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n° 16604Fiche technique19885 caractères19885
Temps de lecture estimé : 13 mn
24/01/15
Résumé:  Je viens de me faire expulser de chez moi : rien ne va plus ! Du moins, avant que je ne rencontre Stéphane.
Critères:  hh hbi amour fellation anulingus hdanus hsodo init
Auteur : Josephdoe            Envoi mini-message
Une belle rencontre

Elle vient de me claquer la porte au nez ; je n’y crois pas ! Je ne l’ai pourtant pas trompée comme elle semble pourtant le croire ; j’avoue ne pas trop comprendre ce qui se passe. Je déambule dans la rue sans but, je rejoue le film de cette soirée en boucle. Je n’arrive pas à comprendre ce qui a déclenché cette fureur chez elle ; qu’a-t-elle entendu, ou cru entendre ?


Bref, je suis là comme un con dans la rue ; je crois que je vais dormir à l’hôtel. Je pourrais bien allez dormir chez un ami, mais je n’ai vraiment pas envie de parler de cela à quiconque pour l’instant. Une furieuse envie de fumer une clope me prend au corps ; cela fait pourtant bien 8 ans que je n’en ai pas posé une sur mes lèvres. J’aperçois au loin une enseigne lumineuse qui clignote ; ce losange m’appelle : c’est un signe, et cela me donne un but, certes court, mais je m’accroche à ce que je peux… J’entre dans le tabac ; il y a deux personnes devant moi, une autre arrive quasi en même temps et se pose derrière moi. Il y a un problème avec la personne devant : sa carte ne passe pas, il n’a pas de monnaie, il s’énerve, il est tard.

Une voix m’appelle derrière moi :



Je me retourne : c’est la personne qui est juste derrière moi dans la file. Je bafouille un vague « oui », et c’est là en essayant de sortir un son que je prends conscience que je pleure ; cela ne doit pas être beau à voir !



Je le regarde. C’est un mec de mon âge, genre sympa. Normal, quoi. Comme je n’arrive pas à sortir un seul mot, il continue la conversation :



J’arrive enfin à me reprendre, et à communiquer :



Devant mon silence, il renchérit :



Décidément, je ne sais pas dire grand-chose d’autre !



Il me passe alors devant, achète un paquet de clopes et m’appelle en se dirigeant vers la terrasse. Il fait bon dehors, et l’idée de prendre une bière en terrasse me plaît plutôt ; cela va me permettre de me poser un peu. Quant à discuter avec un mec de mes problèmes, je ne sais pas encore, mais cela peut aussi m’aider à y voir plus clair.

Je le suis et m’assois à son côté. Il se retourne, appelle le serveur et commande deux pintes.



Le voir rire me fait du bien et me détend.



J’éclate de rire.



Cela me fait un bien fou d’être là assis à côté de lui ; c’est dingue, c’est comme si nous étions amis depuis toujours, je me sens bien alors que l’on ne se connaît pas !



J’accompagne mes paroles d’une « révérence », ce qui le fait rire. C’est là que je lui balance :



Il se retourne alors, appelle le serveur, et d’un petit signe commande une nouvelle tournée.

Je le regarde dans les yeux : son regard est malicieux. À quoi pense-t-il ?

Les bières arrivent ; nous prenons une bonne gorgée de mousse fraîche. Quel plaisir quand il fait chaud le soir !



Il se marre.



En me sortant cette bombe comme si de rien n’était, il me fixe droit dans les yeux, comme pour lire en moi. J’avoue que cela m’étonne vraiment : je n’avais absolument pas envisagé qu’il puisse être gay !



C’est la seule chose que je réussis à sortir.



Je le regarde ; cette annonce bouleverse mon cerveau. C’est le bordel, là-haut ! Loin d’enlever le sentiment de bien-être que j’éprouve avec lui, bizarrement, ça l’accentue. Mon regard a changé ; il doit le ressentir : un petit sourire se lit sur ses lèvres.



À partir de là, on ne se lâche plus du regard. Ma tête va exploser… Que faire ? Mon corps veut se rapprocher, même un peu, mais ma tête est en panique et j’ai une boule au ventre comme si j’étais un adolescent qui va toucher pour la première fois la main de sa conquête ! Petit à petit, son image se transforme : d’ami, il devient désir. Seuls la peur et l’interdit m’empêchent de bouger.


Il casse alors ce silence :



La pression monte d’un cran : il m’invite chez lui ! Je ne sais pas combien de temps je mets à répondre, mais cela me paraît très long.



Il se lève, me pose la main sur l’épaule et me demande de l’attendre. Mine de rien, il m’a touché ; ce n’était qu’une main sur l’épaule mais en fait c’était beaucoup plus. En tout cas, cela m’a électrisé. Je me rends compte que je brûle autant de désir que je fais dans mon froc !



Nous marchons l’un à côté de l’autre, lentement ; nos corps sont assez proches pour se toucher mais ne se touchent pas, tout juste se frôlent à chaque mouvement de balancier de ma main. J’espère un contact, une explosion. On s’arrête alors devant la porte d’un immeuble moderne comme il y en a des tas dans le quartier, genre barre mais clean.

Nous entrons et nous dirigeons vers l’ascenseur. Il n’est pas là, et le temps qu’il arrive semble se dilater et durer douze fois plus longtemps, comme si monter dans cet ascenseur allait être le basculement. Il arrive enfin. Les portes s’ouvrent ; il entre, je le suis. Il se retourne pour pouvoir appuyer sur le bouton. L’ascenseur est petit ; il s’approche, appuie pour monter au dixième, me regarde. Je sens le désir en lui, je suis tétanisé. Il s’approche, s’approche… Les portes s’ouvrent. Je sors, le laisse passer, le suis ; il s’arrête devant une porte, sa porte, l’ouvre, entre…

Je suis bloqué là. Il se retourne, me tend la main. Je la prends. Il m’entraîne lentement et referme la porte. Je suis chez lui. Il me lâche la main.



Je suis donc dans son salon. Ses murs sont tapissés de photos de courses de bagnoles ou de motos ; les photos ne sont pas mal, d’ailleurs.

Je m’approche de sa baie vitrée ; il ne m’avait pas menti : la vue est incroyable, je suis subjugué ! À tel point que je ne l’ai pas entendu revenir, ni se placer derrière moi. Je ne me rends compte de sa présence qu’au moment où ses mains se posent sur mes épaules. Son contact me tétanise. Je ne peux plus bouger, pris en sandwich entre une vue magnifique et cet homme avec qui je me découvre autrement.


Ses mains descendent lentement le long de mes bras, basculent sur mon ventre, remontent sensiblement sous mon tee-shirt à la recherche de mon torse. Quelle sensation d’entrer enfin en contact avec sa peau ! Il redescend toujours doucement. Il prend son temps ; mon plaisir n’en est que décuplé. Il caresse maintenant mes jambes, remonte, passe sur mes fesses.



Il attrape mon tee-shirt, le remonte lentement. Je l’aide en levant mes bras ; me voilà torse nu. Il redescend en prenant soin de jouer avec mes tétons. Il enlève à son tour son tee-shirt et se colle un peu plus à moi. Il déboutonne alors mon pantalon et le fait glisser le long de mes jambes ; il m’enlève mes chaussures et remonte lentement en caressant l’intérieur de mes jambes, ma raie, mes fesses, mon dos.

Je dois avouer que là, quand j’ai senti ses mains sur ma raie, malgré mon boxer, j’ai compris que je ne voulais plus qu’une chose : qu’il me fasse l’amour ! Cette simple caresse a balayé d’un coup toutes mes appréhensions, mes peurs et mes doutes.


Il retire a son tour son pantalon, se colle à moi ; je peux maintenant sentir son désir s’appuyer contre moi. Ses mains se reposent sur mes jambes et remontent lentement, passent sur mon boxer, caressent mon sexe à travers le tissu… Je bande comme un fou ! En guise d’approbation, je commence à avoir une respiration plus forte. Il attrape mon boxer, le fait glisser, et libère ainsi mon sexe qui se tient bien droit face à Paris !


Pendant qu’une main me caresse le torse, l’autre se met à caresser mon sexe ; ma respiration se transforme en petits râles ! Il le prend en main et commence à me masturber. Son autre main passe sur mon dos. D’une main, il enlève son boxer ; je sens son sexe sur me fesses. Sa main gauche va-et-vient sur mon sexe, sa main droite s’attarde maintenant sur mes fesses. Il appuie sur ma raie, la caresse, titille mon trou. Mes fesses se cambrent naturellement ! Un de ses doigts tente une entrée ; il appuie, tourne. Il mouille son doigt avec sa salive et repart à l’assaut. Il appuie et entre lentement en moi. Oh, mon Dieu, quel plaisir ! Je pousse un petit cri, et de l’autre côté je ne suis pas loin de jouir. Il se met alors à accélérer le rythme. Derrière, son doigt me donne un plaisir inconnu ; je ne sais pas ce qu’il fait, mais il le fait vraiment bien !


Devant, il accélère encore ; j’ai les deux mains ainsi que la tête contre la vitre, le cul le plus en l’air possible et je pousse des petits cris à chaque mouvement de ses mains. Je sens la jouissance arriver, me submerger, et j’éjacule comme je n’ai jamais éjaculé, longuement, en continu. Mes jambes flageolent ; il me retient, me caresse amoureusement. Je viens de connaître l’orgasme le plus incroyable de ma vie !


Je me retourne alors, pose mes mains sur son visage, approche mes lèvres et, avec amour, l’embrasse langoureusement. Mes mains descendent le long de son dos et le serrent contre moi.



Il se dégage alors de mon étreinte, me prend la main et m’emmène dans sa salle de bain. Il entre dans la douche ; elle est grande et belle, mélange de petites mosaïques et de verre. L’eau se met à couler comme une légère pluie. Il se retourne ; je vois son corps de face pour la première fois, je vois son sexe pour la première fois, et je ne peux dégager mon regard de cet organe que je ne pensais pas un jour désirer comme cela.


Il m’entraîne sous la douche ; nous nous collons, nous embrassons, mes mains commencent à découvrir son corps, son torse, ses bras, son dos, ses fesses… Il prend alors du gel douche, le fait couler sur mon corps, puis sur le sien. Nous continuons à nous caresser, à nous frotter l’un contre l’autre. Je prends mon courage à deux mains et m’approche de son sexe, commence à le caresser. Il bande bien dur ; moi aussi d’ailleurs. Je lui caresse les bourses puis fais des va-et-vient le long de son membre. Lui, il insiste sur la propreté de ma face arrière ! Cela m’excite, mes fesses ondulent en rythme. Nous sommes rapidement rincés par l’eau qui tombe sur nous en fine gouttes et sortons pour nous sécher l’un l’autre.


Le désir monte pour lui comme pour moi : il me veut, je le veux. Il passe sa main dans mes cheveux, m’amène à lui et m’embrasse avec fougue ; je peux ressentir dans ce baiser tout son désir. Je n’ai qu’une envie : m’abandonner. Il relâche son étreinte et m’emmène dans sa chambre. Il s’assoit sur le lit, m’attire à lui ; il se retrouve donc face à mon sexe tendu qu’il se met à caresser. Il m’embrasse le gland, me caresse les fesses, le prend en bouche, me suce comme jamais je n’ai été sucé ; sa langue me fait des trucs que je ne comprends même pas mais qui me procurent un plaisir dingue. Une de ses mains se met à me caresser les bourses, puis glisse entre mes fesses, me caresse mon trou. Je suis au bord de l’explosion quand il arrête net, me regarde dans les yeux, recule sur le lit, s’allonge, écarte légèrement les jambes comme un appel. Il me regarde intensément. Moi, c’est son sexe qui m’obnubile.


Je monte à quatre pattes sur le lit, m’approche de son sexe tendu. Je commence à lui caresser les jambes ; je remonte lentement, caresse son pieu, approche mes lèvres, embrasse son gland, le lèche du bout de la langue. J’aime l’odeur, le goût, la chaleur qui s’en dégage. Je ne me reconnais pas : c’est comme si ce n’était pas moi qui le suce, je m’impressionne moi-même ! Comme si j’avais été programmé pour ça. Je le suce donc avec intensité, et ses gémissements me font penser que je ne suis pas le seul à prendre du plaisir. J’aurais envie de continuer encore et encore à faire glisser mes lèvres sur son sexe, sentir son jus envahir ma bouche, mais j’ai encore plus envie d’autre chose !


Ma bouche lâche donc son sexe pour remonter doucement vers la sienne. Je me frotte à lui, l’embrasse ; je crois qu’il a compris : il me fait basculer, se retrouve sur moi. Il m’écarte alors les jambes, et à son tour descend tout en embrassant mon corps. Rapidement il se retrouve face à mon trou. Il m’écarte alors encore plus les jambes afin de m’ouvrir. Sa langue s’approche, je sens son souffle chaud… Sa langue touche mon anus : une décharge de plaisir m’envahit. Il le lèche, le suce ; quel bonheur ! Un de ses doigts appuie à son tour, entre et entame des petits ronds pour m’ouvrir. Un deuxième fait son entrée, puis vient un troisième. Mon corps ondule au rythme de ses va-et-vient.


Il se retire, revient vers moi et m’embrasse avec fougue pendant que son gland appuie sur mon trou. Il entre alors doucement, tendrement, profondément. Ses mains me caressent le visage. Il m’embrasse toujours, je suis au septième ciel ; il est en moi et entame des petits mouvements de bassin. Je sens profondément son épais gland qui me caresse l’intérieur, et je ressens qu’à ce moment-là et pour la première fois depuis longtemps je suis à ma place. Je sens l’orgasme monter, monter… Je vais bientôt exploser, et je crois que lui aussi !


Ça y est : l’orgasme est là. Je me mets à trembler de tout mon corps, j’éjacule un long jet continu pendant qu’il accélère le rythme et vient à son tour en moi ! Il s’écroule alors sur moi, m’embrasse, se met sur le dos…

Nous nous retrouvons sur le dos l’un à côté de l’autre ; nous regardons silencieusement le plafond. Sans doute que lui aussi repense à ce qu’il vient de se passer, même si c’est sans doute quelque chose de plus naturel pour lui. Je m’endors ainsi…


Le lendemain.


Je me réveille. Je mets quelques secondes à me remémorer les évènements de la veille. J’ouvre les yeux : il est là ; il dort à côté de moi, il est nu. Je ne me lasse pas de le regarder. Il ouvre les yeux, son regard est magnifique, et je me rends compte à ce moment-là que je suis amoureux ! Nous restons comme cela un temps fou à nous regarder. Je paierais cher pour savoir ce qu’il pense : étais-je un coup d’un soir pour lui ? Ressent-il la même chose que moi ? Et moi dans tout ça, ma vie d’avant, j’en fais quoi ? Je reste là avec lui, ou je retourne chez moi ? L’angoisse commence à monter quand tout à coup il s’approche, se colle à moi et m’embrasse avec amour.


À ce moment-là, tout devient limpide…