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n° 16605Fiche technique30227 caractères30227
Temps de lecture estimé : 19 mn
24/01/15
Résumé:  Il vient au secours d'une femme sur le parking d'une boîte de nuit ; c'est la femme de sa vie.
Critères:  fh hh boitenuit amour trans 69 hsodo confession
Auteur : Viona      
Fontaine, je ne boirai pas de ton eau !

Il ne faut jamais dire « Fontaine, je ne boirai pas de ton eau » sous peine de parjure ou de ridicule. Moi, avant, j’aurais signé des deux mains un tel dicton. Maintenant, j’ai bien changé, et je plains ceux qui campent sur leurs positions.


Un jour de février 2014, des amis m’invitent pour un repas chez eux. Je dis « des amis », mais en réalité, à l’époque, c’était plutôt des connaissances. Vous savez comme les bruits circulent ; tout le monde savait que je venais de me faire larguer comme une vieille chaussette, moi qui croyais avoir fait le bon choix. Hélas. Trois fois hélas, la vie est cruelle, mais ma copine avait trouvé « mieux ».


Je suis certain que beaucoup d’entre vous comprennent le choc que cela peut produire.

On se pose plein de questions : « Pourquoi ? » ; « Suis-je laid, moins bien fait que ce mec ? » ; « Suis-je inculte, ou mes centres d’intérêts étaient-ils trop différents des siens ? »

Mais la pire question, c’est celle qui touche à la sexualité. Il n’y a que ceux qui multiplient les conquêtes et savent se comparer qui ne doutent pas. Ou, s’ils doutent, c’est qu’ils savent que leur potentiel n’est pas au mieux.

Moi, j’ai bien sûr connu plusieurs filles, mais c’est vrai qu’aucune n’a réveillé les voisins sous mes assauts. Je crois que je ne suis pas « un mauvais coup » car je m’applique et suis à l’écoute de ma partenaire, mais les femmes sont devenues si exigeantes…


Donc, pour en revenir à cette soirée, on m’avait placé à côté d’une fille, comme on le faisait à cette époque, essayant de me faire rencontrer l’âme sœur alors que je n’avais qu’une envie : celle de me retirer au monastère ou de mourir devant ma télé, accumulant des kilos de chips, de pâté, de saucisson et des litres de bière tout en regardant des feuilletons de téléréalité. Mais à moins de se suicider, personne ne meurt – si ce n’est d’ennui – devant ces conneries.


Elle s’appelle Lucie, belle comme un cœur, bien roulée, sexy et avec de la conversation. Je fais bonne figure, et je serais un goujat si je ne faisais pas bonne figure. Bien sûr, nous partons ensemble. Le contraire m’aurait grillé ou déclaré comme pédé alors que je suis le plus des hétéros. Mais hétéro à l’ancienne. La femme au foyer ? Non, mais qui la ramène moins. Je suis prêt à tout : ménage, vaisselle, changer les couches s’il le faut ; mais, par pitié, donnez-moi une femme qui ne cherche pas à tout contrôler.

Théorie du genre « Ce n’est pas possible, ils cherchent à dépeupler la Terre, ou au moins en raser la gent masculine. » Les femmes moins violentes que les hommes ? Probable, mais relisez bien l’histoire humaine… Lucrèce… Enfin, ce n’est pas le sujet.


Lucie souhaite aller en boîte en sortant de chez nos amis. Pas de problème. Je suis d’accord. Je connais une boîte où la musique n’est pas que décibels, mais aussi romance et flirts. Elle apprécie. Nous dansons. Nos corps font connaissance. Sans être offensive, Lucie me fait sentir – et du coup provoque en moi une belle érection – qu’elle ne serait pas contre plus de solitude.


Ma voiture est confortable ; et si c’est vrai que les sièges de mon coupé favorisent certaines positions, j’ai l’impression que ma nouvelle maîtresse ne saurait faire autrement. Aussitôt les portières fermées, elle se libère. Il me suffit de l’embrasser et de passer mes mains sur son corps pour qu’elle se sente investie d’une mission. Mission pas du tout désagréable, mais elle en fait trop.


Et moi ? Je suis bien censé être « le Mâle », celui qui conquiert, celui qui organise.

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle détache mon pantalon, se charge d’en extraire mon sexe qui, je le reconnais, se montre plus que partant, pour le branler et s’en servir comme d’une sucette. Qui résisterait à pareil traitement ? Pas moi : même si je critique, mes sens l’emportent. En plus, la coquine n’est pas manchote avec sa langue et ses lèvres. Pour un peu, j’allais lui balancer la purée ; mais comme une vrai pro, elle sait reconnaître les signes avertisseurs.


Sans me proposer la moindre caresse, la voilà qui vient me chevaucher. Elle s’active sur moi. Je n’ai qu’à subir.

Non, je suis mauvaise langue. Je souhaite à beaucoup de « subir » cela. Mais je n’ai pas droit à ce que j’aime, à croire que c’est moi la femme. Moi, j’aime les préliminaires. J’aime caresser ma partenaire, découvrir ses endroits sensibles. La faire jouir avec mes doigts ou ma bouche. Ma jouissance, c’est d’abord la sienne.


Lucie est pourtant une bonne amoureuse. Elle sait se donner du plaisir ; et pour nous, les hommes, il ne faut pas beaucoup pour nous libérer. Elle veut de la bite, je lui en donne. Elle descend sur moi, et moi je monte vers elle. Ma queue la transperce. Sa bouche souffle sous mes assauts. Bientôt son plaisir est flagrant. Je vais lui apporter le petit plus qui devrait la satisfaire. Elle jouit, et moi je lâche les vannes. Ma semence inonde son vagin, le transformant en grotte engloutie où ma bite est un poisson qui frétille.


Les muscles se relâchent. La tendresse apparaît à travers un geste et un baiser accompagnés d’un « C’était bien », comme si elle allait noter notre prestation dès son retour. Moi, même si je suis mauvais joueur, ne me plains pas de ce moment. Mais c’est juste une baise. Encore une fois, elle n’est pas la femme de ma vie.

On se tortille pour se rhabiller. Un coupé n’est pas l’idéal.


Mais on entend des cris, juste à côté. On dirait qu’un couple s’engueule dans la voiture garée juste là. Une portière qui claque. Un moteur qui démarre. La place est libre.

Pas vraiment : une femme est encore là. Elle ramasse ce que je crois être un chemisier et une veste sur le sol. Lucie et moi regardons silencieusement. La femme s’habille, tire sur sa jupe, cherche un sac qu’elle ramasse. On entend clairement ses sanglots.

Moi, je ne sais pas rester insensible devant la douleur des autres, surtout lorsque c’est à ma porte. J’ouvre la mienne, la mienne de porte, et avance vers elle. Elle n’est même pas surprise de me voir ; peut-être était-elle déjà là lorsque nous sommes arrivés.



J’insiste sur le « on » qui indique que je ne suis pas seul. Enfin je veux dire un homme seul. Un homme comme celui qui vient manifestement de la pousser hors de la voiture. C’est évident que ce lourdaud n’a pas dû apprécier que la femme lui résiste. Il y a des hommes comme cela, et j’ai honte de faire partie de ce « genre-là ».

Comme elle ne dit rien, j’essaie de compatir.



Alors je suis tout étonné de l’entendre répondre :



Vraiment, certaines personnes pardonnent tout.

Je lui propose de la ramener. La boîte est à dix kilomètres de la ville. Elle accepte. Je l’abandonne à l’adresse indiquée. Peu après je dépose Lucie, non sans avoir fait échange de nos 06. Mais elle et moi savons que ce n’était que le coup d’un soir.


Mais je garde en mémoire la vision de cette femme lâchement abandonnée sur un parking par un rustre qui n’avait pas apprécié une résistance à ses assauts. Et cette femme, blessée par tant de lâcheté, n’avait même pas eu un geste de colère et de rancune. J’en ai la vision d’une silhouette fragile, gracile, cristallisant dans mon esprit toute la féminité et la délicatesse de la femme.


Mes pensées m’amènent, presque sans que je le remarque, au pied de l’immeuble où je l’avais conduite. Il est tard, la nuit est tombée, mais je la reconnais aussitôt qui rentre chez elle. Que dois-je faire ? Me présenter ? Mais il fait nuit et je vais lui faire peur. Je renonce. Un café est juste en face et je décide de m’y arrêter avant de reprendre le chemin du retour.


Mais quelques minutes plus tard, je la vois qui ressort. J’abandonne un billet représentant dix fois le prix de ma consommation pour la suivre. Il n’y a que dans les films que l’acteur extrait de ses poches la somme exacte. Elle entre dans une galerie marchande. C’est le moment. L’éclairage est puissant, les clients nombreux. Ainsi, si en l’accostant je l’effraie, au moins elle ne se sentira pas en danger.



Elle me regarde de ses beaux yeux en amande. Je suis en costard et n’ai rien d’un loubard. Cela doit la rassurer.



Son regard se fait plus sombre. Je l’importune. Il faut que j’ose.



Elle se décontracte d’un seul coup.



C’est comme cela que nous avons fait connaissance. Pauline est charmante, et chaque seconde me confirme cette douceur et cette délicatesse que j’avais imaginées.

Elle accepte de me revoir. Je suis le plus heureux des hommes. Déjà, je sais que je l’aime. J’aime tout chez elle. Sa conversation, sa façon si délicate de marcher, la finesse de sa silhouette.


Au fil de nos rencontres, je me conforte dans l’idée que je ne lui suis pas indifférent. Mais je n’ose franchir le premier pas, de peur de la perdre. Nous allons au cinéma, au restaurant, même au théâtre. La complicité se fait totale. Petit à petit nous découvrons l’autre.


Un soir, j’ose lui prendre la main et elle ne me la refuse pas. Je me sens l’âme d’un collégien. Mes amis me trouvent ridicule. Comme je refuse de la leur présenter, ils imaginent les pires scénarios. C’est vrai qu’à notre époque, coucher doit se faire au second – si ce n’est au premier – rendez-vous. Mais je me sens bien, et je crois qu’elle aussi.


Notre premier baiser est un moment que je n’oublierai jamais. Presque comme dans les romans du dix-huitième siècle. Ses lèvres sont douces, et lorsque je pousse ma langue, elle s’entrouvre. Ce n’est pas le baiser d’une gamine, c’est celui d’une femme. Pour la première fois je la tiens dans mes bras, son corps contre le mien. Sa poitrine se frotte à la mienne, et ce que mes yeux soupçonnaient, mon torse le vérifie. Je sens ses lobes s’écraser contre moi.


Ses lobes que Pauline, sans les afficher, ne cache pas. Elle sait mettre en valeur sa silhouette fine, ses petites fesses que j’imagine fermes, sa poitrine bien formée. Non, ce n’est pas une grenouille de bénitier ou une mégère qui se cache sous des tissus informes. Oui, elle est élégante. Belle et élégante, toujours parfaitement mais délicatement maquillée.


Au bout de ce long baiser que je ne voudrais jamais voir finir, je sens malgré moi que son contact déclenche un réflexe bien masculin. Avec une autre femme, je m’empresserais de faire sentir mon hommage en me plaquant contre elle. Mais avec Pauline, j’ai toujours peur de la choquer. Je m’écarte un peu, mais son petit sourire me fait penser qu’elle a senti ma verge durcie se dresser contre son ventre.


Nos baisers deviennent plus fréquents, et j’ai le plaisir de voir qu’elle-même puisse les déclencher. Mais aussi, alors que je cherche à établir un « no man’s land » pour que ma queue ne l’importune pas, elle m’attire contre elle. J’ose même placer mes mains contre son corps sans qu’elle ne s’effraie.

Je lui avoue mon amour. Elle m’avoue le sien. Deux tourtereaux.


Et puis, un soir que j’allais la laisser en bas de son immeuble, j’entends la plus jolie des musiques :



Mon cœur bat la chamade. Je suis le puceau qui sait que son tour est venu. J’ai bien du mal à articuler le « Avec plaisir » que je découvre soudainement totalement malvenu et qui pourrait faire penser que « le plaisir » est ailleurs.


Son studio est à son image. Bien rangé, douillet et amoureusement décoré. Elle a fait le premier pas, à moi de faire le second. Je la prends dans mes bras, et mon baiser devient vite un brasier auquel sa langue participe. J’ose promener mes mains sur son corps. Je découvre enfin la fermeté de ses fesses, la délicatesse de ses hanches, et surtout j’ose caresser sa poitrine.


Sans cesser de nous embrasser, j’attaque le déboutonnage de son corsage. Je le chasse le long de ses bras, les poussant en arrière, ce qui fait encore plus saillir sa poitrine. Le crochet du soutien-gorge ne résiste pas, et bientôt je la sens nue contre moi. Mais je découvre vraiment de mes yeux la merveille de son buste lorsque, pour enlever mon polo qu’elle tire vers le haut, nous sommes obligés de cesser notre baiser. Un long moment nous restons séparés, chacun regardant l’autre, chacun caressant l’autre. Je sens ses doigts jouer avec les poils de mon torse, les torsadant comme on peut le faire avec une mèche de cheveux. Moi je découvre la beauté de ses seins, la fermeté des lobes que ma main ne suffit pas à contenir, la fierté des mamelons que je vois presque avancer vers moi.


Mais Pauline s’attaque à ma ceinture. Je n’ose pas bouger. Très vite, le pantalon baille et le slip est tiré vers le bas. Pour faire descendre le tissu, elle s’agenouille et tirant sur chaque jambe ; mon pantalon, slip et même chaussettes vont former de petits tas sur le sol.

Ainsi placée, ma Pauline ne peut que découvrir ma verge érigée en monument à sa beauté et à l’instant magique où sensualité et érotisme se rencontrent. Je bande dur, et ma queue s’est plaquée contre mon ventre.


Nous n’avons jamais abordé le sujet de la sexualité, de la sexualité en général comme de la nôtre. Jamais nous ne nous sommes posé des questions sur notre « avant ». Avant notre rencontre. Ce qui compte, c’est à partir de "nous".

Mais lorsque Pauline se saisit délicatement de ma verge pour la guider vers ses lèvres, je ne peux m’empêcher de penser que ce n’est pas la première fois qu’elle fait cette caresse. Aussi comme elle joue de sa langue et de sa bouche pour me caresser alors que ses mains soupèsent mes bourses ou vont se saisir de mes fesses comme pour retenir vers elle ma queue luisante.


Moi, je me laisse faire, caressant uniquement sa nuque et ses épaules arrondies. Mais je me ressaisis et l’attire vers moi pour m’emparer de sa bouche qui vient de me sucer divinement. Si je la laisse continuer, je ne réponds plus de moi et pourrais bien jouir précipitamment comme un ado pour la première fois.


C’est à mon tour de me pencher vers elle. La robe à terre me laisse découvrir le charmant spectacle de ses jambes gainées de soie. Des bas, si rares maintenant, maintenus par un magnifique porte-jarretelles. C’est la première fois que j’en vois un sur une maîtresse. Toutes les femmes que j’ai côtoyées ne portaient que des collants, ou au mieux des bas qui tenaient tout seuls. La vision est très érotique. Cette gaine de dentelle sur la taille avec ses bretelles qui retiennent le bas…



Je lui coupe la parole par un doux baiser et la rassure avant de replonger.



Oui, je sais qu’elle a dû être marquée par sa dernière aventure sur le parking. Par ce « Je sais », je veux lui dire que je serai un amant attentif, délicat et tendre.


Je galère un peu, ne voulant surtout pas déchirer la soie, pour décrocher chaque bretelle. Faire rouler le bas sur la cuisse et l’extraire par le pied est une expérience que je conseillerais à chaque homme. La soie si fine laisse la peau douce et tiède, en particulier vers l’intérieur de la cuisse.

Je fais tourner Pauline et découvre ses fesses. Sa culotte descend sans résistance pendant que de mes lèvres je caresse le creux de ses reins. Tout en gardant ma bouche sur sa peau, je l’aide à se tourner vers moi.



Je remonte à nouveau pour la rassurer. Un baiser, presque chaste suivit d’un « Pauline, ne sois pas inquiète : je serai tendre. » Je redescends, impatient de lui rendre la pareille et aller sucer son minou.

Mais…Mais… Sous mes yeux, ce que je découvre est….C’est un sexe d’homme ! Un petit sexe tout ratatiné d’avoir été compressé et maintenu caché par la culotte. Le regard que je jette vers Pauline doit être au niveau de mon désarroi. Elle blêmit. C’est fou ce que deux regards peuvent échanger d’informations en une fraction de seconde. Elle recule.



Et elle part se réfugier sur le lit, se recroquevillant et pleurant.

Moi je reste sur place, saisi d’étonnement. Jamais, jamais je n’ai pensé un seul instant… Pourtant, maintenant certaines choses prennent leur place. Des détails, infimes. La scène du parking, certains regards de ses connaissances rencontrées par hasard, certaines lectures, et aussi juste tout à l’heure ses paroles. Et moi avec mes réponses, j’ai dû lui faire penser que je savais.


Elle pleure sur le lit. Des sanglots refoulés. Des soubresauts de chagrin. Je la revois sur le parking. Non, je ne serai pas comme cet homme qui l’a jetée comme une malpropre.

Je vais la rejoindre. Je me cale contre son dos et l’enveloppe de mes bras. Un long moment je reste silencieux. Je ne sais pas quoi dire. D’ailleurs, je ne sais pas quoi penser.



Je m’excuse aussi de n’avoir pas deviné. Après tout, l’amour ne doit pas rendre aveugle : au contraire, il devrait rendre plus à l’écoute.

Nous parlons. Petit à petit, elle se décontracte. Ses pleurs s’apaisent. Enfin elle se retourne vers moi.



Je retrouve ma Pauline. Douce et délicate, ne voulant jamais faire de mal, défenseuse de toutes les causes, des animaux aux humains. Elle m’attendrit.

Nous sommes face à face. Je ne peux m’empêcher de poser une main sur sa joue et son épaule ronde. Elle s’en empare et la guide vers sa poitrine. Aussitôt je sens ma verge revivre. Elle le voit, bien sûr.



Et sans me laisser le temps de réagir, la voilà qui se plie pour venir gober mon sexe. Celui-ci ne fait pas de manières et se laisse séduire par une fellation gourmande, au point de redevenir dur et gonflé. Pauline se redresse et vient me parler à l’oreille alors qu’une de ses mains garde ma queue au chaud.



Que répondre ? De toute façon, ma bite s’est émancipée et veut sa part du gâteau.

L’instant d’après, Pauline s’est retournée, et à genoux sur le lit me présente ses fesses. Je ne résiste pas au spectacle de ses petites fesses que je sais fermes et que ses mains ouvrent dans un geste audacieux. Son petit trou est une invitation perverse. Combien de mes maîtresses m’ont offert leur porte de derrière ? Beaucoup. En tout cas, la majorité : cette pratique que j’apprécie est maintenant bien répandue dans la gent féminine.


Le lit tangue alors que je m’approche. Doucement, mon mandrin accepte de quitter sa verticalité pour s’incliner, et d’une main je le guide vers le chemin. L’anus bâille sous la tension. Je laisse tomber un peu de salive qui coule vers le gouffre. Mon gland s’en imprègne, ajoutant ma salive à celle de Pauline. Comme chaque fois que je sodomise une femme, je regarde avec délice la résistance de l’anneau jusqu’au moment où il cède. Il cède, mais c’est pour mieux étrangler l’intrus essayant de lui faire rendre grâce en l’étouffant de sa corolle noueuse. Mais encore une fois ses efforts sont vains : le sphincter ne peut que se laisser entraîner sous la charge, et enfin il se rend.


Ma tige avance, avance dans les entrailles de Pauline. Je ne doute pas que son cul ait connu d’autres visiteurs, mais pour moi c’est la première fois. Je suis maintenant tout contre elle, mon ventre sur ses fesses, ma queue dans son cul uniquement arrêtée par mes bourses. L’espace d’un instant j’ai l’image que d’autres bourses vivent plus bas, et que pour un peu elles pourraient tailler une bavette.

Mais l’appel de la baise est le plus fort. Moi aussi j’attends cet instant depuis longtemps, et si c’est un peu différent, ce n’est pas moins bon.


Je m’active délicieusement dans le conduit étroit qui m’accueille. J’aime la levrette. Je comprends que certaines femmes n’aiment pas, celles qui pensent que c’est « bestial », mais je sais aussi que la pénétration leur apporte des sensations particulières. Et puis c’est surtout le plaisir de l’œil : le regard peut courir de la nuque aux fesses de sa partenaire, et surtout s’arrêter longuement sur la pénétration. J’aime voir ma queue entrer et sortir, toujours plus dure, plus raide, plus humide, de la chatte ou du cul de sa maîtresse. La chatte, c’est vraiment une fente qui s’entrouvre. Le cul, s’est plus vivant.


Pauline semble apprécier mes mouvements. Pourtant, elle se dégage et se couche sur le dos. Mes yeux découvrent son sexe tendu. La petite chose fripée s’est émancipée. Je découvre une verge fine, à peine marquée par les veines et terminée par un gland rose. Mais aussi elle se cambre, arrondissant les reins pour me proposer son petit trou qui doit s’impatienter et se referme déjà.


Ma queue le réinvestit et je me penche sur ma maîtresse pour aller lécher ses seins, et surtout retrouver les lèvres sensuelles. Je la baise avec force. Son souffle se faufile dans ma bouche avec sa langue et sa salive. Je m’éloigne pour ne pas l’étouffer et pour regarder son visage. Elle est si belle, les yeux fermés sur son plaisir, un pli aux commissures des lèvres, et surtout ce petit gémissement délicat à chaque fois que je pousse ma queue au plus profond de son intimité.


Ma résistance a des limites. Ma jouissance arrive. Mon jus monte et jaillit. Chaque jet est une délivrance. Cela fait si longtemps que j’avais envie d’elle ! Des jours et des jours que je retrouve des habitudes d’adolescent pour faire retomber la pression et ne pas passer mes journées à fantasmer.


Un dernier baiser. Un merci à l’oreille qui fait chaud au cœur. Je me redresse. Ma queue coule du conduit, entraînant avec elle quelques traînées de ma semence. Le sexe de Pauline est toujours bien dressé. Elle bande encore. Je me sens un peu bête et ignorant du plaisir qu’elle peut ressentir. Homme ? Femme ? Les deux ?


Sans réfléchir je m’empare de la queue si fine et longue. Elle est en accord avec Pauline, tout en charme et jamais vulgaire. J’en fais facilement le tour, mais j’en découvre par contre la longueur. Elle frémit. La peau coulisse sur la hampe. Le gland montre une gouttelette au méat. Mes yeux vont du visage de Pauline à son sexe, en passant par sa poitrine. Je m’habitue doucement.

J’ose un geste que je n’aurais jamais cru possible. J’ose avancer le visage vers lui. Je ne sais pas ce qui m’entraîne, mais j’ose poser mes lèvres sur lui. Ma langue joue sa propre partie et découvre la finesse de la peau.



J’obéis, et bientôt je la chevauche en 69. Mon sexe pend vers sa bouche et y disparaît. Le sien semble se relever pour que je le prenne dans la mienne. C’est étrangement pervers. Pauline me suce, et moi aussi. Mais elle s’aventure dans une zone peu habituée à être caressée. Sa langue glisse sur mon petit trou, joue avec ma rondelle. C’est étrange, encore jamais expérimenté. Mais aussi elle devient plus audacieuse ; sa langue laisse la place à ce que je devine être un doigt qui pointe. Il pointe, mais encore plus, il entre. Je sens parfaitement cette intrusion. Il entre pendant que les lèvres reprennent possession de ma verge, ma verge qui déjà reprend de la vigueur.


J’ai la bouche pleine et je m’efforce de sucer – non, de pomper – le dard fin mais ô combien long. Mon cul est pris par ce doigt qui joue avec, et je sens qu’un autre doit venir le rejoindre. Ce n’est pas douloureux. Étrange, troublant ; sensation de ne plus être son propre maître et que quelqu’un décide pour moi.


Pauline bouge et je perds sa queue avec un regret coupable. Elle rampe sous moi. Mon petit trou se retrouve libre et me donne une impression bizarre. Mais bien vite je sens une bouche qui revient là d’où le doigt s’est sauvé. Je dois être plus ouvert car je sens la délicieuse reptation humide de la langue.

J’ai honte, mais ne peux me retenir de chercher à mieux me placer pour cette caresse vicieuse. Le lit bouge. La bouche me quitte, mais déjà je sens quelque chose s’appuyer sur ma rondelle. Je comprends et proteste.



Trop tard. Il entre. Je le sens qui se fraie son chemin dans mes entrailles, découvrant un chemin inexploré. Une impression presque vulgaire de sentir son conduit rempli par une tige qui veut aller plus loin. Je vais protester à nouveau pour lui dire de ne pas continuer ; je ne suis pas de ces hommes qui trouvent leur plaisir en se faisant prendre par derrière. D’ailleurs, je suis totalement vierge de ce côté, et je vais avoir mal s’il me sodomise vraiment.



Mais je comprends que Pauline a déjà investi mon cul en sentant son ventre sur mes fesses, comme moi tout à l’heure lorsque je l’ai enculée. Ce n’est pas possible ! Je ne suis pas si ouvert au point de recevoir toute sa longue queue dans mes entrailles. Et pourtant !


Déjà elle bouge et me baise. Je commence à découvrir le cheminement de ce serpent qui n’ondule pas mais qui avance droit, fier et dur dans mon cul.

J’ai honte, mais je ne souffre même pas. Au contraire ! Oh, ce n’est pas vraiment du plaisir ; j’imagine qu’il faut un peu de vécu pour vraiment en profiter, mais au moins les sensations sont bien présentes. En même temps Pauline me branle.


Je suis dans la même position qu’elle tout à l’heure. La levrette que j’aime tant, mais la règle du jeu a changé. C’est moi qui, la tête sur le lit, sens mon cul gonfler sous l’intrus qui me pistonne. Et cette main qui flatte mon sexe. Une main experte qui sait ne pas trop tirer sur la peau et qui est manifestement tellement humide que j’entends le « floc-floc » du gland recouvert puis découvert.

Et puis, et puis quelque chose se prépare. Je connais ce besoin d’aller plus vite, de baiser plus fort, de savoir que dans quelques secondes cela va venir. Une impatience délicieuse.


Le choc est énorme. Un flot déferle. Mes entrailles crient que ce n’est pas normal, mais mon enculeuse continue. Sa bite se noie dans son propre jus, pistonne mon cul et baratte les liqueurs. C’est délicieusement surprenant, cette sensation de n’être que le réceptacle du foutre de sa maîtresse.

Pauline n’en oublie pas de continuer de me branler. Sa main aussi accélère. L’autre me presse les bourses.

Je jouis. Je jouis. Je crache mon foutre sur le lit en longues giclées. La jouissance est trop forte. Je m’effondre. Mon ventre retrouve ma semence. Je suis souillé par mon propre jus. Mais la queue est toujours en moi. Je n’ose pas bouger. Je voudrais la garder. Pourtant, je sens le mandrin faiblir et couler de mon cul.

Pauline s’écroule à côté de moi. Nous nous sourions. Pas la peine d’un long discours : nous savons tous les deux que ce ne sera pas la seule fois.


Si on m’avait dit… Mais il n’y a que les cons qui ne changent pas !

Fontaine, oh, oui, je vais boire de ton eau ; et du reste aussi…