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n° 16601Fiche technique21708 caractères21708
Temps de lecture estimé : 14 mn
23/01/15
Résumé:  Pour Bruno, jaloux maladif, notre vie peut être source d'inspiration pour retrouver la sienne.
Critères:  2couples voir fellation anulingus fsodo échange -entrecoup -cocucont -fbi -mastf
Auteur : Tito40      Envoi mini-message
Confiance, liberté et partage

Quelle expérience curieuse ! Nous avons, mon épouse et moi, été suivis par un jeune mec. Il nous a quasiment pris en filature au sortir d’un cinéma, a fait le guet devant le restaurant pendant que nous dînions en tête-à-tête, et s’est engouffré derrière nous dans le métro. Il n’avait pas l’air bien méchant, mais j’étais quand même assez inquiet. Nous avions un rendez-vous « spécial » avec un amant de mon épouse, et ce gars a attendu que nous ressortions de l’hôtel pour disparaître.


Nous l’avons revu par hasard lors d’un match de rugby, et je n’ai pas pu m’empêcher de l’aborder pour qu’il nous dise ce qu’il nous voulait la dernière fois. Il a un peu hésité puis, devant notre insistance, il nous a avoué qu’il avait été intrigué par notre comportement et qu’il voulait juste « partager » le bonheur apparent qu’il nous attribuait. Il avait compris, semble-t-il, que j’étais candauliste, sans savoir réellement ce que ce terme englobait.


Alors, amusés, nous lui avons proposé de nous accompagner à un rendez-vous. Il a vu ma femme s’éclater sous mes yeux et je ne sais pas réellement ce qui l’a le plus marqué. Voir ma femme se faire sauter sous ses yeux sans aucune retenue, que je la voie avec plaisir jouir du corps d’un autre, ou tout ça en même temps ? Toujours est-il que Sandrine s’est occupée de lui avant de partir en lui faisant une pipe dont elle a le secret. Il n’a même pas osé la toucher, restant les yeux fermés au moment de se lâcher dans cette bouche si accueillante. J’avais laissé une carte de visite dans la poche de sa veste. Il était assez grand pour savoir quoi en faire.


Quelques jours plus tard, enfin il m’a appelé pour me proposer que nous allions tous les deux boire un verre. Nous avons fini par trouver une date qui convenait, et nous nous sommes retrouvés dans un troquet de quartier.


Il n’avait toujours pas réussi à analyser ses sentiments, mais plus encore à comprendre mon comportement. Comment pouvais-je dire aimer ma femme et en même temps l’offrir ainsi en pâture à des hommes, devant moi qui plus est, et ressentir le moindre plaisir à la voir et à l’entendre prendre du plaisir ainsi ? Il ne comprenait pas davantage comment Sandrine pouvait se laisser aller ainsi. Comment une femme pouvait-elle se comporter à ce point comme une salope sans éprouver culpabilité ou honte ?


J’ai vite renoncé à lui faire comprendre quoi que ce soit. Nous n’étions visiblement pas dans le même monde. Pour lui, sa femme, c’est sa propriété. Elle lui appartient. Ou plus exactement elle lui appartenait, puisque ses crises de jalousie ont fini par briser son couple. J’ai bien tenté de lui expliquer que la jalousie est un sentiment archaïque et qu’on peut facilement détacher l’amour physique de l’amour avec un grand A, mais il n’était pas convaincu. Il avait besoin de temps pour assimiler mon message. Il a quand même concédé à un moment de la conversation que durant le spectacle que nous lui avions offert, il s’était mis à imaginer son ex-femme à la place de la mienne, prise par un autre, hurlant son plaisir, réclamant à son amant qu’il la baise plus fort, l’implorant de lui inonder la chatte. Mais passées les émotions de l’instant, il était ressorti avec un profond malaise. Il s’était toutefois promis de tenter de renouer des liens avec son ex, mais pour l’instant il n’avait rien fait.


Nous nous étions en quelque sorte amusés à ses dépens, et je me sentais redevable. Je lui ai demandé quelques informations précises sur son ex-femme, et j’ai tenté d’imaginer de quelle façon je pourrais l’aider. Avant que nous nous quittions, je lui ai suggéré qu’il s’écrive une lettre à lui-même pour mettre au clair ses sentiments vis à vis de son ex, de son histoire, de ses peurs etc. Il m’a promis d’essayer.


La semaine suivante il m’a appelé à nouveau. C’était fait. Il s’était écrit à lui-même, avait envoyé cette lettre par la poste, et il venait de se relire. Ça l’avait apaisé. Je lui ai alors conseillé de faire maintenant une lettre à son ex-femme pour lui dire qu’il avait réfléchi et changé, et lui proposer, si elle le souhaitait, un dîner en tête-à-tête. Je l’ai entendu balbutier et s’énerver tout seul, mais il a fini par me promettre d’essayer.


J’avais un peu oublié ce gars quand il m’a rappelé un matin, tout heureux, m’annonçant que son épouse avait accepté un dîner en ville le samedi suivant. Il m’a précisé l’heure et le lieu. Je lui ai demandé de me faire confiance sans lui dire ce que j’allais faire de cette information, et nous avons raccroché. On avançait.


Le soir, j’ai partagé ça avec ma moitié, et nous avons élaboré notre « plan d’aide » pour ce couple finalement inconnu.


Le samedi soir, nous sommes entrés bras dessus, bras dessous dans le restaurant où nous avions réservé une table. Nous nous sommes immédiatement dirigés vers ce couple qui semblait un peu éteint. Bruno s’est levé, un peu gêné et surpris ; j’ai donc pris l’initiative des présentations, faisant comme si nous étions des amis récents. Nous les avons laissés terminer leur repas en leur demandant de nous rejoindre pour le dessert.


Je ne sais pas ce que Bruno avait bien pu raconter à son ex pendant le repas, mais quand ils sont arrivés pour se joindre à nous, ils avaient l’air un peu tendu tous les deux. Mais ça n’a duré que quelques minutes. Sandrine sait mettre les gens à l’aise et engager des conversations animées.


On se serait crus au bout d’un moment dans un cabinet de psychologue. La conversation est vite venue sur les motifs de leur séparation, Sandrine relançant le sujet à plusieurs reprises. Elle est très tactile. Elle prenait la main de Chloé, l’ex de Bruno, quand elle lui parlait. Elle faisait de même avec Bruno quand son tour venait. Évidemment il ne s’agissait pas de leur serrer la main, mais bien de leur prodiguer une caresse sensuelle. Petit à petit nous en sommes venus à carrément parler de sexe et de relations de couple.


Chloé, finalement, n’était pas très différente de son ex-mari. Elle concevait la relation de couple comme exclusive et possessive. Elle n’avait pas supporté sa jalousie parce qu’elle considérait ça comme un manque de confiance en elle alors qu’elle était irréprochable. Le comportement de Bruno suggérait qu’elle ne l’aurait pas été, et ça lui renvoyait une image d’elle-même proche de la salope qu’elle n’était pas. À la longue, elle en avait été usée. Mais elle aimait son mari à l’époque, et sans ce comportement pénible, elle aurait fini sa vie avec lui sans goûter à autre chose. Elle nous avoua qu’elle était elle-même jalouse, et que l’idée que Bruno ait pu aller voir ailleurs, même après leur séparation, lui faisait du mal.


Il y avait manifestement du boulot. Nous avons raconté notre vie. On l’a vue blêmir. Sandrine a parlé de masturbation seule ou devant moi, du fait qu’elle couchait avec des hommes devant moi ou pas juste pour son plaisir, que son plaisir était encore plus fort quand je la regardais se faire sauter, et que néanmoins elle avait pour moi un amour infini. J’ai parlé de ma façon de voir les choses, de vivre ça. Nous avons détaillé quelques anecdotes, récentes ou pas, sans parler de cette fois où Bruno avait été spectateur. Nous étions devant un mur d’incompréhension, mais pas d’hostilité. Elle cherchait à comprendre, mais c’était trop difficile pour elle. Nous étions des extraterrestres.


Quand Sandrine a enfin proposé que nous terminions cette conversation à la maison, Chloé a refusé poliment, mais Sandrine a fait comme si, et leur a griffonné notre adresse sur une serviette en papier. « Nous vous attendons. » leur a-t-elle simplement dit en souriant alors qu’elle se levait pour partir. Ils sont restés là, absents, éteints, visiblement circonspects.


Durant le trajet, nous avons évalué la probabilité qu’ils nous rejoignent. Elle était probablement faible mais pas nulle.


À 23 h 30, la sonnette a retenti, et c’est ravis que nous avons ouvert le portail pour qu’ils entrent dans la cour. Sandrine s’est avancée vers la portière passager, et quand Chloé est descendue, Sandrine l’a immédiatement prise dans ses bras pour lui faire une bise appuyée et la remercier de sa confiance.


Nous nous sommes retrouvés au salon, dans une ambiance un peu terne. Nos invités étaient venus mais ils avaient peur de la suite, ou ne savaient comment se comporter.


C’est encore Sandrine qui a pris l’initiative. Chloé et Bruno étaient assis dans un canapé, côte à côte, mais pas l’un contre l’autre. Elle a pris une chaise pour s’asseoir face à eux, assez proche. Elle a posé un pied entre les jambes de Chloé, l’autre entre les jambes de Bruno, relevant un peu sa jupe. Et sans parler, en les regardant chacun leur tour, elle a déboutonné son chemisier pour dévoiler ses jolis petit seins qui pointaient et s’est mise à se caresser doucement. Je restais en retrait, observant la scène. Ses mains sont descendues doucement sur son ventre puis ont franchi la ceinture de sa jupe. Devant eux elle se masturbait sensuellement, bougeant un peu les fesses au rythme de ses caresses. Ils étaient restés tous les deux interdits, béats, mais n’ont pas fait le moindre geste ou prononcé le moindre mot.


Sandrine est revenue s’asseoir à côté de moi, s’est occupée d’ôter ma chemise, puis mes chaussettes et mon pantalon. Elle s’est emparée de mon sexe pour me sucer tout doucement, les regardant de temps en temps. Aucune réaction. Elle est venue me chevaucher, face à eux, son magnifique cul devant moi, pour s’empaler sur ma queue raide. Elle a entrepris de me baiser tendrement, montant et descendant tout doucement sur mon mât. Aucune réaction. Ils nous regardaient sans savoir quoi faire. Sandrine commençait à souffler plus fort et à accélérer le mouvement, puis elle s’est interrompue.



Elle a repris ses mouvements, lents, leur lançant plusieurs fois « Allez, laissez-vous aller… » Ils se sont regardés plusieurs fois, interrogatifs, et enfin Bruno s’est emparé de la bouche de sa Chloé. Il s’est quasiment jeté sur elle qui n’attendait que ça. Elle s’est rapidement retrouvée les cuisses ouvertes, son ex-mari la bourrant comme un malade en lui disant « Je t’aime ». Il ne répondait que par des coups de queue, tournant de temps à autre sa tête vers nous pour nous regarder. Elle avait les yeux fermés, tout à son plaisir.


Sandrine s’est levée et m’a embrassé tendrement avant de se diriger vers ce couple en action. Elle a commencé par se plaquer sur le dos de Bruno, qui s’est arrêté net. Elle l’a embrassé dans le cou, puis lui a caressé les cuisses et les fesses avant de passer une main entre ses cuisses pour lui malaxer les couilles pendantes. Elle a dû au passage effleurer le sexe de Chloé qui a semblé se cambrer davantage à l’occasion. Sandrine a ensuite pris place à côté de Chloé et s’est approchée de son visage pour l’embrasser à pleine bouche. Chloé était tellement excitée qu’elle s’est livrée de bonne grâce.


Bruno avait repris ses mouvements, baisant sa femme alors qu’elle embrassait une autre femme, et visiblement avec passion. Sandrine a repoussé Bruno gentiment, puis est venue entre les cuisses de Chloé pour la lécher. Elle n’a pas résisté. Au contraire, elle semblait demandeuse de cette langue experte. Elle s’est mise à se masturber le clitoris pendant que Sandrine la doigtait en lui bouffant tout ce qu’elle pouvait. La jouissance était proche. Sandrine a relevé un instant la tête pour regarder Bruno et lui demander de venir la prendre. Bruno a cherché dans le regard de Chloé ce qu’elle pouvait bien en penser. Je ne sais pas ce qu’il a vu, mais ce cul qui s’offrait à lui et qu’il avait vu se faire défoncer déjà, il en avait trop envie. Il s’est positionné derrière elle, ses mains sur les hanches. Sandrine s’est passé une main entre les cuisses pour le guider vers sa chatte, et c’est sans effort qu’il a pu ainsi la prendre à quatre pattes pendant qu’elle butinait Chloé. Elle et lui ne semblaient pas si gênés que ça et faisaient entendre de plus en plus fort leur plaisir intense. La bave commençait à couler, et les petites chattes étaient bien chaudes.


Il nous fallait aller au bout de l’exercice, quitte à rompre le charme. Je me suis levé et je suis venu prendre place à côté de Chloé. Elle a compris ce que je venais faire, et je crois qu’à cet instant elle était prête pour le grand saut. Bruno ne semblait pas lui non plus avoir le moindre problème quand il m’a vu embrasser sa femme, pas davantage quand je me suis emparé de ses seins pour les mordre et les malaxer. J’ai tiré Chloé par les fesses pour qu’elle s’allonge sur le canapé. Sandrine l’a aidée en la poussant dans la bonne direction, et a demandé à Bruno d’accélérer un peu, sur des « Oh que c’est bon, oui, Bruno, défonce-moi ! »


Chloé s’est offerte sans résistance. Une fois sur le dos, elle a largement ouvert ses cuisses, et de ses mains a écarté les lèvres de sa chatte pour me présenter une offrande très humide. Je me suis allongé sur elle, et contrairement à son mari qui baisait ma femme comme on baise une chienne, j’ai entrepris de faire l’amour à la sienne avec beaucoup de tendresse, veillant à varier le rythme, à sentir ses réactions et ses sensations, à lui donner le maximum de plaisir. Ma foi, elle était plutôt douée. Ses muscles internes étaient toniques, sa chatte très étroite, et pour peu qu’on s’en occupe bien, elle aimait la bite, me suis-je dit.


Bruno a joui dans un vacarme animal, se libérant de tant de tensions, et inondant de sperme cette jolie chatte que j’adore.


Les minutes qui ont suivi, il s’est contenté de regarder l’amour de sa vie prendre du plaisir avec moi ; j’avais décidé de faire durer, de la faire jouir plusieurs fois, de la satisfaire. J’ai vite oublié qu’on nous observait pour me consacrer à son plaisir exclusif, à l’éveil de tous ses sens. Elle a joui une première fois alors que je lui mordillai les seins, dans une position un peu inconfortable ; elle a fiché ses ongles dans mes fesses en m’attirant au fond d’elle le plus possible au moment où elle partait. Je l’ai laissée respirer un peu avant de la tourner sur le ventre. À genoux entre ses cuisses, j’ai pris le temps d’observer son corps, félin et un peu musclé. Ses fesses un peu pesantes avaient tendance à s’affaisser légèrement, mais elles n’en étaient pas moins appétissantes. L’envie m’a pris de lui lécher la raie des fesses et de m’attarder sur son anus tout serré.


Elle avait un bras ballant le long du canapé, l’autre sous son ventre pour entretenir l’excitation de son clitoris. J’ai attrapé ses doigts pour les diriger vers l’entrée de son vagin. Je voulais qu’elle se pénètre pendant que je m’occupais de son cul, et elle a vite compris. Son ex-mari semblait l’admirer, il n’avait d’yeux que pour elle. Et j’ai pu constater qu’il appréciait finalement ce qu’il voyait puisqu’il bandait à nouveau dans la bouche de Sandrine. Mes doigts sont venus suppléer ma langue, à la recherche d’un peu de dilatation. La bougresse semblait réceptive et se tortillait sans retenue. J’y suis allé franchement, introduisant un doigt puis deux, les écartant doucement pour forcer le passage. Elle cherchait à se détendre, à me laisser faire. Et elle n’avait clairement pas le cœur à se refuser. Elle avait tourné la tête vers Bruno, le regardant avec les yeux embués, mais plein d’amour. Elle voyait ainsi son ex-mari mais toujours amour se faire sucer par une belle femme un peu salope, et s’apprêtait tout simplement, dans le même temps, à se faire sodomiser.


Le temps n’était plus à la discussion, mais bien au sexe pour le sexe, et c’est assez directement que j’ai présenté mon outil dur comme du bois là où mes doigts avaient préparé le terrain. Je ne me suis pas départi de mon approche tendre, en lui glissant plusieurs fois ma verge dans la raie des fesses, puis au contact de ses doigts toujours enfoncés dans son vagin. Je me suis aidé d’une main pour faire tourner mon gland autour de sa rondelle avant de l’y présenter dans le bon axe. Peut-être y était-elle prête, mais j’ignorais si elle avait déjà fait cette expérience avant ; alors c’est avec beaucoup de délicatesse que j’ai avancé, écartant ce que je pouvais de mes doigts pour entrer un peu plus, puis un peu plus encore.


Entrer mon gland a été assez long, elle était très serrée. Un cri de douleur est venu me rappeler d’être doux, mais une fois le gland entré, c’est sans peine et à sa demande que je suis entré bien au fond. Elle a poussé sur ses genoux pour relever un peu son bassin quand j’étais enfin entré, pour que je puisse introduire les quelques millimètres supplémentaires et ainsi la pénétrer complètement. Je l’ai laissée donner le rythme, qu’elle avait choisi très lent. Elle a tendu la main vers Bruno, les doigts écartés. Ils se sont tenu la main longtemps. Bruno devait ressentir les tensions et vibrations de sa chérie plantée sur ma queue, et voir dans ses yeux le plaisir qu’elle en tirait. L’autre main de Bruno est venue lui caresser les seins. Pour une fois, j’étais celui qui baisait la femme d’un autre devant lui, et je dois dire que c’était assez agréable. Physiquement dehors parce qu’il est vrai qu’elle était « bonne », comme on dit, mais aussi égocentrique. Faire jouir sa femme devant lui était vraiment gratifiant. En l’enculant, en plus, j’éprouvais un sentiment de toute-puissance assez inconnu pour moi. J’en suis venu à me dire que les mecs qui baisaient ma femme devant moi devaient ressentir la même chose, et à me promettre de tenter d’en observer les signes la prochaine fois qu’elle me ferait le plaisir d’ouvrir les cuisses pour un autre que moi.


Chloé était libérée, presque déjantée. Elle soufflait, me criait de l’enculer plus fort, et venait me percuter quand je ne la prenais pas assez fort. Pour tout dire, je n’ai pas eu à calculer le moment de mon extase qu’elle a provoquée en jouissant. Elle le disait à son mari qui, lui, avait l’air un peu coincé :



Je me suis lâché. Le plaisir fut à ce moment assez modéré. La jouissance intellectuelle que je venais de vivre avait sans doute vidé mes batteries. Je me suis allongé sur elle en prenant garde de ne pas l’écraser. S’adressant à Bruno qui se faisait toujours sucer lentement, elle lui dit « Je t’aime » à plusieurs reprises. Il la regardait, la larme à l’œil en s’avançant pour l’embrasser. Je me suis écarté pour rejoindre Sandrine, et Bruno a pris Chloé dans ses bras. Il l’a fait se retourner face à lui, et nous les avons regardés faire l’amour tendrement. Nous nous sommes éclipsés pour leur laisser ce moment d’intimité, et les avons attendus un long moment avant qu’ils ne viennent nous demander d’utiliser la douche.


Ils sont restés dormir dans la chambre d’amis – après tout, nous étions presque devenus amis – et c’est au petit déjeuner que nous allions voir si cette soirée avait été pour eux une révélation ou la fin de leur histoire.

En les voyant arriver la main dans la main, nous avons éprouvé un bonheur immense, celui de les avoir réconciliés d’une façon fort peu commune. Il n’y avait pas besoin de mots pour échanger nos impressions ; juste une ambiance détendue, légère, dépourvue d’érotisme. Juste un moment de connivence, une conclusion heureuse.


J’ai reparlé plusieurs fois avec Bruno au téléphone, mais nous ne nous sommes pas revus. Ils ont décidé de revivre ensemble sur de nouvelles bases. Ils ne se cachent plus leurs envies éventuelles, ils se disent tout. Leur activité sexuelle est tonique et régulière, et ils n’éprouvent pas le besoin d’aller voir ailleurs. Ni elle, ni lui. Elle lui a avoué que durant leur séparation elle avait eu quelques hommes dans son lit, ce qu’il a accepté, et qu’avec eux elle avait pris du plaisir, physique. Ça aussi, maintenant il peut le concevoir. Il est ravi qu’elle le lui ait avoué, et plus encore de n’en éprouver aucune rancune.


Il m’a promis qu’un jour peut-être, ils viendraient nous voir pour prendre de nos nouvelles, et surtout pour que Chloé puisse profiter de mon expertise de la sodomie. Lui, il a essayé, mais il est trop gros, et ça lui fait mal. C’était peut-être une façon détournée de se venger en me disant que j’ai une petite bite, mais je veux croire que non.