. L’étonnement pour moi était de voir que son sexe était en pleine érection, lui qui savait si bien maîtriser ses émotions.

C’est alors que je découvris un très jeune garçon, nu, en travers du divan. Je souhaitais qu’il ait au moins 18 ans même s’il en paraissait deux ou trois de moins.



Sans attendre ma réponse, Éric alla retrouver son "élève". Il est vrai que cet éphèbe avait tout pour plaire avec un corps juvénile, une pilosité pratiquement inexistante avec juste quelques poils au niveau du pubis ; cependant, il avait une verge très conséquente. Éric lui enseignait les plaisirs de la sexualité entre hommes, tout comme cela se pratiquait dans la Grèce antique. Le jeune garçon, à ce que je pus voir, donnait l’impression plus de subir que de recevoir.



J’étais incapable de dire un mot, tenaillé par un sentiment que je n’avais jusqu’alors pratiquement pas connu : la jalousie. J’étais jaloux de cet Ivan qui me piquait mon mec. Mais c’est surtout la confiance que j’avais en Éric qui s’effondrait. Je savais bien que je n’étais pas son seul amant, qu’il allait vers d’autres gars que moi. Cependant, tant que cela ne me sautait pas à la figure, tout allait pour le mieux et je l’acceptais.


J’ai quitté l’appartement précipitamment.


Lorsque je revis Éric et qu’il me demanda des explications sur mon attitude, je lui répondis :



Alice connaissait les aventures d’Éric et, contrairement à moi, ne s’en plaignait pas. Lorsque je lui parlai de l’âge du jeune homme que j’avais vu, elle me répondit :




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Le second clash eut lieu à la fin du mois de mai. Éric m’a dit qu’il pouvait avoir des places bon marché pour aller en Grèce. Quelques séances de pose supplémentaires m’auraient permis de financer ce voyage. Mais je fis marche arrière lorsqu’il me dit :



Lorsque je compris que son objectif était de partir là-bas pour baiser, qu’il ne s’agissait que d’un plan cul, je déclinai l’invitation. Pour faire l’amour à une femme ou un homme, il faut que je sois attiré par eux, que je succombe à leur charme.



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Afin couper les ponts, je profitai des vacances. Je partis seul en choisissant un séjour peu onéreux : le camping. Comme je voulais pouvoir faire du naturisme, je réservai dans un camp textile, mais qui se trouvait à proximité d’une plage nudiste libre. Mon budget serré d’étudiant ne me permettait pas de payer un séjour dans un centre naturiste.


Arrivant sur le bord de la mer, je me suis déshabillé à quelque distance d’un groupe de jeunes gens, filles et garçons. Nous n’avons pas été longs à échanger quelques mots et ils m’accueillirent parmi eux. Il était agréable d’être sur cette plage à vivre nu tout au long de la journée, sans que ni les uns, ni les autres, nous n’éprouvions de la gêne ou de la pudeur. Encore plus à l’aise que si nous avions été habillés, puisque nous étions en osmose avec la Nature.


Nous nous dorions au soleil, nous lisions des magazines ou des livres, nous discutions pour refaire le monde. Nous aimions jouer aux cartes. Parfois le joli petit cul doré d’une des filles servait de table de jeux. Celui ou celle qui perdait la partie était soumis à certains gages. Par exemple, traverser la route de la plage rejoignant le camping totalement nu, repartir de la plage sans aucun sous-vêtement sous des tenues fines, courtes et transparentes… Les gages étaient ludiques, jamais très méchants et surtout pas humiliants.


Physiquement, nous pratiquions des jeux de balles et de ballons où les mouvements exaltaient les courbes des corps féminins et mettaient en valeur la beauté athlétique et virile des garçons. J’admirais autant les uns que les autres. Les gars comme moi-même avions par moments des excitations non contenues. Les filles ne s’en formalisaient pas, et souvent reluquaient avec ostentation nos queues se dressant. Ce que mes amis ignoraient, c’est qu’en ce qui me concernait, cette excitation pouvait être aussi bien provoquée par les filles que par les garçons. Je pouvais admirer de très près de beaux nichons, des chattes plus ou moins entretenues et des phallus vigoureux. Qu’on puisse voir mon corps nu n’était pas pour me déplaire non plus, d’autant plus que pour une fois, je n’avais pas à « tenir la pose ».


Les baignades dans les rouleaux de la mer étaient l’occasion de chahuts entre nous ; ceux-ci ne pouvaient avoir lieu sans attouchements plus ou moins volontaires que nous acceptions tous avec bonne humeur : un sein pressé ici, une fesse caressée là, une main s’égarant sous la ceinture… D’ailleurs les filles n’étaient pas les dernières à avoir les mains baladeuses, tant entre elles qu’avec les garçons. Par contre, les gars ne semblaient pas disposés à accepter des attouchements trop poussés venant de personne de leur sexe.


La journée s’achevant, il fallait remettre un vêtement pour rentrer au camping textile dans lequel ils avaient, eux aussi, planté leur tente.


Je passerai sur les détails de ce séjour en disant seulement que Béatrice, l’une des filles du groupe, devint rapidement ma maîtresse. C’est elle qui, une nuit, est venue me rejoindre sous ma tente. Il était très agréable de faire l’amour avec elle. C’était très différent des étreintes que j’avais partagées avec Alice ou Léa. Elle avait comme de l’innocence lorsqu’on faisait l’amour, bien qu’elle se montrât parfois très entreprenante. Elle aimait jouir entre mes bras en retenant ses gémissements pour ne pas ameuter tout le camping.


Un jour où elle me faisait une fellation, elle avala mon sperme. Puis ayant recraché une partie et avalé vaillamment l’autre, elle me dit :



Nous n’en avons pas reparlé. Jusqu’à cette nuit où, sans la prévenir, dans le feu de l’action j’ai présenté mon gland devant le puits secret. J’avais lubrifié l’entrée à son insu avec de la crème solaire (seule graisse dont je disposais). Ne percevant aucune interdiction de sa part, je pressai l’entrée. Là encore, il n’y eut aucune réaction. Ce n’est qu’en introduisant ma colonne de chair que je l’entendis geindre et même pousser un petit cri de frayeur, sinon de douleur. Une fois dans la grotte secrète, j’ai attendu que ses muscles se détendent avant de me mouvoir. Pour la faire jouir, je massai le clitoris, puis j’introduisis un doigt dans son vagin pour venir titiller son point G. Par bonheur, j’avais réussi à localiser précisément son point de jouissance lors de nos ébats. Deux ou trois pressions où il fallait suffirent. Elle ressentit une jouissance qui la traversa des pieds à la tête. Je l’accompagnai en lâchant mon sperme.



Il n’y avait aucune colère dans sa voix, comme si elle me reprochait quelque chose qui ne la concernait pas directement ou sans grande importance, du genre « avant de finir le plat, tu aurais pu me demander si j’en voulais encore ».



J’avais compris que dans le groupe, il valait mieux que je taise mes penchants homosexuels, surtout à la suite de cette discussion :



Pour ma part, j’exècre le continuel « ce n’est pas pareil » qui permet de couper court à la discussion sans avoir à argumenter sa réponse.



Je me suis dit que dans ce groupe de jeunes, les filles étaient bien plus ouvertes d’esprit et finaudes que leurs mecs, bourrés de préjugés.


Je quittai Béatrice sans cris ni gémissements. Nous nous sommes aimés, nous avons fait l’amour, nous nous sommes donné du plaisir. Point final. C’était une aventure charnelle sans lendemain ; depuis le début, nous le savions et l’acceptions.



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À la rentrée, Alice et Léa prirent une colocation leur permettant de vivre en commun leurs amours lesbiennes au quotidien. Ainsi, j’ai pu facilement couper mes relations avec les deux filles. De même mes liens avec Éric se distendirent et même disparurent alors qu’il restait en relation avec nos maîtresses.


Le logement voisin du mien, laissé vacant par ce déménagement, fut occupé par une femme d’une cinquantaine d’années. Elle ne m’attirait pas du tout, jusqu’au jour où, coincée sur le palier de sa porte et attendant le serrurier, je l’invitai à venir chez moi. Je lui offris à boire. Nous avons commencé à discuter de tout et de rien. C’est la première fois que je la regardais vraiment. Je me fis la réflexion qu’elle n’était pas vraiment belle, mais elle était charmante.

Je finis par lui dire que j’étais étudiant et que je finançais mes études en étant modèle vivant pour des cours de dessin.



Je lui montrai des reproductions de certaines toiles d’Alice pour lesquelles j’avais servi de modèle.



Pendant un instant, j’ai eu l’idée que cette femme, malgré la différence d’âge, pourrait devenir ma maîtresse. À ce moment on sonna à la porte et je perdis le cours de mes pensées libidineuses. C’était le serrurier. Ma voisine m’a remercié et est partie rejoindre son appartement.



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Un jour, je me retrouve face à elle. Elle est topless, une poitrine assez forte, avec deux seins qui ont tendance à pendre un peu. Je m’approche d’elle et prends ses globes en main ; je les soupèse, les malaxe. La chair est un peu molle, mais la peau est douce. Les pointes des mamelons commencent à durcir et à pointer. J’y appose la bouche, je les baise, les mordille délicatement pour les exciter encore un peu plus et même les suce comme un enfant allaité.


Je finis de déshabiller entièrement cette femme au corps assez lourd. Sous un ventre rebondi, je découvre une chatte particulièrement poilue. L’épaisseur des poils ne permet pas de deviner la vulve qui s’y dissimule. La faisant pivoter sur elle-même, j’admire un postérieur imposant que je flatte de petites tapes. Je prends possession de son corps en faisant courir mes mains sur son ventre, ses seins, ses fesses, ses cuisses. Elle se laisse faire sans bouger.


Il est temps qu’elle s’occupe de moi. Je me déshabille face à elle. Je veux qu’elle voie mon corps de jeune homme éclatant de vigueur. Je lui présente ma queue. Elle la prend en main et commence à la branler. Je lui demande de la sucer ; elle hésite un court instant, puis dépose sur le gland quelques baisers avant de prendre la verge en bouche. Je sens mon sexe gonfler sous l’effet de sa fellation. Alors qu’elle s’applique à aller et venir sur ma hampe, je parcours son corps de caresses et de baisers, jusqu’à plonger ma tête dans la forêt vierge des poils de sa chatte. J’atteins son sexe que j’ouvre délicatement pour y découvrir des lèvres humides et un clitoris…

Je me réveillai soudain, le sexe bandé : ce n’était qu’un rêve.



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Oubliant ma voisine, je me concentrai sur mes études et le diplôme qui m’attendait en fin d’année. Je ne vécus pourtant pas en complète abstinence. Je continuais à poser pour les écoles de peinture, même si je n’avais plus de rapports avec Alice.


Parmi les modèles, je fis la connaissance Xavier, qui était homosexuel. Il ne voulait aucune relation avec des filles et affichait ses choix et ses préférences très clairement lors des séances de pose. À l’extérieur, il était un peu plus discret, les actes homophobes étant encore trop fréquents. Lorsqu’il sut que je n’étais pas contre des relations avec des hommes, il m’invita à passer un week-end chez lui, une maison isolée dans la campagne en Bourgogne.


Ce fut merveilleux de pouvoir caresser à nouveau un corps musclé et bien fait. De plus, il faisait l’amour à la fois avec douceur et fermeté. J’adore particulièrement trouver cette virilité lors de mes ébats avec des hommes, sans que cela devienne bestial. Pendant deux jours et deux nuits nous sommes restés nus dans sa maison ; tantôt nous nous regardions sans bouger, pour le seul plaisir des yeux, tantôt nous faisions l’amour dans toutes les pièces : sur la table de la cuisine, dans le canapé ou sur le tapis du salon, sous la douche, et plus classiquement dans le lit. Nous alternions des séances de caresses, des fellations, des langues de rose, des pénétrations anales et ces délicieuses pressions de la prostate avec les doigts dans l’anus permettant de jouir sans éjaculation ; ce qui permet de remettre le couvert en un minimum de temps.


Xavier avait l’habitude de traîner la nuit dans les bars et boîtes gays de la capitale. Il m’entraîna une fois dans une de ses virées. Quand nous sommes arrivés dans l’établissement qu’il avait choisi, il m’annonça :



Je n’étais pas attiré par ce genre d’endroit, pourtant je le suivis en sachant bien que j’allais dans un lieu où je n’obtiendrais que bien peu de satisfactions.


Je décidai d’opter pour le sauna tandis que mon partenaire choisissait de rester au bar. Je me déshabillai dans les vestiaires mixtes sous le regard insistant de deux filles ; l’une avait une serviette nouée autour de la taille mais seins nus, la seconde quitta la serviette qui dissimulait son corps pour la nouer au-dessus de sa tête pour sécher ses cheveux, se trouvant ainsi totalement nue et sans pudeur. Dans le sauna il y avait déjà sept personnes lorsque j’entrai. Sur le banc supérieur, je distinguai dans la vapeur une femme aux prises avec trois hommes : l’un entre ses jambes lui mignardait le gardon, un second jouait avec ses seins et le troisième lui donnait à goûter sa queue.

Un des trois autres hommes qui regardait le spectacle depuis un banc inférieur s’approcha de moi.



Il me caressait la cuisse. Je ne repoussai pas sa main, et pourtant ma tension était à son comble.



À ce moment-là, une femme d’une quarantaine d’années et bien en chair entra dans le sauna. Les deux hommes qui n’étaient pas encore occupés se levèrent pour la solliciter. Elle agissait sur eux comme un aimant. Et lorsqu’un homme, qui ne pouvait être que son conjoint, entra dans la pièce enfumée, l’attraction ne faiblit pas. D’ailleurs celui-là semblait se réjouir de voir sa femme caressée par deux inconnus.


Une autre cliente entra dans le sauna. Elle devait avoir la trentaine et était entièrement nue, avec un sexe totalement glabre et des piercings sur chaque téton, au nombril et au niveau du sexe. Elle vint se placer entre le garçon qui m’avait abordé et moi-même. Sans rien demander, elle se saisit de nos queues et commença à les caresser légèrement du bout des doigts en regardant tantôt l’une, tantôt l’autre. Là encore je laissai faire, d’autant plus que cela n’avait rien de désagréable, au contraire. Comme elle me voyait regarder la femme entourée de trois hommes ou celle avec deux mâles et son mari en voyeur, elle me demanda :



Lorsque je quittai le sauna, j’avais éprouvé un peu de plaisir grâce à la main de la femme ; j’avais même fini par éjaculer. Une serviette nouée autour de ma taille, je retrouvai mon ami au bar, qui ne servait pas d’alcool, peut-être pour éviter les débordements.


Je regardai autour de moi ; il devait y avoir une trentaine d’hommes pour cinq femmes. Certes, il y avait parmi eux des homos et des bis. Il n’en demeurait pas moins qu’il y avait beaucoup de mecs (hétéros ou bis) pour une fille.


La femme qui m’avait caressé dans le sauna arriva au bar. Elle portait une tunique si transparente qu’elle laissait voir nettement les aréoles brunes de ses seins généreux avec leurs décorations, et si courte qu’en s’asseyant elle dévoilait sa fente et les bijoux associés. Je lui offris une boisson et nous entrâmes dans l’espace réservé aux hétéros :



Le film porno diffusé dans la salle était sans aucun intérêt, avec une actrice qui se faisait tringler par des acteurs aux queues impressionnantes (à croire qu’elles n’étaient pas plus naturelles que les énormes nichons branlants de la fille).


Notre compagne nous entraîna vers les cabines à l’intérieur desquelles on entendait des gens en plein ébats sexuels. Certains n’étaient vraiment pas discrets entre grognements, râles, gémissements, claques sonores, cris, mots tendres ou crus. Nous avons choisi une de ces alcôves libres. L’étreinte du trio que nous formions fut assez rapide et virile. La femme commença par nous sucer, mais devant le peu de réaction de Xavier elle me dit :



Je suçai donc Xavier tandis qu’elle prenait mon sexe en bouche.


Elle y mit tant de frénésie que je n’éprouvai pas un réel plaisir. Puis elle me présenta son sexe à lécher. Cela me fit bizarre de sentir sur la langue le métal des anneaux accrochés à ses grandes lèvres. La douleur qu’elle avait dû ressentir pour percer cet endroit me glaçait le sang. Xavier, pendant ce temps, s’occupait de ma queue bien tendue.


La femme se mit à quatre pattes ; j’ai recouvert mon sexe d’un préservatif et je l’ai prise en levrette sans ménagement. Mon sexe glissa en elle et je sentis le sexe de mon copain s’insinuer dans mon anus. La jouissance ne se fit pas attendre. Xavier éjacula entre mes fesses, et je ne fus pas long à faire de même en entendant la femme geindre. Avait-elle joui ? Je serais incapable de le dire. En tout état de cause, elle nous dit :



Elle attendait certainement la venue d’autres hommes pour la contenter entièrement.


Mon copain et moi avons voulu profiter du jacuzzi au niveau inférieur pour nous détendre. Dans ce bassin, les rapports sexuels étaient interdits (pour des raisons d’hygiène), mais c’est pourtant là que nous allions rencontrer notre plan homo de la soirée : un homme d’une trentaine d’années, mal rasé, le regard charmeur et le corps superbe. Il a commencé par frôler nos jambes et nos sexes avec ses pieds. Nous avons répondu à son invitation et j’ai commencé à masser ses cuisses tandis que mon copain posait sa main au niveau de son sexe.


L’homme est alors sorti du bassin avec son sexe aussi dur qu’une barre de fer et s’est dirigé vers un endroit discret. J’étais terriblement attiré par ce sexe ; je pris la hampe dans ma bouche et me mis à l’astiquer frénétiquement. Mon copain présenta sa queue devant la bouche de l’homme pour se faire sucer. Puis nous échangeâmes nos places. Notre partenaire suçait divinement bien, s’attardant sur mon gland, mettant ma queue dans sa bouche, la léchant de la base au méat ou en gobant mes testicules.


Notre amant jouit sur le visage de Xavier. Je vins rejoindre mon ami pour goûter moi aussi à la semence de l’homme. Il grognait dans une éjaculation abondante. Puis il nous disposa face à lui et nous prodigua une sublime fellation alternée jusqu’à ce que nous éjaculions dans sa bouche.

Comment s’appelait-il ? Quel était le prénom de la femme que j’avais pénétrée ? Je l’ignore. Dans ces lieux, on ne s’échange pas les cartes de visite. Au contraire, on reste des inconnus les uns vis à vis des autres.


Tout compte fait, je me suis trouvé mal à l’aise avec ces mecs qui s’embrassaient à bouche que veux-tu dans tous les coins, ces femmes se donnant le temps d’un instant. L’impudeur de ceux et celles qui se baladaient à moitié nus ne m’attirait pas, sans compter les couples en tout genre baisant sans aucune intimité devant les clients présents. Le seul contact sexuel ne me suffisait pas pour être heureux.


Je me détachai rapidement de Xavier car il ne recherchait pas une relation durable, aimant papillonner d’un homme à un autre sans jamais se fixer. Pour lui, je n’étais qu’un amant de passage. Encore une occasion manquée de créer quelque chose de durable.



À suivre